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Evaluation des tables Heliox profondes dans le traitement des accidents de plongée

EVALUATION DES TABLES HELIOX PROFONDES DANS LE TRAITEMENT DES ACCIDENTS DE DECOMPRESSION DE TYPE II EN PLONGEE LOISIR

EVALUATION DES TABLES HELIOX PROFONDES DANS LE TRAITEMENT DES ACCIDENTS DE DECOMPRESSION DE TYPE II EN PLONGEE LOISIR

je viens de tomber sur cette étude EVALUATION DES TABLES HELIOX PROFONDES DANS LE TRAITEMENT DES ACCIDENTS DE DECOMPRESSION DE TYPE II EN PLONGEE LOISIR…. Il faut tout lire… jusqu’au bout c’est très intéressant !!

Au XVIIe siècle, VON GUERICKE a inventé une pompe à vide qui modifiait la pression atmosphérique. Cette expérience fût reprise par Robert BOYLE en 1670 qui enferma dans le récipient une vipère et qui la décomprima à l’aide de sa pompe : il observa alors « qu’elle se débattait furieusement ; et présentait de remarquables bulles dans les liquides et diverses parties du corps, telle que l’humeur aqueuse de l’un de ses yeux… »….extrait de Greps.

Cette étude sur l’évaluation des tables héliox profonde dans le traitement des accidents de décompression de type 2 en plongée loisir est à lire COMPLETEMENT et TOTALEMENT.

Confirmation de la supériorité de l’utilisation des tables D50 à l’héliox sur les tables classiques.

Il est à noter l’excellent travail du docteur Bertrand Delafosse au caisson de Lyon.
Il est tout aussi surprenant de constater le déni de Moniteur Fédéral lors d’accident de plongée avérés !!
cf tableau 13 page 82
extraits…. :

Lorsque ces patients ont été contactés par téléphone, ils sont revenus à chaque fois sur leur accident en affirmant qu’il ne s’agissait sûrement pas d’un accident de décompression. Ces réactions de déni ou de minimisation des symptômes sont somme toute assez compréhensibles sur le plan psychologique (67). La survenue d’un accident de plongée renvoie à la notion de faute. Chez ces plongeurs expérimentés, dotés d’une grande maîtrise technique et de connaissances importantes, la survenue d’une faute ou d’une erreur peut entraîner un sentiment de culpabilité.

S’il n’y a pas eu de faute particulière, on parle « d’accident immérité ». Cette situation est angoissante car le plongeur ne sait pas pourquoi il a eu cet accident. Il a déjà plongé des centaines de fois auparavant dans des conditions semblables et il ne s’est jamais rien passé. Il est alors rassurant pour lui de penser que les signes cliniques sont peut-être dus à une autre pathologie et que les maux dont ils souffrent n’ont rien à voir avec un accident de décompression. Ainsi l’explication est trouvée et permet d’envisager la reprise de la plongée sereinement.

Ce dernier point a d’ailleurs une importance capitale. La survenue d’un accident de décompression de type II entraîne au minimum une interdiction de plonger de six mois et peut être dans certains cas définitive.

TABLES au format PDF

2 réflexions au sujet de « Evaluation des tables Heliox profondes dans le traitement des accidents de plongée »

  1. Effectivement, sur les 5 cas de déni, 4 MF et 1 N4 Trimix… mais ce n’est tout de même pas l’essentiel de la thèse (autrement dit, y’en a un qui rate pas une occase pour…)…
    Mais non, l’étude étant non comparative (elle n’a inclus que des patients traités par cette table), elle ne permet pas, hélas, de conclure à la supériorité des tables D50 Héliox à 6 ATA sur les autres… mais elle montre de très bon résultats sur les ADD de type II surtout médullaires et encéphaliques, moins bons pour cochléo-vestibulaires où il persiste pas mal de séquelles (dans 60% des cas) de type hypoacousie, même si l’ADD est traité dans un délai satisfaisant… Je ne sais pas ce que donne les autres protocoles dans les autres centres… Je m’y attelle…
    Autre point qui m’a paru important car on peut l’améliorer : le délai entre symptômes et caisson : bon avec SAMU et Pompiers (4 h), effroyablement long parfois dans les autres cas : services d’urgence (25 heures : ça peut paraître raisonnable mais tout de même on est dans un milieu médical, là…), arrivée personnelle (63 h), Clubs de plongée (163 h !) et passage par ORL (230h !!!!!)…
    Un inconvénient de ce protocole : en cas de problème grave pdt une séance, le patient ne peut être décomprimé et sorti du caisson rapidement… pas de détail donné sur ce point. Dans leur série, ils décrivent 1 cas de crise convulsive (sans dire comment cela a été pris en charge et quelques autres problèmes, peut fréquents et qui paraissent bénins)…
    Nice day !
    Sophie

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