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Scooter sous-marin : propulseur

Scooter sous-marin de plongée

Plonger à l’aide d’un scooter sous-marin, propulseur de plongée pour votre sécurité

Comment se déplacer sans forcer en toute sécurité. Comme beaucoup d’invention, le scooter sous-marin fut développé par les militaires pendant la seconde guerre mondiale afin d’aller couler les navires ennemis. Souvent associés aux plongeurs tech, on commence à en trouver de plus en plus dans les catalogues de plongée loisir.

Scooter propulseur sous-marins en plongée souterraine
Scooter propulseur sous-marins en plongée souterraine

Le scooter en plongée souterraine

Je me suis « moqué » longtemps et gentiment de mon pote Captain qui ne plongeait jamais sans son scooter sous-marin, l’accusant « de ne pas savoir palmer ». LOL
J’ai pu m’en servir plusieurs fois, lors de plongées souterraines pour différentes raisons qu’on va développer ici.
En premier lieu bien entendu le scooter sous-marin permet de ne pas forcer, (on ne palme plus), de ne pas se fatiguer. Il est idéal pour nous plongeur profond, avec nos configurations lourdes, en forçant moins au fond, et surtout si il y a du courant on s’expose moins aux risque d’accident de décompression (ADD). Le plongeur tech à tout à y gagner, car en forçant pas ou presque il va baisser sa consommation, et le plongeur recycleur produira moins de CO2, gaz narcotique, source de l’essoufflement mortel.
Le scooter sous-marin ou DPV en anglais, permet d’aller plus vite, et donc de franchir plus de distance pour le même temps de plongée. Il est alors très apprécier en plongée souterraine, ou pour découvrir un nouveau tombant, à la recherche d’un poisson particulier ou pour faire le tour d’une grande épave.
Il peut permettre donc de réduire son temps fond, donc sa saturation, et donc son temps de décompression.

MODE DE TRACTION

On peut distinguer plusieurs type de scooter sous-marin de ce point de vue là. Certains grand explorateurs en plongée sout utilise des « monstres » tellement long, que le plongeurs s’assoit directement dessus comme Isler ou Rick Stanton si je ne m’abuse. Le plongeur est confortablement assis ou couché dessus, mais ne vois pas l’hélice et ils sont peut maniable et réservé à une utilisation rectiligne. Il sont en général de conception ancienne et utilise de vieille technologie de batterie, ce qui explique auusi leur longueur.
Le scooter de traction, tire lui le plongeur attaché via une cordelette réglable. Cette cordelette est fixée sur un anneau de ceinture du harnais du plongeur afin que la puissance de traction ne passe pas par les bras. La longueur de la cordelette est réglable afin de l’adapter à sa morphologie. Une poignée fixée sur la tuyère autour de l’hélice permet au plongeur de conduire son scooter sous-marin. Ce type de scooter sous-marin devient très populaire, ils sont de plus en plus compactes et puissants grâce aux récentes avancés technologiques des dernières générations de batteries et moteurs électriques.

PLUSIEURS TYPE DE SCOOTER SOUS-MARIN

Il existe des scooters sous-marin de plongée loisirs dont les performances sont adaptés à des configurations légères de la surface jusque 40m pour des vitesses de l’ordre de 7 km/h avec des autonomies de l’ordre de 30′ à 90′ suivant l’utilisation. On en voie de plus en plus sur les salons ou les catalogues. Un outil parfait pour les randonnées palmées en PMT par exemple à contre courant…
La gamme des scooters sous-marin tech, permet de supporter des des profondeurs plus importantes jusque 200m par exemple. Ils sont plus puissant et certains offre même des performances étonnantes, jusque 85m/min pour une autonomie de 8H avec assez de couple pour tracter un plongeur profond avec son Bi 12 sur le dos ou son recycleur et ses blocs de décompression en sus.
Ce type de scooter sous-marin de haut de gamme possèdent plusieurs vitesses, certain possèdent même plusieurs batteries.

CONSEILS D’UTILISATION DE VOTRE SCOOTER SOUS-MARIN

Comme tout nouveau matériel de plongée il va falloir apprendre à se servir de votre scooter sous-marin, à maitriser cette nouvelle « monture », trouver ses limites.
Il faut veiller à ne pas perturber le flux d’eau produit par l’hélice afin de pas perdre en efficacité. Il faudra aussi ajuster sa configuration au plus prêt du corps pour les mêmes raisons, il serait dommage de perdre le bénéfice de ce nouveau destrier en lui opposant un mauvais hydrodynamisme. De plus il faut veiller à ce que rien ne vienne se ficher dans l’hélice.

Il sera toujours aussi important de gérer son autonomie, et sa planification. En plongée sout si on va vite à l’aller, il faudra prévoir assez de gaz au retour en cas de panne du scooter sous-marin par exemple.

Une formation à la plongée en propulseur sous-marin pour apprendre les ficelles et astuces de l’utilisation de votre scooter sous-marin sera un atout à ne pas négliger.

Plongée Scooter à la trémie de Saint Sauveur dans le LOT

7 réflexions au sujet de « Scooter sous-marin : propulseur »

  1. Bel article , cela donne envie d’essayer 🙂

  2. Le premier engin que j’ai essayé …le propulseur du GERS en 1955, c’était une sacrée bête avec un cône de 500 Kgs d’explosif ( du béton en exercice)

  3. as tu une photo de cela ?

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