C’est le dernièr jour sur l’épave du Haven , on va essayer de négocier la visite de la salle des machines du Haven avec Francesca notre petite guide mais pas possible.
Ce matin on part le plus tôt du WE, 9H enfin presque, Gino nous présente une gentille guide Francesca pour plonger sur l’épave du Haven, qui est seulement normoxique, on a beau insister avec papa qui semble tout faire pour re-visiter la chambre des machines (enfin pour moi il sagit de la faire une fois !) mais inflexible la guide, petite, frêle presque, on se demande comment elle fait pour porter son bi 10. Donc on fera un petit tour à 60 mètres.
Pascal Bernabé arrive en retard, comme dab, on s’embrasse encore : formidable ! Je me lave plus du tout cette fois je veux garder son odeur sur moi !
Allez on est parti, sur le zod y a quand même bien moin de monde que la veille et c’est pas plus mal. On descend, on suit la petite guide avec son petit bi 10 pour une petite plongeouille, on re-visite un petit peu tout, on rentre dans la salle des pompes qui servaient à pomper le pétrole des cuves, ca coincent pour rentrer papa est trop large, et pour sortir paf reste coincé le papa dans la porte ! Le pire c’est que le pervère le pousse au cul de toute ses forces !!!! Alors fédéral faut que je t’habille et en plus que je te surveille pour te décoincer OUAARRFFF.
C’est son bail out gauche qui est coincé dans l’embrasure de la porte et qui l’empèche d’avancer et de reculler, je déclampe le bloc et là le pachiderme passe enfin, allez je lui refixe son bloc.
Tour, repetit tour, on quitte le château à 26 min.
Pas trop de déco, pascal est au palier, on s’embrasse, je carresse papa, je lui fais un calin et lui me pince ! Décidément si il continue à refuser mes avances je le quitte pour pascal !
Allez la plongée sur l’épave du Haven c’est finit, on sort, on rentre, on charge le C4 Picasso, on mange une dernière fois avec tout le monde : Pascal est hallucinant, ils saute sur nos sandwitchs, un dans la bouche et un dans chaque mains : dis pascal tu nous rend les nôtres : HUMAHMOAIS SCHAI LES VOTRECH DECHOLE ? dit-il la bouche pleine. Sacré Pascal !
Allez bises à tout le monde, merci pour votre bonne humeur, et ces bons moments, on rentre dar dar
Plongée sur l’épave du Haven la face cachée de Pascal et Olivier ! à Arenzano en Italie
Deuxième plongée sur le Haven à Arenzano prévu ce matin pour un départ du centre à 10H bien entendu on ne partira que vers 11H ou 11H 30 et Pascal Bernabé est sur le bateau avec ses élèves aussi. Il met toujours deux plombes à se préparer, sa technique c’est de faire bosser ses élèves, pas mal ca ! TDI c’est l’inverse de PADI faut que t’en chies gars ! Pascal m’EMBRASSE OUAAHHOUHHHH promis les mecs je me lave plus la figure jusqu’à ma mort !
Je crois que ne n’ai jamais vu un bateau aussi pleins de bi-bouteille de recycleurs et de bails-out à chacun 2 bails out on devait être 20 dans ce semi rigide, simplement incroyable : peur de rien ces pioustres !
Olivier d’Abyss plongée, en Belgique est avec nous aussi pour cette plongée sur le Haven à Arenzano, putain les mec si c’était un stage faudrait aligner un max de blé, 3 instructeurs TDI et pas des moindres, pour plonger avec nous ! Flattés !
La 2° plongée sur le Haven à Arenzano
Bon on arrive sur le site de la plongée sur le Haven : on n’a pas coulé c’est déjà ca : on fait les palanqués, on va être douze environ chez nous en comptant 3 pioustres qui se collent à nous en Scooter, le guide marco est aussi en mobylette, ca va être un joyeux merdier. On s’équipe comme on peu et on se met à la baille pour plonger le Haven à Arenzano. J’aide Eveline Verdier à s’équiper dans l’eau, accrocher ses bails-out et son directe système d’étanche : AH ces jeunes faut tout leur faire ! De mon temps y zétaient pas comme ca !
On y est tous, sauf le guide Marco et les mangeurs de pattes ! Au bout de 15 minutes ils sont enfin à l’eau, allez hop on descend, thierry stope à 8 m moi à 10, Jerome est en dessous, Olivier d’abyss vient me voir me parle d’evelyne qui a un problème d’oreille et qui est remonté on apprendra plus tard que son recycleur a pris l’eau. Pauvre evelyne.
Pendant qu’on attend les guignoles en scooter qui fond des rond en surface certain charge déjà en palier : misère.
Ca y est le Marco est au château on va pouvoir y aller, c’est complettement déconnant on est douze dont 4 mecs en scooter, n’importe nawac !
On descend sur le pont à 58 mètres sur puis à l’helice à 79, on descend le long du safran haut de 10 mètres.
Et C’est là que pervers a merdé !
Là moment crutial immaginez cher lecteur une quantité phénoménale de palmes de sangliers qui passent entre les pales de l’hélice et la vase : que se passe t il ? Ca lève de la touille tant que ca peut ! Certain n’y vont même pas et reste au somment du safrant.
Dans la touille totale je serre mon binome et cherche où se trouve le guide : j’apperçois deux mecs en scooter sous-marin un peut plus ca doit être lui, je me retourne je cherche Jérôme, Jérôme….Jérome ou qu’il est encore passé ? Je vois une masse qui bouge vers l’helice et puis rien. Je gueule comme un sourd, mais jérôme est sourd comme un pôt ! Papa me dira qu’il a entendu mais il s’en fout il était trop OQP à suivre l’arrière train de BRI (la vengeance est un plat qui se mange froid ).
Bon je me dirige vers le guide en scooter qui n’est pas le guide mais bien en scooter et l’autre avec son pôte y te fait peter les gaz de sa bobylette kité Polini et me plante là. Seul car certainement pendant ce moment là les autres se sont tous barrés et se sont apperçu de rien tu parles à 10 dans une palanqué et en plus le guide en scout et tous en train de palmer comme des tarés pour suivre. La prochaine fois chacun pour sa gueule c’est la seule méthode dans ces conditions.
Bon je continue ma plongée je remonte sur le pont de l’épave du Haven je vais et je viens entre tes ….. coursives là je rigole sinon j’étais vert et fou furieux. Je tourne et retourne et je m’emmerde en fait, et si j’éssayais de trouver le trou de la salle des machines ? Bon descendre seul et sans fil d’ariane dans cette salle qui paraît-il est immense bof, pas envie de servir d’exercice aux carabinieri subacquei, ni de bouffe à la poiscaille ambiante.
Bon je remonte tranquille, je glande, allez j’en ai marre de cette plaisanterie à 80 boulles la plongée de merde je remonte. Au paliers je croise Eveline qui Cruise. Je remonte sur le bateau au bout de 66 minutes, pascal et ses élèves suivront, les autres sortiront au bout de deux heures après avoir fait la salle des MACHINES du Haven !!!! Alors que nous devions la faire le lendemain ! Là à l’intérieur de ma tête ça fulmine !! C’est n’importe nawack ! La prochaine fois on est bien d’accord c’est chacun pour sa gueule et ça se passera mieux.
Je ne décollère pas. Bon on passe à table c’est trois heures et c’est largement l’heure de se jeter quelques chopines agrémentées de quelques panini. Faut boire pour oublier.
De comment Jerome est devenu Pervers
Le gone se remet de ses déceptions à table forcément !
La fille de pascal nous rejoint et s’en suit un grand moment : jerome lui demande son prénom : « Dis comment tu t’appelles ? » « Léa » « dis tu veux des bonbons ? J’en ai dans ma chambre «
Pascal exulte !! et le baptise aussitôt « avec ta grand bouche et tes yeux rond on dirait un pervers ! » donc PAF Jérome est baptisé par le grand maître Pascal Bernabé « pervers pépère ». OUUAARRRFF
Mort de rire, y faut bien ça pour s’en remèttre.
Direction l’hôtel puis plage again, puis apèro au petit troquet a coté du dive center au revoir Eveline, au revoir Bri. On se donne tous rendez vous au bar branché d’Arrenzano, pour l’apéro, again, Mojito, Mojito, mortadelle, toats, chips, olive, musique branchée c’est inimaginable ce que Pascal dévorre ! Puis on passe à table à la grotta : Pizza gigantesques, presque 50 cm de diamètres.
Toute la soirée a été agrémentées des annecdotes de pascal.
On sort de table pour aller enfin se coucher quand là tapis dans le coin de la rue surprise on tombe sur un nid ! Un nid de missilles ! Jamais vu cà Elles sont habillées pour un défilé ou bien ? Y en a pour tout les goûts, tallons hyper aiguilles, hyper classe, ou short hyper ultra court que tu sais même pas à quoi il sert !!!!!!
Pascal s’étouffe et se retourne pour ne plus regarder, et joue avec ses mains dans ses pôches, pervers péper craque et bave et rentre à la chambre en émettant des sons bizzards avec sa bouche, Papa Olli et moi, bon quoi on reste on peu pour matter quoi rien de mal, normal juste pour les yeux. Allez Dodo assez pour ajourd’hui.
Enfin nous y revoilà, sur cette fameuse épave du Haven pour conjurer le sort pour la dernière fois ou Brigitte avait son aventure de combinaison. Cette fois Éveline Verdier instructeur CMAS **** et TDI nous fait l’extrême honneur de sa présence profitant de notre « expédition » pour plonger cette épave mythique, J’espère que nous serons à la hauteur pour cette plongée sur le Haven à Arenzano en Italie !
Que c’est pas simple d’organiser ces plongées sur le Haven
Il faut dire tout avait mal commencé ! J’avais tout organisé, Jérôme devait descendre en famille , ca ne se fait plus donc je modifie pour la énième fois le nombre de chambre, puis le Mercredi soir, alors que nous partions le Jeudi 20 au soir, PAF coup de fil d’Éveline à 20H30 qui vient d’avoir Félice à Savonna : il a cassé le moteur du bateau et il doit annuler le week-end !!!! IMPOSSIBLE et il dit ca au dernier moment ! Je vous passe la pression que j’ai pu mettre sur félice pour qu’il me trouve une solution !
S’en suivent 25 milliards de coup de tel, j’ai papa au tel qui est très amer et plus que déçus, que devrais je dire de moi ?
J’apprends par Éveline que Pascal Bernabé devrait être en stage trimix sur le Haven avec gino de Tech Dive, HOP j’appelle Pascal :
salut ça va ? Impec, je t’entends mal ! Normal je suis aux paliers à 80 mètres OUUUAARRFFF quel bout en train ce pascal !
Pascal me confirme qu’il va plonger avec Gino et que celui-ci ne semble pas être full ? On babèle et j’appelle Brigitte pour qu’elle passe un tel à Gino pour dépatouiller un truc.
Re 25 milliards de coup de tel, je fini à minuit et jeudi 20 à midi Magnifique le WE est bouclé, superbe merci Bri, merci tout le monde. (Là j’ai fais court mai sachez que ce fut 10 fois plus intense)
Jeudi 18H je récupère Jérôme à la gare, Papa arrive à la maison à 18H, on charge le Grand C4 Picasso affrété pour l’occasion, ça déborde ! 3 plongeurs tech en recycleurs, avec deux bails out chacun plus tout le reste, on va être lourd.
Le GPS indique l’arrivée à 23H30 jusque Arenzano chargé comme on est chargé faut pas faiblir, sur la route en France on fait gaffe on respecte la limitation , mais en Italie on respecte NOTRE limitation car faut pas louper l’apéro de 23H30.
Résultat arrivé à l’hôtel à Arenzano à 22H58 ! Pas mal non ! Évelyne nous attend on part diner.
Le Lendemain Jeudi on est au club à 8h car on doit plonger à 9H. Mais c’est le décalage italien qui l’emporte on se mettra à l’eau à 12H30.
Notre guide s’appelle Marco, il plonge en ouvert, et ce fut une plongée magnifique, on descend le long du château direction le pont, puis l’arrière et zou on file vers le fond et là le safran te pète à la figure !!
11m de haut le machin (le safran du Haven) ! On le contourne, on arrive à coté de l’hélice qui fait un peu rikiki à coté. On passe sous l’hélice entre les pales et la coque, c’est presque magique. Bon ca touille car la vase est juste là et ça frotte un peu. On se regroupe, on remonte doucement main gauche sur la coque puis vers 65 màtres, on rentre dans le trou énorme de mini 15 m de diamètre, on inspecte un peu et on prend main droite pour remonter et on ressort par l’escalier intérieur, tout cela dans une bonne visibilité.
À la sortie sur le pont les bails out coince un peu et se font tirer l’oreille pour passer par l’ouverture, hop en travers et ca passe. On est sur le pont puis dans une coursive qui ressemble à un couloir à ciel ouvert avec d’ancienne bouteilles d’acétylènes sur notre droite l’ambiance est sombre et verdâtre avec un peu de lumière au dessus de nous c’est beau on a l’impression qu’on pourrait faire ça tout le temps.
On rentre dans le château par une petite porte on tourne tout de suite à droite on remonte des escaliers et là on arrive dans une vaste salle qui est le poste de pilotage on est au sommet du château, au milieu de la pièce trône la statue du saint protecteur locale qui veille sur nos amis les plongeurs. La pièce est sombre, éclairée seulement par le bleu qui passe à travers l’embrasure de toutes les fenêtres.
On ressort de la pièce et on se dirige vers la cheminée, on inspecte ses différents trous et c’est le signal de la remonté, on part à 36 minutes, on remonte le long du bout pour atteindre la barre de déco. On sort en XXX minutes. C’était une superbe plongée, on en a pris plein les mirettes. On attend que tout le monde sorte et direction le port. Le temps de tout ranger il se fait déjà tard, on mange un panino vite fait et direction la plage, pour essayer d’en profiter un peu.
Magnifique plongée à pierre à Bise au lac du Bourget
Les plongées du Deep CCR Tartiflette Team se suivent et ne se ressemblent pas, c’était presque à contre cœur que nous étions parti pour plonger encore une fois du bord à pierre à Bise au lac du Bourget, mais quel fut pas notre bonheur dimanche pour cette magnifique plongée à Pierre à Bise.
Dans la semaine Captain me demande si ça me dit de plonger ensemble ce dimanche, autant demander à un chien si y veut un os ! Tu parles ! Je demande illico à papa mais là heu, comment dire, il n’a pas l’autorisation de la Komandantur !
Il a tiré sur la corde un max et PPAAFFF elle a pétée de plus jeudi vendredi samedi on part sur le Haven en Italie donc dimanche câlin ou c’est à la main !
Contre temps : Vendredi soir 18H10 Captain vient de me tel, non seulement il ne vient pas ce soir à la réunion fédérale, mais en plus il annule dimanche « pb de souris je lui ai promis des trucs tu comprends ??? Elle peut pas samedi donc dimanche on est ensemble », repaf pb de Komandantur !
Je sens que je vais plonger seul, j’arrête un cycliste au bord de l’eau pour qu’il me ferme ma combinaison de plongée et hop !
Heureusement, papa me tel samedi il a du être très performant car finalement il vient à plonger à pierre à Bise.
Après avoir failli écraser 40 connards de cyclistes en quadruple files, dans les deux sens sur la route de Brison Saint Innocent j’arrive enfin. Papa est déjà là et me montre d’emblée le lac d’huile et la clarté de l’eau et sa transparence ; depuis le bord on voit jusque 6 mètres !
Je me bousille un doigt en descendant les blocs de sécu à l’eau, la corde râpe 2 mm de peau, heureusement épaisse c’est la corne des main !!!!
On est à l’eau, on y va, c’est parti mon kiki et l’eau est cristalline comme rarement j’ai vu le lac du bourget comme ça, l’eau est claire, le soleil éclaire bien et jusque 50 m pas besoin de phare de plongée. On descend le long des éboulis, on rejoint notre canyon Lunaire, c’est très beau, tellement claire. Je descend doucement, faut prendre soin des oreilles à papa. On arrive au rebord de baignoire et zou direction le fond, on se stabilise en bas c’est toujours cristallin, on longe le fond à la limite de la vase. On part main droite, ça descend gentiment, on retrouve un bout de dalle, une légère avancée dans la vase en forme de pointe.
On est à 100 mètres, sur la gauche dans la vase qui continue à descendre il y a quelques gros cailloux. J’apperçois dans un trou de vase un brochet de 15, 20 cm, je lui fait un guili-guili et lui vient se caller sur mon masque pour me faire un callin!
Bon 16 minutes ca commence à faire, faut qu’on lève l’ancre sinon on sera jamais à l’heure pour le barbecue. Plus on remonte plus c’est beau, l’eau est toujours aussi pure, à 60 mètres on coupe les phares tellement y fait jour, encore 56′ de déco et on va en profiter : la visi est à plus de 12 mètres.
Pierriers, petit tombant on rejoint un gros bloc à 20 mètres ou on commence nos premiers paliers, et on part main gauche en remontant doucement. Le soleil est de la partie il perce la surface et éclaire les premières plantes aquatiques qui montent du fond. A un moment je ne fais pas attention au rail qui est sous l’eau qui aurait du me dire qu’on était arrivé à notre point de départ : on le dépasse on est loin d’avoir finit les paliers.
On est à 6 mètres et en regardant la surface on voit la falaise dehors qui domine l’eau. C’est magique et on sent pour la première fois la thermoclime à 5 m. J’enrage de ne pas avoir mon appareil photo car on aurait pu faire de bonnes images aux paliers.
Bon allez on ramasse la gueuze d’oxygène à 6m et on sort au trot pour ne pas louper le BBQ.
Conférence médicale sur la plongée sous marine à Chambéry
Cette conférence médicale sur la plongée et ses dangers est préparée par le comité FEDERAL départemental de plongée de Savoie et abordera les thèmes suivants : les efforts avant la plongée et les Shunts FOP par le docteur Delafosse medecin anesthésiste réanimateur responsable du caisson de Lyon. L’organisation des Secours autour du lac du Bourget, par fréderic Rousseau, Jean Luc Donjon et le SAMU de Chambéry. Les risques de la plongée Tech par le Docteur Donzel, medecin hyperbare, enseignant au DU de medecine hyperbare, suivi des questions diverses et intéret des paliers profonds.
Le Docteur Delafosse au tableau nous expliquant les dangers de la plongée
Autan le dire tout de suite, je suis déçu. J’aurais pensé que cette conférence médicale sur les dangers de la plongée allait débouchée sur autre chose. Je m’explique :
Tout d’abord la salle était comble au moins une centaine de personnes si ce n’était pas plus, et il y régnait une chaleur étouffante.
Le docteur Delafosse médecin hyperbare du caisson de Lyon nous a fait un brillant exposé de deux heures environs sur les ADD et les dangers de la plongée sous-marine, les FOP et autres SHUNT. L’exposé comprenait aussi les expériences qui avaient été mené par différentes équipes de médecins sur des porcs, des rats, et des militaires, le tout était très instructif.
Mais on sentait très fort que ce médecin fort compétent n’est pas plongeur et je dirais même n’aime pas la plongée, il a même avoué à la fin de sa présentation que tout les plongeurs qu’il voyait passer au caisson étaient « marteaux ».
On le ressentait très bien dans sa présentation, très technique, trop technique pour nous qui ne sommes pas médecin, elle était tournée principalement sur la technique de réparation de l’ADD. Je dois dire que dans cette chaleur étouffante, moi qui ne supporte pas la vue d’une aiguille, j’ai failli tourner de l’œil.
Pourtant je sais qu’il font du travail brillant dans son unité et qu’ils sont même à la pointe en France avec des techniques innovantes. Il leur faudrait du matériel plus récent maintenant : à vos dons !
Ensuite vint la présentation de l’organisation des secours par un représentant du club d’Aix les Bains, avec les différentes simulations et exercices faites avec les pompiers et gendarmes. Comment s’occuper d’un accidenté, le décapeler dans l’eau, l’équiper sur la planche, le remonter, lui poser plein de question, remplir la fiche, s’occuper du binôme le débriefer et au fait dans la procédure on appelle quand le 112 ? Au fait sur les photos ils étaient tous en combinaison HUMIDE !
Je pense que cette partie n’avait rien à faire dans cette conférence médicale sur les dangers de la plongée, on apprend ça dans la théorie des différents cursus de formation de la vie du plongeur.
Marc Donzel Medecin et ancien plongeur, pendant son introduction à la plongée TEK
Marc Donzel, en tant qu’ancien plongeur a commencé à tenter d’effleurer la problématique du plongeur, se faire plaisir en plongeant Tek ou pas et en sécurité, et c’est aussi ca peut être le tech.
Je suis déçu car il y avait trop dans cette réunion de ce qui manque à la FFESSM.
Oui notre passion est un sport à risque et oui on peut diminuer ces risques !
Cette réunion aurait du insister sur les pratiques a risques : on ne plonge pas à l’air au-dela de 50m, il faut utiliser le Nitrox pour rester dans la courbe de sécurité, utiliser la plongée aux mélanges du Trimix, mélange à base d’hélium pour lutter contre la narcose et les bulles d’azote, arrêter de plonger en humide en lac.
La plongée en lac est une merveilleuse école, le fond est noir, on est stréssé, l’eau est froide, 6° à partir d’une certaine profondeur.
Dans le cursus fédéral et les clubs associatif rien n’est fait pour encourager le développement du Nitrox, du Trimix, et de la plongée en recycleur, de la plongée Tek, même light, ces pratiques sont encore sacralisées et on entend dire encore trop souvent en parlant de ces pratiques machine à tuer alors que c’est exactement le contraire les statistiques le prouvent c’est la peur ou l’ignorance qui parle.
Quand j’entends dire que nos plongées sont dangereuses, alors que je vois des plongeurs à Châtillon plonger en Humideà 65 mètres , en mono bouteille 15 l à l’air ça c’est dangereux, risquant le givrage à tout moment et je connais des professionnels qui refusent d’emmener des clients dans ces conditions.
Quand je constate que la fédération est plus occupé à développer le PMT au sein de sa fédération au lieu de s’occuper de refondre ses niveaux pour enfin les mettre aux standard modernes : on ne plonge plus à la Fenzie depuis longtemps, on n’a plus de réserve à tirette non plus, et quelle ABERATION pour un moniteur formant un N3 de devoir enseigner jusque 40m maxi alors que ce même N3 pourra descendre jusque 60 m A l’AIR suivant ses prérogatives ! Ça c’est dangereux ! Ça c’est fédéral !
J’aurai aimé que l’on parle donc de la prévention, des différentes méthodes et Algorithme de décompression, VPM, Bullman, RGBM et autre paliers profond, ça c’était important à mon avis, ça c’était nécessaire. J’aurai aimé que l’on parle de tous cela que l’on donne envie aux plongeurs et pas qu’on leur fasse peur.
Plongée sur l’épave de L’Hirondelle à Montreux en Suisse
Bon là cette plongée sur l’épave de l’Hirondelle était bien planifiée, bien préparée par les filles, Brigitte et Carine, on savait que ca allait être un peut laiteux, on a été servi. De plus nous avons mis toutes les chances de notre coté pour bien la merder. Toutes les recettes pour bien rater sa plongée voir plus, l’inverse de ce qu’il faut faire pour une bonne plongée TEK.
Comment plonger l’épave de l’Hirondelle quand tout va bien
Comment faire pour rassembler dans une plongée tout ce qu’il ne faut pas faire comme des débutants ? Suivez le mode d’emploi.
Le matin grasse mat, on ne plonge que l’après midi, Bri papa et moi ensemble, Carine plongera avec jean Luc. On nous prévient que la visi sera pourri lors de cette plongée sur l’Hirondelle mais là on aura le pompon.
Pour mettre dans le contexte, on ne refait pas sa connerie, je suis remonté de ma plongée à 130 mètres à Thun avec seulement 60 bars de diluant (Trimix) qui me sert aussi pour gonfler la stab, la combi est sur une bouteille de 2l d’air à part pour la redondance, donc j’ai décidé de regonfler que l’oxy et de me brancher sur un bail out pour le diluant. J’aurai du pousser de l’air dans le diluant, première connerie.
Plongée sur l’épave de l’hirondelle
On se met à l’eau, on descend dans une touille !! Noir de chez noir on y voit que dalle, on perd Carine et jean Luc à la descente et on devait arriver sur l’épave de l’Hirondelle dans les 45 mètres, on s’écrase dans la vase à 59 m ! Impossible de voir le fond !
Ca continue! On soulève un max de merde, et troisième connerie on décide de remonter visiter cette épave, jusque 50 mètres alors qu’on devait descendre le long du tombant. Deuxième erreur profil yoyo avec un max de touille ! GRRRR
On fait demi tour on repart vers le fond et là on traverse toute la touille qu’on vient de lever et cela fait 9 min qu’on est partie, je suis paumé, mon mano indique 0 bars, et je vois pas mon écran ni mon hud. Les éclairages ne percent pas !
Mon cerveau part en couille ! Certain diront qu’il n’y a rien d’étonnant là dedans, ils le savaient déjà , d’autre diront qu’ils pensaient que je n’en avait pas ! Le cœur monte à 200.
J’appercois Bri à coté de moi je lui fait signe que je veux sortir de cette merde, je retrouve visuellement le tombant et je me calme.
C’est revenu, tout va bien on continue la descente, je suis en manuelle et on est au fond, enfin c’est beau, enfin de la visi.
On arrive à 97 mètres de profondeur et on charge, on charge, papa donne le signal 17 min c’est largement le temps de décoller. Je vais monter jusque 72′ de déco. Et paf on se reprend la touille de chez touille, et on est trois. Mes premiers paliers commencent à 21 m, je perd les autres, j’ai le nez dans la vase et je ne la voie même pas bon sang ! Impossible de lire les écrans.
Bon allez je me tire sur la gauche de manière à m’écarter des deux autres, je ne sais pas ou ils sont, pas loin sans doute mais comme je ne suis pas capable de voir ma main ça ne change rien.
Je les retrouve furtivement plus haut et je les re-pome pour les mêmes raisons, c’est la méga touille. Je balance mon parachute pour qu’en surface ils ne s’inquiettent pas et je passe les 37 min restantes à 6 mètres.
Je sorts à la 81 ème minute. Thierry est déjà sur le bateau, Brigitte est encore au paliers, j’aperçois son parachute à 15 bornes du bateau et de moi. Résultat on s’est perdu tous les trois pas étonnant vu la merde qu’il y avait en dessous !
Papa a même du terminer en gonflant sa stab à la bouche, plus de gaz lui non plus.
Donc résultat quand on n’a pas de cerveau et pas de matos ok on ne plonge pas !
Naze que je suis et comble du comble, j’ai même pas pris l’appareil photo ! J’ai du rester trop longtemps à Villeneuve j’ai été irradié !! Au secours !
On débriefera plus tard dans la voiture.
L’histoire de l’épave de l’Hirondelle
Avant de devenir une épave, l’Hirondelle était un bateau à roues à aubes transportant les passagers. c’est le premier bateau de ce type à avoir été entièrement construit en Suisse. Le 10 Juin 1862 l’Hirondelle tape un rocher et reste plantée là jusque le 18 Juillet 1862, où, ayant essuyé sa deuxième tempête, celui-ci se décide à couler pour se poser sur le lit du lac Leman entre -40 mètres et -58 mètres. L’épave de l’Hirondelle a ensuite été découverte par des plongeurs du centre de sport sous-marin de Lausanne le 27 Fevrier 1966.
MERCI AUX FILLES D’AVOIR TOUT BIEN ORGANISE.
Crédit Photo : L’épave de l’Hirondelle vue depuis le sous-marin F.A Forel Photo Daniel Mazza
Plongée à Thun à 130 mètres sur le tombant du Beatenbuch
On a prévu ce week end encore deux plongées à Thun en Suissesur le site du Beatenbuch et une autre sur l’épave de l’hirondelle. Celle de Thun doit être notre plongée la plus profonde. Brigitte et Carinne ont tout organisées.
Papa arrive vendredi après midi à la maison sous des trombes d’eaux, Brigitte lui envoie un SMS pour lui demander de confirmer que nous venons bien car le mauvais temps est annoncé. Tartiflette ne rime pas avec lopette, et donc nous partons. Je lui demande si elle n’a pas oublié la viande pour le BBQ du lendemain ? La route est longue, et il faut qu’on arrive avant l’apéro, les routes suisses sont pleines de suisse !
On arrive sur Thun le beau temps est presque de la partie et il fait encore jour, le cadre est magnifique. On arrive à l’hôtel et c’est avec grand plaisir que la maitresse de maison nous accueille en nous reconnaissant : ça c’est de l’hospitalité !
Apéro double apéro puis nous prenons possessions de notre chambre. Après le succulent repas, comme d’habitude, nous effectuons notre promenade nocturne et digestive obligatoire et nécessaire, on va jusqu’au Beatenbuch en marchant, on a tellement de choses à se raconter on n’a plus de secret maintenant et pis ca coute moins cher en psy.
Le lendemain réveil pas trop matinal car les plongées sont tardives et on a besoin d’en profiter, la plongée à Thun sera ardue. Après un copieux petit dej, dédé me donne un coup de bigot (swisscom) faut qu’on vienne boire le kawa dans un troquet à Oberhofen sinon il nous promet monstres plaisirs annaux. Nous nous précipitons donc. Le lac est d’huile et magnifique, les sommets montagneux de plus de 4000 mètres dominent le lac et leurs neiges éternelles découpent l’azure bleue sans tàche, de leur blancheur rayonnante.
Préparation de notre plongée à Thun
On commence un peu à planifier cette plongée autour d’un café, dédé et Yvan ont prévu de se limiter à 110 mètres, Papa Thierry, Brigitte et moi même continueront à descendre un peu jusque max 130 mètres impératif. A ce niveau là ce type de plongée nécessite une sacré préparation et formation de plongée.
On arrive sur le site de plongée du Beatenbuch, le temps est magnifique, le lac est d’huile (je me répète) on est cool et heureux d’être là , la journée s’annonce excellente. Re briefing avec dédé et Yvan, on planifie la ligne de déco avec les gaz qui seront disponibles, la ligne descend jusque 15 m. On prépare les bails out, on les met à l’eau, les machines et nous même.
La plongée à Thun : 130 m
Allez c’est le moment, on se met à l’eau, Brigitte s’équipe avec ses 4 bails out, moi les trois miens, un Trimix 11/62 un 16/40 et un Nitrox 32, papa lui en a que deux : comme papa ! On fixe notre bouteille de 13L d’oxygène à 7 mètres on bubble check et GO ! Cette fois c’est la bonne on est partie, on tire légèrement sur la gauche et on descend. Le mot d’ordre sur une plongée Tek comme celle là c’est bien entendu de rester ensemble. Je suis devant, j’alterne les positions tête en bas, sur le coté, en haut pour surveiller mes deux binômes, l’impression est grandiose : tu descends dans le noir le long d’un mur qui n’en finit pas.
J’essaie de contrôler ma vitesse afin de ne pas descendre trop vite, on est trois et c’est beaucoup plus dure de se gérer à trois plongeurs qu’à deux, on ne doit pas se perdre et surtout nous n’avons pas encore l’expérience à cette profondeur, comment notre corps et notre matériel vont ils réagir ?
ça descend, ça descend je freine largement avant 120 m pour me stabiliser à pil poil 120 mètres, mes comparses sont tout de suite là derrière moi, preuve que tout va bien. On a mis 8 minutes pour descendre, ce qui est lent. Un peu au dessus de nous j’aperçois le hâlot des phares de plongée blancs de dédé et Yvan. On commence a avancer en palmant main gauche, je suis le plus décalé de la falaise, et Brigitte continue à descendre légèrement, je visualise donc entièrement ma palanqué, c’est beau on en aurait presque une demi molle ou bien ?
Au bout de 2 minutes on est à 129 m, y’en a encore en dessous ! Thierry donne le signal, on est les trois ensemble OK on est partie on remonte ; temps de départ du fond 10 minutes, l’ambiance est extraordinaire, c’est noir et l’eau est claire, on apercoit les lumières de dédé et yvan au dessus de nous, puis on les dépasse en remontant.
On utilise au maximum les capacités de nos recycleurs Inspiration, on remonte à 10, 12 mètres minutes, quand on arrive à 85m on a encore 86 min de paliers devant nous. Pendant notre remonté nous avons le temps de regarder la falaise, les failles, les surplombs, les premiers paliers arrivent vers 40 mètres puis s’enchainent. On croise Carine et son binôme pour une séance photo. Personnellement je ne vois pas trop le temps passer, car la falaise est belle. On boost la ppO2 et enfin on sort en 87 minutes, après avoir déséquipé la ligne de vie de nos blocs.
On est content, fatigué mais content, car tout y était, le temps, l’eau l’équipe etc et même pas froid ! Et Brigitte l’a fait avec son Inspiration classic, en suivant notre déco vision, couillu la bri !
Le deuxième gros morceau de la journée commence
Si vous avez bien tout suivi c’est un moment crucial de la déco suivant le Deep CCR Tartiflette Team le Rosé !
Maintenant c’est l’après plongée qui commence, avec Thierry on ne s’est occupé de rien, les filles de tout, barbecue, saucisses, apéro, chips, apéro, barbecue, fromage, gà¢teau, café, arrêtez mon ténia n’en peut plus. Au passage, je dois dire que Thierry a fais très grand honneur à la table de nos hôtesses helvètes. Il a repris de tout en triple, je sais pas ou il a tout mis, il devait avoir une poche kangourou.
Bien sûr nous avons respecté les principes de la déco du DEEP CCR TARTIFLETTE TEAM, c’est à dire entre autre Rosé, mais quand même suivi de rouge pour parfaire la déco. S’en sont suivi moultes joutes moyenâgeuses entre dédé et moi histoire de se fracasser les mains. Cet enfoiré m’a piqué mon appareil photo pour supprimer une soi disante photo comprométante ! Alors dédé on assume pas ou bien ?
J’en peux plus, thierry a mangé plus que moi !
Nous avions promis de noter la prestation des filles, je met pour ma part un 16. Ca c’est sûr elles vont gueuler, et pourquoi pas plus ? Thierry va leur rendre raison, car lui dès qu’il faut fayoter avec le sex faible il est le premier sur la liste . J’explique : de un : je met rarement beaucoup plus, de deux j’ai du, avec dédé m’occuper du feux sinon on y serait encore, et de trois y’avait pas de champagne pour fêter l’occase !
Là je sens que je vais me faire pourrir, c’est pas grave. A moins que le champagne tu le gardes pour le fond de la falaise Bri ? Dans ce cas lঅOn y retourne quand ?
Une après midi de plongée en Suisse n’en serait pas une sans l’orage qui s’annonce. C’est l’heure de se quitter et déjà on est triste, mais on se revoit demain à Montreux pour plonger sur l’épave de l’hirondelle.
On se quitte sous des trombes d’eau qui s’abattent maintenant sur la route c’est dantesque, je suis sur que le lac a pris 10 cm d’un coup, et notre pauvre C4 picasso qui en plus est en pneus slick devant afin de mieux tenir sur le sec, merde ou bien ?
On a fait deux ou trois vidéo pour bien se souvenir de l’ambiance conviviale de cette fantastique épopée de deux tarés, (désolé Thierry), merci aussi pendant que j’y suis à mon ami DJ Armin van Buren, dont les derniers morceaux sont tout simplement géniaux, il nous a fournit la bande son dans le C4 picasso.
Sur la route du retour sur Montreux mine de rien l’autoroute passe quand même à 1000 m d’altitude, je me demandais pourquoi ca me grattait un peut de partout, alors que justement j’avais pris mon bain le mois dernier ou bien ? Mais soudain je compris pourquoi, en voyant que nous avions atteint la limites des sapins sur les flancs des montagnes et la neige à portée de main, voilà pourquoi il est très important de suivre la tartiflette’s déco attitude (BRI je viens de vérifier sur une carte michelin). Bon le Vr3 indiquait encore une saturation assez conséquente des tissus long, mais comme on sait qu’on peut pas s’y fier au VR3….
The Final Touch ! On arrive dans notre ville dortoir de Villeneuve, ancienne citée féodale, mais dont il ne reste que la rue principale de féodale, car le reste c’est bien une citée de HLM moche et surtout remplie de CRETINS Congénitaux !! SISISI on les a vu, y zétaient tous là sortie pour l’occasion de la fête des mères en Suisse. Putain c’est grave, y se ressemblent tous, le même physique et tous rond comme des queues de pelle !!! A mon avis les suisses les avaient parqués là cachés derrière les murs d’enceintes de la ville et y se sont reproduit entre eux les cons ! Et là récemment y zont dues faire péter les murs et maintenant y sont lâchés !! y’en a partout !
Entre autre et je vous passe le reste, deux mamans de 50 piges environs, bourrées à l’ether au moins, qui pour pouvoir marcher en titubant se tiennent épaule contre épaule ! On les retrouve au restau, elles descendent pichet sur pichet en clopant clop sur clop les bougresses, elles vont même jusqu’à rouspéter sur le garçon, bien brave lui (un français bien sûr !) car il ne délivre pas assez prestement son distillat de vigne.
L’hostellerie suisse n’est pas réputée et là nous nous en sommes rendu compte à Villeneuve. Les escaliers, en bois sont de travers, comprenez qu’ils penchent de gauche vers la droite, le plancher du couloirs, idem, pour le couloir, les murs et la chambre, difficile de marcher droit, et encore on est à jeun !
Enfin dans notre chambre, c’est pas qu’on soit fatigué mais bon, un bon lit là tout de suite heuuuu ca se refuse pas ! Paf on saute dedans on lève les yeux au ciel et tout se met à tourner. Ya pas d’angle droit, tout est penché, le cerveau y comprend pas et y fais pas mieux que si j’avais 25 grammes dans chaque bras ! Ca tourne ou bien ?
Imaginez un seul instant chers lecteurs (j’y ai mis des S car j’aime à croire qu’on est plusieurs à Y lire ) le négociant en montres qui s’en vient en Helvétie pour acheter des tocantes, si le pauvre bougre arrive la veille et couche à l’hôtel il fonce acheter un container de SEIKO !
Je n’ai pas parlé des WC ni de la douche au sous sol avec la porte façon palette.
J’avais oublié : avant le diner longue promenade et après re longue promenade, comme les vieux couples de retraité pour digérer avant de se coucher.
Plongée sur le tombant Abyss à Neuchatel en Suisse
Abyss, on cherche le fond Suite! Papa a fait ce matin le chemin de notre France natale pour le lac de Neuchatel pour nous venir en aide.
On sort de l’hôtel en retard pour aller chercher papa à la gare à Grandson. Ce matin faut qu’on trouve 90 m bon sang de bon soir ! On arrive au club de plongée de nos amis suisses qui me supportent maintenant pour le deuxième week end consecutif. Je change la chaux et je monte mon fidèle recycleur de plongée, le temps est pourri : la brume est partout, pourtant Thierry me confirme qu’il a eu beau tout le long de la route.
Il faut se dépécher car nos amis suisses veulent partir de bonne heure. Le deal : on fait pas plus de 60, 66 minutes on annonce le run time et si on dépasse : une bouteille par minute dépassée. Donc Bri avec son VR3 elle oublie, ca va lui couter un max ! chouette .
Papa s’est flingué le genou hier en faisant la roue devant maman et il boite, va t il pouvoir palmer ?
Quand on se jette à l’eau, le ciel s’est dégagé, et le soleil est au rendez vous.
Cette fois le bateau nous largue à un endroit différent, et on est rapidement au sommet de la falaise, pas besoin de palmer pendant deux plombes : et là OUAPUAAOUUUHHHH on plonge vers le fond du tombant Abyss.
La plongée sur le tombant Abyss
Suite à cette descente en piquée, vassissage (amérissage dans la vase ndlr) en douceur en gonflant la combi, et on file sur la gauche pour trouver ce mythique 90 mètres de plongée sur le tombant Abyss.
Je me colle au fond sur la vase légèrement décallé de la falaise pendant que Brigitte et papa reste sur celle ci (la falaise pas bri ! enfin suivez quoi !). On palme, on palme et on palme encore : ne vous inquiéttez pas ca descend mais doucement à la Suisse quoi ou bien ? Cela fais maintenant 10 minutes qu’on est dans l’eau on est seulement à 86 m, je hurle à mes trinomes qu’il faut faire demi tour car si on veut respecter l’horraire et faire le canyon faut pas trainer sur le fond du tombant Abyss.
Demi tour, main droite, on palme on palme, je me retourne ca traine un peu mes cochons, z’aller pas être promus nageur de combat aujourd’hui vous deux. On suit le bas du tombant Abyss en rasant la vase, vers 64 m un petit coucou à notre copain némo la peluche et nous vla entré dans le canyon. Hop je me faufille dans le trou finale MAGNIFIQUE et de l’autre coté un rapide coup d’oeil au vision indique qu’il est molto urgent de remonter ; déjà 20′ au fond plus les paliers ca risque de couter cher en rosé cette histoire.
Le temps qu’on remonte, qu’on retrouve la petite falaise (je ne sais pas pourquoi les Suisses appelle ca une falaise c’est un fond plat enfin bref) paf je reperd encore mes tourtereaux qui je les soupconne en fait de m’avoir largué pour être tranquille.
Je fini mes palliers encore seul comme une truffe, en laissant Brigitte avec notre handicapé du genoux du jour : j’ai nomé papa, mais je sors en 65′ 1min de moins qu’annoncé ! Pas mal je ne payerai donc pas l’apéro.
De retour à l’embarcadère après notre plongée sur le tombant Abyss, vin rouge de Neuchatel qui va bien, barbecue saucisses, blanc et rosé pour la déco et pour la route du retour, faut pas oublier. Bon là mea coulpa, j’avais presque tout bien fait, la plongée du le tombant Abyss (sauf que j’ai perdu mes binomes comme une truffe), bien fait le barbecue (comme ca je suis sûr que personne ne mange avant moi et je compte les saucisses), mais j’ai merdé sur la fin : j’ai refais la vaisselle nettoyé le BBQ ! et j’ai balayé par terre !!! Honte sur moi !
Je vais m’auto résilier du Deep CCR Tartiflette team j’ai un comportement indigne vis à vis de notre charte, et en plus dangereux car je fais un effort après une plongée !! ON EST MALADE !
Enfin on va se rattraper la semaine prochaine, car Brigitte et Carine vont s’occuper de nous, nous faire à manger et tout qui va bien. Papa et le Gone vont être royal.
Moi si j’étais un plongeur suisse j’aurai les boules !! Laisser la seule fille plongeuse tech qui assure, plonger avec des fransosich et en plus gérer les plongées ! Hé les Suisses Wake Up !
Abyss, on cherche le fond ! Que celui qui a dépassé 90 m à Abyss au Lac de Neuchatel me dise ou ça se trouve.
On est reviendu ! Sus au tombant Abyss à Neuchatel ! Foi de Tartiflette on nous a dit qu’il y a plus de 90 m à Abyss et on est venu pour les trouver.
Cette fois je ne suis pas arrivé avec 1 heure d’avance, le beau temps est avec nous, on observe le lever de soleil au dessus du lac Léman. On a même doublé un suisse en Audi R8 à 101 km/h à genève. On devrait faire une bonne plongée, dédé et Yvan sont là, Brigitte aussi. Merci à nos amis suisse qui m’accueille car c’est l’anniversaire de Manu, 40 ans, il est sage maintenant.
Nous sommes 4 à descendre pour le fond du tombant Abyss à Neuchatel, Bri en Inspi classic, Dédé et Yvan en Meg et moi en recycleur Inspiration Evolution. Philippe et Bouix partent pour 60m.
On est prêt à partir
Le lac de Neuchatel est Pétole ce qui préfigure une belle plongée sur le tombant Abyss.
Comme d’hab on descend sur le fond à 20m et on palme, on palme, on palme pour atteindre le sommet du tombant Abyss à 47 mètres. La visibilité n’est pas bonne, c’est laiteux. On a essayé de tirer le plus possible sur la gauche, vers Neuchatel afin de trouver plus de fond. Avant la cassure c’est de la vase, après la cassure c’est encore la vase jusque 60 mètres où il faut encore palmer pour atteindre le haut du tombant.
Dédé et Yvan se tiennent sur notre droite, et quand on se jette enfin dans le vide la visibilité est complettement nulle, c’est limite laiteux. J’ai du mal à garder le contact avec Brigitte, et on perd nos amis suisses. En arrivant au fond à 86m, on manque de s’écraser dans la vase tellement la visi est nulle.
Merde on encore loupé les 90 m. Brigitte est là, et on commence l’investigation du fond.
Découverte du fond du tombant Abyss au lac de Neuchatel
Soit on tire sur la gauche et on essaye de trouver plus soit on continue main droite pour remonter le tombant. Je m’écarte du tombant Abyss et PAF ! Je suis seul, je ne vois ni Brigitte ni le tombant.
Deux coups de palmes et je re-distingue de nouveau Brigitte et le tombant j’étais à….1.5m de lui, ca donne une idée de la soupe. Je pense avoir mieux saisi le profil du tombant et donc nous voilà parti en suivant la ligne du tombant juste au dessus de la vase. Plonger dans ces conditions mérite une sérieuse formation.
Plusieurs fois je me retourne pour attendre brigitte qui justement se fait attendre. On doit sortir en 70 min ( run time donné sur le bateau), et si on veut faire la totalité du fond du tombant Abyss jusqu’au canyon et arriver sur la petite falaise faut pas rester 30′ en bas.
Je joue avec une lotte d’au mois 30 cm posée au fond. On passe Nemo, la peluche, qui indique presque l’entrée du canyon, que nous avions loupé la semaine dernière, suit aux exercices VR3 de Brigitte.
Donc nous arrivons au canyon : falaise en dévers à main droite et monticule de pierres à gauche qui se termine par de gros rochers à gauche. Là on est dans une goulotte dons la seule issue est le troue finale juste au dessus de la vase, ou juste au dessus un espacement entre le caillou et le devers :
Sympa.
On continue un peut, les ordinateurs de plongée indiquent déjà presque 50′ de paliers et donc on remonte lentement, on suit ma déco et non les VR3 de Brigitte. Pendant toute la remonté on continue à tirer à main droite afin de trouver le câble entre 20 et 15 m. On suit le câble, je perd deux fois Brigitte ? Y paraît même qu’on a croisé une palanqué ? Même pas vu !
On suit la ligne de crête qui remonte ca descend à gauche et à droite, c’est à rien y comprendre. En fait le fond est tapissé de canyon. Rebelotte j’ai encore perdu Brigitte ! Mais elle veut pas de moi ou bien ? J’ai beau revenir en arrière, j’la trouve pas. Je finis mes paliers à 4.5 m sur le sable. Quand j’entends le bateau passer au dessus de moi plein gaz (suis à 4.5 m !!!) je me colle au sable et je me vois soudain coupé en rondelles de saucisson et je me dis qu’il serait bien innoportun de sortir comme ça de l’eau sans parachute pour indiquer ma position.
Brigitte sort de l’eau quelques minutes plus tard au milieu de nul part bien entendu sans parachute !
On rentre, big saucisses partie, gâteau, rosé, rouge qui va bien et aussi bel orage sur le lac de Neuchâtel.
On va faire gonfler, pas beaucoup manger et gros dodo en attendant demain et papa qui arrivera à l’aube.
Les sorties de l’eau de notre plongée sur le Tombnat Abyss sont ici en vidéo :
Le gone sur le tombant Abyss
Bouix et Philippe sortent de l’eau après leur plongée sur le tombant Abyss
Dédé et Yvan toujours ensemble
Brigitte sort de l’eau de sa plongée sur le tombant Abyss au lac de Neuchatel