Epave le Samson

Samson épave de remorqueur à Fos sur Mer

Epave le Samson à Fos-Sur-Mer

Le Samson est une épave de grand remorqueur de la marine nationale et git sur un fond de 40 mètres au large de Fos Sur Mer à côté de Marseille. Pas très loin de l’épave du Kléber.

Le bateau

Grand remorqueur de la Marine National de 689 tx, 1000CV, lancé en 1907. Sa carrière ne fut qu’une suite de sauvetage et de remorquage

  • remorquage de l’Eugène Pereire depuis Minorque en octobre 1909.
  • sauvetage du Torpilleur 358 en mars-avril 1914
  • renflouement de l’Alfred de Courcy en nuillet 1930
  • renflouement du Mistral en juillet 1930

L’histoire

En 1939, Le Samson est promu mouilleur de mines.

Le 28 mai 1940 à 20h, Le Laborieux transportant 30 mines H5, et le Samson transportant 38 mines B1, appareillent de Toulon pour exécuter leur troisième mouillage dans le Golfe de Fos.

Le 29, à 6 h au moment de mouiller sa première mine, Le Samson saute sur une mine probablement l’une de celles qu’il avait mouillées la veille et qui avait dû dériver pendant la nuit.

Le commandant ordonne l ‘évacuation par peur de voire le chargement exploser. Tandis que l’arrière au ras de l’eau, l’étrave hors de l’eau, pivote autour de sa poupe et, sous l’action du vent, dérive vers le champ de mines, égrenant ses propres mines qui prennent leur immersion.

Quatre minute plus tard, Le Samson chavire à 6000 mètres environ dans le 270 de la pointe Donnelle. Le bilan est de huit disparus et sept blessés.

Après l’armistice de 1940, les 230 mines mouillées dans le golfe de Fos furent draguée par la II section de dragueurs du 9 août au 9 septembre 1940. Vingt-deux d’entre elles ne furent pas retrouvées et il devrait en rester environ vingt-sept dans l’épave de Samson.

La localisation

L’épave du remorqueur est indiquée sur les cartes marines, à l’est de la balise du They de la Balancelle. Le fond est à 40 mètres au maximum, le relief-sondeur est de plusieurs mètres.

L’épave

Le gros problème est la visibilité rarement supérieure à deux mètres.

Dragages du port de Fos sur Mer, courant amenant les sédiments du Rhône et grosse houle du large s’additionnent pour rendre la plongée difficile.

Les filets omniprésents n’arrangent rien. Ils recouvrent les tôles parfois sur plusieurs couches. Les superstuctures, sauf celles qui étaient en bois, subsistent, et le canon est encore là. Les mines ne sont pas visibles au premier abord.