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Un plongeur se filme dans la mer à Bali entouré de plastique

Un plongeur se filme dans la mer à Bali entouré de plastique

Un plongeur se filme en nageant dans la mer avec des ordures en plastique

Ce n’est un secret pour personne que nos océans ont un problème de pollution par les déchets plastiques, avec des courants qui se propagent largement tout autour du globe.

Vous pouvez le voir dans cet article dans une vidéo prise par le plongeur Rich Horner, qui a nagé de Manta Point à Nusa Penida, en Indonésie, samedi, entouré de déchets en plastique.

« Les courants océaniques nous ont apporté des cadeau merveilleux : méduses, du plancton, des poissons, etc. Oh, et du plastique », a-t-il écrit sur Facebook. « Des sacs en plastique, des bouteilles en plastique, des gobelets en plastique … du plastique, du plastique, tellement de plastique! »

Horner a rapporté le lendemain que les ordures en plastique avaient disparu, emportées par les courants et se sont décomposées en microplastiques nocifs.

Plage de Sable couverte de déchets de la mer à Kedonganan Beach, Bali, Indonésie. (c) Nouvel Obs AFP PHOTO / SONNY TUMBELAKA
Plage de Sable couverte de déchets de la mer à Kedonganan Beach, Bali, Indonésie. (c) Nouvel Obs AFP PHOTO / SONNY TUMBELAKA

La pollution plastique est un problème croissant pour l’Indonésie en particulier mais aussi tous les pays en général. Le pays est le deuxième pollueur marin après la Chine, ce qui a incité le gouvernement indonésien à engager 1 milliard de dollars par an pour réduire ses déchets marins de 70% d’ici 2025.

Le problème est particulièrement pressant autour de Bali, où les effets sur son industrie du tourisme, la vie marine et la santé sont une menace toujours présente.

Le problème est aussi vrai chez nous : par exemple à Marseille. Allez en mer après une journée de Mistral et vous constaterez par vous même tout ce quiflotte sur la mer, y-compris des tonnes de déchets en plastique.

Que se passe-t-il dans nos océans ? Voyez la quantité de déchets plastiques. Il faut être plus responsable avec vos ordures, ne plus rien jeter par terre même pas un mégot de cigarette.

Il faut se débarrasser correctement de nos ordures, car les plongées de nettoyage sont inutiles si les gens n’apprenent pas la bonne gestion des déchets, la politesse et la courtoisie : et c’est bien ce là qu’il s’agit en fait.

Toutes les plongées de nettoyage dans le monde ne feront rien à moins de disposer des ordures de la bonne façon! Nous avons un problème de personnes.

Ces dernières années, de plus en plus de célébrités ont parlé des déchets qui envahissent les plages, les mers, les villes, nos vies, et se tournent souvent vers les médias sociaux pour exprimer leurs griefs à propos de cette menace.

En mai dernier, le modèle franco philipin Solenn Heussaff a posté sur son compte Twitter pour déplorer les déchets dans les rues, se demandant à haute voix pourquoi les gens ne pouvaient pas se débarrasser de leurs déchets correctement, bien que ce soit si simple.

Sea Shepperd a lancé une campagne contre tous ces déchets plastiques qui polluent nos océans et tuent notre faune marine.

En juin dernier, Iza Calzado a appelé les gens à nettoyer les ordures après que sa chienne Hugo soit morte en mangeant du plastique. Hugo aurait ingéré un morceau de plastique pendant une de ses promenades, sa mort étant un énorme bouleversement pour l’actrice qui a pleuré sa mort prématurée.

Pendant ce temps, Jericho Rosales, qui surfe souvent à Siargao, a également déploré les déchets sur les plages. En novembre dernier, Rosales a dit à ses fans que le plastique «fait mal à nos mers, aux animaux et affecte la nourriture que nous mangeons» et les a appelés à respecter la nature et à cesser de jeter des choses dans l’océan.

 

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Nouveaux standards de formation de plongée recycleur

RTC formation de plongée en Recycleur

Le Rebreather Training Council publie de nouveaux standards de formation pour la plongée en recycleur

Le Rebreather Training Council est un organisme représentant les principaux organismes de formation de plongée recycleur qui proposent une formation sur les recycleurs. Actuellement, dix organisations sont membres et travaillent ensemble pour échanger des informations et créer des normes de formation et des protocoles opérationnels de plongée en recycleur. En 2017, le RTC a publié les standards de formation du plongeur recycleur récréatif de Niveau 1, maintenant, le RTC a également publié les standards de formation du plongeur recycleur technique niveau 1 RTC. Le RTC travaille sur d’autres standards qui continueront d’améliorer la sécurité des plongeurs en recycleur et standardiseront la formation mondiale sur les recycleurs.

Tous les standards RTC sont situées ici.

La politique du RTC concernant toute exigence supplémentaire stipulée par les fabricants de recycleurs est accessible à partir de la même page.

Le RTC met à jour ses standards de formation en plongée recycleurs

Le Rebreather Training Council (RTC) est un organisme entièrement consacré à la création de standards relatifs à la sécurité pour la formation des plongeurs à l’utilisation des recycleurs. Dix des principaux organismes de formation de plongée en recycleurs au monde sont membres du RTC et représentent donc la meilleure autorité pour l’évolution et le développement continus de la formation sur les recycleurs de plongée. Le RTC a créé deux standards soigneusement conçues avec l’accord total de ses membres, ce qui représente une délimitation de la formation de pointe en matière de recycleurs de plongée dans les domaines de la plongée récréative et de plongée technique. Le RTC travaille actuellement sur d’autres normes en utilisant la même approche inclusive, en s’assurant qu’elles sont pleinement soutenues par ses membres.

RESA est une organisation représentant principalement plusieurs fabricants de recycleurs. Le RTC reconnaît l’importance du fabricant en tant qu’autorité suprême sur le bon fonctionnement de ses recycleurs et accueille le RESA agissant pour représenter leurs recommandations combinées. RESA a récemment annoncé la publication de lignes directrices pour  suivre un certain nombre de niveaux de cours de plongée en recycleur. RTC a toujours eu une philosophie sur les directives émises par les fabricants et apparaît sur le site Web de RTC: «RTC reconnaît que les protocoles de préparation et d’exploitation des recycleurs de plongée peuvent varier d’un recycleur à un autre. Par conséquent, le RTC recommande que chaque fois que le fabricant d’un recycleur spécifique spécifie des procédures ou des exigences supplémentaires à celles spécifiées dans un  standard RTC, celles-ci doivent être suivies. « Toute exigence supplémentaire identifiée par un fabricant de recycleur membre de RESA, qui irait au-delà de celles énumérées dans les normes RTC relève de cette catégorie, et nous recommandons à tous les instructeurs d’en prendre connaissance et d’appliquer cette recommandation.

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Epave « Titanic » épave romaine C de Port Miou

Epave Romaine C dite "Titanic" de port Miou

Aujourd’hui on plonge l’épave romaine C dite « Titanic » de port Miou vers Marseille

Cela fait un moment que je tanne mon bon Christophe pour plonger une épave avec des amphores sur Marseille. Donc ce matin destination l’épave Romaine C dite le « Titanic » avec un « jeune padawan » qui désirait faire sa première 100 mètres : LOL . Le site est idéal pour ce type de plongée, car le fond est à 100 mètres tout pile, enfin sit tu creuses à 2 mètres autour, tu vas trouver 102 m… et encore.. donc impossible de dépasser la profondeur et parfait pour une première plongée tek à Marseille.

De plus la taille de l’épave romaine est assez restreinte, puisque on peut imaginer qu’à l’époque les ce type d’embarcation n’était pas très grand : 10 mètres sur 4 mètres environ, ce qui fait une superficie assez restreinte, et que pour le coup le plongeur ne soit pas tenté de rester des heures dessus, ce qui évitera de charger en gaz et d’avoir une longue décompression.

Sur le site de l’épave du Titanic à Marseille, ne restent plus que les amphores : la structure en bois du bateau, vieille de plusieurs milliers d’années a été rongée par le temps et le reste.

Par contre quand nous sommes descendu dessus, comme la visi était excellente, on distingue clairement la forme du bateau marquée par l’emplacement des amphores.

Donc l’épave du Titanic entre Marseille et Cassis est parfaite pour une première plongée à 100 mètres.

Le Remora 2000 lors de la mission à Marseille, les amphores sur l'épave romaine C "Titanic" de Port-Miou et le site de l'épave vu du sous-marin.
Le Remora 2000 lors de la mission à Marseille, les amphores sur l’épave romaine C « Titanic » de Port-Miou et le site de l’épave vu du sous-marin. (c) Comex

Vue d’ensemble de l’épave romaine C dite du « Titanic »

Une fois de plus c’est Henri-Germain Delauze qui a découvert l’épave Romaine de Port-Miou C « Titanic » aux commandes de son sous-marin Remora 2000.

Depuis le début du projet Venus de la Comex, l’épave romaine de Port-Miou C « Titanic » a été choisi comme une très bonne opportunité pour développer de nouvelles technologies afin d’explorer virtuellement un site sous-marin.

Cette épave romaine a été découvert en octobre 1998 par Henri-Germain Delauze, président de la Comex à Marseille, lors d’une plongée avec son sous-marin Remora. L’épave Romaine « Titanic » git sur 105 m de profondeur face à la côte calcaire des Calanques, entre Marseille et Cassis, dans le sud de la France (Bouches-du-Rhône) et est pleine d’amphores. Deux courtes expertises portées par le Département des recherches archéologiques subaquatiques et sous-marines (DRASSM, France) ont été planifiées avec le même sous-marin Comex, en 1999 et 2001.

L’épave est située en pleine mer à 4 km de la calanque de Port-Miou et à 9 km de la partie est de l’île de Riou, dans une vaste zone où six autres épaves romaines ont été découvertes par la Comex. Dans cette vaste zone, parmi sept autres épaves romaines déclarées par la Comex, entre 90 et 110 m de profondeur, quatre d’entre elles sont totalement détruites par le passage répété des chalutiers. Ces chalutiers équipés d’instruments extrêmement sophistiqués et d’un système de géolocalisation, afin d’enregistrer la position des épaves dans le but de récupérer des butins lucratifs, peuvent toucher plusieurs fois le même site et ravager complètement le site archéologique.

Le site de cette épave romaine C de port Miou dite le « Titanic » non loin de Marseille se trouve dans le sable mais peut être préservé du danger de la pêche marine au chalut par un groupe de roches tout autour, obligeant les chalutiers à éviter le danger et les obliger à changement de direction.

Lors de ces études conjointes de la Comex et du DRASSM, Trois activités principales ont eu lieu lors de ce troisième essai en mer du projet VENUS :

  • Acquisition de données photogrammétriques par le sous-marin Remora 2000 associée à un enregistrement de données de navigation précises et à un relevé multifaisceaux.
  • Relevé multifaisceau de l’épave romaine C dite « Titanic »
  • Vérification de la validité des données pendant la mission

Nos offres de phare vidéo de plongée sous-marine

Vidéo de l’épave du Titanic à Marseille

La vidéo tournée sur le site de l’épave romaine C du « Titanic » avec ma vieille caméra Gopro2 qui en son temps avait été noyée dans l’eau de mer. Si j’ai pu la sauver, elle refonctionne, toute l’optique est HS et plaine de trace avec du sel encore ce qui explique les mauvaises images : désolé je suis !

Cette archive exemplaire vise à fournir un échantillon représentatif utile des techniques employées et des types de données produits, ainsi que de présenter une archive cohérente de l’enquête elle-même.

Sources : Université de York, Comex

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8 Façons de plonger de manière responsable

Plonger responsable

Comment faire de la plongée et du snorkeling de manière responsable pendant les vacances ?

Les touristes balnéaires constituent une menace pour la survie de nos riches écosystèmes côtiers, ailleurs, 20% des dégâts de corail sont causés par le tourisme alors pour nous plongeurs, comment plonger de manière responsable ?

8 Façons de plonger de manière responsable

La plongée sous-marine est un marché lucratif, (cela dépend où) avec des milliers de touristes chaque année. Plonger aux Maldives, dans la mer Rouge ou sur la Grande Barrière de Corail figure sur la liste des voeux de nombreuses personnes, et il est formidable que plus de personnes que jamais explorent nos fonds sous marins.

Mais les touristes dans les océans constituent également une menace pour la pérennité de nos riches écosystèmes côtiers : 20% de tous les dommages subis par les coraux sont causés par le seul tourisme.

L’année 2018 a été déclarée Année internationale des récifs, contribuant ainsi à la sensibilisation à leur sort. S’il est endommagé, il faudra peut-être plus de 500 ans pour qu’un corail repousse à son état sain. Voici quelques mises en garde clés pour votre prochain voyage afin de vous assurer de laisser l’environnement tel que vous l’avez trouvé:

Ne laissez que des bulles …

et ne prenez que des photos. C’est un dicton commun, mais qui est facilement oublié dans l’excitation d’une plongée sur récif. N’oubliez pas que la crème solaire abime les coreaux et pollue les fonds sous-marins.

Regardez mais ne touchez pas

Bien qu’ils soient durs, l’animal est très doux et délicat : sachez où sont vos palmes et évitez de mettre des coups de palmes partout, en bref maîtrisez votre flotabilité.

Ne pas ancrer sur un récif

Les ancres et les chaînes sont lourdes et cassent facilement les coraux. Cherchez plutôt des bouées d’amarrage.

Soyez un touriste peu consommateur de plastique

Prenez des sacs réutilisables et des bouteilles d’eau en vacances avec vous pour réduire les déchets de plastique à usage unique.

Manger local et plongez responsable

Les grandes chaînes de restaurant peuvent vous donner l’impression d’être à la maison, mais la nourriture sera probablement importée, ce qui signifie des émissions de CO2 plus élevées et un soutien moindre à l’économie locale.

Soyez économe en souvenir

Évitez ceux fabriqués avec de vrais organismes récifaux, tels que les coraux ou les étoiles de mer. Même la collecte de fragments morts de la plage n’est pas autorisée dans certains endroits – ceux-ci font également partie de l’écosystème. Soutenir les entreprises locales en particulier celles qui participent activement aux efforts de conservation et leur dire que c’est pour cela que vous les avez choisies.

Participez à des programmes de conservation locaux, tels que rejoindre un nettoyage de plage

Limitez votre consommation d’eau douce. L’eau peut être insuffisante dans certaines régions de vacances.

Passez le mot pour plonger responsable

Les écosystèmes côtiers du monde entier, y compris les récifs coralliens, sont touchés par nos modes de vie. En aidant à sensibiliser à la façon dont nos habitudes peuvent avoir un impact sur les océans, il est possible de faire davantage pour mieux gérer notre environnement côtier.

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La décompression est une véritable menace pour les plongeurs

Maladie de décompression

La décompression est une véritable menace pour les plongeurs

En cet été 2018 le temps est venu pour que les combinaisons de plongée et les réservoirsbouteilles de plongée puissent sortir du placard, et bien que les chances soient en faveur du plongeur (la maladie de décompression survient dans environ 2 à 4 / 10 000 plongées, affectant environ quelques centaines de plongeurs français par an), le temps de penser à la maladie de la décompression (aka bents, la maladie des caissons). Ces termes décrivent une condition provenant des gaz dissous formés dans les bulles à l’intérieur du corps lors de la décompression. Plus un plongeur reste longtemps et plus la plongée est profonde, plus le corps absorbe de gaz comprimé. Lorsque le plongeur remonte, il faut laisser un temps pour que les gaz supplémentaires dissous dans le corps du plongeur soient expulsés lentement via vos poumons, ou alors ils formeront des bulles dans les tissus. La principale composante de l’air qui cause les maladies de décompression est l’azote.

Je suis sûr que tout le monde se souvient de la loi d’Henry de la physique au lycée, non ? Juste au cas où celle-ci ce serait momentanément cachée dans un coin de votre esprit, elle dit que la solubilité d’un gaz dans un liquide est directement proportionnelle à la pression exercée sur le gaz et le liquide.

Le gaz est dissous dans tous les tissus, mais la maladie de décompression n’est reconnue cliniquement que dans le système nerveux, les os, les oreilles, les dents, la peau et les poumons. En règle générale, il existe deux types de maladie de décompression lors d’un accident de plongée :

Le type I, le type le plus commun, impliquant la peau, les muscles et les lymphatiques, est le plus courant et le moins sévère. Le terme « Bent » désigne les douleurs articulaires ou musculaires résultant de cette affection. Les articulations les plus fréquemment impliquées sont les épaules, les coudes, les genoux et les chevilles.

Le type II est plus grave et peut mettre la vie en danger. L’azote est beaucoup plus soluble dans les tissus adipeux que dans les autres types ; par conséquent, les tissus riches en lipides ont tendance à absorber plus d’azote que les autres tissus. Le système nerveux (cerveau, moelle épinière et nerfs périphériques) est composé d’environ 60% de lipides. La formation de bulles dans le système nerveux peut provoquer une paralysie, des convulsions (paralysie des plongeurs), une coordination musculaire et des problèmes sensoriels (échouages ​​des plongeurs), des changements de personnalité, le coma et la mort. De petites bulles d’azote piégées sous la peau peuvent provoquer une éruption cutanée rouge et une sensation de démangeaison (démangeaisons des plongeurs). Une toux excessive et des difficultés à respirer indiquant des bulles dans le système respiratoire sont rares.

Maladie dedécompression soignée au caisson hyperbare (c) CHU Bordeaux
Maladie dedécompression soignée au caisson hyperbare (c) CHU Bordeaux

Bien que la maladie de décompression puisse se manifester immédiatement après la plongée, dans plus de la moitié des cas, les symptômes ne commencent pas avant au moins une heure.

Les facteurs de risque comprennent les plongées à basse température, la déshydratation, l’exercice après la plongée, la fatigue, le vol après la plongée, l’obésité, la vieillesse, les plongées prolongées ou profondes et les remontées rapides.

La formation de bulles importante peut généralement être évitée en limitant la profondeur et la durée des plongées à une profondeur ne nécessitant pas de paliers de décompression (plongée sans décompression) ou en remontant avec les paliers de décompression comme spécifié dans les différentes tables de décompression publiées (MN90, PADI, US Navy etc.). De nombreux plongeurs portent un ordinateur de plongée à leur poignet qui surveille la profondeur, le temps en profondeur et calcule les paliers de décompression ; et souvent les plongeurs peuvent faire une pause de quelques minutes à 6 mètres sous la surface de l’eau.

Le diagnostic est clinique et le traitement doit commencer sur la base des soupçons cliniques. Le traitement consiste en une thérapie à 100% d’oxygène et de recompression (chambre à oxygène hyperbare). Environ 80% des patients guérissent complètement. Au départ, l’oxygène à 100% à haut débit améliore l’élimination de l’azote. La thérapie de recompression est indiquée pour tous les patients, sauf peut-être ceux dont les symptômes se limitent aux démangeaisons, à la tache de la peau et à la fatigue.

Les autres patients devraient être transportés dans un caisson hyperbare immédiatement : Le temps d’accès au caisson hyperbare est un facteur déterminant pour la réussite du traitement. Si une évacuation par air est utilisée, l’hélicoptère est très rapide à mettre en oeuvre et accède partout, un avion doit avoir une pression de cabine spécifique d’une atmosphère. Dans les avions non pressurisés, la basse altitude (moins de 600 m) doit être maintenue. Le plongeur devrait avoir des informations concernant l’emplacement du caisson hyperbare le plus proche, le moyen le plus rapide de s’y rendre et la source la plus appropriée à contacter par téléphone.