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Reprise des plongées Profondes 128m a Thun en Suisse

Reprise des plongées profondes au Beatenbucht à Thun en Suisse

Reprise des plongées Profondes 128 mètres a Thun en Suisse au BeathenBuch

Pour ce week end, il y avait le choix, soit Ski et ma fois la tentation était bonne, il y a encore de la neige et la météo prévoyait un temps de OUF, ou alors, le démon de la PPO2 reprenant, aller à Thun en Suisse revoir ma belle falaise du Beatenbuch pour une plongée profonde, Lolo et Greg serait aussi là bas.

Un temps magnifique pour cette plongée profonde en recycleur à Thun ce week end

De la nécessité de s’entraîner à la plongée profonde

Donc après la plongée de samedi midi au lac du Bourget, pour tester du matos, gonflage….
Le démon des haute PPO2 me reprend… après la saison de ski et ses PPO2 basses, LOL, il est important de se remettre à l’entrainement : les techniques, le mental, le physio….
Re-soumetre son corps aux fortes pressions, fortes PPO2, gérer son stress, reprendre ses techniques… juste sur un Touch and Go, avant de pouvoir envisager de passer plusieurs minutes à ces profondeurs lors d’une exploration d’épave par exemple. Papa déclare forfait…

Alors là réveil le dimanche matin à 5h30, le WE du changement d’heure, ça revient à 4h30 plus 3h de route… toute ce que j’aime pas. Arrivé au Beatenbucht, le temps est magnifique, les montagnes sont blanches et le lac est d’huile.

Seb voulait plonger à 130m, fallait bien l’accompagner ..

Il est déjà là avec son pote Bertrand, presque prêt… mon dieux y sont fout ces Lux…, faut que je me prépare… et à part ça ? Vous posez une ligne ? Non ? Bon ben on va en mettre une alors ! On y mettra déjà l’oxy, ce sera déjà ça de moins à trimballer. Il est juste prévu de faire un touch and go, à 130 donc sur un run time de 120′.

On descend lentement, trop lentement, pas plus de 20m/min, suis en tête, on descend pas assez à droite alors on se tape tout les ressauts, on perd de la vitesse. Elle est toujours aussi belle cette falaise, et puis elle me manquait….
Vers 120m, un bruit caractéristique…. »Pfiouuuuuu » ha ça me rappelle les DS4 à Captain…je chèck mes pressions et PPO2, tout vas bien, j’ai stabilisé avant 130 du coup.
Seb me dépasse et se cale à 133, le chapelet de bulle, c’est lui ! Il remonte un chouille, je redescend un poils, c’est la vanne de surpression de son Oxy qui fuit…Merde, ça sent les exos ça, c’est pas cool.

Le profil de la plongée profonde à 128 mètres en recycleur au Beatenbucht à Thun en Suisse
Le profil de la plongée profonde à 128 mètres en recycleur au Beatenbucht à Thun en Suisse

Un signe OK ? Ok ! Il me voit zen, je le vois zen… donc on s’auto zen attitude.
Première profonde de l’année…. GRR, SEB réagit super bien, il ferme son oxy, et entame la remontée, en manuel, on se colle ça se passe super bien.
Arrive les premier paliers, mais SEB reste toujours quelques mètres en dessous de moi. Vers 30 mètres je sens carrément de l’eau qui rentre par mon inflateur d’étanche. Au bout de quelques minutes je commence à avoir vraiment froid. Puis le pire… la chose la plus affreuse qui me soit jamais arrivé, la gastro….C’est juste insoutenable…
….

La longue décompression aux paliers au Beatenbuch à Thun

Je suis à 8m sur le sommet d’un rebord et je surveille SEB qui est juste en dessous de moi, il me reste environ 60′ de déco, je me vide pendant que ma combar se remplie …. d’eau à 5°C entre autre, LOL, souffrance physique, psychique et morale…mais bon sang que fout Seb ? Qu’il me rejoigne et on se casse !!! ( il me dira plus tard qu’un de ses Shearwater était réglée sur eau salée) A ce moment là envie de me tirer de laisser tomber la déco tellement j’ai mal au ventre, et froid. Mais voilà il y a encore 60′ de déco et Seb…

Je tremble tellement que ma main posée sur une pierre fait lever la peuf alentour, puis viennent les crampes… bordel… sans doute issues de la déshydratation de la gastro. Et je pense à l’importance de l’alimentation en plongée.

Il me rejoint enfin et on file vers la corde, aussitôt je sort de la boucle et passe sur oxy en OC, afin de gagner de précieuses minutes. Je remonte le tout vers 4,5 mètres et enfin je sort.
Bertrand est là et m’aide à me déséquiper MERCI Bertrand, je gagne de précieuses minutes, je pose le recycleur et je fonce vers mes deux chênes favoris LOL.

Enfin manger un peu avec mon Lolo, le beau lac de Thun au Beantenbucht en paysage et les montagnes enneigées.
Enfin manger un peu avec mon Lolo, le beau lac de Thun au Beantenbucht en paysage et les montagnes enneigées.

De la nécessité de se former à la plongée profonde

Seb a super bien réagit, et tout c’est très bien passé. On débrieffe ce qui s’est passé, et je lui conseille de faire vérifier sa MP et sa vanne de surpression. C’est alors que Olivier qui a suivit la conversation , lui demande s’il a viré la surcompensation de ses premiers étages tek3 ? « ben non » « mais comment c’est possible !!??? ben cherche pas ! » Et ben voilà, il a acheté son Meg stripped, et personne ne lui avait dit….

GRRR
On se donne rendez vous pour bientôt, faut attendre que l’eau chauffe aux paliers LOL.

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AP Diving en charge de la qualite de l’air dans DeepSea Challenger

Le fabricant de recycleur AP Diving en charge de la qualite de l'air dans le sous marin de DeepSea Challenger

Le fabricant de recycleur AP Diving en charge de la qualite de l’air dans le sous marin de DeepSea Challenger

On en avait déjà parlé James Cameron s’est mis en tête de descendre au fond de la fosse des mariannes, l’endroit le plus profond du monde sous les mers.
Le Figaro.fr fait un rapide résumé de l’aventure ICI
James Cameron prévoit de rester 6 heures au fond et de faire des prélèvements.

 

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Une illustration du sous marin de James Cameron dans la fosse à -11000 mètres

La deuxième passion de James Cameron après le cinéma est la plongée et avec le National Géographic, il va plonger au point le plus profond des oceans. Vous pouvez suivre L’aventure ICI

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Le Logo de AP Diving en bas à gauche de la photo

AP Diving devait garder sous silence et au secret sa participation dans l’aventure, mais on le voit ici son logo dans la cabine trahit son implication dans l’aventure.
L’équipe de Deepsea Challenger viennent de terminer leur essais au fond de la fosse de Nouvelle-Bretagne, Challenger Deep est maintenant en route pour Guam.
Mercredi le sous marin a passé plusieurs heures à 8221m…. Ceci est la plongée solo la plus profonde et le sous marin opérationel le plus profond. la profondeur visée est de l’ordre de 11 000 mètres, ce qui place la barre beaucoup plus haut ou plus basse LOL .

AP Diving est responsable du maintient de la respirabilité au sein du sous marin. C’est à dire de retirer le CO2 expiré et de contrôler la PPO2, de la même façon qu’il le font tout les jours pour leur recycleurs. Le scruber principal (filtre de chaux) est piloté par un ventilateur dont l’alimentation provient du sous marin. En cas de panne du ventilateur, le pilote du sous marin passera sur un recycleur de secours (bailout). Le pilote aura à peu près 70 heures d’autonomie en fonction de sa ventilation respiratoire. Toutes les données sont enregistrées dans la mémoire de l’ordinateur Vision, mais sont aussi envoyées en live au système de communication et transmises toutes les trois minutes à la surface.

AP DIVING et Martin Parker sont en contact journalier avec l’équipe, afin de débrieffer les données des plongées.

/ Le national Geographic soutient James Cameron

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Plongée épave Bananier la Ciotat

Mer Méditérranée pétole pour cette plongée sur l'épave du Bananier à La Ciotat

Plongée épave Bananier à la Ciotat avec Alex

Alex m’a contacté pour organiser ce week end avec une plongée sur l’épave du Bananier et du du Heinkel 111. Mais comme d’hab ou souvent, je ne plongerais pas le Samedi pour cause de travail…du coup pour diverses raisons on ne plongera tous que le dimanche à la Ciotat. Du Team du Deep CCR Tartiflette je serai le seul, pervers se remet de son MF2, et papa fait ses devoirs.

Mer Méditérranée pétole pour cette plongée épave Bananier
Mer Méditérranée pétole pour cette plongée sur l’épave du Bananier

Je prends la route à 16h20 en retard de 20′ bien entendu, normal ya toujours un truc qui retarde, mais bon la red bull est dans la boite à gant réfrigérée et la dive mobile chargée à toc avec en plus la barre de palier. J’ai plongé la première et seule fois sur l’épave du Bananier avec Brigitte Lenoir en 2009.

Alex m’accueille donc chez lui à Aix autour d’un plat de carbo du style plus ya de gras …. plus ça me va… LOL et sa femme nous gate avec moulte friandises…(tiens au fait le gâteau au chocolat ….il est passé ou Alex …)

Préparation de la plongée épave Bananier
Préparation de la plongée épave Bananier

Dimanche matin rendez vous vers 9h30 10h à la Ciotat pour préparer les affaires pour cette plongée épave Bananier, il fait beau chaud et la mer est pétole, que du bonheur en perspective. On charge le bateau on sera 9 plongeurs en tout, et je dois faire équipe avec Alex et Arnaud qui lui sera en recycleur Revo, il y a aussi deux plongeurs en circuit ouvert (Bi18 et B20) de chez bulles de rèves, ils ont des actions chez air liquide sans doute LOL .

Plongée épave Bananier Philippe Peyrus tout beau sur son baaaaato
Plongée épave Bananier Philippe Peyrus tout beau sur son baaaaato

Alex et moi emportont chacun trois bail out qui nous rendent autonome jusque 6m en cas de pb et nous aurons de l’oxy à 6m. Pour cette plongée sur l’épave du Bananier, on prévoit un run time de 110 à 120′.

Plongée épave Bananier la palanquée de Jacques au départ
Plongée épave Bananier la palanquée de Jacques au départ

La mère est pétole pas de vent et on est rapidement sur le site, on organise les palanquées et on décide de partir en dernier. On aide les autres à s’équiper, on partira en dernier, pas facile de gérer les butagaz des « ouvert » ….

On se met à l’eau et on fait notre bubble check à 4 mètres et puis gazzzzzzzz as usual une descente rapide dans le bleu…c’est bon…c’est beau….on croise tout le monde qui sont sur la ligne en train de remonter. On prend de la vitesse…. <3 j’adore….

Plongée épave Bananier une très belle descente au fond
Plongée épave Bananier une très belle descente au fond

Arrivé en bas on n’est plus que deux,….Arnaud s’est aperçu qu’il ne pouvait pas nous suivre….il avait oublié ses plombs…..et donc il s’est aretté en route pour remonter. En bas un homard nous attend dans un filet, la ligne n’est pas loin du corps principale, qu’on rejoint. Cette partie de l’épave du bananier, que l’on apelle l’avant est en fait en deux morceaux.

Le Homard dans le filet de l'épave du bananier
Le Homard dans le filet de l’épave du bananier

Il existe aussi une partie arrière, plus la chaudière du Bananier, qu’on avait plongée avec BRi en 2009.

L'arrivée au fond sur l'épave du Bananier
L’arrivée au fond sur l’épave du Bananier

Rencontre avec les Mola Mola sur l’épave du bananier à 90 m

On fait le tour de la proue, on remonte à la hauteur du pont quand soudain au loin on distingue dans le bleu au fond 4 ou 5 Mola Mola, on y va rapidement et doucement…pour ne pas leur faire peur, mais ils disparaissent….zut alors….sauf un qui reste immobile, chouette !! j’y vais en premier, au fond de moi je me dis « ne luis fait pas peur…vas y doucement…ce serai trop le kif énorme si les autres ne les avaient pas vu… »

Le bonheur un Mola Mola sur l'épave du Bananier rien que pour nous !
Le bonheur un Mola Mola sur l’épave du Bananier rien que pour nous !

J’arrive seul sur lui, Alex est en retrait, mes 18000 lumen à 50 cm n’ont pas l’air de le déranger, Alex a aussi peur que les flash ne lui fassent peur, c’est completement inespéré de rester aussi longtemps en face à face avec ce poisson de 80 cm de long environ. (Les plus gros font jusque 2m pour 200kg)

Un beau Mola Mola de 80 cm
Un beau Mola Mola de 80 cm

Puis de deux coups de nageoire il est loin, et on fait demi-tour pour retourner sur l’épave.

 

Nico en plein shooting avec le Mola Mola
Nico en plein shooting avec le Mola Mola

 

On fonce sur le canon pour le shooter, je suis conscient que la puissance de mes protos gène Alex, mais depuis nos plongées de cet été à cavalaire, dont la magnifique sur la dorsale, il sait gérer, il est bon ce petit LOL.

Le canon du Bananier
Le canon du Bananier

Ya même un congre qui se planque sous le canon du bananier.. Pendant que Alex s’écarte pour avoir une vue d’ensemble, je redescend sur le pont, passe devant la cuisinière avec comme l’envie, de voir si on peut pas descendre dans une cale…pour voir, elles sont habitées par un banc de poisson qui speede dans tous les sens, mais ya décidement trop de ligne qui pendouillent en travers, et avec mes 3 bails out, mes spots vidéos et mes fils d’alimentation….c’était chaud….alors ce sera pour une prochaine fois…

Les cales du Bananier sont tentantes
Les cales du Bananier sont tentantes

 

On retourne sur l’avant, revoir notre homard qui est mal en point, mais Alex me fait remarquer qu’on est déjà à 20′ de temps de plongée et que notre temps de remontée sera de …100 à 110 minutes, pffffff ya des fois où on bien… enfin on est toujours bien au fond…et pourquoi il est rabat joie là !!!

La remontée….et ses aléas…

Ya pas grand chose à dire…on remonte rapidement au début puis on ralenti un peu, puis un peu plus enfin tout est normal, bien l’eau est chaude, I’m happy . De belles images plein les yeux…Nickel… Quand.. ALLAAARRRRRMMMMEEEE !! je m’affole pas de prime abord, ça doit être la deuxième cellule qui fait des siennes, suite à une injection manuelle…mais NON ! Alarme batterie 1 et 2 sur les ordis C1 et C2…de 100% elles sont tombées toutes les deux à 25% en même temps !
Incompréhensible, la batt 2 ok elle a un an, la batt 1 elle, est neuve d’Avril acheté chez AP… C’est quoi ce binz ! Bon on est à 21m, et il reste 87′ de déco…ha ben tien ! Ca va tenir ? Elle m’est jamais arrivé celle là ! Bien entendu toute la faune présente dans l’eau à ce moment là est au courant tellement ça flash et que le buzzer BUZZZE!!
Impossible de la couper cette fichue alarme, ca va bien finir de me pomper la batterie cette connerie ! C’est là ou le cerveau gamberge et tu te remet en cause la lecture des PPO2 ….si la batt est naze..faut rester zen, et je me suis souvenu d’une conversation que j’avais eu avec Martin Parker, dans ce cas en fonction du niveau de la batt, le handset va séteindre, le buzzer et seul le hud fonctionnera, pouvant permettre de contrôler sa PPO2 en remontant….mouaip facile à dire LOL. Expérience et formation, mères de la sécurité en plongée.

Déco sur la barre de plongée épave bananier, sept. 2011
Déco sur la barre de plongée épave bananier, sept. 2011

Enfin, bref, arrivé sur la barre de palier, ….je me suis senti plus proche de la surface LOL j’ai rincé plus que de coutume, et à 6 m je me suis senti un peu soulagé de rencontrer une S80 d’oxy…au Kazou. Une chose me surprend cependant, malgré notre gros temps fond et notre retard sur la remonté à cause de mes soucis de Batt, les autres plongeurs partis bien avant nous sont encore au palier..

plongée et Mola Mola sur le bananier
plongée et Mola Mola sur le bananier

Marc en sortant de l’eau voulait nous piquer la S80 d’oxy…hop hop hop tu nous la laisse stp ? hein copain  on sait jamais vu la situation….
Quel farceur ce Marc!
Bon c’est enfin l’heure de sortir pour moi (134′), mes rinçages à outrance ont rincé mon Oxy, mais la machine a tenu, j’ai 14′ de retard sur le plan et la mer est toujours aussi pétole….

Seul Alex et moi avont vu les Mola Mola du Bananier

En remontant sur le bateau….je lâche un « zavez vu les Mola Mola ? »…les autres livides….verts… »hein ? Quoi ? Ou ? » extraordinaire !! Alex enfonce le clou ! Le temps de rentrer au port le weather tourne au grain, ce qui va nous aider à rincer le matos. Vers 16h on déjeune à l’espagnole dans la salle de cours de Plongée Passion, où je branche mon PC sur le vidéoprojecteur pour faire admirer NOS Mola Mola à tout le monde LOL

Bon allez zou, c’est largement tard ya encore la route pour rentrer.
run-time-plongee-bananier-deep-ccr-tartiflette-team.jpg

Le fichier du runtime de notre plongée sur l’épave du Bananier à la Ciotat

 

 

Created with Admarket’s flickrSLiDR.

Les photos de la plongée sur l’épave du Bananier d’Alex sur son blog

Explication du provblème rencontré sur mon recycleur :

Après avoir vérifié avec AP Diving dans certaines conditions de plongée alors les deux batteries sont utilisées en même temps par la machine, comme par exemple lorsque la PPO2 est éloignée de la valeur du setpoint. Il existe un version de Soft en développement, (Steeve m’en avait parlé en Irlande) ou le recycleur utilisera seulement la batterie 1, qui s’usera donc plus vite mais préservera la batterie 2. ( Il y aura aussi plusieurs changement dans ce logiciel…setpoint variable etc). Pour mon cas présent, Il est de la caractéristique du Lithium de chuter très rapidement à la fin de leur vie, même si dans mon cas et heureusement c’était bien des Energizer. A ma question  » mais pourtant la Batt 1 était neuve de quelques mois ? » la réponse de chez Ap fut  » Nicolas on a regardés tes téléchargements, tu as vu le nombres d’heures que tu as faites cette années ?  » …..Ouaip bon ben c’est une bonne machine….je l’utilise….Donc avant une grosse session et après des heures….piles neuves !

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Octopus parle de notre plongée sur le Protee et le Natal

Le récit de à la Poursuite du Protée et du Natal dans le magazine de plongée Octopus de Juillet

 

Le magazine de plongee Octopus parle de notre plongée sur le Protee et le Natal
Le magazine de plongee Octopus parle de notre plongée sur le Protee et le Natal

Octopus le magazine des plongeurs tech

Le magazine Octopus, reprend le récit de nos aventures sur les plongées que nous avons effectués sur le Protée et le Natal en Avril 2011.
Avec quelques photos de nos amis Brigitte Leccia, Alexandre Fox et Aldo Ferrucci.

/ A la poursuite du Protée et du Natal, plongée sur les épaves très profondes et Mythiques

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Plongée sur l’épave du Tirpitz en Italie

Photo du cargo Tirpitz lors de sa grande époque avant que cela devienne une épave copyright Nautilus TDC

Plongée sur l’épave du Tirpitz en Italie a Santo Stefano al Mare

On avait bien un projet de plonger sur le Tirpitz entre autre ce week end du 5 juin, sur plusieurs jours avec greg, Malheureusement, faute de participant c’est tombé à l’eau. Mais Aldo me proposa de les rejoindre lui et ses élèves le dimanche….depuis le temps que je voulais plonger cette épave !
Plongée sur l’épave du Tirpitz à Santo Stefano al Mare avec le Deep CCR Tartiflette Team & Aldo.

 

Donc le dimanche matin, lever à l’aube et départ à 6h je dois être à Santo Stéfano al Mare à 11h30 et j’ai 400 km à faire. Passé le tunnel du Fréjus, l’enfer de Dante à comparé de l’état de la route sous le déluge de flotte qui inonde la route c’est de la roupie de sansonnet ! Neige à 2000 m et pas plus de 90 km/h obligatoire…pffff, L’italie n’est plus ce qu’elle était !

Arrivé sur place en avance, juste le temps de boire un kawa sur le port et faut que je monte la recycleur. On sera une dizaine en tout, Aldo en minimeg, Erwan en recycleur Hamerhead, sa femme en Inspiration Classic et les potes d’Aldo en ouvert.

Il ne fait pas beau le vent souffle et la mer commence à bouger. le brief est en Italien et je ne l’écoute pas je m’intéresse au Hamerhead de Erwan
On se met à l’eau en premier, les italiens ont bien fait les choses, il y a un bout qui courre le long du bateau jusqu’au boute principale, il y a un peut de courant et on peut se déhaler dessus. Erwan est déjà à 6 m à attendre sa femme, qui tarde un peut à cause d’une cellule qui merdouille un peu. A 10 m bubble check puis comme tout est OK GO Fast down !

En bas sur le pont à 67 m c’est plénitude, je déploie mes phares sur mon vieux caisson ressortie pour l’occasion, en attendant de recevoir le nouveau GOPRO. Mais les autres n’arrivent pas, juste un « ouvert » , je tourne en rond en attendant vérifiant l’équilibrage de l’ensemble puis ils arrivent.
L’épave du Tirpitz est située en face de Portosole à San Remo, connu depuis des années par les pêcheurs et les plongeurs de la région comme le « Steam » (vapeur), Il a finalement été identifié en Juillet 2000 grâce à la découverte de la cloche. L’épave est couchée sur le flanc gauche, à une profondeur d’environ 90 mètres, mais ses dimensions impressionnantes font que l’épave remonte jusqu’à une profondeur de 67 mètres.

Caractéristiques du cargo Tirpitz

Nom: Tirpitz
Type: Cargo
Année de construction: 1921
Chantier de construction: Schiffsbaugesellschaft Flenburger – Flensburg (Allemagne)
Propriétaire: AG Packelfahrl Hamburg-Amerika – Hambourg (Allemagne)
Nationalité: allemande
Tonnage brut: 7.970 tonnes
Longueur: 143,6 mètres
Largeur: 17,8 mètres
Chevaux admis: 3700
Hélices: 1
Vitesse: 12 noeuds
Chargement : équipement mécanique et pièces de rechange

Le Tirpitz était parti de Hambourg à destination de Gênes et est resté coincé en Mer Méditerranée au début du conflit en 1941. Il était sous pavillon de la Reederei Mittelmeer, une société militarisée créé par le gouvernement allemand pour gérer les quelque 50 navires de pavillon allemand qui avait été concentrée dans les eaux italienne. Le Tirpitz a été torpillé par un sous-marin britannique le 23 Juillet 1941 et a coulé.

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Plan de l’épave Tirpitz (c) Nautilius tdc

Le boute est situé, grosso modo sur le château, l’épave est couchée sur le flanc. On part donc vers l’avant. Il n’y a plus de courant. Il y a pas mal de poissons, on descend le long de l’épave, c’est à dire le long du pont, il y a des filets, on passe au dessus d’un enchevêtrement de mats. Il y a des ouvertures pour les calles, des sortes de fentes. Le gigantisme de l’épave bloque la lumière qui est déjà faiblarde à cause du temps.

Aldo sur le bateau à la sortie de l’eau

Je rentre dans ce qui ressemble à une cale, mais suis pas sure, on dirait que je passe entre les barreaux d’une échelle, l’intérieure a l’air d’être vaste mais je n’ai pas de profondeur de champ visuel. la lumière est nulle, je n’ai même pas d’effet de lumière de l’intérieur de la cale vers l’extérieur, pourtant je sais que c’est beau, voir à travers ces sortes de « gros barreaux » de plusieurs mètres le bleu de la mer au dehors. Les plongeurs en ouverts sont résté sur le dessus de l’épave. Il y a tant à faire, visiter le château les cales, et les deux trous de torpille, un à l’avant et l’autre à l’arrière, mais il faudra revenir. Captain dirait qu’il faut un scoot, meuuhhh NON ! on passe trop vite et on loupe les détails. C’est toujours la même chose sur ce genre d’épave tu te demandes combien de temps tu vas mettre de temps à la comprendre, la connaître, il va falloir la plonger pas mal, et mine de rien à 83 m du pallier on en empile vite….et remonter pendant 3h le long d’un fil ça a vite fait de me gaver LOL .

Il y a plein de cale et de trous à visiter….
Au bout de 25′ il est temps de remonter, vers 10m sur le boute, il y a une grosse « boule » de moule, et je constate qu’un plongeur d’assistance équipée d’un 15l et d’une déco vient ramasser les moules, ouaip bon ça me distrait un moment lol.

De retour de Plongée sur l’épave du Tirpitz avant le plat de pâte

Ya du jus et on est en drapeau, la barre de pallier est belle et commence à 10 mètres, mais elle est sacrément malmenée par une houle d’au minimum 1m de creux. On sort les derniers, et un sacré orage nous accueille, ce qui va rincer le matos. Il est 15h et l’équipage nous sert un plat de pâtes « aux moules » (là je comprends mieux ! lol).
Le retour sur la France fut de nouveau dantesque !! 70 km de bouchon en 3h jusque Savone !!! Pourtant les pioustres m’avaient tous assuré que vu le temps y en aurait pas de bouchons !!! LOL.
De retour sur Turin de nouveau un déluge de flotte ! Ya plus sur le piémont durant cette journée, autant de flotte qu’il y aurait du en pleuvoir pendant tout l’hiver chez nous !
En tous cas c’est tellement énorme…143m x 17m qu’il faut que j’y retourne.
To be continued….

Bien entendu à cause de la différence de température, j’ai eu droit à la buée sur la lentille….

 

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Plongées sur les épaves profondes du Protée et Natal

L'équipe des plongées profondes sur les épaves du Protée et du Natal

Plongées sur les épaves profondes du Protée et du Natal

Plongées sur les épaves profondes du Protée et du Natal, pendant 3 jours bénis des dieux météos Ou comment ces deux épaves profondes ne se laissent pas déflorer facilement…. Elles se défendent et se méritent

JOUR 1 Lundi 25 Avril 2011 Plongée sur le Protée

Le bateau de Philippe Peyrusse est impéccable pour nos plongées sur les épaves du protée et du Natal
Le bateau de Philippe Peyrusse est impéccable pour nos plongées sur les épaves du protée et du Natal

Le lundi premier jour des plongées sérieuses et on va commencer par le Protée, car il n’est pas trop loin du port de la Ciotat à coté de Marseille. Papa et moi sommes les premiers au local, vu ma nuit…..j’aurais bien dormis un siècle de plus….LOL Petit à petit tout le monde arrive, Jean Marc, Serge Allier qui sera notre plongeur sécu fond pour cette plongée, Guigui, Brigitte Leccia, et on passe au montage du matériel, et on charge le bateau, Philippe Peyrusse a prévu un matelot pour nous aider (si il avait su…il aura pas venu …lol). Le temps est avec nous, c’est même mieux que dans toutes nos meilleures prévisions, la meilleure période depuis….des années ?

Le bateau de Philippe Peyrusse est impéccable pour nos plongées sur les épaves du Protée et du Natal

Avant de monter sur le bateau Guillaume Caillard nous dicte le brieffing avec le rôle de chacun et décrit le déroulement du run time et rappelle le What-if (qui ne fait pas rire) . L’accent est mis sur la sécurité des plongeurs sécu…en effet ceux-ci sont là en bénévole et pour assurer notre sécurité, nous sommes nous plongeurs fonds pleinement conscient des risques encourus et aguéris pour y palier, mais il est clair que si il y avait un problème avec un plongeur de sécu il devrait penser à sa sécurité d’abord.

Le brieffing et what if de Guigui le matin avant de monter sur le bateau pour partir plonger l'épave du Protée
Le brieffing et what if de Guigui le matin avant de monter sur le bateau pour partir plonger l’épave du Protée

Le brieffing et what if de guigui le matin avant de monter sur le bateau

Tout le monde scrute ce foutu sondeur pour savoir...où se rouve le Protée
Tout le monde scrute ce foutu sondeur pour savoir…où se rouve le Protée

Voilà tout est dis, on peut partir, la mer est pétole, on n’ose y croire…. Le site n’est pas trop loin et les 350 ch du volvo marine nous y emmene très rapidement. On ne savait pas à ce moment là quelle serait notre déception des heures plus tard. Les points GPS sont bons, l’écho sondeurs est impeccable et bien sur il y a une barcasse de pêcheur du dimanche qui est pil poil sur l’épave….avec quel permis sont ils venus si loin des cotes ? Et le pire alors que l’on commence à tourner en rond pour marquer l’épave, ils ne bougent pas ! On avait un gendarme maritime à bord, on lui a demandé de leur montrer sa carte, il ne l’avait pas sur lui….pffff LOL. Bon au bout de quelques minutes après être sûr des relevés, on balance la gueuse, qui pèse 20 kg avec une bouée au bout et un contre poids. On attend que le contre poids soit stabilisé et on repasse à coté de la bouée pour vérifier au sondeur……on est à 50 m de l’épave…..AARRGGHH c’est quoi qui a foiré ?

Tout le monde scrute ce foutu sondeur pour savoir… où est cette épave de Protée

Bon on recommence, bref pour la faire courte on a recommencé 10 fois, on a tout essayé. On a « lessivé » le matelot de Philippe Peyrusse, il a remonté partiellement le plomb plusieurs fois, on la tracté, on l’a remonté complètement…..à chaque fois on était à coté : s’imposait à nous deux solutions :

  • * soit le plomb avait une forme de pastille vichy avec un bout qui flottait trop et se faisait emporter par le courant
  • * soit il y avait tellement de courant que ça emmenait tout….

RROGNTUDJÛ Abandon de cette plongée sur l’épave du Protée

Donc on a décidé d’abandonner et de rentrer, l’épave ne voulait pas se livrer. Même si on était préparé à l’échec, car de nombreuses fois des expéditions n’ont pas pu aller jusqu’au bout, c’est quand même frustrant. Certains décident, dont moi, de plonger quand même, se mettre à l’eau, je n’ai jamais fait Cassidaigne, il y a un fond de 60 m….Jean Marc, Serge et moi, on les a jamais trouvé les 60m, on a suivi le courant….ça continue la chcoumoune…

On garde le sourire quand même : on va bien finir par trouver ce Protée
On garde le sourire quand même : on va bien finir par trouver ce Protée

On garde le sourire quand même

Le Gonflage au surpresseur sourire juste avant que ça pête ! Et de partir chercher un compresseur de plongée
Le Gonflage au surpresseur sourire juste avant que ça pête ! Et de partir chercher un compresseur de plongée

On rentre et on prépare pour le lendemain, on attaque les gonflages et PAAAFFFFFFFF la lyre presque neuve me pête dans les main !!! alors que je gonfle à l’air, Papa est sourd….hein comment ? Tu dis  heureusement c’était de l’air….ca continue……

Le Gonflage sourire juste avant que ça pête !

Heureusement Aldo est arrivé et je lui tape la sienne : « Maaa yaa pas de prrobllleme hé …attend je té la passe elle est dans lé camionne… » LOL merci Aldo. Allez re-gonflage et restau enfin…MANGER !

JOUR 2 Mardi 26 Avril 2011 c’est plongée sur l’épave du Natal

A la poursuite du Protee et du Natal, Le mardi c’est NATAL, il est beaucoup plus loin et il nous faudra plus d’une heure pour y arriver. Le matin au local nous rejoignent Jacques Mezergue qui sera notre plongeur sécu fond à 60m, il sera en recycleur Megalodon, et Anne la patronne de Atoll Plongée à Marseille qui assurera la sécu dans zone des 10 mètres et sera chargée de nous apporter le sac comportant l’eau et les barres de céréales ainsi que nos iDive 300 pour écouter de la musique ou regarder des vidéos pendant les longues minutes.

Alexandre Fox est aussi là et a apporté sa gueuse au cas où nous en aurions besoin. Brigitte Lecia se tiendra prête à bord avec un copain à intervenir au cas où. On embarque le matériel à bord du bateau, et Guillaume nous énonce le brieffing en précisant le rôle de chacun : Plongeurs fond : Jean Marc Morère, Aldo Ferrucci, Alexandre Fox, Guillaume Caillard Thierry Marra et Nicolas Schiavon Plongeur sécu : Jacques mezergue à 60 m en recycleur Megalodon, avec ses deux bail-out, plus un carbone d’Heliox 20/30 et un carbone de Nitrox 50 Anne de Atoll plongée qui s’occupera de la sécu à 10 m Brigitte Leccia et son copain qui restent à bord en réserve (elle fera aussi les photos de bord) En avant la route est longue jusque le Natal.

Aldo et Jean Marc prêt à partir plonger l'épave du Natal
Aldo et Jean Marc prêt à partir plonger l’épave du Natal

Arrivé sur le site, prudent on attend avant de s’équiper, l’écho est énorme, il faut dire que la taille de l’épave du Natal (130m 20m) n’a rien à voir avec celle du Protée (60m x 8m). Puis une fois la gueuze larguée on s’équipe, Aldo partira avec Jean Marc, puis Thierry et moi, et enfin Guillaume et Alex. On part 2 part deux du pont arrière qui est large et super dégagé, idéal quoi.

Aldo et Jean marc prêt à partir

Thierry la loose sur cette plongée sur le Natal

Ca y est Aldo et Jean Marc sont parti le bateau fait demi-tour pour revenir face à la bouée et GOOOOO !!! c’est à nous et c’est parti ! On se regarde en surface Ok et feu en bas, descente en suivant le bout jusque 10 m et stop pour le Bubble Check…..et HEIN ? QUOI COMMENT ???

Papa vient de me faire signe abandon de plongée….il me montre la fermeture de sa combinaison de plongée et ya des bulles qui sortent……mais dites moi pas que c’est pas vrai!!!! on est là à deux coups de palmes (heu…+2) de l’épave du Natal et y me fais ça !! sans réfléchir je lui confirme « ok toi tu abandonnes toi tu remontes et moi je continue », il me fais Ok, …sa réponse me surprend… LOL

Donc allez hop tête en bas et je repars….quand une main me stoppe, c’est encore papa qui recommence fin de plongée…OUI j’ai bien compris mais moi là c’est impossible que je remonte, mon pote, je ne suis pas venu jusque là pour ne pas y aller…..j’y vais.

Le Natal épave mythique de la méditéranée
Le Natal épave mythique de la méditéranée

Ces évènements se sont déroulés en un nanonième de milliardième de seconde. Lol Bien entendu on est descendu le long du contre poids et pas du bout, et le courant les a déjà décalé je palme dur en descendant à l’oblique pour rejoindre ce bout vers 70 mètres, je me repose quelques secondes puis repars vers le fond. Ya du jus et je palme, je palme pour enfin l’atteindre à 7’30 ce qui est tard dans mon runtime. Au fond les flashs d’Aldo crépitent et m’arrosent, je distingue Aldo et Jean Marc sur ma gauche, je leur fais signe que c’est ok, il ne doivent pas comprendre de me voir seul.

Le Natal épave mythique de la méditéranée

Plein de vie et de concressions sur l'épave du Natal
Plein de vie et de concressions sur l’épave du Natal

Je suis émerveillé par autant de vie sur cette épave, des bancs de « petits » poissons y en a de partout, de gros nuages, c’est la première chose qui me marque et l’épave est pleine de concressions, il y a de la vie, énormément de vie. La visi est bonne mais il fait sombre, pas noir, rien à voir avec le lac, mais je m’attendais à quelque chose de plus claire pour de la méditéranée.

Plein de vie et de concressions sur le Natal

La rembarde qui fait le tour du trou sur le Natal
La rembarde qui fait le tour du trou sur le Natal

Zut mon moulinet vient de se prendre dans un fil de pèche qui traine par là, il y a des centaines de fil de partout qui traînent. Le temps que je me dépatouille du fil Aldo et Jean Marc sont remontés. Je bifurque sur la gauche puis décrit un cercle de 5 m de diamètre. Je passe au dessus d’un trou qui descend vers les entrailles du Natal, entouré d’une sorte de rembarde style rampe d’escalier.

La rembarde qui fait le tour du trou

Au bout de 3, 4 minutes, je me dis que seul, le mieux c’est de remonter, je suis quand même à 116m. C’est balot mais c’est comme çà ! Je croise Alex et Guigui qui arrivent.

Photos d'Alexandre Fox sur l'épave du Natal
Photos d’Alexandre Fox sur l’épave du Natal

Photos d’Alexandre Fox sur le Natal

Une branche de Corail Noir sur l'épave du Natal
Une branche de Corail Noir sur l’épave du Natal

Corail noir

Sous l’effet du courant et des plongeurs, le contrepoids est complètement remonté et est collé à la bouée de surface. Arrivé à la barre de palier, je dépose mes blocs inutiles, boit un ½ litre d’eau et me dit que vu le peu de temps de déco qu’il me reste je me passerais de la vidéo. Anne fait un super boulot et remonte nos bouteilles rendues inutiles. Du coup je sors le premier de l’eau. On me questionne…Alors ??? superbe mais courte. Puis tout le monde sort de l’eau, et on remballe tout, Jacques est de partout et s’active encore…. Alex a l’air de ressentir 2 ou 3 picotements au coude, de l’eau un aspirine et 15′ d’oxy plus tard ya plus rien, tout va bien.

Fausse alerte, Alex déçus se serait bien fait choyer....lol (c'est une blague Charlotte bises)
Fausse alerte, Alex déçus se serait bien fait choyer….lol (c’est une blague Charlotte bises)
Hé oui c'est comme ça qu'on attrape un coup de soleil en rentrant de plongées profondes sur les épaves du Protée et du Natal
Hé oui c’est comme ça qu’on attrape un coup de soleil en rentrant de plongées profondes sur les épaves du Protée et du Natal

Ni Aldo ni Alex n’ont l’air d’être satisfait des photos qu’ils ont pris, à cause des conditions au fond. Le moteur Volvo marine nous pousse vers le port….puis plus rien perte de puissance et mode dégradé..un injecteur vient de rendre l’âme….hypothéquant nos chances pour demain…pffff j’y crois pas ! ça continue !!! On va rentrer au ralenti et du coup prendre des coups de soleil sur le pont avant.

Hé oui c’est comme ça qu’on attrape un coup de soleil

Arrivé au port le dépanneur est déjà là à nous attendre et on part gonfler et préparer pour demain, on ne sait jamais faut rester optimiste. Papa emprunte une combinaison à Aldo, ‘sacré Aldo, que ferions nous sans sa camionnette magasin atelier magique, il a tout !) et Brigitte et lui se mettent à retailler la collerette trop fine pour le papa ! Lol (vous en connaissez beaucoup des plongeurs et/ou instructeurs qui vous prèteraient une combi et en même temps accepteraient que tu la « customise » à coup de ciseaux et cutter ? On part manger du poisson et on est naze ! Dodo de bonne heure.

JOUR 3 Mercredi 27 Avril 2011 c’est plongée sur l’épave du Protée

Papa se prépare et chauffe la chaux pour plonger l'épave du Protée
Papa se prépare et chauffe la chaux pour plonger l’épave du Protée

Encore grand beau temps ce matin, malgré tous les déboires, la météo est avec nous, seule une petite houle agite la mer au loin. Nous repartons sur le Protée. Pourtant ce matin encore de mauvaises surprises : Alexandre ne plongera pas, suite à un décès dans sa famille, il doit partir, et Jean Marc a attrapé une insolation en faisant la sieste sur le bateau en plein soleil. On perd un photographe ( enfin plus que ça ! Hein ? Clein d’oeil ;6) ) Donc nous ne serons que quatre au fond ce Matin, Thierrry, Aldo, Guillaume et moi.

Papa se prépare et chauffe la chaux

Image de l'entrée du port de la Ciotat Le bateau de pêcheur va plus vite que nous
Image de l’entrée du port de la Ciotat Le bateau de pêcheur va plus vite que nous

Jacques Mezergue sera toujours notre plongeur soutien à 60m, et interviendra Mariutz d’atoll Plongée pour la sécu à 10m. Restera en stand by sur le bateau Brigitte Leccia. A propos du bateau, nous avons bien la confirmation qu’un injecteur est HS et qu’il faudra q’on navigue an ralenti cahoté par les vagues, sans déjauger….(Volvo Renault même combat ? Lol) On charge le bateau et guigui y va de nouveau, avec son brieffing et son what-if.

Le bateau de pêcheur va plus vite que nous

On part, on sort du port TEUF TEUF TEUF et déjà ça me brasse, c’est pas que je sois une femmellette mais bof c’est pas mon truc, quand ça tangue de partout, c’est plus facile au bar avec 25g dans chaque bras… lol. Donc on met plus de temps que Lundi pour atteindre la zone, et par contre on gueuze tout de suite, comme on a fait pendant trois jours et on obtient le même résultat que le lundi, le premier jour sur le protée.

Le bel écho de l'épave du Protée sur le sondeur
Le bel écho de l’épave du Protée sur le sondeur

Le bel écho du Protée sur le sondeur

On a la bouée en surface à 50 m du point sondeur, pffff va y avoir du jus….et ça rate pas, plus le temps passe plus le pendeur se décolle de la ligne. Aldo et guigui partent en premier, Thierry et moi juste derrière, j’annonce pas fière, la réduction de mon run-time, étant un peu barbouillé par cette traversée….ben oui…. on n’a pas ce genre de problème nous dans les Alpes…..les lacs sont en pentes et ya pas de vagues….lol.

Notre plongeur de sécu Jacques Mezergue prêt à Partir à 60m avec tous ses blocs pour nous atendre à notre retour de l'épave du Protée
Notre plongeur de sécu Jacques Mezergue prêt à Partir à 60m avec tous ses blocs pour nous atendre à notre retour de l’épave du Protée

Jacques Mezergue prêt à Partir à 60m avec tous ses blocs

ON saute à l’eau, bubble check et faut pas dormir, ca zeffe déjà. Allez ça pousse à la palme, ça pousse fort, purée ça a pas l’air de vouloir descendre le bout est déjà à 45° ! Ya du jus pour sure ! Je descend, en poussant le bout passe à l’horizontale ou presque et toujours pas d’épave en vu…mais bon sang on est encore à combien de km ? je me retourne pour voir si papa me suit….OK je suis limite à me déhaler sur cette corde pour avancer, c’est pas pas croyable ce jus. Ca y est l’épave est là ! Je distingue du métal devant moi, ….non …zut c ‘est les S80 dressées à la verticale de guigui et Aldo qui remontent, je n’avais pas vu les plongeurs, habillés de noir dans la pénombre, trop occupés à pousser sur les jetfins. Les derniers mètres se feront quasi à l’horizontale, quand elle apparaît devant moi, enrobé dans son filet avec ses flotteurs qui le tendent vers le haut.

A notre arrivée sur l'épave du Protée nous sommes accueillis par ce filet
A notre arrivée sur l’épave du Protée nous sommes accueillis par ce filet

A notre arrivée sur l’épave du Protée nous sommes accueillis par ce filet

Elle semble toute petite et l’ambiance est glauque. Je m’immobilise à sa hauteur, pendant que Thierry me dépasse et commence à tourner dessus, je ne réalise pas qu’il n’y a plus de courant et que nous sommes sans doute protégés à ce moment là par le Protée.

L'épave du protée par Aldo Ferrucci
L’épave du protée par Aldo Ferrucci

L’épave du protée par Aldo Ferrucci

On est à 124 m. On se fait signe OK tout les deux, en fait je n’ai pas trop envie de bouger, mon mal de mer plus cette descente m’ont cuit, le château est sur la gauche et je suis sûr que papa est vénère, mais il ne s’éloigne pas trop.

L'épave du Protée
L’épave du Protée

L’épave du Protée

On décole du fond à 10’30.

Ce qui doit rester du château du protée ?
Ce qui doit rester du château du protée ?

Ce qui doit rester du château ?

Un dernier coup d'oeil à l'épave du Protée avant de décoller
Un dernier coup d’oeil à l’épave du Protée avant de décoller

Décidément, je n’aurait pas fait de gros temps fond sur ces épaves.

Un dernier coup d’oeil au Protée avant de décoller

Notre plongeur de sécu Mariutz avec ses 8 blocs au paliers de retour de notre plongée sur le Protée
Notre plongeur de sécu Mariutz avec ses 8 blocs au paliers de retour de notre plongée sur le Protée

Je n’ai pas besoin de préciser que nous sommes obligé de freiner lors de la remonté, le courant nous trimbale tel des feuilles mortes et on se tient correctement au bout. On ne tarde pas à rattraper guigui et Aldo qui eux ont plus chargé que nous. On est tous en drapeau le long de ce bout, le jus nous pousse et nous aligne tous, pas facile de se doubler dans ses conditions. A 10 mètres on passe sur la barre de paliers la direction du courant n’est pas la même qu’au fond nous avons donc du faire face à deux courants différents, et je pose mes blocs inutiles sur cette très bienvenue barre de palier. Heureusement qu’on l’avait. Mariutz est là il a descendu le sac avec les bouteilles d’eau, la bouteille d’oxy, et les iDive300 pour regarder les vidéos, et comme de bien entendu le mien ne marche pas, j’ai pas mis l’iphone en mode play. Mariutz nous débarrasse de nos blocs inutiles et remonte nos 8 blocs à la fois.

Mariutz avec ses 8 blocs

Impossible de l'arrêter ce Jacques c'est encore lui qui force à remonter la ligne du Protée !!
Impossible de l’arrêter ce Jacques c’est encore lui qui force à remonter la ligne du Protée !!

On sort de l’eau les uns après les autres.

Impossible de l’arrêter ce Jacques c’est encore lui qui force !!

Et on rentre en teuf teuf sur « 3 pates », arrivé au port il faut recharger le C4 Picasso…mais pourquoi ça rentre plus ? Pourtant y en a moins qu’à l’aller ?

Sisi tous le matériel de plongée va rentrer dans mon merveilleux C4 Picasso
Sisi tous le matériel de plongée va rentrer dans mon merveilleux C4 Picasso

Ca va tout rentrer …no worry

On boit un dernier verre ensemble après avoir fait les dernières photos, pour échanger nos impressions, on a presque atteint nos objectifs : on a plongé les deux plus mythiques des épaves françaises, on a remonté quelques photos mais pas de vidéos.

L'équipe des plongeurs fond de ces plongées profondes sur les épaves du Protée et du Natal
L’équipe des plongeurs fond de ces plongées profondes sur les épaves du Protée et du Natal

L’équipe des plongeurs

Nos plongées se sont déroulées sans accros grâce à nos méthodes et à notre préparation.

l'équipe au complet ou presque pour cette aventure de plonger sur les épaves du Protée et du Natal
l’équipe au complet ou presque pour cette aventure de plonger sur les épaves du Protée et du Natal

l’équipe au complet ou presque pour cette aventure

Remerciements à l’équipe des plongeurs fonds et de sécu :

Guillaume Caillard plongeur fond en Recycleur Inspiration qui a monté ce projet

Jean Marc Morere plongeur fond en Recycleur Inspiration

Aldo Ferrucci plongeur fond en Recycleur Megalodon photographe fond

Alexandre Fox plongeur fond en Recycleur Inspiration photographe fond

Thierry Marra plongeur fond en Recycleur Inspiration

Nicolas Schiavon plongeur fond en Recycleur Evolution

Belle perspective sur les bouteilles de plongée et la barre de paliers lors de nos plongées sur les épaves du Protée et du Natal
Belle perspective sur les bouteilles de plongée et la barre de paliers lors de nos plongées sur les épaves du Protée et du Natal

Belle perspective sur les blocs et la barre de paliers

Serge Allier plongeur sécu à 60 m en OC

Jacques Mezergue 68 ans !! plongeur sécu en CCR Megalodon (remarquable, serviable, il n’arrête jamais d’aider et de donner des coups de mains, avant de se mettre à l’eau et à la sorti de l’eau)

Anne Lerebourg d’Atoll Plongée à Marseille plongeur sécu à 10m en ouvert bi 7

Mariutz d’Atoll Plongée à Marseille plongeur sécu à 10m en ouvert mono 15L

Brigitte Leccia plongeuse sécu bateau photographe surface et infirmière

Philippe Peyrusse de Plongée Passion La Ciotat, son Bateau et son matelot

Moyens engagés : Tous les plongeurs fond en Recycleur de plongée CCR Inspiration ou Megalodon chacun 3 à 4 bails-out en S80

Plongeurs sécu 60 m 2 carbones 9L 300B plus un 6,8l 300B de 20/30 et 6,8l 300B de NX 50

Oxy sur la barre de paliers

15L et B20 oxy sur le bateau

Plusieurs bouteilles de réserve sur le bateau

Created with Admarket’s flickrSLiDR.
/ http://www.plongeepassion-laciotat.fr/

/ http://www.atollplongee.com/

/ http://alexandrefox.over-blog.com/

/ http://www.aldoferrucci.com/

/ Album complet des photos

/ Préparation des plongées sur le Protée et Natal

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A LA POURSUITE DU PROTEE ET DU NATAL Préparation plongee

Plongées sur les épaves du Protée et du Natal

Le Deep CCR Tartiflette Team, équipe de plongeurs techniques confirmés va plonger sur deux épaves Historiques de la Méditerranée au large de Marseille le Protée et le Natal :

PREPARATION & DAY -1 & DAY -2

Comme d’habitude pour toutes nos expéditions, tout commence par une visite au salon de la plongée, ce qui permet de rencontrer les copains et échanger nos idées et projets. C’est donc entre 1 des 25 allers retours dans les allées du salon que nous nous croisâmes avec Guillaume Caillard alias guigui dit le Norvegien de Marseilles, et m’entretint de son projet de plonger le Protée et le Natal avant l’été. Le Protée et le Natal c’est un peu le Graal de la plongée, l’Annapurna ou l’Everest pour mes copains plongeurs, on en parle mais on ne peut jamais les faire à cause des conditions de mer ou de la météo. Ces épaves sont à 6 et 11 miles des cotes et sont soumises au vents et aux courants, pas mal ont essayés de les plonger et très peu y ont réussi. Les premiers furent Cedric Verdier, Eveline Verdier et Florent Locatelli.

Un peu d’histoire de ces épaves profondes :

Sous-marin Protée
Sous-marin Protée

Le sous-marin le Protée coulé à -127 m.

Histoire du PROTEE : sous-marin français qui disparu en décembre 1943. -Le 6 avril 1995, le Protée est découvert par le directeur de la COMEX, Henri DELAUSE, qui opère à bord du sous-marin d’exploration REMORA 2000. L’épave gît sur un fond de 125 mètres, sur le plateau des Blauquières, près de la fosse de Cassidaigne, à 20 milles de MARSEILLE. le Protée a heurté une mine qui n’a endommagé que le kiosque. Tous les panneaux sont fermés. L’épave, est en état de conservation remarquable et contient encore les corps de l’équipage. Elle a été déclarée «sépulture maritime » par la Marine Nationale.

Paquebot Natal
Paquebot Natal

le Natal git sur un fond de 120m

Le NATAL, paquebot des Messageries Maritimes, qui coula au large de Marseille le 30 Aout 1917 en dix minutes avec le commandant et 104 autres victimes dont 76 passagers sur 503.

Ces deux épaves mythiques n’ont été que très peu plongées (max 5 fois), car très profondes, -127m, et loin au large soumises aux vents et aux courants.

Le But de ces plongées est de ramener des photos et des vidéos de bonne qualité afin de pouvoir montrer l’état de conservation des épaves.

Afin de ne pas répéter maintes et maintes fois le coté historique de la chose, certain ayant fais un descriptif en détail bien mieux que je ne le ferais vous trouverez toute l’histoire sur les liens qui suivent : Sous-marin le Protée et Epaves profondes Protée Natal sachez néanmoins que le protée a conservé ses marins prisonniers à l’intérieur et a été déclaré scépulture marine.

Guillaume se charge donc de prévoir les date et de réserver le bateau de Philippe Peyrusse de Plongée Passion à la Ciotat. Les dates furent posées pour le 25 26 et 27 Avril juste après le week end de Pâques, Guigui et moi prévoyont de plonger le samedi et le dimanche d’avant pour prendre le rythme. Papa alias Thierry Marra n’arriverait que le samedi soir pour plonger à partir du dimanche.

Les membres de l’équipe sont : Plongeurs fonds : Guillaume Caillard, Alexandre Fox, Jean Marc Morere, Thierry Marra, Aldo Ferrucci, Nicolas Schiavon

Plongeurs Sécu Fond à 60 m : Serge Allier pour le Lundi, Jacques Mezergue pour le Mardi et le Mercredi

Plongeurs Sécu zone 10m à la surface Anne d’Atoll Plongée le Mardi, et Mariutz d’Atoll Plongée le mercredi plongeuse & photographe surface : Brigitte Leccia Equipage : Philippe Peyrusse et son matelot

Les plongeurs fond seront tous équipés de recycleur CCR, inspiration, inspiration évolution seul Aldo sera en Megalodon.

Préparer des plongées comme celles ci doit se faire sans faille, on devait remonter de 124 mètres dans le bleu et il y aura sans doute du courant et de la houle. Il était impératif d’avoir un boute support, pour nous guider à la descente, et nous supporter en cas de courant ou de problème. Il nous fallait aussi une barre de pallier afin de nous maintenir en toute sécurité à partir de 10 m pendant le temps que nous allions passer aux palliers, c’est à dire les ¾ de la plongée. Dans le mois précédent la plongée, Je me lançais alors dans la fabrication de la barre de palier, télescopique et réglable de 2, 3 ou 4m de large avec des barres à 9, 6 et 4,5m de profond. On verra plus tard que nous allons bénir cette stratégie.

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caisson étanche à 90 m Idive300

Nous avions prévu des runtime maxi de 3H et d’utiliser en mélange fond un Tx 7/80. Chacun devrait embarquer 3 ou 4 bails-out pour rejoindre a minima la zone des 60m ou le plongeur sécu fond serait en stand by avec des blocs de secours de 21/35 et Nx 50 prêts à prendre le relais jusque la barre de paliers où nous attendrait l’oxy pur. D’autres blocs de sécu attendaient sur le bateau. A partir de 9m le plongeur sécu surface devait nous apporter à boire et à manger (compotes et barres céréales), nos appareils vidéo http://www.h2oaudio.com/store/waterproof-cases/idive-300-deep-dive-waterproof-case-and-speakers.html pour trouver le temps moins long. Ils devaient aussi nous aider à nous deséquiper de nos blocs inutiles et les remonter à la surface ou l’équipe de bord les prendrait en charge afin de nous faciliter la sortie de l’eau.

systeme_video_deep_ccr_tartiflette_team.JPG

Sytème vidéo avec notre caisson Gopro étanche 200m et ses 2 spots 20 LED de 9500 lumens chacun

Un des objectifs de cette opération « à la poursuite du protée et du Natal » était de remonter des vidéos et des photos du fond afin de montrer l’état de conservation des épaves, et la faune et la flore présentent sur ces épaves. Pour cela nous avions dans l’équipe deux photographes Aldo Ferrucci et Alexandre Fox . Pour ce qui est de la vidéo, ma Gopro et son fameux caisson devait faire l’affaire et pour cela je me suis pourvu de 2 phares 20 LED de 9500 lumens chacun, prototypes que j’ai eu en primeur grâce à mon ami Bastien de Techniplongee à Lyon. Dans la semaine précédent le WE de plongée, je passe beaucoup de temps à préparer des gonflages, pour les diluants, les oxy, l’air et différentes bouteilles pour les plongeurs sécu et des spares en secours.

DAY -2 Samedi

J’arrive chez guigui à Marseille vendredi soir, pour être prêt pour une petite plongée de règlage le samedi matin, le C4 picasso est chargée « ras la gueule ».

Un petit restau japonais, sushis gingembre et wazabi pour avoir la forme le lendemain et dodo. Pendant tout le week end et depuis 15 jours, on check les chaines météo, et windguru et invariablement il est annoncé pétole du lundi au mercredi, on n’ose y croire ….

On plongera l’après midi ya pas de stress, faut qu’on fasse les réglage de camera et éclairage avec les deux spots 20 LED et test du système Idive300. Sur Marseille on va plonger avec Atoll plongée, avec Anne et Mariutz qui gentiment feront notre sécu sur le Protée et le Natal. Il y a du vent et la mer tape, on va se mettre à l’abri derrière une des iles du coin, les autres plongeurs nous regardent d’un drôle d’oeil avec nos recycleurs, nos deux bails-out, et le reste.

Malgré les renforts de mousse que j’ai rajouté mon système video composé de la plaque, du caisson, des deux spots, du pack batterie est 10 fois trop lourd il va falloir que je le modifie et vite. Au bout de quelques minutes vers 32 mètres, alors que j’essaye de chercher la bonne position quelque chose d’incongrue attire mon œil à travers la lentille du caisson…….BORDEL de M…. !!!!!!!! il a pris l’eau AAARRRGGGHHHHH ben certainement là la Gopro et la Sdcard de 32 Giga à 45 mb/s sont nazes !!! je suis dépité je ne pourrais pas remonter d’image du fond, bon allez je pense à autre chose, guigui, lui n’est pas arrivé à faire fonctionner l’Idive, l’iphone «était en veille ».

( à mon retour le caisson a été testé il va bien c’est moi l’imbécile qui l’ai mal fermé sans doute) Je part pour la Ciotat pour débarrasser tout le matos au local de plongee passion-laciotat ou me rejoindra papa dans la soirée à l’hôtel. (bien entendu dans ce cas….ya personne pour t’aider !! les bouchons ont bon dos!!)

DAY -1 Dimanche Debout de bonne heure après une NUIT de RONFLEMENTTTTTTTTTTT ENORMEEEUUUS c’était pas humain….je le souhaite pas à mon pire ennemi …. Une petite 40 est prévue ce matin là on ne pourra pas faire les 60 prévu….on les a pas trouvé !! Guigui n’est pas venu car son boulot l’avait retenu. A la mise a l’eau on se perd, mais on se retrouve bien vite au fond, on part à contre courant le long du tombant jusque 40 péniblement, l’eau n’est pas super claire, je ne vois vraiment pas ou on aurait pu trouver 60, enfin bref comme on connait pas le site….le retour se fait en planant le jus dans le dos on écarte les bras et on joue les « Pépé Boyington « De retour au port après le déjeuner sur le port un dimanche de marché le jour de Pâques, on fonce faire une sieste avant de retourner préparer le matériel pour le lendemain, ce qui va bien nous prendre le reste de l’après midi. Jean Marc vient d’arriver on part manger dans un gourbi.

Retrouvez  la suite des plongées Plongées sur les épaves profondes du Protée et du Natal et WE Plongée sur les épaves profondes du Protée et du natal

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Laurent Ballesta decouvre le Coelacanthe au Mozambique

Laurent Ballesta decouvre le Coelacanthe au Mozambique

Nicolas Hulot a demandé à Laurent Ballesta d’aller chercher le Coelacanthe au Mozambique.

Nicolas Hulot s’est lié d’amitié avec Laurent Ballesta, et lui a demandé de chasser le Coelacanthe au large du Mozambique. Les qualités de plongeur, photographe et d’explorateur de Laurent Ballesta ne sont plus à démontrer. Et c’est encadré par son équipe et Jean Marc Belin qu’il a passé 10 jours à plonger tous les jours dans des conditions très dures pour nous ramener des images de la « bête ».
1 seul mot : RESPECT !

Vidéo de l’émission sur l’expédition Gombessa Balesta recherche le Coelacanthe

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Plongées profondes à Dahab J1

L'ancienne mise à l'eau du Blue Hôle à Dahab

Plongées profondes à Dahab première journée

Ca y est nous y sommes enfin , à Dahab, Thierry Brigitte et moi, on attend cela depuis Octobre.

Tout commencé à l’enregistrement au bureau Easyjet, surchargés qu’ils ont dit, NON NON nous avons juste le poids maximum ! Même que la fille a couru après Thierry pour lui demander d’ouvrir ses sacs : elle ne croyait pas que les quatre grands sacs étaient pour le matériel de plongée, inutile. Même que nous avons presque faili rater l’avion car nous avons fait le check’in à 12h15 et l’avion était prévu pour décoller à … .12h30 LOL.

Nous nous sommes rencontrés à l’hôtel Pascal et Yanning autour d’un repas épicé chaud, et il nous a dit que nous plongerons à 100 mètres aujourd’hui, puis un jour de repos, puis une plongée à 130 mètres un jour de repos et enfin la plongée à 200 m.

Ah oui la météo : 40 ° C et l’eau est à 24 ° C

A l’arrivée, Ils ont failli briser ma caisse de plongée, j’étais énervé.

L'ancienne mise à l'eau du Blue Hôle à Dahab
L’ancienne mise à l’eau du Blue Hôle à Dahab

Easy entry Old fashion au Blue hole à Dahab Egypt

Ca y est c’est le samedi 8 Mai, c’est le Jour J ! Je passe prendre papa chez lui, et direction Genève. On sent quand même que sa femme n’est pas très rassuré de le laisser partir dans cette aventure. Nous arrivons à l’aéroport largement en avance, et nous retrouvons mon vieux pote le Doc Gynéco de Genève Olivier, amateur de plongée et grand skieur aussi, ca fait plaisir de se voir après tant d’année ou bien ?
Déjà dans la file du check in tout le monde nous remarque ! Chacun nous avons une caisse pour le recycleur, une caisse pour le matos de plongée, un sac de cabine pour les affaires et mon pc. Et là va commencer la prise de tête avec Easyjet qui porte mal son nom. Nous nous étions bien renseigné auparavant nous avions pris un forfait équipement sportif plongée qui nous donnait droit à un max de 50 kg en soute plus bagage cabine, photocopie des pages du site, (merci papa) et bien malgré cela il ne voulait pas, ya fallut pollemiquer pendant deux plombes, et vas y Oliv qui commence à brasser la blondinette du Check in !!
Check in easyjet geneve catastrophique

Commentaire de maître Doc « Tariflettes en chèques in…..échappé de justesse au chèque de main de maîtres »

Une « responsable » vient s’y mettre et demande même à papa d’ouvrir son sac ! Bref on s’en sort, et direction le bar « lounge » du premier, pour s’en jeter un petit et partager un bon moment avec Olivier. Moultes souvenirs me reviennent à l’esprit assis dans le fauteuil…j’étais déjà là en Aout dernier pour partir pour la 160 à Dahab.
Bien entendu on discute comme des nanas, et on oublie l’heure et on se fait appeler au micro ! encore nous la honte !
dans l’avions nous sommes du coup tous séparé, bof pas cool. A Sharm el Scheik, ils me font courir quinze fois pour le visa !!!!!!! ya plus que moi dans ce gourbi !!, et malgré tout je suis le seul, à ne pas avoir reçus mes caisses !! ELLES SONT ou ? ou bout d’une demi heure un porteur me les ammènne, la grosse noire est cassée, je suis vert de rage et l’autre qui me réclame un tip !!!
C’est pas finit !! Le douanier me force à les ouvrir !!! T’y crois toi à la scoumoune ? j’essaye de palabrer mais il a la tête plus dure que moi, je m’énerve.
Direction le minibus pour Dahab.
dans le bus pour dahab avec le deep ccr tartiflette team

Dans le minibus pour Dahab avec Thierry et Brigitte

bar lounge dahab notre repaire pour manger et travailler

Le bar Lounge à 50 m de l’hotel en bord de mer ou nous travaillions et mangions

Après une bonne nuit, un petit dej en terrasse et il fait déjà 40 °C, On passe faire un coucou à Tom Steiner dans son centre Deep Pressure point qui se trouve à l’étage de l’hotel, on rencontre toute l’équipe, Sébastien et Audrey.
Deep pressure point dahab divers technical squad

Le centre de plongée tech de Tom Steiner à Dahab Deep Pressure Point Dahab Divers technical Squad

Aujourd’hui est prévu une petite plonge de réadaptation avec l’équipe, Pascal est aussi avec un stagiaire Koweiti Abdulrahman Al-Sarheed, qui prépare sa 160 mètres pour le millieu de semaine. Donc aujourd’hui ce sera uniquement une petite 60 de mètres de profondeur au Lighthouse en plein centre de Dahab. Brigitte a oublié sa boucle en suisse et c’est Yannig qui lui prête la sienne, donc privé de plonge le pauvre Yannig.
Le lighthouse se trouve à seulement 100 mètres de l’hôtel, on s’équipe sur l’avenue qui longe la mer et on atteind le reef par un bout de plage de 100 m2 environ.
Un site en pente très douce, rien à voir avec nos fameux tombants, des patates de corails cà et là. On a pu voire un Napoléon (qui ressort mal en vidéo car trop loin) 2 murènes dont une énorme et un divemaster qui tire un client en panne d’air, LOL.
le soir repos et détente au lounge.

Plongée extrème à Thun extreme 150m Beatenbucht
Plongée profonde à 120m au Beatenbucht en Suisse
Vidéo plongée extrème à 200 m

carideal mandataire autoSF Tech dry SuitNewquest web agency

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Thun plongée extreme 150m Beatenbucht

Une plongée à 150 mètre à Thun en Suisse au Beatenbucht

A Thun une plongée extreme à 150m sur le site du Beatenbucht

Suite de la Préparation du deep CCr tartiflette team. On était parti pour suivre le plan plan the dive, dive the plan, mais dans ce genre de plongée ce n’est jamais vraiment ce qui se passe, et celle ci le prouve encore. Avec papa on avait décidé de taper 140 mètres à Thun en Suisse sur le site du Beatenbucht, avant de réaliser 160 mètres la semaine prochaine.

Le matériel du plongeur tech en recycleur pour se lancer dans une plongée profonde à 150 mètres
Le matériel du plongeur tech en recycleur pour se lancer dans une plongée profonde à 150 mètres

Donc pendant cette semaine, on prépare moult essais de run time, en Bulhman avec Gradient factor, en 15/85 en 5/80 en VPM BE avec +2, +3 ou +5 de conservatisme. Sur la suppositionn que nous suivions bien la bonne vitesse de descente de 30 mètres par minute , nous devrions sortir entre 97 et 107 minutes juste pour ce touch and go.
Je souligne que nous sommes dans une logique de préparation à la future 200m du mois de Mai à Dahab, habituer notre corps à la pression et notre esprit et mental à gérer la descente dans les abysse, le site de Thun au Béatenbuch, à 150 mètres ya encore du gaz en dessous et ….la Falaise est magnifique.
Donc le vendredi je récupère les bouteilles de nos gaz, nous utiliserons un 6/88 en diluant. Nous aurons chacun nos 4 bails out et avec l’oxy à 6m, en cas de sortie d’urgence en bail out ca passe en volume de gaz.
Dimanche matin papa arrive en avance à la maison avant 7 heures et on charge le Grand C4 Picasso mis à notre disposition par Carideal. On part à la bourre le GPS indique une arrivée prévu pour 10h, on y serra à 9h30. Sitôt arrivé je fonce retrouver mon arbre. Notre sécu surface est déjà là, deux bourbines locaux, Helmut et Fritz. On se prépare, je lance la corde qui nous servira de ligne de vie au cas où, 25 mètres environ, c’est léger je sais.

Le matériel du plongeur tech

Le premier à se mettre à l’eau est papa, moi je glandouille avec ce foutu pénilex pour oiseau montage à la con, pourtant j’ai bien fais de le mettre. L’hydratation est très importante, avant, pendant et après la plongée. Quand j’arrive dans l’eau, papa m’interpelle « tiens tu veux pas vérifier j’entends des bulles ? » Ah ben çà pour sur !! Y en a des bulles ! Le flexible HP du diluant vient de rendre l’âme et il a déjà perdu 50 bar.
Ben là c’est la merde parce qu’on a rien pour réparer … LES GLANDS !!! on fait 300 bornes c’est tout juste si j’ai un Opinel pour couper le sauss de midi. Les bourbines sont hilares il nous regardent sortir de l’eau « « yayayaya kapuutt die machine ? » Heureusement ya un local avec une camionnette pleine d’outils, et HOP papa vire ce mano, franchement un mano pour descendre à 150 m , pourquoi faire ? Et je lui passe un bouchon, ça j’en ai.
Allez cette fois c’est parti pour de vrai ? Chouette, je me bat avec la gueuze d’oxy pour la descendre à 4,5 m, je me déchire un gant, et je sens déjà l’eau qui rentre…ya des jours comme çà. Re-buble check vers 9 m, et zou…on tire sur la droite en descendant et on essaye d’envoyer. Vers 60 mètres on croise deux bourbines qui cruisent, on les frôle à 30m min, jouissif. J’ai une alarme cellule qui se déclenche, la troisième qui reste à 1 alors que les autres sont à 1,3. Plus un léger essoufflement (c’est pas bien) dû au bataillage avec la gueuze et je décide de stopper un moment à 72m, pour stabiliser tout ça avant de repartir de plus belle.
Il y a plusieurs ressaut à franchir avant les 70m, ce qui nous fait perdre de la vitesse car il faut en même temps qu’on descend s’éloigner de celle-ci afin de ne pas se planter dans la vase d’un ressaut. Au delà des 70 m on retrouve la belle falaise bien droite, mais quand même pleine de failles. Un coup d’œil autour de moi, afin de vérifier que papa est toujours là, son phare est là. Bon le VR3 ne s ‘éclaire plus, zut et sur l’écran de la machine ? 143 M !!! Déjà ?
Bon là mon frère main droite sur l’injecteurr de la stab, main gauche sur celui de l’étanche, et retournement passage de position tête en bas à tête en haut, et freinage type formule 1….stabilisation…papa est là…150,1 m oh putain le runtime de la mort !!! explosé, on n’est pas pro sur ce coup là surtout pour ce type de plongée. Pas le temps de tergiverser pas une seconde à perdre ici on balance de furieux coup de palmes pour décoller.

On remonte, mais je suis encore trop lesté, j’ai pourtant enlevé 2kg depuis la dernière fois, c’est les plombs des S80 chargée d’hélium que j’ai rajouté l’année dernière qui sont encore de trop. La falaise est magnifique, pleine de failles et anfractuosités. La remontée nous semble interminable, on atteint les premier paliers vers 40 m. De concert on regarde le temps restant de palier HOW MUCH ? 120 minutes ? Deux heures!! j’ai la main gauche trempée, la manche trempée par de l’eau à 6°C et je ne me vois pas attendre 2 heures avant de sortir, juste à y penser j’en tremble. Pour l’heure, on commence les paliers suspendu dans le vide.

Réflexion et calcul que papa et moi avons en même temps sous l’eau : on sait que si on fait monter la Ppo2 on augmente la fraction d’oxygène, on dé-saturera plus vite et on sortira plus tôt. Mais d’un autre coté, en sortant plus tôt, le niveau de bulles circulantes sera plus élevé (étude DAN)…sans même se concerter on pète la PPO2 on se les caille. Au fur et à mesure que nous remontons nous tachons de nous déplacer afin de ne pas nous refroidir. On vient de quitter un monde hostile à 5,7 °C

Heureusement, la température augmente jusque 11 °C vers 5 mètres. Nous n’allons pas cesser de faire des aller retour sous l’eau à partir de 7 m afin de nous réchauffer, ca va mieux. Je bois à 4 ou 5 reprise afin de favoriser l’hydratation et donc la déco, et comme tout va bien, j’utilise la purge pipi d’autant, pour une fois tout marche lol .

On fait les derniers paliers à 3 mètres afin de diminuer les bulles et le temps. Mais en recycleur, essayer de garder une PPO2 de 1,3 stable à 3 m en étant trop lesté c’est pas évidant, et je gaspille mes derniers litres d’air de ma 2 litres servant à gonfler la stab et l’étanche, par précaution donc je ne m’écarte plus de la ligne de vie jusqu’à la fin, ben c’est qu’il y 200 m de gaz sous les palmes … surtout après avoir eu à gérer deux grosses crampes à ma cuisse gauche

Allez zou on sort.
On remonte le matos doucement sans se fatiguer, et sort le casse dalle, pendant que deux bourbinette ressortent de l’eau tranquillou…mignonette la blondinette bourbinette….Mine de rien on a un sacré retard sur le run time et faut pas trop glander. On plie bagage et Hop direction back to la casa et c’est la que mon biceps droit me fait mal ! C’est quoi cette merde encore ? C’a me rappelleraitt ty pas mon bent de l’année dernière ? Décidément peut pas être tranquille aujourd’hui. Bon aller je laisse le volant à papa, je prend un aspirine, boit un litre de flotte, et attrape le détendeur d’oxy, et je me fais une petite séance d’une demi heure. CHUI CHUI fait le détendeur je peux même plus écouter la musique.
Deco dans la voiture

Fin de la déco dans la voiture LOL

Tout est rentré dans l’ordre. C’est dingue les effets de l’oxy pure , j’ai du mal à me calmer ensuite .
Le soir explosés on ne se fait pas vieux !!

Thun plongée tech de remise à niveau 121 m
Billet d’avion pour Dahab

carideal mandataire autoSF Tech dry SuitNewquest web agency

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Plongee de remise en jambe du Deep CCR tartiflette team thun 121 m

Plongée profonde à 121 mètres au Beatenbucht à Thun en Suisse

Plongee de remise en jambe du Deep CCR tartiflette team thun 121 m

Plongée Thun à 120 m de remise en jambe pour le Deep CCR tartiflette team.
Ces plongées d’entrainement en vu de nos plongées extrêmes du mois de mai à Dahab.

Samedi un aller retour rapide au Bourget du Lac pour gonfler mes blocs et manger un super kébab à l’incontournable « le kébabier » comme dit Hugo, les meilleurs kebab de Chambéry. J’en ressort avec un héliox  enfin presque un 6/92, un peu fort le mélange pour une 120 m je vais avoir du palier.

On a prévu quelques plongées de remise à niveau à 120 m, 140 m et 160 m avant de partir, donc nous allons passer tous nos weekend à Thun en Suisse car c’est le seul endroit où l’on peut trouver une falaise sans fond accessible du bord. On a donc passé quelques soirées au Deep CCR Tartiflette team à planifier cette 120 m pour la faire la plus courte possible, grâce à Vplanner et le nouveau Logiciel de chez AP Diving, APD Projection. Le but descendre rapidement 30 à 35 m/min afin de ne pas trop saturer, et de remonter à 9m/min et on devrait sortir en 60 min.
beatenbuch Thun Suisse un casse croute après la plongée à 121m de réadaptation

Ca c’est après la plongée quand ya plus personne les bourbines sont partis et on est en plein casse dalle

Donc Dimanche Matin, on Charge le Grand C4 Picasso de Carideal 😉 😉 ras la gueule, les deux machines, les 4 bails out chacun, donc 8, plus la gueuse de 13 l d’oxy, plus la caisse à matos et les sacs enfin bref on peut juste rajouter un sac à main lol !
Les douaniers suisse pour une fois nous arrêtent, « vous avez quelques chose à déclarer ou bien?? » ben non on va plonger ! » Quelques « images photographiques » plus loin on arrive au bord de ce fameux lac de Thun au Beatenbuch, par un temps maussade, une fois de plus.
Les bourbines sont déjà là ! Bon vite je cours retrouver mon arbre. LOL
On s’équipe, on sort le matos, ya un gosse francophone, qui nous pose des questions «  C’est à vous tous çà !!?? » « ben ouais » dit le « Gône » à un autre gône, c’est pas des bourbines eux. J’attache la corde qui nous servira de ligne de vie, puis on s’équipe dans l’eau, çà en fait du binz ! J’embarque une S80 de 8/67, une S80 de 12/68, une S80 de 19/44 et enfin une de 27/40, pour cette plongée avec l’oxy on sort dans problème on a le bon volume de gaz sans mutualiser.

Les bourbines nous regardent de la berge nous équiper mais qu’est ce qu’un bourbine ? C’est un otoctone du coin, un casque à pointe chargé à la bière en santiague de palestine, un helvète qui ne voit pas l’utilité de parler une autre langue que l’allemand ni de dire bonjour d’ailleurs. Pas un ne nous proposera un coup de main. Y avait même le copain à bernie !! l

on a vu le diable !

Allez hop le run time de la plongée à 121 mètre au Beatenbucht à Thun en Suisse
Allez hop le run time de la plongée à 121 mètre au Beatenbucht à Thun en Suisse

Je prend la Gueuze d’oxy pour la descendre à 6 m, la vache un vrai corps mort ! Je bataille comme un chien pour la descendre sans la perdre et la fixer à 7m. Ça nous a pris 3 ‘ OK ? OK ! Allez bon on y va suis quand même essoufflé bon sang de bois, ca par, ca gaz ! Bon ou est passé mon R2 ? je le cherche et le trouve pas ! Ou est mon deuxième inflateur de secours ? Je le cherche et le trouve pas ! Je suis vraiment trop lesté pour cette config environ 2 à 3 kg de trop. Mon faisceau laser brasse la nuit (mon 9 LED Bersub) au rythme de mon bras qui fouille à droite et à gauche. Je tache de ralentir en gonflant mon étanche.
Papa est juste au dessus de moi, 95 m ca y est j’ai remis la main sur ce foutu inflateur !! 115 mètres ca y est je balance tout !!! la combar, la stab….et j’attends… ya rien qui se passe ca ralenti pas ! Putain depuis le temps que je veux le voir le fond, je commence à penser que c’est pour aujourd’hui!!! … un 6/92 ca va passer pour le fond !!!!! LOL et je fais une remontée force de 180 ? je passe le Niveau 4, MF1 et MF2 et j’en invente un MF3 juste pour l’occase ! LOL
Vaillant le petit détendeur à piston VS3 branché sur la combar et la Stab il n’a pas givré ( heureusement !!)
Deux trois coups de palmes et ca y est ca ralenti 121m au compteur au bout de 8’50, le temps que ca bouge on décolle à 9’ 19 et ca reeemmoonntteee enfin. Papa m’a dégagé mon R2. On commence une remontée longue, que je crois lente mais on tient bien les 10 mètres/min. Putain de lestage, ca me casse les pieds depuis le début, trop trop lourd, on va éviter de parler de trim sur cette plongée, impossible de le tenir. Plutôt style Hippocampe style enceinte
On atteind les premiers paliers à 21 mètres. Mes gants étanches ne le sont plus mais ca je le savait avant, vu le trou qui a dedans, mais je n’ai pas eu le temps d’en acheter avant. Vers 15m on retrouve la ligne de vie et on continue nos paliers, la bouteille d’oxy est toujours là . Des bulles viennent nous perturber, les bourbines viennent nous voir à 6 m on leur signale que tout va bien. On fini vers 3 mètres, j’ai les mains gelées, c’est bien fais. On sort à 68 min, ce qui est conforme à notre run time en comprenant le temps passé à installer l’oxy et le type de mon diluant l’héliox. La température au fond est de 5,6 °C et 9° à 6 mètres.
Les bourbines se sont déjà tirés, les autres ne les intéressent pas ! Un gentillet casse croute préparé …par nous même, nous permet de faire le plein avant de rentrer tranquillou à la casa. On repart, peinard et content de cette plongée pleine d’enseignement quand SOUDAIN !!…..LA PLUIE A THUN !!!! Bizarre non A chaque fois ou presque il pleut !! THUN en BOURBINE ca veut dire PLUIE !

Allez hop le run time de la plongée à 121 mètre

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Tentative de record du monde feminin de plongee profonde

Deep 230 Tentative de record du monde de plongée féminin

Tentative de record du monde feminin de plongée profonde de Brigitte Lenoir

Notre Binôme Brigitte Lenoir va s’attaquer au record du monde de plongée profonde féminin en 2010. Nous Allons tacher de vous faire vivre cette formidable aventure du Deep CCR Tartiflette Team. Y aura plein de surprises, photos, vidéos, articles, journalistes, sponsors, on a besoin de votre soutien et sommes toujours à la recherche de sponsors alors….

 

Deep 230 Tentative de record du monde de plongée féminin
Deep 230 Tentative de record du monde de plongée féminin

Notre objectif : Le record du monde féminin plongée profonde en 2010
Possédé par Verna van Schaik, Gautend d’Afrique du Sud, profonde fiche de plongée des femmes en circuit ouvert est 221 m sous plafond (grotte) à Boesmansgat.
Brigitte Lenoir va essayer de battre ce record cette année:
Elle détient plus de 20 diplômes pour la formation de plongée sur ses épaules, (PADI OWSI Instructeur, gaz mixte Megalodon Advanced Diver, Full Cave Diver), elle est une partie de plongeur de la force d’intervention suisse avec le vaccins anticholériques oraux et 144 pour toutes les interventions recherches manquantes personnes dans le lac ou la rivière, de sauvetage et d’intervention spéciale fonctionne sous l’eau. Plus de 1000 plongées.
«La première fois que je mets ma tête sous l’eau, je l’ai déjà voulu aller plus loin. Depuis mon 1er PADI de licence Eau libre obtenue, je ne l’ai jamais arrêté, je portais immédiatement avec le deuxième niveau et la prochaine …! »
Un exploit et un record qui attendent votre soutien et votre encouragement!

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