Publié le Laisser un commentaire

Epave le Gapeau à Six-Fours-les-Plages

Epave du remorqueur le Gapeau à Six-Fours-les-Plages

Le Gapeau épave de remorqueur

Epave le Gapeau
Epave le Gapeau (c) Marius Bar

L’épave du Gapeau est un remorqueur posé sur un fond de sable à 71 mètres au large des Embiez. L’épave est posé sur fond droit sur sa quille, au large de la passe du Gaou au Brusc. Le Gapeau était un remorqueur. Son épave gît par 71 mètres de fond au large du Brusc et des Embiez. L’épave se trouve dans une zone militaire interdite et donc implongeable à moins qu’on ne veuille se retrouver avec le bracellets. L’épave est bien posée sur le fond.

Coordonées GPS de l’épave du Gapeau

Les coordonées de l’épave du Gapeau sont les suivantes : 43° 03.335 N et 5° 47.487 E (Europe 50)

Histoire de l’épave du Gapeau

L’épave du Gapeau a été reconu grâce à son nom inscrit sur la poupe de l’épave et sur la cloche. Le Gapeau petit remorqueur porte le nom du petit fleuve qui se jette à la mer à coté de la ville d’Hyères. Ce petit remorqueur possèdait une immense cheminée avec une structure en bois. Le 3 Mars 1925, le cargo le Gapeau remorque le chaland le Veinard quand il est abordé par le cargo Phocée. Heureusement, il n’y aura qu’un blessé dans l’histoire. Il n’y a pas de photos du remorqueur le Gapeau, celles mentionnées dans les livres de MM Joncheray « 100 épaves en Côte d’Azur » et de Marius Bar « Naufrages en Provence » ne sont que des illustrations ou des photos de remorqueurs de la même génération.

Plongée sur épave du Gapeau

Epave Gapeau plongée cote d'azur
Epave Gapeau plongée cote d’azur (c) Tybo

Le beau petit remorqueur Gapeau, a perdu sa belle cheminée depuis le temps, pointée droite vers la surface à plus de 10 mètres du fond. Le Gapeau reste pourtant en très bon état comme l’atteste la photo de l’épave qu’en a faite Tybo lors de sa plongée sur l’épave. L’épave reste peu plongée. Le pont est à 65 mètres. L’hélise est à 70 mètres. Les machineries, les treuils sont visibles à travers les panneaux ouverts. Le Gapeau était équipé pour la vie à Bord avec des toilettes et une cuisine.

La cheminée gît maintenant à coté de l’épave.

Vidéo de plongée sur l’épave du Gapeau

Tybo a déjà plongée l’épave et en a fait des images

Publié le Laisser un commentaire

Epave de la Major à Six-Fours-les-Plages

Le Phoceen qui a tracté la barge La Major

Epave de la Major à Six Fours les Plages

L’épave de la major repose sur un fond de 93 mètres au large de Sanary le Brusc. La Major était une drague non motorisée, avec un ponton sans moteur et une benne.
L’épave a été retrouvée par Jean Pierre Joncheray, Gérard Loridon et le capitaine André Durand le 8 Aout 2003, à 2500 mètres du Rouveau.
La Barge a coulée le 20 Mars 1965.

Je savais que ce n’était pas l’épave du siecle: on n’a pas toujours la chance de trouver un Guarani sous la mer ! (Voir « 80 épaves a Marseille et dans sa région »).
Cependant, pouvoir lui donner un nom, faire revivre ses derniers instants, allait me procurer des émotions propres à prolonger le moment fort de la décou­verte.
Personne ne connaît mieux la baie de Sanary et les abords du cap Sicié que Gérard Loridon, la mémoire vive des scaphandriers, la
cheville ouvrière du musée Frédéric Dumas. C’est tout naturellement vers lui que je suis allé « a la pêche aux renseignements ».

Le naufrage de La Major a lieu le 17 mars 1965

André Durand, capitaine du remorqueur Phocéen de la Société Provençale de Remorquage, inspecte minutieusement la drague La Major ainsi qu’une barge à clapet amarrée à couple. Ces engins de servitude sont complémentaires: la drague, avec sa benne preneuse, cure les fonds de port et remplit
labarge à clapet.
Cette barge encore appelée poétiquement « Marie‑salope », une fois pleine, est ractée en mer puis vidée en onvrant les portes à clapets. Le Phocéen est arrivé le matin même et doit ramener à Marseille La Major qu’il a livrée à Bastia le 27 janvier dernier pour participer aux travaux de réaménagement portuaire. Il doit aussi convoyer la barge, qu’il laissera à Monaco.

Les papiers sont en règle, tout semble en parfait état de navigation, les panneaux sont condamnés, le matériel et la flèche de drague bien arimés.
Il est prévu de partir dans la soirée mais un avis de coup de vent fait remettre l’appareillage au lendemain.
Le 18 à 12h301 le train de remorque quitte Bastia et prend la mer, Major en tête. Les conditions météo étant redevenues satisfaisantes,
le capitaine Durand met le cap sur Monaco.

Le 19 à 8h, il mouille en baie de Roquebrune et libère la barge à clapet qui est aussitôt prise en charge par une vedette. La Major est à nouveau inspectée, la drague et les pattes d’oie vérifiées. Tout est en ordre : 270 mètres de filin d’acier et les 50 mètres de nylon reliant le filin aux pattes d’oie de la drague, qui jouent le rôle d’amortisseur. Le remorqueur file ses 6 noeuds; à 12h 05, il double le cap Ferrat et, à 22h30, la petite passe de
Porquerolles, avec un léger mistralou force 3 dans le nez et une houle résiduelle due au mauvais temps des jours précédents. Prudent, le capitaine diminue son allure et se rapproche de la terre pour être plus à l’abri. Depuis la tombée de la nuit, l’homme de bossoir allume régulièrement un projecteur pour surveiller le comportement de la drague. Enfin, le 20 mars, à 0h55, le cap Sicié est dépassé. Il ne reste plus qu’a filer tout droit vers La Ciotat, contourner l’archipel de Riou et rentrer dans la rade de Marseille, le bout du voyage.

La houle tombe progressivement puis s’amortit complètement. La mer est belle lorsqu’à 1h45, à 1,5 mille par le travers du Grand Rouveau, l’îlot le plus occidental de l’archipel des Embiez, le feu vert de la drague disparaît brutalement. Celle-ci chavire, quille en l’air. Le remorqueur fait aussitôt route vers le phare du Rouveau pour tracter la drague et tenter de l’échouer sur des petits fonds. Mais à 2h15, La Major se mâte et elle coule à pic 5 minutes plus tard.

Dans une manoeuvre désespérée, le capitaine Durand pousse les moteurs à fond dans l’espoir de tracter encore la drague, mais voyant que le remorqueur n’avance plus, il se résigne et manœuvre pour récupérer au maximum la remorque en la treuillant avant de la couper.
Il prévient les autorités par radio, reprend la route à 3h et s’amarre au quai des Anglais à Marseille à 5h45. André Durand m’a confirmé ce qu’il avait écrit dans son rapport quarante années auparavant.

Le naufrage ne pouvait avoir été provoqué que par une collision avec un objet à moitié immergé, comme un tronc d’arbre par exemple, qui aurait endommagé le bordé de la drague, provoquant ainsi une brutale et importante rentrée d’eau. Il excluait l’hypothèse selon laquelle les embruns auraient pu remplir progressivement la coque pendant la traversée.

LA MAJOR

La localisation
La profondeur
Position: 43° 03,447 N
par 05° 45,685 E (Europe-50-1)
Profondeur: 85 à 93 mètres.

Publié le Laisser un commentaire

Epave du Marisalva à Six-fours-les-Plages

Epave du Marisalva à Six-fours-les-Plages crédit photo wrecked site

L’autre naufrage du 26 novembre 1965 : le Marisalva

L‘épave du Marisalva était un vieux caboteur italien de 50 mètres de long, 8 mètres de large et jaugeant 700 tonneaux, chargé de 690 tonnes de marbre portugais à destination de Carrare a coulé le 26 Novembre 1965 dans une tempête en s’échouant à 600 mètres des Embiez.

Encore une épave toute proche de celle de la Marie aux Embiez à Six Fours les plages. La cote d’Azur, la Provence et la région des Embiez regorge d’épaves. Le Marisalva était un vieux caboteur lancé en 1919 du port de Naples et mesurait 50 mètres de long, 8 mètres de large et jaugeait 700 tonneaux.

Le Marisalva fut construit par J.T. Wilmink & Co, il s’est nommé successivement Signemin, Nystrand, Tron, Sigurd Horn, Sigurd, Nord, Björnö et enfin Marisalva en novembre 1955 lorsque Salvatore Tandurella, de Torre del Greco en fit l’acquisition.

L’image illustrant cet article provient du site wrecked.eu alors que le caboteur s’appellait encore Nystrand et en train de charger au port.

Depuis 1964, son propriétaire et aussi commandant était Salvatore Schiano di Cola. Le 26 Novembre 1965, le batiment est en pleine tempête, dans une mer impossible. L’équipage de 8 hommes, ne peut plus le diriger. Le Marisalva s’échoue sur bâbord, à six cents mètres des Embiez.

Avec le navire, 690 tonnes de marbre portugais embarqué à Lisbonne le vingt du mois, à destination de carrare, sont englouties.

Publié le Un commentaire

Epave du Marie à Six-fours-les-plages

Epave Le Marie ile du grand Rouveau

Epave du bateau à vapeur Marie à Six-fours-les-plages

Le Marie était un petit bateau à vapeur à roue à aubes qui avait été transformé avec une hélice reposant sur un petit fond en face de Bandol Sanary le Brusc et des Embiez. Il mesurait 46.70 mètres de long pour 6.52 de large et 200 tonneaux.
Le 14 Juillet 1877 avec 40 personnes à bord il s’échoue dans l’archipel des Embiez près des rochers des Magnons à cause de la brume.
On retrouve les fragments de l’épave entre 0 et 6 mètres de profondeur.

Ce petit vapeur gît au fond des eaux du lieu-dit « La Clapassude », au sud-est du grand renouveau. La brume est à l’origine de son épave.

La compagnie Fraissinet créé en janvier 1836 à Marseille, possédait 17 navires dont le Marie. Ce dernier a été lancé à Sète et en 1854.
Le 14 juillet 1877, alors qu’il quittait Marseille en direction de Nice, c’est vers 00h que la brume est devenue trop épaisse en Provence. C’est pour cette raison qu’il finira par s’échouer dans l’archipel des Embiez et tout près des rochers de Magnons. Heureusement pour eux, les occupants du bateau ont été recueillis par des barques de pêche passant par là.

Le lendemain, les passagers et l’équipage ont regagné Marseille.
En ce qui concerne la marchandise, elle a été récupérée par le Saint-Laurent, car celui-ci était en route de Bandol vers Hyères. Il a pu recueillir : 3 caisses de savons marquées « Maglione », une caisse d’amidon, une autre de fromages, un baril d’olives et un autre de semoules. La totalité a été déposé à Porquerolles.

L’état de l’épave est plutôt mauvais.
En effet, le Marie est coincé dans les failles ou sous des blocs de rochers.
On peut reconnaître tant bien que mal quelques engrenages, un écubier, des rambardes et un chaumard. L’épave est exposée à la houle.

Publié le Laisser un commentaire

Epave du Jason à Six Fours les Plages

L'épave du Jason en 2012 à Six Fours les Plages

Epave du Jason à Six Fours les Plages

L’épave du Jason à Six-Fours-les-Plages se trouve au large de Bandol, Sanary, Le Brusc et les Embiez. Le Jason était un Brick napolitain de son nom italien Il Giasone.

Le Jason a coulé le 19 Novembre 1834 lors d’une tempête et l’épave du Jason gît sur un fond de 36 mètres non loin du phare du grand Rouveau face à la commune de Six-Fours-les-plages. Le Jason faisait route vers Naples quand il a subit un fort coup de vent qui a cassé son gouvernail et enfoncé l’arrière. Le navire étant devenu incontrolable l’équipage a mis a l’eau une embarcation afin de se sauver. Le Navire a coulé quelque minutes plus tard. L’épave aux médailles a été longtemps ignorée et ce n’est qu’en 1960 que deux plongeurs la trouvère. L’épave a été déclaré site archéologique. Ils ont trouvés des milliers de pièces, médailles, bijoux et autres coffres. Ce qui lui a valu le nom d’épave aux médailles.

Diverses correspondances et pièces d’archives, datées de fin novembre 1834, permet­tent assez précisément de relier cette épave au naufrage dans ces mêmes parages du brick napolitain « Il Giasone » (Le Jason).

Le Nauffrage du Jason

Le 19 novembre 1834, à 14h, au large des Embiez, le vent de nord-est souffle avec violence et lève une mer gigantesque. La bombarde sarde « Notre-Dame des Grâces », venant de Terra-nova en Sardaigne, et chargée de liège pour Marseille, se fraye une route par vent arrière entre les déferlantes. Soudain, l’homme de quart repère un canot contenant huit personnes, faisant des signes de détresse. Le capi­taine, Philippe Di Bonta, fait aussitôt mettre en travers, puis, quand il est à portée des malheureux, met bâbord amures afin de les recueillir à son bord. Il prend ensuite le canot en remorque jus­qu’au port de La Ciotat où il fait son rapport à la Capitainerie.

Le navire ne gouver­nant plus, des voies d’eau importantes n’ayant pas laissé le temps de mettre la chaloupe à la mer, les hommes n’ont pu que couper les palans de la petite yole pendue à l’arrière, dans laquelle ils se sont embarqués à quatre. Quatre autres les ont rejoints à la nage. Le Jason a sombré en quelques minutes en s’abat­tant sur bâbord. Il est alors neuf heures du matin.
Soucoupe de Creil (Dessin Serge Malcor-Cahiers d’archéologie subaquatique).

Les huit hommes sauvés sont des membres de l’équipage et les deux passagers; les cinq hommes qui travaillaient à couper les amarres de la chaloupe ont péri ».
Ce drame de mer, ignoré des riverains du Brusc et passé sous silence par les journaux locaux de l’époque, aurait encore longtemps sommeillé dans les archives du port de Marseille si, en août 1960, deux plon­geurs — MM. Gelindo et Morati — ne s’étaient heurtés à une sorte de rocher bizarre émergeant du fond et sur­monté d’éléments métal­liques concrétionnés.

L’épave a fait l’objet d’un programme de fouilles, commencé en 1986 sous la direction de Serge Malcor puis d’André Farrugia.

La plongée sur le Jason

Lorsque les restes de coque étaient encore enfouis sous le sédiment, il n’appa­raissait du gisement qu’un bloc concrétionnaire aux contours bizarres, un vrai rocher perdu sur l’étendue sableuse. Une observation plus précise de la zone révéla ensuite que la roche en question était en réalité un colossal amalgame de milliers de médailles, croix, boutons, chandeliers, bijoux, voisinant avec de la vaissell et de la verrerie. Depuis, les fouilles ont mis au jour de grandes portions de coque du Jason.

Actuellement, les vestiges du Jasonsont encore bien visibles. Outre les nombreux piquets et repères laissés par les archéologues, il demeure quelques indices: de longs rouleaux faits de fil métal­lique (?), un coffre rectan­gulaire, des amas de forme étrange, des madriers de belle taille. L’excavation initiale s’est comblée, le sable est clair et grossier. Non loin de là, commencent les barres rocheuses qui remontent vers les Magnons.

Publié le Laisser un commentaire

Epave de Barge au large de Sanary

Hé non ceci n'est pas la photo de l'épave de la barge de Sanary c'est juste une image de barge

Epave de la barge de Sanary

L’épave de la barge se trouve à 52 mètres de profondeur dans la baie de Sanary au large de Bandol, Sanary Le Brusc et des Embiez sur la Côte d’Azur. Aucun intérêt pour cette barge sans relief ni moteur. Le fond est à 58 mètres de profondeur. l’épave de la barge est rectangulaire avec un extrémitée arrondie. Elle ne possède pas de moteur et devait juste servir de remorque. La barge est vide sans rien à l’intérieur.

Hé non ceci n’est pas la photo de l’épave de la barge de Sanary c’est juste une image de barge

Une plongée sur épave sans grand intérêt est possible, par 58 m de profondeur, sur une barge de forme générale rectan­gulaire, mais avec une extré­mité arrondie, non motorisée, sans aucune superstructure. Le fond du petit bâtiment
est cloisonné, les parois verti­cales. Il n’y a rien à l’intérieur, hormis un bloc métallique indéterminé. Quelques câbles d’amarrage sont encore fixés à la coque.
Le relief ne dépasse pas le mètre.

 

Publié le Un commentaire

Test du recycleur Triton au lac du Bourget

Plongee Recycleur mCCR Triton Lac du Bourget

Test du recycleur Triton au lac du Bourget

Après 15 jours de plongée loisir avec mon tout nouveau recycleur Triton en Corse chez Thierry de Bastia Plongée, qui a été super sympa, il était temps de dessaler la bête et de tester le comportement du recycleur Triton au lac du Bourget sur une plongée plus engagée sur un site que je connais bien sur un profil connu par coeur.

Une descente lente pour voir comment allait se comporter la vanne hydrogome et son débit, comment son débit allait diminuer et dans quelle mesure et à partir de quelle profondeur ?
J’ai eu comme l’impression que le débit était beaucoup moindre que prévu à partir de 85 m, il faudra que je vérifie si du sel venant d’eau de mer n’a pas partiellement colmaté la buse.

Le recycleur Triton se comporte très bien en profondeur, agréable à respirer, on ne le sent pas sur la poitrine. Les bail-out étant fixé sur le harnais en sidemount, on profite d’une belle hydrodynamie !

Même sur une séance de palmage entre 80 et 95 mètres au fond à pierre à bise au lac du Bourget, le Triton se comporte bien et le travail respiratoir se déroule sans problème. Pour ceux qui connaissent le fond à pierre à bise, après le pierrier se trouve une langue de vase en forme de canyon ( à un endroit bien précis) qui passe de 80 mètres à 95 mètres juste avant le rebord qui descend à 103 mètres.

Stabilisation contrôle des cellules et des PPo2. Demi tour à 103 m pour cette plongée test avec mon recycleur Triton au lac du Bourget.

Néanmoins une bonne surprise de la part de l’ordinateur de plongée Freedom de Divesoft les essais sont très concluants.

A suivre

Publié le Laisser un commentaire

Epave de l’avion P 38 Lightning aux Lecques

Epave de l’avion P 38 Lightning aux Lecques

Ceci est l’épave d’un avion, un Chasseur américain P38 Lightning qui a été abattu le 27 janvier 1944. Il repose sur un fond de 39 mètres à un kilomètre à l’ouest de la pointe Grenier.

Cette épave a été découverte en Novembre 1996. L’avion a été identifié comme le G 15-LO portant le numéro de série 43-2545 du 2nd  Lt Hary Greenup / 14th Fighter Group 49th Squadron 15th USAAF.

Il a été abattu le 27 Janvier 1944 alors qu’il escortait une formation de bombardier B17 qui avait pour mission de bombarder le terrain d’aviation de Salon de Provence. L’épave est à l’envers sur un fond de sable bien visible. La queue de l’appareil qui avait été brisée et plus loin de l’épave a été remise à sa place. Le moteur de droite n’est plus à sa place, il est passé de l’autre coté de l’autre moteur. L’armement d’origine est toujours en place.

L’épave est très peuplé, et on pourra noter  une grande présence d’éponges multicolores.

Le P 38 Lightning

L’épave de cet avion gît dans la baie des Lecques à environ un kilomètre à l’ouest, nord-ouest de la pointe grenier. Sur un fond de sable plat à 39 mètres de profondeur.

Baie des Lecques vue de la Gâche 
Baie des Lecques vue de la Gâche

Voyons d’abord l’historique de ce chasseur Américain.

Le 16 septembre 1940, le premier exemplaire vola pour la première fois. Il sera suivit par 27 autres versions différentes mais toutes construites par la même usine : Lockheed de Burbank en Californie jusqu’en 1945, l’arrêt de sa production. Le Diable à double queue ou Gabelschwanz Teufel en Allemand, tel était le surnom que leur donnaient les Allemands.

Une des versions de l’avion fut la reconnaissance photographique. Cette dernière était particulièrement caractérisée par des caméras de prises de vues installées dans la partie avant, qui remplaçaient les mitrailleuses et le canon qui équipaient la version chasse. La version de reconnaissance photographique fut utilisé par notre Armée de l’air Française. Elle n’était pas munie d’armes contrairement aux autres appareils de reconnaissance alliés comme par exemple le P-51 Mustang ou le Spitfire.

La variante « F » fut construite à 623 exemplaires à compter de 1942. Ses appareils étaient équipés de deux moteurs Allison V 1710 de 1 325 chevaux . Ce qui donnait aux avions une vitesse de 636 km/h à 7 620 m d’altitude, avec un poids total de 8 165 kg. Les dimensions du P 38 Lightning sont les suivantes : une envergure de 15,85 m pour une longueurs de 11,53 m et une hauteur de 3 m.

P 38 Lightning
P 38 Lightning

Il faut savoir que l’US Army a créé une version « F ». En effet, la lettre « P » désigne obligatoirement un chasseur ( P pour pursuit ) tandis que le lettre « F » désigne le mot « foto ». En l’occurrence, un P 38 ne peut pas prendre de « foto » alors qu’un F4 ou F5 ne peut pas être armés.     Chaine de fabrication du P-38

Intéressons nous maintenant à l’histoire de son épave :

Le chasseur Américain a été dirigé pour la dernière fois le 27 janvier 1944 par Harry R. Greenup. Il escortait des B-17 de la 97ème US AIR FORCE lorsque les allemands l’ont attaqué et descendu. Le pilote à réussis à s’extraire de son cockpit et a pu être récupéré par un chalutier saisis par les Allemands.

Alors que cela fait 10 ans qu’il la cherche, c’est Monsieur Marcel Camileri qui retrouvera son épave en novembre 1996. Mais voilà… Son identification reste compliqué. Les journaux français de l’époque et les archives de la marine national ne contiennent aucune mention de combat. Il leur faut trouver un numéro de série du matériel. Accompagné des anciens pilotes du 367 Fighter Group, Marcel et ses copains vont désensabler le cockpit et par la suite, découvrir une plaque portant le numéro 43-2-545. L’engin est alors identifié.

L’épave de l’avion dans les fonds :

C’est dans une légère pente qu’il reste visible, tâche sombre sur un fond de sable clair et très peu vaseux. La plongée sur l’épave vous révellera qu’eIle est pratiquement intacte mais a l’envers. Ses roues sont rentrées alors que ses volets sont ouverts. Ni filets, ni mouillages ne sont captifs.
La partie arrière a été brisée et séparée du reste de la carlingue au moment du crash ou d’un chalutage, mais a été remis en place par le club des Lecques quelques mois après la découverte. Le moteur tribord est déplacé du même côté que le second mais au-delà. Les pâles ont peu souffert et les hélices tripales demeurent. Au ras du moteur, l’aile bâbord est brisée tandis que la tribord est à peine coupée. Il manque tout de même le volet tribord central.

En ce qui concerne l’armement, un canon et des mitrailleuses ont survécus et l’on peut même y voire un chargeur rotatif. Malheureusement le P 38 étant retourné, le cockpit reste impénétrable.
Ce qui reste incroyable, c’est la vie animale qui règne dans ces profondeurs. Avec un grand nombre de rougets et un recouvrement coloré de spongiaires. Le courant est juste suffisant pour éliminer le sédiment éventuellement soulevé. De plus, l’eau est limpide et c’est toutes ces caractéristiques qui rendent cette plongée particulièrement belle.

Publié le Laisser un commentaire

Fortier épave de chalutier et voilier à la Ciotat

Epave de Chalutier Le Fortier à La Ciotat

Le Fortier et un voilier épaves à La Ciotat

Le Fortier est une épave de Chalutier d’une douzaine de mètres et le voilier à ses cotés un quillard à la Ciotat. Ils reposent à la pointe du Liouquet sur un fond de 34 mètres. Le Chalutier a été démantelé avant d’être coulé, mais on ne sait rien du voilier.
Il ne reste pas grand chose de l’épave si ce n’est quelques morceaux de la proue en bois particulièrement dur. Il reste le gouvernail en Acier, mais plus d’hélice.
On peut y voir deux bouteilles d’air comprimé. Un peu plus loin presque plus rien du Voilier.

Le Fortier et un voilier Naufragé inconnu

Nous sommes au large de la pointe du Liouquet, dans les eaux de la Ciotat par 34 mètre de profondeur. Sur un fond plat, gisent 2 épaves séparées d’une distance de 15 mètres.
– Un chalutier d’une douzaine de mètres que les plongeurs appellent « Le Fortier ». Peut-être est-ce simplement son nom ou lui a-t-on donné celui d’un petit cap proche. Il était propulsé par un moteur Baudouin à démarrage par air comprimé.
– Un voilier quillard bien plus petit qui était propulsé par un moteur à essence à quatre cylindres et à l’identité inconnue.

L’Histoire de l’épave du Fortier

La carrière de ces bateaux et la circonstance de leur naufrage sont inconnues. On sait seulement que le chalutier a été intentionnellement dépecé avant abordage. En ce qui concerne le voilier, aucune information ne permet de reconstituer sa perte.

La plongée sur l’épave du Fortier

La plongée sur épave : Le Fortier est penché sur tribord, massif et très délabré. Son bordé a disparu sauf dans les fonds. Curieusement, la proue et les membrures d’un bois partiellement résistant, ont bien supporté les années d’immersion et dessine même un squelette assez structuré. Le tableau arrière est encore entier et surplombe un gouvernail rectangulaire en fer. Vous pourrez voire un gros congre qui à niché sous l’étambot et une paire de bouteille d’air comprimé encore solidarisées, et munies chacune de son manomètre.

Elle est posée sur les restes du bâtiment.
Les réservoirs et des tôles sans formes ont basculé vers l’extérieur.

A portée de vue, si l’eau est claire apparaît à l’arrière de la première épave, la poupe de la seconde épave : le voilier. Dont il ne reste plus grand-chose à pars une hélice tripale, un arbre passant dans un étambot vermoulus et un moteur à essence sur lequel on distingue quatre bougies. Sa quille est à plat sur le sable et de nombreuses planches de bordé détachées de la membrure, s’écartent du bateau. Il n’y a plus de pont, ni de structures.

Publié le Laisser un commentaire

Epave du Chalutier et des ancres à la Ciotat

Epave du Chalutier et des ancres à la Ciotat (c) DEEP CCR TARTIFLETTE TEAM

Plongée sur le Chalutier et les ancres à la Ciotat

Au large de la Ciotat on peut trouver une épave de chalutier gisant à coté de deux gigantesques ancres de plusieurs tonnes chacune sur un fond de 44 mètres. Cette épave en plastique a été démontée avant de couler, les deux moteurs, les arbres et les hélices manquent à l’appel. Le nom de l’épave est inconnue.
Elle mesure une dizaine de mètres de longueur environ sur deux mètres de haut.

Les ancres servaient à l’époque à amarrer les paquebots fabriqués par les chantiers navals de la Ciotat.

A une vingtaines de mètres derrières la poupe, file une chaîne gigantesque avec des maillons d’un mètre de long, rattachée à une ancre de 6 mètres environ.

Le Chalutier et les ancres

C’est en rade de la Ciotat, en face des Chantier, dans la zone de mouillage des paquebots et à 44 mètres de profondeur, que git une coque en plastique d’une dizaine de mètre de longueur, avec ses deux ancres gigantesques.

L’histoire du chalutier

La coque reste…anonyme.
Nous ne connaissons ni son nom, ni son type et ni son âge. Idéal pour les plongeurs adepte aux épaves mystérieuses.
Mais nous savons qu’elle a été soigneusement décortiquée avant d’être coulée et c’est pour cela que le moteur avec arbres et hélices, ont été enlevés.

La plongée sur le chalutier de la Ciotat

Le bateau lui-même ne serait pas intéressant sans ses ancres, mouillage fixe destiné aux paquebots lancé par les chantiers proches, ou par les bâtiments en attentes de réparations.
L’épave est légèrement penchée sur bâbord. Sa coque reste entière mais ses rebords sont festonnés car le polyester se déchire. Il n’y a plus de pont ni de superstructures et en ce qui concerne l’intérieur, la présence de quelques durites, tuyaux résiduels et supports vides, témoignent d’une existence ancienne de deux moteurs.
La partie la plus solide est le tableau arrière.
De deux mètres est la hauteur au-dessus du sable et il n’y a pas de filets.

A dix ou vingt mètres, à l’arrière de la poupe, une gigantesque chaîne court sur le sable. C’est celle de la première ancre de six mètres. Ses maillons allongés et aplatis font approximativement plus d’un mètre de long. C’est une ancre à un seul bras avec un jas mobile en position.

Le soc et le jas ne sont pas très enfoncés, on peut donc passer sans difficulté sous la verge. Une seconde chaîne part de cette encre mais cette fois aux maillons un peu plus petits et plus classique. Elle aboutit à la seconde ancre aux caractéristiques similaires à la première.

La direction du premier segment de chaîne est perpendiculaire au chalutier, tandis que le second s’en éloigne.
Nous ne pourrons vous dire ou mènes le mouillage dans les deux directions.

Publié le Un commentaire

Epave « le Bananier » la Havraise ou UJ 6078

Epave Bananier la Havraise UJ 6078

Epave la Havraise « le Bananier » ou UJ 6078

Cette épave était surtout connu sous le nom du « Bananier » en face de la Ciotat. Il s’agit en fait de la Havraise, un gros chalutier qui est devenu un chasseur de sous-marins allemands. Il a été torpillé juste avant le débarquement. Le chalutier a été construit en 1933 par Cook Welton & Gemmell à Hull en Angleterre. La Havraise (Epave du Bananier) a été mise en service en 1934 sous pavillon britanique il jauge 398 tonneaux. Il mesure 46.15 mètres de long pour 7.77 m de large, il était équipé d’une chaudière à triple expansion de 800 CV et une seule hélice.
Son armement : 1 canon de 100 mm, 1 canon de 40 mm, 2 mitrailleuse de 20 mm.

L’épave du Bananier gît sur un fond de 97 mètres.

Epave Havraise UJ 6078 Bananier
Epave Havraise UJ 6078 Bananier

A l’origine cela me ramène en 2007 quand on avait plongée avec Brigitte sur l’épave du Bananier plusieurs fois avec une équipe spécialement formée pour essayer de déterminer l’identité exacte de l’épave que l’on appelait le « Bananier ». Son nom provenait alors des anciens qui étaient convaincus qu’il s’agissait d’un cargo bananier « Belain d’Esnambouc » qui fut transformé par les Allemands en mouilleur de mines sous le nom de Pommern SG 7. Ors il se trouverait que le Pommern aurait coulé le 5 Octobre 1943 au large de San Remo en Italie.

Lors de cette expédition de plongée sur le Bananier, nous avions même plongée sur une partie plus éloignée, que nous pensions être l’arrière ? mais qui en fait était juste une chaudière, qui avait du exploser à l’époque et projetée en mer !

Epave Bananier la Havraise UJ 6078
Epave Bananier la Havraise UJ 6078

Le UJ 6078 est torpillé dans la nuit du 10 au 11 juin 1940 par le sous-marin HMS Untiring. On comptera 22 survivants et 40 morts.

Vidéo d’une plongée sur l’épave du Bananier

Plongée sur l’épave du « Bananier » la Havraise en 2011

Plongée sur le Bananier en 2009 avec Brigitte

Publié le Un commentaire

Visibilité de Merde dans mon lac du Bourget !

Visibilité de Merde.... dans mon lac ! Plongée à 105 mètres en recycleur lac du Bourget pierre à Bise 22-6-14

Visibilité de Merde dans mon lac du Bourget !

Le vent a soufflé pendant 15 jours et a tout brassé mon beau lac. Visibilité de merde dans mon lac de la surface qu’au fond à 105 mètres à Pierre à Bise pour cette plongée solo ! #WTF C’est pénible… Tu te lèves de bonne heure et de bonne humeur, tu traverses la vallée, et tu plonges en Braille.. c’est ballot !

Plongée recycleur lac du Bourget pierre à Bise 22-6-14
Plongée recycleur lac du Bourget pierre à Bise 22-6-14 un bout de paradis ?

Les padawans étaient bien content de belles couleurs vertes en surface c’est bô, esthétique romantique etc etc etc pour emmener promener maman au bord de l’eau et dîner le soir…. mais ça rime avec merdique sous l’eau aussi !!

Plongée recycleur lac du Bourget pierre à Bise 22-6-14
Plongée recycleur lac du Bourget pierre à Bise 22-6-14

Et j’en veux pour preuve deux dimanche de suite ou ça me gonfle d’avoir un champ de vision de 20 à 30 cm de la surface à 20 m, et de 1.5 m jusque 105 mètres.

Plongée recycleur lac du Bourget pierre à Bise 22-6-14
Plongée recycleur lac du Bourget pierre à Bise 22-6-14 en surface

Le vent a formé des vagues qui ont brassées le lac et soulevées la vase ( ce qui explique la couleur ) et il y en a pour un petit moment pour qu’elle se repose.

Plongée recycleur lac du Bourget pierre à Bise 22-6-14
Plongée recycleur lac du Bourget pierre à Bise 22-6-14 … à 20 M

Le temps que je fasse l’aller retour ma bouteille d’oxygène à 6 m était recouverte de vase !

Plongée recycleur lac du Bourget pierre à Bise 22-6-14
Plongée recycleur lac du Bourget pierre à Bise 22-6-14 le fond à 105 M

Pas vu la queue d’une faune…. et la flore ben j’avais le nez dedans sans la voir !