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Epave « Titanic » épave romaine C de Port Miou

Epave Romaine C dite "Titanic" de port Miou

Aujourd’hui on plonge l’épave romaine C dite « Titanic » de port Miou vers Marseille

Cela fait un moment que je tanne mon bon Christophe pour plonger une épave avec des amphores sur Marseille. Donc ce matin destination l’épave Romaine C dite le « Titanic » avec un « jeune padawan » qui désirait faire sa première 100 mètres : LOL . Le site est idéal pour ce type de plongée, car le fond est à 100 mètres tout pile, enfin sit tu creuses à 2 mètres autour, tu vas trouver 102 m… et encore.. donc impossible de dépasser la profondeur et parfait pour une première plongée tek à Marseille.

De plus la taille de l’épave romaine est assez restreinte, puisque on peut imaginer qu’à l’époque les ce type d’embarcation n’était pas très grand : 10 mètres sur 4 mètres environ, ce qui fait une superficie assez restreinte, et que pour le coup le plongeur ne soit pas tenté de rester des heures dessus, ce qui évitera de charger en gaz et d’avoir une longue décompression.

Sur le site de l’épave du Titanic à Marseille, ne restent plus que les amphores : la structure en bois du bateau, vieille de plusieurs milliers d’années a été rongée par le temps et le reste.

Par contre quand nous sommes descendu dessus, comme la visi était excellente, on distingue clairement la forme du bateau marquée par l’emplacement des amphores.

Donc l’épave du Titanic entre Marseille et Cassis est parfaite pour une première plongée à 100 mètres.

Le Remora 2000 lors de la mission à Marseille, les amphores sur l'épave romaine C "Titanic" de Port-Miou et le site de l'épave vu du sous-marin.
Le Remora 2000 lors de la mission à Marseille, les amphores sur l’épave romaine C « Titanic » de Port-Miou et le site de l’épave vu du sous-marin. (c) Comex

Vue d’ensemble de l’épave romaine C dite du « Titanic »

Une fois de plus c’est Henri-Germain Delauze qui a découvert l’épave Romaine de Port-Miou C « Titanic » aux commandes de son sous-marin Remora 2000.

Depuis le début du projet Venus de la Comex, l’épave romaine de Port-Miou C « Titanic » a été choisi comme une très bonne opportunité pour développer de nouvelles technologies afin d’explorer virtuellement un site sous-marin.

Cette épave romaine a été découvert en octobre 1998 par Henri-Germain Delauze, président de la Comex à Marseille, lors d’une plongée avec son sous-marin Remora. L’épave Romaine « Titanic » git sur 105 m de profondeur face à la côte calcaire des Calanques, entre Marseille et Cassis, dans le sud de la France (Bouches-du-Rhône) et est pleine d’amphores. Deux courtes expertises portées par le Département des recherches archéologiques subaquatiques et sous-marines (DRASSM, France) ont été planifiées avec le même sous-marin Comex, en 1999 et 2001.

L’épave est située en pleine mer à 4 km de la calanque de Port-Miou et à 9 km de la partie est de l’île de Riou, dans une vaste zone où six autres épaves romaines ont été découvertes par la Comex. Dans cette vaste zone, parmi sept autres épaves romaines déclarées par la Comex, entre 90 et 110 m de profondeur, quatre d’entre elles sont totalement détruites par le passage répété des chalutiers. Ces chalutiers équipés d’instruments extrêmement sophistiqués et d’un système de géolocalisation, afin d’enregistrer la position des épaves dans le but de récupérer des butins lucratifs, peuvent toucher plusieurs fois le même site et ravager complètement le site archéologique.

Le site de cette épave romaine C de port Miou dite le « Titanic » non loin de Marseille se trouve dans le sable mais peut être préservé du danger de la pêche marine au chalut par un groupe de roches tout autour, obligeant les chalutiers à éviter le danger et les obliger à changement de direction.

Lors de ces études conjointes de la Comex et du DRASSM, Trois activités principales ont eu lieu lors de ce troisième essai en mer du projet VENUS :

  • Acquisition de données photogrammétriques par le sous-marin Remora 2000 associée à un enregistrement de données de navigation précises et à un relevé multifaisceaux.
  • Relevé multifaisceau de l’épave romaine C dite « Titanic »
  • Vérification de la validité des données pendant la mission

Nos offres de phare vidéo de plongée sous-marine

Vidéo de l’épave du Titanic à Marseille

La vidéo tournée sur le site de l’épave romaine C du « Titanic » avec ma vieille caméra Gopro2 qui en son temps avait été noyée dans l’eau de mer. Si j’ai pu la sauver, elle refonctionne, toute l’optique est HS et plaine de trace avec du sel encore ce qui explique les mauvaises images : désolé je suis !

Cette archive exemplaire vise à fournir un échantillon représentatif utile des techniques employées et des types de données produits, ainsi que de présenter une archive cohérente de l’enquête elle-même.

Sources : Université de York, Comex

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Plongée salle des moteurs épave du Haven

Plongée dans la salle des moteurs de l'épave du Haven

Plongée dans la salle des moteurs du Haven

C’est pas comme si il n’y avait pas de courant….
Ce serait le bon résumé de celle-ci !

On doit plonger à 11 H… je m’attends au pire mais c’est confirmé on embarque à 11H30 sur un petit semi rigide on sera pas trop donc pas trop serré.
Déjà faut que pervers se rassemble le matin, n’oublie rien, le temps que les padawan en OC check leur gaz… alors une bouteille…. une deuxième bouteille…. et la troisième…. c’est pas qu’on est préssé LOL

En montant sur le ZOD j’aperçois deux italiens en Bi 18, sisi !! avec deux décos et chacun un SCOOT …OH FAN !!! Ils doivent avoir des actions chez un fabricant d’hélium eux c’est pas possible, surtout quand je lui pose la question et qu’il me dit qu’un recycleur c’est trop cher….Là moi pas comprendre… il confond Lire et Euros ou bien ?

Bref avant de partir Barbara la nouvelle patronne nous met tous en garde il y a enormément de courant sur le Haven, bon ça risque d’être rigolo. Je décide donc de faire la salle des machines, car depuis le temps que je l’attends c’est le jour idéale on sera à l’abri au moins…

Du courant de fou pour descendre plonger la salle des moteurs du Haven

Déjà un leach est installé en surface pour se déhaler jusqu’à la bouée et pour descendre tu tiens le Bout jusqu’en bas… et ça pulse vraiment… faut « pitonner » pour avancer et ne pas se retrouver à Tombouctou… Dès que tu lâches, tu as beau palmer ça sert pas à grand chose…

On se regroupe devant le trou de la salle des moteurs et je passe le moteur sur de tenir mon saint grâle depuis le temps que j’attends, j’ai donné un de mes phares de 14400 lumen à Fabyxxx pour qu’elle éclaire la salle, j’ai bien dit la salle et tout autour de moi, ne jamais envoyer de flux lumineux VERS moi…. LOL détail qui aura son importance.

Bon ben dès que j’ai pu passer de 1 mètre le seuil de l’entrée j’ai compris.. j’ai hurlé de douleur… les sangliers étaient passés avant nous dans la rotation de 9H…

Plongée salle des moteurs épave Haven
Plongée salle des moteurs épave Haven

Visi… ma main… toute la touille qui pouvait être levée était en suspension. Je descend en NO VIS et distingue vaguement des plateformes et enfin un culbuteur… mais c’est mort aucune image ne sortira bonne c’est sur, les padawan restent en haut et de toute façon Fabixxx m’éclaire MOI !!! ( elle est blonde)

Ils me confirmeront que 3 m au dessus de moi ils ne voyaient plus mes éclairages. J’attends pervers qui fait des photos en me positionnant au dessus de lui on verra bien ce que ça va donner, et zou on remonte…
Déçu je voulais faire toute la salle.

Ya pas à rester là bien longtemps on pitonne jusqu’au dernier étage du château pour essayer de faire des images, mais même là le zef rentre par les fenêtres et nous pousse c’est pas du courant mais un véritable fleuve qui se déverse sur nous.

On a plus rien à faire là on remonte, la barre de palier de TECHDIVE est à l’horizontale à cause du jus… et j’aperçois mes BI18 en bas en scout….à Donf… ils avancent pas… et HOP ils cramponnent le BOUT LOL.
Andrea me confiera sur le bateau qu’il n’avait jamais vu ça à cette époque, ce sont des conditions de Janvier Fevrier me dira t il, normalement Septembre et Octobre les conditions sont idéales. Oui mais nous on avait chat NOIR avec nous.

Plongee salle des moteurs du Haven Arenzano
Plongee salle des moteurs du Haven Arenzano

Pour finir la loose totale, une fois rentré au port c’est trop tard pour déjeuner… plus un restau ne veut servir .. obligé de manger des paninis… je te jure ! On se vengera ce soir !

Vidéo de la plongée dans la salle des moteurs du Haven

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Epave le Gapeau à Six-Fours-les-Plages

Epave du remorqueur le Gapeau à Six-Fours-les-Plages

Le Gapeau épave de remorqueur

Epave le Gapeau
Epave le Gapeau (c) Marius Bar

L’épave du Gapeau est un remorqueur posé sur un fond de sable à 71 mètres au large des Embiez. L’épave est posé sur fond droit sur sa quille, au large de la passe du Gaou au Brusc. Le Gapeau était un remorqueur. Son épave gît par 71 mètres de fond au large du Brusc et des Embiez. L’épave se trouve dans une zone militaire interdite et donc implongeable à moins qu’on ne veuille se retrouver avec le bracellets. L’épave est bien posée sur le fond.

Coordonées GPS de l’épave du Gapeau

Les coordonées de l’épave du Gapeau sont les suivantes : 43° 03.335 N et 5° 47.487 E (Europe 50)

Histoire de l’épave du Gapeau

L’épave du Gapeau a été reconu grâce à son nom inscrit sur la poupe de l’épave et sur la cloche. Le Gapeau petit remorqueur porte le nom du petit fleuve qui se jette à la mer à coté de la ville d’Hyères. Ce petit remorqueur possèdait une immense cheminée avec une structure en bois. Le 3 Mars 1925, le cargo le Gapeau remorque le chaland le Veinard quand il est abordé par le cargo Phocée. Heureusement, il n’y aura qu’un blessé dans l’histoire. Il n’y a pas de photos du remorqueur le Gapeau, celles mentionnées dans les livres de MM Joncheray « 100 épaves en Côte d’Azur » et de Marius Bar « Naufrages en Provence » ne sont que des illustrations ou des photos de remorqueurs de la même génération.

Plongée sur épave du Gapeau

Epave Gapeau plongée cote d'azur
Epave Gapeau plongée cote d’azur (c) Tybo

Le beau petit remorqueur Gapeau, a perdu sa belle cheminée depuis le temps, pointée droite vers la surface à plus de 10 mètres du fond. Le Gapeau reste pourtant en très bon état comme l’atteste la photo de l’épave qu’en a faite Tybo lors de sa plongée sur l’épave. L’épave reste peu plongée. Le pont est à 65 mètres. L’hélise est à 70 mètres. Les machineries, les treuils sont visibles à travers les panneaux ouverts. Le Gapeau était équipé pour la vie à Bord avec des toilettes et une cuisine.

La cheminée gît maintenant à coté de l’épave.

Vidéo de plongée sur l’épave du Gapeau

Tybo a déjà plongée l’épave et en a fait des images

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Miquelon plongée épave Marseille

Plongee Recycleur sur l'épave du Miquelon à Marseille

Épave du Miquelon à Marseille plongée recycleur

ou la plongée à 50 m sans paliers de décompression.

Cette plongée a été réalisée en recycleur sur l’ÉPAVE DU MIQUELON à Marseille.

La plongée sous marine, sans palier de décompression, c’est le saint grâle, la quête ultime de la décompression, des années que l’on fait des recherches, des essais, des analyses la recherches des bons gaz, les plongées expérimentales ont été nombreuses, mais cette fois c’est une réussite : 20 minutes à 50m sans décompression !!!…

Les brevets ont été déposés et les accords de licence sont à l’étude, la première plongée de ce niveau a eu lieu dimanche, sur l’épave du Miquelon … LOL.

Bien entendu nous sommes prêt à enseigner notre savoir 😉

Juste un aller retour pour plonger à Marseille sur l’épave du Miquelon.

Carte plongée des épaves à Marseille - Épave du Miquelon
Carte plongée des épaves à Marseille – Épave du Miquelon

La planification de la plongée sur l’épave du Miquelon à Marseille

Je retrouve mon pote Yannig, dit le grand blond, dit le mexicain, dit Jo le rond-point, dit le Courchevelois lol réunion au sommet chez Loule pour préparer cette plongée sous marine à Marseille.

On a prévu de plonger sur l’épave du Miquelon dimanche matin, les deux compères seront en ouvert en sidemount, ils ont fait un crédit à la banque LOL au prix de l’hélium…..et moi en recycleur.

Le dimanche matin la mer est pétole de chez pétole…. on est très rapidement sur site de bonne heure mais les deux donzelles là… mettent deux plombes à se préparer s’en est même ridicule… et ils sont en OC… (plongée en circuit ouvert) (ils font des bulles quoi !)

Manucure ? Coiffure, Pffff …Je part le premier… Au fond sur l’épave du Miquelon, la visi n’est encore pas au top, 10 mètres tout au plus comme d’hab quoi. Je fais le tour, j’essaie de filmer la proue ou la poupe mais la luminosité n’est pas au rendez-vous. Une grosse boule d’Anthias squatte l’épave du Miquelon.
Un petit tour dans l’épave, mais mes éclairages sont encombrants.

En ressortant j’aperçois les éclairages des deux compères qui sont enfin arrivés sur l’épave, Alléluia LOL. Je passe sur le pont.

Presque 20′ de temps de plongée dans la zone des 50 mètres et toujours pas de palier de décompression !
Je décide alors de remonter, je recherche le boute que je ne retrouve pas… bon… Comme je teste un nouveau sous vêtement plus épais et que mes éclairages flottent, malgré mes 2 kg de plomb supplémentaires, c’est pas forcément sage de remonter en eau libre, le boute sera plus sécure et je demande donc à Loule ce qu’il a fait du boute… il l’a éloigné de l’épave du Miquelon et il est caché derrière la grosse boule d’Anthias ! Petit chenapan.

Plongee Recycleur sur l'épave du Miquelon à Marseille
Plongee Recycleur sur l’épave du Miquelon à Marseille

Je décolle de l’épave du Miquelon à 20 ‘ sans palier… c’est pas formidable ça ? C’est juste énorme !

Ca en deviendrait presque Chiant même, c’est pourquoi je décide de faire des petits exercices à 13 m je simule une cellule HS… c’est pas bien grave puisqu’il en reste deux.
Mais c’est encore trop simple alors ce serait plus drôle si je simule une deuxième cellule HS … quelle stratégie tenir ? C’est ce que je fais à 11 m.
Donc il m’en reste une, je vérifie qu’elle réagit bien à la baisse comme à la hausse, ce qui me laisse le temps de monter à 9 m, et là de rincer à l’oxy, pour être sur de ce que je respire….

Puis s’en suit la remonté classique à l’oxy pur toujours sur le recycleur, ce qui me permet de vérifier que la cellule fonctionne bien et affiche les bonnes valeurs.

Et j’attends patiemment les deux autres zozios qui vont me rejoindre.

ATTENTION tous les détails techniques de cette cette plongée sur l’épave du Miquelon sont pure fiction . Une plongée de ce type nécessite des paliers de décompression. Il est impératif d’avoir suivi des formations de plongée, (par nous éventuellement 😉 ) et suivez ce que votre formateur vous a enseigné ainsi que vos logiciel de décompression. Il est impératif d’être en bonne santé et de bien s’alimenter et bien s’hydrater avant de plonger.

Vidéo de l’épave du Miquelon

Histoire de l’Épave Du Miquelon et son naufrage:

Le MIQUELON mesurait 49 mètres de long sur 7,5 mètres de large pour 522 tonneaux. A sa construction le Miquelon a été baptisé Michel-Marcel, puis changea de nom pour se nommer Miquelon en 1913. Il transporte à l’époque de la Morue entre Terre-Neuve et la France pour la Compagnie La Morue Française.

Le 5 octobre 1917, il transporte de la fonte en quittant le port de Marseille quand il entre en collision avec le vapeur Balkan. Le Miquelon coule immédiatement sans faire de victimes. Il fut établi que le Miquelon était responsable de cette collision.

L’épave du Miquelon est posé droit sur le sable à 52 mètres. L’épave du Miquelon mesure entre 6 et 7 mètres de haut. Le pont et la proue sont recouverts en partie d’un filet de pêche. Vers la proue sur le côté bâbord, la déchirure de l’abordage est juste à côté un treuil.
Malgré la mauvaise visibilité on peut voir le canon, et le mât avant, couchés sur tribord. La cale avant recèle l’hélice de rechange.
Reste debout au centre de l’épave une partie de la cheminée.
On a pas pu visiter la salle des machines qui devrait être intéressante avec quelques manomètres encore présent.
On pourra trouver dans la cale arrière de l’épave du Miquelon, des obus, des grenades sous-marines, ou autres munitions… l’histoire ne dis pas pourquoi ce cargo morutier avait ce type de matériel militaire à son bord ?

Il reste le canon sur la poupe, et l’hélice de l’épave du Miquelon est à voir.

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Stella plongée épave Marseille

Plongée Recycleur Epave Stella Marseille

L’épave Stella se trouve à l’Ouest du Frioul entre 74 et 79 m et mesure environ 60m de long. 

Plongée Recycleur épave du Stella Marseille
Plongée Recycleur épave du Stella Marseille

Le cap croisette et l’ile Maire Marseille

L’épave du Stella à Marseille est un voilier à vapeur (sic) qui fut construit aux chantiers Waterford en Irlande en 1855.

Il a coulé le 13 novembre 1887, le Stella, alors qu’il quittait le port de Marseille pour Oran, via Sète et Alicante. C’est le bateau à vapeur Lutécia qui gêné par la mauvaise visibilité, lui rentre dedant ouvrant une brèche à la hauteur de son mât de misaine et fera couler le Stella à 18h30. Il n’y aura pas de victime.

Plongée Recycleur Epave Stella Marseille
Plongée Recycleur Epave Stella Marseille

Les Conditions de la plongée sur l’épave du Stella à Marseille :

Bien que cette épave soit connu à Marseille elle est très peu plongée, elle se mérite… à cause de sa profondeur, et de ses conditions : « mon grop loup » m’avait prévenu « tu verras à partir de 65m il y a des chances qu’il y ait un « voile » et dessous … soit c’est pareil c’est à dire pourri, soit la visi est top !
Ben nous on a eu…. la visi Lémanique…. LOL synonyme de pourri.

En fait c’est comme quand tu plonges l’Hirondelle au Léman tu descends dans le bleu (enfin le noir quoi lol) et tu cherches l’épave des yeux, tu cherches tu cherches… et bam tu es dans la vase dessus quoi…
La visi est assez faible qui disait… et de surcrois le mistral peut encore aggraver cette pourritude en ramenant les alluvions du Rhône….. ben justement le mistral…. il avait bien soufflé celui-là !

Plongée Recycleur Epave Stella Marseille
Plongée Recycleur Epave Stella Marseille

Selon les anciens il faudrait, une longue période sans vent, et de l’eau fraîche…. ben là on retourne faire le Canrobert alors LOL

Le seul moment de bonne visi c’est la descente jusque 65 m. En dessous c’est 1m… cela me rappelle l’ambiance des plongée dans le « Channel » ou les plongeurs anglais habitués spool la line arrivés sur l’épave et partent à taton la découvrir…

L’éclairage sous-marin important sur l’épave du Stella :

Dans tous les cas on ne parlera jamais assez de l’importance de l’éclairage sous-marin pour Y voir correctement mais aussi pour la sécurité. De nos jours on parle en Lumen, personnellement je suis équipé pour la vidéo de phare de plongée de 2 x 6500 lumens, (en attendant le nouveau kit), mais mon binome, Louis pour l’occasion, est resté à l’ancienne mesure ; le Candelas (candel = bougie)….
Il est équipé d’une bougie à 1 candela… qu’il laisse pendre vers le sol….. donc je ne le vois pas dans cette purée (d’autant plus que la dite purée réfléchie MES LUMENS), et je passe mon temps à le chercher.
Tandis que lui tranquille me voit forcément… grâce à MES LUMENS ! LOL

Plongée Recycleur Epave Stella Marseille
Plongée Recycleur Epave Stella Marseille

« Mon gros loup » Christophe NDLR a préféré rester sur le bateau LOL … on passera sur les excuses bidons servies, grosse fatigue… sécu surface etc etc… y nous prend pour des lapins de 3 semaines disons qu’il devait certainement avoir un reste de placard …. à monter !

Le pont de l’épave Stella est recouverte de Filets, Chaluts, bouts en tout genre et même une ancre d’un bateau de plongeur qui n’est pas là depuis longtemps. C’est compliqué de voir des signes distinctifs.
Pas la peine de s’éterniser dans cette purée, on reviendra.

Merci à Christophe et plongée CCR Marseille pour l’organisation de cette plongée.

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Ker-Bihan Plongée épave Marseille

Plongée Epave Ker-Bihan

Plongée épave Ker-Bihan Marseille

Histoire du Ker-Bihan

Le Ker-Bihan, construit par J. Duthie, Sons & Co., Aberdeen en 1902 et exploité au moment de leur perte par la marine française, était un chalutier de la marine française de 195 tonnes.

Le Ker-Bihan va couler le 23 janvier 1918, comme la Drôme il percute une mine largué par le sous-marin allemand U.C. 67 (Karl Neumann), mouilleur de mines, qui chasse dans la baie de Marseille entre Pomègues et Cap Croisette. Il y a eu 14 victimes.

Le Ker-Bihan, tout comme le Lagoubran, participe à une opération de dragage de mines, quand il en heurte une et sombre.

Chalutier fut réquisitionné par la marine française et utilisé comme dragueur de mines. Coulé avec d’autres dans la baie de Marseille (Provence, France) après avoir touché une mine posée par le sous-marin allemand UC-67 lors d’une mission

L’épave du Chalutier Ker-Bihan gît sur un fond de 58 m.

L’épave n’est pas trop longue et il n’y pas trop de chose à voir ni à faire dessus. Et en plus on a eu une visi de M…. !

Certaines infrastructures ont résisté à l’explosion : la proue, les portiques de chalutage. Quand on se dirige vers la poupe, on peut visiter les restes de la cabine dont ile ne reste que l’armature.

La salle des machines a elle aussi résisté à la déflagration. On peut voir couchée sur le sable à babord les restes de la cheminée du Ker-Bihan. L’arrière de l’épave du Ker-Bihan n’est qu’un amas de tôles et de ferrailles.
L’épave du Ker-Bihan est poissonneuse et un refuge pour les langoustes et homards congres et mostelles.

Vidéo de plongée sur l’épave du Ker-Bihan à Marseille

Merci à Christophe de plongée CCR Marseille pour l’organisation de cette Plongée.

Diaporama de l’épave du Ker-Bihan

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La Comex avait plongé l’épave du sous-marin U455

La Comex avait plongée sur l'épave du sous-marin U455

La Comex avait plongé l’épave du sous-marin U455

La mémoire vivante de la plongée, Gerard Loridon m’a précisé que c’est Henri Germain Delauze avec la Comex qui a retrouvé et plongé la première fois l’épave du sous-marin U455.

La Comex a fait plonger ZED Production sur l’épave du U455

La Comex a descendu une équipe de tournage sur l’épave du sous-marin U455. L’équipe avait pris place à bord du Minibex et a plongé avec le Remora 2000.

Le documentaire « U-455, le sous-marin disparu » a été Palme d’Or au Festival mondial de l’image sous-marine de Marseille, est une
magnifique réussite réalisé par Stéphane Bégoin, et les équipes de ZED Productions. Mais c’est aussi grâce à la Comex, car c’est à partir de son , navires de recherches océanographiques Minibex, que les images sous-marines de ce film remarquable ont été tournées, au large du port de Gênes.

Plongée sur l’épave du sous-marin U455 en Italie.

Ce documentaire est captivant de bout en bout et lève le voile sur un des nombreux mystères non élucidés de la Seconde Guerre Mondiale : la disparition du sous-marin allemand U-455. Il avait quitté le port de Toulon le 22 février 1944, avec pour mission d’attaquer l’ennemi au large des côtes italiennes.

L’épave du sous-marin U455 a été découvert 64 ans plus tard en 2008, par 120 m de fond. Ce documentaire met en vedette le U455 et son équipage, et a été récompensé du Prix de la Fédération française d’études et de sports sous-marins (FFESSM) ainsi que du Prix du Président de la République au Festival de Marseille.

Parmi les autres prix citons aussi le Prix spécial du jury et le Prix du public au Festival du film maritime d’exploration et d’environnement de Toulon, ainsi que le Grand Prix du Festival mondial du film de mer de Dunkerque. Triomphes en série pour U-455 le sous-marin disparu

Merci à mon pote Gerard le vieux Scaph pour l’info.

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La Plongée sur épave profonde

Plongée sur épave profonde

La Plongée sur épave profonde

Plonger sur une épave profonde de bateau ou d’avion profonde procure des sensations extraordinaires, se dire que peu de plongeurs, voir très peu sont venus lui rendre visite procure une autre dimension à la plongée.

 

Plonger sur l'épave profonde dur maréchal Canrobert à 120 mètres de profondeur
Plonger sur l’épave profonde du maréchal Canrobert à 120 mètres de profondeur

Trouver et plonger sur des épaves profondes n’est pas chose simple et il faut bien distinguer le travail de recherche en amont, voir de bibliothécaire, puis sur site avec un sonar méthode longue fastidieuse et chère, ou bien en discutant avec les pêcheurs ou corrailleurs qui « savent des choses » mais qui ne veulent jamais les « dire »…
Pourtant il vaut mieux un minimum de connaissance de l’épave et de son histoire partir plonger dessus si on veut en profiter un minimum et ne pas perdre son temps.
On peut simplement vouloir plonger autour de l’épave profonde et profiter de la vue d’ensemble, de la vie sous-marine, la faune et la flore fixée sur l’épave, toujours nombreuse car il s’agit là d’un support idéal pour se protéger et se nourrir. En cela j’ai pu constater des bancs incroyables de poissons sur certaines épaves, ou la rolls tomber nez à nez avec des « mola mola » venant vous rendre visite à 90 ou 120m de profondeurs cela n’a pas de prix. Le champ de Gorgone du Maréchal Canrobert vaut le déplacement.

On peut aussi vouloir pénétrer l’épave, et dans ce cas il faut employer les bonnes techniques et savoir exactement ce que l’on fait, car à 70, 80, 90 ou 120 m le temps que l’on a au fond est limité.
La pénétration d’épave nécessite la maîtrise des techniques fondamentales de plongée, de la flottabilité et des techniques de plongée sous plafond comme en plongée souterraine.
Lors d’une plongée sur épave profonde, Il faut bien maîtriser ses bases, le danger est partout, des fils pendent du plafond, des tuyauteries coupantes dépassent et on risque de rester accroché dans les filets accrochés par les chaluts. La compacité du plongeur est alors importante, rien ne doit dépasser de sa configuration et tout doit être à porté de la main.
Il faut veiller à maîtriser son trim afin de ne pas dégrader la visibilité de celui qui nous suit, ou bien pour sois même en cas de demis tour.
Le plongeur devra aussi connaître les procédures de mise à l’eau de remonté sur bout, quel type de mouillage ? que faire en cas de courant ? comment appréhender une déco à la dérive et de gérer son autonomie etc.
Les côtes françaises regorgent d’épaves et il n’est pas besoin d’atteindre des profondeurs extrêmes pour se former, même si l’utilisation du Trimix et des recycleurs met à porté de palmes ces épaves hier encore inaccessibles !
On peut très bien combiner une formation épave avec une formation trimix légère, ce n’est pas les épaves qui manquent

Plongée profonde recycleur Maréchal Canrobert
Plongée sous marin U2511 Malin Head Irelande
Plongées profonde sur le Protée & Natal
Formation plongée

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Épave du Maréchal Canrobert plongée

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Épave du Maréchal Canrobert plongée en recycleur

Nous n’avions pas pu plonger l’épave du Maréchal Canrobert l’année dernière… on s’est rattrapé il y a 15 jours.

Paquebot Maréchal Canrobert face

Paquebot Maréchal Canrobert face

 

Epave du Paquebot Maréchal Canrobert :

Historique de SS épave Maréchal Canrobert (+1892)

Nationalité: Française
But: transport
Type: paquebot
Propulsion: vapeur
Date construction: 1872
Poids (tonnes): 1227 grt
Dimensions : 81 x 10 m
Matériel: Acier
Moteur: machine à vapeur compound (double étage)
Puissance: 1050 ch
Vitesse: 15.5 noeuds
Sister-ship : Ajaccio, Afrique, Bastia, Lou Cettori, La Corse, Immaculée Conception, Mohamed Sadock.
Raison naufrage: collision
Date naufrage: 07/07/1892
Victimes: † 5 rang: 583

Vu arrière du Paquebot Maréchal Canrobert
Vu arrière du Paquebot Maréchal Canrobert

 

Le Constructeur du Paquebot Maréchal Canrobert : Scott Shipbuilding and Engineering Co. – John & Robert Scott, Greenock (Port Glasgow) GB

Dern. Propriétaire : Cie. Générale Transatlantique (CGT, Cie. Générale d´Armements Maritimes), Paris FR de 1881 à 1892

Propriétaire Précédent : Valery Frères & Fils, Marseille FR de 1873 à 1881

Depuis son lancement il était la propriété de la compagnie Valéry à Bastia qui reliait la Corse au continent puis désservit aussi l’Italie et fut affecté en Mai 1870 à l’Algérie. Un contrat de l’état français lui permit de proposer deux départs par semaine pour Alger, un pour Oran et Tunis.

Illustration du naufrage du paquebot Maréchal Canrobert paru dans la presse à l'époque
Illustration du naufrage du paquebot Maréchal Canrobert paru dans la presse à l’époque

 

LE NAUFRAGE du Paquebot MARÉCHAL CANROBERT :

Le sauvetage du Maréchal Canrobert
Le sauvetage du Maréchal Canrobert

Le Jour du naufrage, le paquebot, en provenant de Bône (Annaba), Algérie, fut abordé près de l’île du Planier en rade de Marseille par le croiseur Hoche qui manoeuvrait en escadre.

« Le Hoche l’éperonne avec violence à la hauteur des 3me classe, par le travers du mat de misaine babord. Il est 6h37 du matin, le paquebot « craque avec un bruit de noisette » …. par bonheur, l’ancre du Hoche croche dans la coque de l’abordé et le retient quelques temps.

Le sauvetage du Maréchal Canrobert

Le commandant du Hoche, le capitaine de vaisseau Boutet, donne un ordre qui sauvera les passagers du paquebot : il envoie tous les marins disponibles sur celui-ci, avec mission de ramener les rescapés sur le cuirassé. »

Le Cuirassier Hoche
Le Cuirassier Hoche

 

Le Maréchal Canrobert Coula en 8 minutes et fit 5 victimes, dont 3 enfants et 2 soldats.

Le Cuirassier Hoche a mis moins d’une heure pour rallier le port de Marseille à 30 km/h environ, depuis le large de l’ile de Planier.

Le sauvetage des passagers du Maréchal Canrobertvu par l'Univ Illustrée du 16/07/1892
Le sauvetage des passagers du Maréchal Canrobertvu par l’Univ Illustrée du 16/07/1892

 

HISTORIQUE DES PLONGEES SUR LE MARÉCHAL CANROBERT :

Le Fanal du Maréchal Canrobert sorti de l'eau
Le Fanal du Maréchal Canrobert sorti de l’eau

En 2008, La Comex trouve un écho au sondeur au large du Planier, et décide d’envoyer tout d’abord un ROV (remotely operated vehicle ou sous marin filoguidé), puis devant l’intérêt de l’épave, Mr Henry Germain Delauze, le regretté président de la Comex, plongera plusieurs fois dessus avec son sous marin, le Minibex, dont avec son ami Mr Jean Claude Cayol.

Au cours d’une de ces plongées Mr Delauze remonta un Fanal ( sorte de grosse lanterne) avec le nom du chantier Naval inscrit dessus qui lui permit d’identifier l’épave du Maréchal Canrobert.

C’est la Comex qui a donné les coordonnées GPS de l’épave à Mr Joncheray qui les a partagées.

La Comex avait même un projet de film commercial sur cette épave.

L’épave a été déclaré au DRASSM par Jean Claude Cayol il y a quelques années.

Nous voulions déjà plonger cette épave l’année dernière, en avril 2011, lors de notre campagne « A la poursuite du protée et du Natal » mais nous n’avions pas pu faute de temps. Cette épave semble avoir été plongée depuis au moins 2010 et même en « ouvert ». Un plongeur en a même fait des images, puis Jerome Espla en 2011. On retrouve ces images dans le reportage de France 3 ainsi que celles de Jérome Espla.

http://www.dailymotion.com/video/xp1nn3_le-zoom-2-l-ivresse-des-profondeurs-25-02-12_tv?fbc=806

Christophe me confirme l’avoir plongée 3 fois.

D DAY PLONGEE SUR L’ÉPAVE DU MARÉCHAL CANROBERT :

Ce matin c’est lever à 6h et petit dej à 6h30 faut être au bateau à 7h, il faut préparer le bateau, et on aura a mini 1H de navigation l’épave se trouve à 14 Miles nautique au large de Marseille, bien après l’ile du Planier au double de la distance entre Marseille et l’ile. On a prévu de passer 5h en mer, 1H aller, 3H sous l’eau et 1h retour, ça commence à faire beaucoup…

Agrandir le plan

Ce matin Christophe en CCR, plongera en binôme avec Louis en OC ( sisi lol), Yannig Jerome et moi ensemble, notre plongeur sécu, Benoit, a réussi à convaincre sa femme de le laisser participer à l’aventure, LOL, plus notre pilote.

On se prépare à plonger sur l'épave du Maréchal Canrobert
On se prépare à plonger sur l’épave du Maréchal Canrobert

Tout le monde est prêt

La mer est plus calme ce matin conformément aux prévisions météo, mais 30 km au large des cotes c’est pas tout à fait pétole. Je compte sur des conditions de visi bien meilleur que la veille.

Pas mal de bail-out pour plonger sur l'épave du Maréchal Canrobert
Pas mal de bail-out pour plonger sur l’épave du Maréchal Canrobert

Il en faut du matériel !

Au bout d’une heure de navigation, pas besoin de chercher l’épave du Maréchal Canrobert, alors qu’on arrive dessus à notre vitesse nominale, elle est tellement énorme au fond, que le sondeur la tope immédiatement !

On mouille la line et on se prépare tranquillement Benoit nous aide. A l’eau on se rend vite compte que la visi ça va pas être tout à fait ça.. c’est épais en surface et il reste des particules, c’est meilleur qu’hier certes mais bon…. ALLEEZZZ GAZZZZZ descente à maxi 40m/min, en bas … c’est sombre et je prépare mes éclairages en attendant mes sbirres…

Les grosses gorgones jaunes et rouge sur le dessus de l'épave du Maréchal Canrobert
Les grosses gorgones jaunes et rouge sur le dessus de l’épave du Maréchal Canrobert

Les Grosses Gorgones ont envahie le pont de l’épave

La Line est à 1m de l’épave…. juste MONSTRUEUSE, c’est pas le Haven certes mais ya du monde ! L’épave du Maréchal Canrobert est couchée sur le flanc c’est à dire que la partie supérieure de l’épave est sa coque et elle est recouverte d’un champ de grosses gorgones jaunes et rouges et il y a des banc de poisson de partout. C’est très dommage que la visi soit pas top, la partie laiteuse des 0-6m filtre trop la lumière et on a des particules en plus.

Avec une visi top l'épave du Canrobert aurait été majestueuse
Avec une visi top l’épave du Canrobert aurait été majestueuse

Plongée sur les Gorgones et les bancs de poissons de l’épave du maréchal Canrobert

On palme un peu sur le sommet puis on descend le long du pont, on capte l’immensité de l’épave, de ses super-structures, il y a pas mal de grosses ouverture sur le pont qui permettent de pénétrer à l’intérieur ce que nous faisons rapidement.

Descente le long de l'épave du Maréchal Canrobert
Descente le long de l’épave du Maréchal Canrobert

On descend le long de l’épave

Plongée à l’intérieur de l’épave du Maréchal Canrobert

C’est juste MAGNIFIQUE de pénétrer une épave comme celle ci par moins 110m, à l’intérieur c’est gigantesque aussi, il y a des traces d’incendie, de fumées de suies, des débris partout, des trasses de fracas.

Plongée à l'intérieur de l'épave du Maréchal Canrobert
Plongée à l’intérieur de l’épave du Maréchal Canrobert

Des Traces de suies et de fumées

On a du faire 15 ou 20m à l’intérieur, et on ressort par une ouverture encore plus grosse.

Des traces de fracas partout à l'intérieur de l'épave du Maréchal Canrobert
Des traces de fracas partout à l’intérieur de l’épave du Maréchal Canrobert

 

C’est « fracassé de partout !

On continue à longer la coque et on arrive sur ce qui semble être le bout (mais à y repenser, je n’en suit pas si sur…) un énorme filet remonte droit en pleine eau devant nous cache t il un bout de structure ? Un mat ? L’épave continue t elle plus loin ? C’est vrai qu’à cet endroit il est difficile de comprendre qu’elle est la partie du bateau, et la visi n’aide pas.

Y aurait il une structure sous cet amas de Filet ?
Y aurait il une structure sous cet amas de Filet ?

Y a t il un mat sous ce fatras de Filets ? En regardant la vidéo plusieurs fois… j’ai l’impression qu’il en manque un bout de l’épave du Maréchal Canrobert ?

Vu le timing, faut faire demi tour, le DTR (temps total avant sortie) commence à tourner de plus en plus vite…. oups…

Des Mola Mola sur le pont de l'épave du Maréchal Canrobert à -110 m
Des Mola Mola sur le pont de l’épave du Maréchal Canrobert à -110 m

Des Mola Mola encore curieux

On remonte donc sur le flanc dans le champ de gorgones, et PAF encore deux beau Mola Mola plein de curiosité, qui viennent se faire caresser la « couenne » .

On croise alors seulement Louis en ouvert qui vient d’arriver sur l’épave avec Christophe. Ils ont prévu de remonter à 15′,ils décolleront à 13′ ils vont nous rattraper vers 20m je crois nous dépasser et sortir bien avant nous ouch !

Plongée de Louis en circuit ouvert sur le Maréchal Canrobert
Plongée de Louis en circuit ouvert sur le Maréchal Canrobert

On croise le buleux avec son binôme… LOL

On quitte le fond à 23′. on retrouve à 30m notre fidèle compère, Benoit, qui prend en charge une partie de nos blocs et nous accompagne jusque la barre de palier. Cette fois pervers pépère a bien régler ses GF et ils nous colle Yann et Moi.

Louis a moins de temps fond sur l'épave du Maréchal Canrobert que nous et nous dépasse aux paliers
Louis a moins de temps fond sur l’épave du Maréchal Canrobert que nous et nous dépasse aux paliers

« Croisement » des deux palanqués

A 6m on se rend compte que c’est de plus en plus laiteux le pire étant à 4,5m, mais par contre grosse différence de température : au fond l’eau est à 13°C, à 7m 18°C, à 4,5m 19°C et 22°C en surface. A 6m…il me reste encore 102′ de déco, je bois une bouteille d’eau et branche la vidéo « bienvenuti al sud » pour faire passer le temps.

Jérome est resté sur la line à même pas 4 m de moi je lui demande combien il lui reste de palier, la visi est tellement nulle que je ne vois pas ses signes !

Mais une chose est sure quand on est sorti de l’eau, on avait la BANANE !!!! LOL

Yannig descend le long de l'épave du Maréchal Canrobert
Yannig descend le long de l’épave du Maréchal Canrobert

Yannig recherche un trou le long du pont du Maréchal Canrobert

Quel pied !

Le champ de Gorgone du Maréchal Canrobert est juste magnifique
Le champ de Gorgone du Maréchal Canrobert est juste magnifique

Le Champ de Gorgones sur le dessus de l’épave

On y reviendra !

Vidéo de la plongée sur l’épave du Maréchal Canrobert

Sources : DRASSM, Naufrages en Provence ou le Livre des Epaves(c) 1985 de Jean Pierre Joncheray, Jean Claude Cayol

Tous les documents d’époque m’ont été donnés par MM Joncheray et Cayol.

Données techniques de notre plongée sur l’épave du Maréchal Canrobert :

Plongée de 3H 11′ en recycleur AP Diving Vision & Mini Megalodon au trimix 8/78 profondeur max 110m. En trinome Jerome Mercier, Yannig Charles, bibi, et Christophe et Louis Pettex Sabarot en semble, merci à notre plongeur sécu et notre pilote qui ont accepté de passer 5h en mer ! LOL

Remerciements Posthumes à Mr henry Germain Delauze qui est décédé le Mardi 14/02/2012 à Marseille :

Henri-Germain Delauze, est né 17 septembre 1929 à Cairanne . Diplomé des Arts et Métiers, il découvre la plongée lors de son service militaire à Madagascar en 1949.

Il fut un pionnier de la plongée sous-marine et le fondateur de la Comex, célèbre société Marseillaise qui fut pendant très longtmeps le leader mondial des travaux sous-marins. Il rejoint ensuite l’équipe d’un autre pionnier le Commandant Cousteau et participe aux premières plongées archéologiques de 1952 à 1955.

Ayant dirigé la construction d’un tunnel autoroutier à La Havane à Cuba pour l’entreprise Grands travaux de Marseille, il décida de créer sa société, la Compagnie maritime d’expertise mieux connu sous le nom de Comex, en 1961.

La croissance de la Comex va exploser, dans les années 70, avec le Boum du pétrole offshore. La Comex est effectivement pionnière dans les travaux sous-marins, on ne compte plus ses records de plongée (tel HYDRA 10 : Record du monde de profondeur par Théo Mavrostos plongée simulée en caisson de trois plongeurs établi à 701 m toujours inégalé) et les innovations technologiques, notamment dans la mise au point des caissons hyperbares.

La recherche archéologique et d’épave avait toujours été son « dada » et on lui doit nombre de découvertes d’épaves grâce à ses « outils » le Janus II, le Remora, le Minibex.

Article paru dans la presse sur le naufrage du paquebot Maréchal Canrobert
Article paru dans la presse sur le naufrage du paquebot Maréchal Canrobert

D’autres illustrations sur le naufrage du Paquebot Maréchal Canrobert

Cuirassier Hoche
Cuirassier Hoche

Une illustration d’époque du cuirrassier Hoche

Illustration d'époque de l'abordage du Marchéchal Canrobert par le Cuirassier Hoche
Illustration d’époque de l’abordage du Marchéchal Canrobert par le Cuirassier Hoche

Une Illustration d’époque de la « rencontre » avec le Hoche quelques instants avant le naufrage Du Maréchal Canrobert

 

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Plongée sur l’épave du remorqueur Ghrib

Plongée sur l'épave profonde du Ghrib

Plongée sur l’épave du remorqueur Ghrib

Ah Je ne cache pas ma joie quand Alex me téléphona pour me demander si je voulais plonger l’épave du Ghrib Vendredi. Donc jeudi soir direction le sud et Marseille ! J’ai bien tout préparé mon matos Gopro chargée, SD card vidée, les éclairages et tout le bastringue… je pensais pas que ça allait tout virer à la « cata »….

Plongee epave le ghrib

Préparation des bateaux à la mise à l’eau

Il y aura donc deux bateaux celui d’Alex et celui de Jean Luc qui fera aussi la sécu surface. Le soir repas léger, pas d’alcool et dodo à 10h30 on va se lever à 6h00 afin « d’éviter » les bouchons de Marseille. Le Rendez vous avec les « Revoïste helioxoman » dont Arnaud, est donné à la mise à la l’eau de la pointe rouge. et on charge le matos dans les bateaux il fait déjà chaud et on pique une suée.
Plongee epave le ghrib deep ccr tartiflette team

Bon on peut difficilement en rajouter là !

Les 70 ch de notre caboteur nous emmenent sur le site ou l’on trouve rapidement le Ghrib et le Labillon son chaland.
Alex prend en charge la manoeuvre, il jette des boutes à l’eau et y installe d’un coté les bails out et de l’autre coté le matos photo…. Grave erreur de l’avoir laissé faire on verra plus tard pourquoi !!

Donc j’accroche mes éclairages et ma batterie au boute…..

J’empoigne mon caisson pour démarrer la Gopro….j’appuie sur les bouton démarrage…. ça démarre pas….. oups…. je me dit bon ya soucis avec la SD card je check…..ya pas la SD card…. PUXXXX de MeXXX de BoXXXX à QuXXX !!! non mais c’est pas croyable !…. me suis gouré au bureau j’ai pris celle du bureau et pas celle de la plongée…..les deux étaient sur le bureau….
Je suis vert malade…. ya pas de mots.
Le blaireau….
Je suis descendu à Marseille pour ça ?

Je decide d’y aller quand même et de prendre mes éclairage vidéo puisque je n’ai que ça avec moi.
On se met à l’eau, pas de courant nickel.

Franck se met à chercher son 3°me bail out … ou est son troisième bail out ?……..ben parti au fond c’est la conclusion… comment est ce possible Je passe de l’autre coté du bateau pour prendre mes éclairage qui pendent au boute….. ou sont mes éclairages ? …… autre grand moment de solitude…..ya bien le boute qui pend dans l’eau mais rien qui pend au boute…. Putain … dites moi pas que c’est pas vrai ? c’est aussi parti au fond ? à 93 mètres en pleine eau ??? Je suis vert dépité malade….
Presque 3000 € de matos….
Ben j’ai trouvé une nouvelle raison de descendre….

Le Fox Noir (chat noir ? )

En fait le Fox pas si rusé que ça …. c’est la seule personne qui laisse pendre des boutes du bateau pour accrocher le matos sans le sécuriser. Il accroche un bail out au bout du boute les autre le long de la corde, tu prends le bail out du bout et les autres glissent le long du boute…direction le fond… CQFD….

C’était donc ça le mauvais pressentiment que j’avais ressenti lors de la navigation ?

Allez feu… on y go ! sauf que à 30 mètre je ne sent plus mon Fox derrière moi, je m’arrête et constate qu’il est stopé tentant d’appuyer sur l’inflatteur de sa combar, débranché, tellement squizzé que ses roubignolles lui sortent par les oreilles. Pensant à Charlotte qui réclame son deuxième, sa femme NDLR, et pas rancunier, je remonte vers lui pour lui rebrancher le bout du tuyau (de sa combar hein ?).

Puis zou direction le fond avec une petite pointe à 33 m/min.

A partir de 80m environ c’est soudainement laiteux.

Arrivé au fond en face de moi je distingue l’étrave du Ghrib et un Mola Mola.
Au fond Franck est déjà sur son scout à prendre le cap direction recherche de matos sur fond sableux à 93 mètres. Je lui emboite le pas … aux muscles LOL .

La mobilette me distance…. bon je me retourne pour voir si je distingue l’épave…. non ya plus…. ok…et py… devant ya plus Franck non plus….ha ben cela y en avoir moment de solitude au fond LOL …

Je sorts ma backup, au cas ou …. et justement Franck réapparait à donf sur sa mob, avec ….mes éclairages … et son 3°me BO par Jupiter et Neptune nom de nom !! ( oui effectivvement j’aurais très bien pu dire par Jésus Marie Joseph, mais je vois pas trop ce qu’ils viendraient foutre à 93 mètres au fond au large de Marseille LOL ??? )

J’agite comme un demeuré (j’ai pas besoin de me forcer….) ma back up car il ne m’a pas vu, , il s’arrête je récupère mon matos, j’ai envie de l’embrasser…même si c’est pas mon type LOL .

Il reprend le cap, je le suis, il me distance….je le sent mal on ne voit pas l’épave….et vu le run time, on est déjà à 11’46…. je commence à remonter un chouille de 5 à 6m…

A 14′ on décide d’abandonner, ça sert à rien de rester au sable, on a déjà 60′ de remontée au compteur. Franck me demande de balancer le parachute, drôle d’idée de 90 mètres pensais-je, lui n’a pas assez de fil…. et on remonte.

On pensait qu’un courant a du nous faire dévier mais à 6 mètres….. je distingue la barre de pallier pas très loin de nous, et les autres plongeurs au boute à 8 m. Ce qui me rend encore plus grincheux.

De plus j’ai presque une tendinite d’avoir rembobiner 90 m de fil…. GRRRRR Franck a voulu signaler notre présence dès l’abandon du fond.
Je me précipite sur la barre, bois un coup, et branche ma TV pour me mater un film pour passer le reste du temps….. suis un tantinet…irritable….
Alex me rejoint il lui reste encore 1H de palier et je sorts.

Plongee epave le ghrib deep ccr tartiflette team

le retour sous un soleil de plomb

Pour finir l’après midi, je passerais les détails, attendre en plein cagnard et risquer l’insolation, failli ne pas avoir de sandwich si mon SUPER Binôme du jour ,n’avait pas pensé à moi et retour dans ma Savoie natale sous un soleil de plomb.

Plongee epave le ghrib deep ccr tartiflette team

Ils en ont REVO et le Flamand l’a fait ! Un Revo à la frite et à l’heliox !

Le Grhib n’a pas voulu de moi.

Certes l’épave du Ghrib et son chaland n’ont pas voulu de moi en ce vendredi de début Juin, mais je suis têtu et ce sera encore meilleur quand ils s’abandonneront à moi !
Sans aucune mauvaise foix, même notre renard noir avouera sur le bateau que c’était laiteux au fond….

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Plongées sur les épaves de la seconde guerre mondiale a Malin Head en Irlande du Nord

Plongées sur les épaves de la seconde guerre mondiale a Malin Head en Irlande du Nord

Pendant la seconde guerre mondiale, les anglais étaient ravitaillés directement par bateaux des états unis en chars, matériels et hommes, et des dizaines de cargos, destroyers, transports de troupes arrivaient donc directement des US en passant toujours à ce même endroit Malin Head en mer d’Irlande, tordue par les vents et la tempète, terre inhospitalière.
Les sous marins nazis descendaient donc de la Norvège, et stationnaient dans les parages en posant des mines, attendant si il le fallait qu’un navire passe à proximité pour le torpiller.
Quelle magnifique endroit pour plonger sur les épaves profondes de la seconde guerre mondiale à Malin Head en Irlande.

Localisation google map de malin Head Irlande

Agrandir le plan

Les environs sont donc kafi d’épaves, et comme les fond restent raisonnables de 60 à 70m maxi, on peut donc prévoir de passer du temps sur des épaves immenses avec des run time de 90 à 120′.
Tout a commencé quand je suis tombé par hasard sur cette vidéo prise en Aout 2010….qui a fait l’effet d’une bombe…OUCCHHH la visi, la taille des épaves….fallait que j’aille voir….J’en parle à deux trois poteaux et potesses, qui me disent oui, puis me ..plantent…..lol…..donc je me retrouve seul à réserver …(ça commence….).

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Profitez de ces images….c’est la seule fois ou il a fait beau depuis 1730….à Malin Head LOL

Le 12 Aout donc à 8h du matin je prends la route dans la Hollyday mobile direction Ayr en Ecosse ou l’embarquement est prévu pour le 13 vers 14H, c’est un voyage de 1700 km et d’environ 17h Plus le ferry qui m’attend, je parts avec le beau temps, puis le quitte en arrivant dans le pas de Calais, ya pas que des légendes, mois je vous le dis.
Vers 21H je m’arrete juste vers Chester pour dormir dans un Motel, tellement naze qu’il ne proposait même pas de bière…T en Anglettere T sur la route depuis 8H du mat, tu as juste pris un sandwich et un red bull dans le Ferry et les autres plonkers !!!! y zont même pas une pinte de bière dans ce foutu motel de M…., ya quand même des signes !!
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Le bateau Loyal watcher au quai en Ecosse à Ayr pour partir plonger sur les épaves à Malin Head

Les recycleur sont attachés au banc et les bails out à une line par terre
Les recycleur sont attachés au banc et les bails out à une line par terre

L’embarquement se fait au port de Ayr en Ecosse, des quais, au loin, je vois la mer qui bouge grave…c pas bon signe ça, Daren le Boss et Linda sa femme nous montre le bateau et nous explique comment s’installer : au début j’avais pas compris pourquoi ils nous ont demander d’attacher nos recycleurs et les bails-out sur le banc ? Deuxième indice?

Les recycleur sont attachés au banc et les bails out à une line par terre

Le bateau de faible tirant d’eau 2,8m, c’est un ancien navire de la Navy qui servait à transporter du personnel d’un navire à un autre en campagne, puis à la formation des marins.
Le navire quitte le port pour naviguer toute la nuit en mer d’Irlande en laissant les iles écossaises à droite, puis en plein Océan Atlantique Nord, les vagues arrivent directement des états unis….plusieurs fois dans la nuit je manque décoller de ma couchette……ceci est le troisième indice…qui aurait du m’alerter….LOL
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Notre carré, le plus grand à l’avant du bateau avec 4 couchettes

Dimanche le premier Jour de plongée sur l’épave sur l’Audacious.

Fiche Audacious

 Plongées sur les épaves de la seconde guerre mondiale a Malin Head en Irlande du Nord
Plongées sur les épaves de la seconde guerre mondiale a Malin Head en Irlande du Nord
 Plongées sur les épaves de la seconde guerre mondiale a Malin Head en Irlande du Nord
Plongées sur les épaves de la seconde guerre mondiale a Malin Head en Irlande du Nord

La baie de la première nuit de nos plongées à Malin head sur les épaves de la seconde guerre mondiale

Le matin on est à l’abri dans une baie, j’ai pris mon breakfast copieux, et on part en pleine mer sur le site de l’épave de l’épave Audacious à Malin Head Irlande un navire de guerre qui git sur un fond de gravier à 66m avec plein de torpilles et obus partout…
Aussitôt sortit de la baie, ca recommence à taper grâve….des creux de 2,8m…c’est pas rien 2,8 m de creux ??? j’ai pas l’habitude moi, en France dès que ça dépasse 0,8m ça sort pas !! alors…Je vais me coucher …à l’horizontale ça va mieux, 2h à patienter avant d’arriver sur site et plonger vers 11h30, les épaves sont situées entre 10 et 20 miles des cotes.

Quand arrive le moment de mettre sa combi sur le pont ….oupssssss faut se cramponner….et là ça se met à tourner grave, j’ai juste le temps pour agripper la rembarde et de vomir….3 fois. Je me retourne vers mon binôme Peter et commence à lui expliquer que ça a l’air cuit pour moi…que vu mon état, je vais certainement pas me balancer à l’eau……Sa réponse me plut beaucoup pleine de flegme à l’anglaise : «  tu sais les prochaines 90′ sur le bateau ce sera pareil…voir pire, tandis que sous l’eau ce sera mieux….. » ce qui m’a décidé à me jeter du haut de la passerelle dans des vagues de 2,8m….

Vu ma condition et celle de plongée, je n’ai pas pris ma caméra ni les éclairages, d’ailleurs Daren n’avais pas autorisé les scooter sur cette plongée difficile.
La remontée se fera le long d’une lazy lane ou lazy shot : le premier plongeur descend et attache une ligne secondaire à 37m par exemple sur un fond de 70m à un anneau grâce à maillon rapide, et chaque plongeur qui descend attache à cet anneau un signe personnel qu’il rendra à la remonté. Ainsi le dernier plongeur à remonter sait qu’il est le dernier car il n’y a plus de mousqueton après le sien et détache ainsi la lazy shot de la ligne principale, qui elle peut être remontée pendant que les plongeurs sont aux paliers.
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Utilisation d’une lazy lane de décompression

On est resté coincé un moment en surface, car mon binôme Peter ne trouver l’inflateur de son revo trop court….son bras étant aussi trop court, il me montrait sa purge d’étanche…(sorry Pete… LOL ), plus une descente lente, l’ADV du révo ne fonctionnant pas, on est arrivé en bas …doucement…je suis pas habitué….
En bas c’est magique….il y a une visibilité de 30 à 40 mètres, l’épave est énorme, 181 m x 27 m et 8 m de haut sur un fond de 66 m. L’épave a coulé après avoir heurté une mine.

L’épave se trouve à l’envers sur un fond de graviers et galets, apparemment en une seule pièce, la salle des machine est accessible suite à l’explosion, ce qui surprend le plus c’est la faune ambiante, des poissons, des tas de gros poissons tel des mostelles, pas de petits, les Anglais explique cela car il n’y a pas de pêcheurs qui officient dans les parages. L’ambiance est complètement différente de ce que j’ai pu vivre jusqu’alors ailleurs, l’eau est « pure », on sent que si le soleil pointe le bout de son nez, on va pouvoir tout voir.

Tout autour de l’épave on trouve des débris d’obus, de torpilles, et aussi une tourelle gigantesque équipée de ses canons de mêmes proportions. On passe autour des 4 hélices, entre les deux gouvernails, qui ne sont pas aussi gros que celui du haven, mais de taille « raisonable ».
Au bout de 28′ l’ordi nous annonçant encore 47′ de temps de déco, nous décidâmes d’entamer la remontée, on récupère au passage notre mousqueton sur l’anneau. À partir de 10 mètres, la situation devient difficile, tous les plongeurs étant au bout, le bout étant lui même flottant, dans une houle avec des creux de 2,8m, …on a failli par deux fois être tous projetés à la surface…LOL…mais pas malade….

Quand viens le moment de sortir de l’eau….en surface à coté de la bouée…..je me sent tout petit balloté, le bateau est loin….je le vois….puis je le vois plus…par intermittence, il disparaît derrière les vagues. Daren, le capitaine, crie dans son haut parleur de lâcher la bouée et de nager vers lui….en pleine mer….dans des vagues de 2,8m….pas très engageant le truc…faut se lancer quoi….lol….j’ai l’impression d’être le jouet des vagues et de ne pas avancer…..SOUDAIN la masse bleue du bateau se trouve devant moi à moins de 10 mètres ! La proue vient de heurter une grosse vague, et l’avant du bateau sort complètement hors de l’eau….WAOOUUUU ça envoie du p’tit ! Je me sent alors comme la mouche faisant face à la tapette….(je regrette beaucoup de ne pas avoir eu ma Gopro à ce moment là).
Mais malgré ça, Daren, en virtuose, pose l’ascenseur pil poil dans mes mains, aussitôt debout dessus, Linda actionne le treuil de relevage.
Sur le pont un des autres plongeurs m’aide à m’assoir et me déséquiper, même pas le temps de poser le recyclo, d’attacher tout le matos que je me vois encore courir m’agripper à la rembarde pour y vomir encore par trois fois….on est dimanche pensais je dans ma tête…..et faut que je tienne toute la semaine….c’est pas gagné….je file me coucher….sans passer par la case Lunch.
Le bateau prend la direction de la baie de Portsallon où nous passerons les nuits à l’ancre et protégés, pendant cette semaine de plongée.

Lundi plongée sur l’épave de l’Empire Heritage

Fiche Empire Heritage

Enfin non…pas de plongée pour moi, le bateau s’est mis en route pendant mon breakfast….et a commencé à taper immédiatement dans les vagues de 2,4m, je suis donc parti me coucher illico et n’ai pas réussi à me lever….Quelle misère, l’Empire Heritage c’était la plus belle des épaves, un cargo à vapeur de 165m x 23m avec pleins de chars Sherman et de camions au fond……aaarggghhhh quel idiot ! Je m’en veux beaucoup sur ce coup là !!! Pfffffffff

Mardi …Pas de plongée….45 nœuds de vent !

A Suivre….

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Plongée sur l’épave du Tirpitz en Italie

Photo du cargo Tirpitz lors de sa grande époque avant que cela devienne une épave copyright Nautilus TDC

Plongée sur l’épave du Tirpitz en Italie a Santo Stefano al Mare

On avait bien un projet de plonger sur le Tirpitz entre autre ce week end du 5 juin, sur plusieurs jours avec greg, Malheureusement, faute de participant c’est tombé à l’eau. Mais Aldo me proposa de les rejoindre lui et ses élèves le dimanche….depuis le temps que je voulais plonger cette épave !
Plongée sur l’épave du Tirpitz à Santo Stefano al Mare avec le Deep CCR Tartiflette Team & Aldo.

 

Donc le dimanche matin, lever à l’aube et départ à 6h je dois être à Santo Stéfano al Mare à 11h30 et j’ai 400 km à faire. Passé le tunnel du Fréjus, l’enfer de Dante à comparé de l’état de la route sous le déluge de flotte qui inonde la route c’est de la roupie de sansonnet ! Neige à 2000 m et pas plus de 90 km/h obligatoire…pffff, L’italie n’est plus ce qu’elle était !

Arrivé sur place en avance, juste le temps de boire un kawa sur le port et faut que je monte la recycleur. On sera une dizaine en tout, Aldo en minimeg, Erwan en recycleur Hamerhead, sa femme en Inspiration Classic et les potes d’Aldo en ouvert.

Il ne fait pas beau le vent souffle et la mer commence à bouger. le brief est en Italien et je ne l’écoute pas je m’intéresse au Hamerhead de Erwan
On se met à l’eau en premier, les italiens ont bien fait les choses, il y a un bout qui courre le long du bateau jusqu’au boute principale, il y a un peut de courant et on peut se déhaler dessus. Erwan est déjà à 6 m à attendre sa femme, qui tarde un peut à cause d’une cellule qui merdouille un peu. A 10 m bubble check puis comme tout est OK GO Fast down !

En bas sur le pont à 67 m c’est plénitude, je déploie mes phares sur mon vieux caisson ressortie pour l’occasion, en attendant de recevoir le nouveau GOPRO. Mais les autres n’arrivent pas, juste un « ouvert » , je tourne en rond en attendant vérifiant l’équilibrage de l’ensemble puis ils arrivent.
L’épave du Tirpitz est située en face de Portosole à San Remo, connu depuis des années par les pêcheurs et les plongeurs de la région comme le « Steam » (vapeur), Il a finalement été identifié en Juillet 2000 grâce à la découverte de la cloche. L’épave est couchée sur le flanc gauche, à une profondeur d’environ 90 mètres, mais ses dimensions impressionnantes font que l’épave remonte jusqu’à une profondeur de 67 mètres.

Caractéristiques du cargo Tirpitz

Nom: Tirpitz
Type: Cargo
Année de construction: 1921
Chantier de construction: Schiffsbaugesellschaft Flenburger – Flensburg (Allemagne)
Propriétaire: AG Packelfahrl Hamburg-Amerika – Hambourg (Allemagne)
Nationalité: allemande
Tonnage brut: 7.970 tonnes
Longueur: 143,6 mètres
Largeur: 17,8 mètres
Chevaux admis: 3700
Hélices: 1
Vitesse: 12 noeuds
Chargement : équipement mécanique et pièces de rechange

Le Tirpitz était parti de Hambourg à destination de Gênes et est resté coincé en Mer Méditerranée au début du conflit en 1941. Il était sous pavillon de la Reederei Mittelmeer, une société militarisée créé par le gouvernement allemand pour gérer les quelque 50 navires de pavillon allemand qui avait été concentrée dans les eaux italienne. Le Tirpitz a été torpillé par un sous-marin britannique le 23 Juillet 1941 et a coulé.

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Plan de l’épave Tirpitz (c) Nautilius tdc

Le boute est situé, grosso modo sur le château, l’épave est couchée sur le flanc. On part donc vers l’avant. Il n’y a plus de courant. Il y a pas mal de poissons, on descend le long de l’épave, c’est à dire le long du pont, il y a des filets, on passe au dessus d’un enchevêtrement de mats. Il y a des ouvertures pour les calles, des sortes de fentes. Le gigantisme de l’épave bloque la lumière qui est déjà faiblarde à cause du temps.

Aldo sur le bateau à la sortie de l’eau

Je rentre dans ce qui ressemble à une cale, mais suis pas sure, on dirait que je passe entre les barreaux d’une échelle, l’intérieure a l’air d’être vaste mais je n’ai pas de profondeur de champ visuel. la lumière est nulle, je n’ai même pas d’effet de lumière de l’intérieur de la cale vers l’extérieur, pourtant je sais que c’est beau, voir à travers ces sortes de « gros barreaux » de plusieurs mètres le bleu de la mer au dehors. Les plongeurs en ouverts sont résté sur le dessus de l’épave. Il y a tant à faire, visiter le château les cales, et les deux trous de torpille, un à l’avant et l’autre à l’arrière, mais il faudra revenir. Captain dirait qu’il faut un scoot, meuuhhh NON ! on passe trop vite et on loupe les détails. C’est toujours la même chose sur ce genre d’épave tu te demandes combien de temps tu vas mettre de temps à la comprendre, la connaître, il va falloir la plonger pas mal, et mine de rien à 83 m du pallier on en empile vite….et remonter pendant 3h le long d’un fil ça a vite fait de me gaver LOL .

Il y a plein de cale et de trous à visiter….
Au bout de 25′ il est temps de remonter, vers 10m sur le boute, il y a une grosse « boule » de moule, et je constate qu’un plongeur d’assistance équipée d’un 15l et d’une déco vient ramasser les moules, ouaip bon ça me distrait un moment lol.

De retour de Plongée sur l’épave du Tirpitz avant le plat de pâte

Ya du jus et on est en drapeau, la barre de pallier est belle et commence à 10 mètres, mais elle est sacrément malmenée par une houle d’au minimum 1m de creux. On sort les derniers, et un sacré orage nous accueille, ce qui va rincer le matos. Il est 15h et l’équipage nous sert un plat de pâtes « aux moules » (là je comprends mieux ! lol).
Le retour sur la France fut de nouveau dantesque !! 70 km de bouchon en 3h jusque Savone !!! Pourtant les pioustres m’avaient tous assuré que vu le temps y en aurait pas de bouchons !!! LOL.
De retour sur Turin de nouveau un déluge de flotte ! Ya plus sur le piémont durant cette journée, autant de flotte qu’il y aurait du en pleuvoir pendant tout l’hiver chez nous !
En tous cas c’est tellement énorme…143m x 17m qu’il faut que j’y retourne.
To be continued….

Bien entendu à cause de la différence de température, j’ai eu droit à la buée sur la lentille….