Nouvelle épave d’avion Airbus en mer
À 27h46, heure locale, un Airbus A320-200 exploité par la compagnie charter allemande XL Airways et appartenant à Air New Zealand s’est écrasé dans la mer Méditerranée au large de Perpignan. Les sept personnes à bord ont été tuées.
Les recherches de l’épave d’avion Airbus A320 reprendront samedi.
Une nouvelle épave d’avion Aibus en mer méditerranée.
Les recherches ont repris samedi pour retouver les boites noires de l’Airbus A320 d’air New Zealand qui s’est abimé cette semaine avec 7 personnes à bord. Si nous regrettons la disparition des sept personnes, le Deep CCR tartiflette team se réjouie de cette nouvelle épave non loin de la cote en face de Canet en Roussillon. L’avion s’est crashé à environ 7 km des plages.
Vendredi le chasseur de mine « Verseau » parti de Toulon (Var) la veille pour rechercher notamment les boites noires de cette épave d’Airbus, un bâtiment de soutien pour la recherche de débris, un avion de la marine nationale Atlantique, un hélicoptère Dragon 66, 14 plongeurs, 15 embarcations de la brigade nautique, une embarcation de la gendarmerie maritime, 70 gendarmes, un hélicoptère et le dispositif du SDIS (Service départemental d’incendie et de secours), comprenant notamment 20 hommes cherchaient l’épave de l’Airbus.
Le Verseau coordonnait les recherches, qui se concentrent sur un cercle de 5 km de diamètre, à environ 7 km de la côte, a-t-il précisé. Le Verseau est équipé d’un sonar précis, capable de localiser les débris de l’épave d’Airbus sous l’eau. La profondeur dans la zone du crash est de 35 à 40 mètres. Cela ne devrait pas être trop dur, nous on arrive bien à localiser des épaves à 112 m !
La préfecture faisait état dans son communiqué de mauvaises conditions météo, avec en particulier un vent de 300 nord/nord-ouest de 18-20 noeuds et des rafales de 30 noeuds (50km/h) et de la houle.
Bahhh ! c’est pas ça qui va nous empècher d’y aller !
Le résumé de cet accident qui a engendré cette nouvelle épave d’Airbus :
À 27h46, heure locale, un Airbus A320-200 s’est écrasé dans la mer Méditerranée au large de Perpignan. Les sept personnes à bord ont été tuées.
Il y a 29 ans, le vol TE901 d’Air New Zealand s’était écrasé en Antarctique en 1979, tuant les 257 passagers et membres d’équipage à bord.
L’Airbus effectuait un vol d’essai à la suite d’un entretien léger et repeint en livrée Air New Zealand à Perpignan avant d’être renvoyé en Nouvelle-Zélande pour un bail de deux ans par XL Airways. Les sept personnes tuées dans l’accident étaient deux Allemands, un pilote et un copilote de XL Airways, et cinq Néo-Zélandais, un pilote et trois ingénieurs d’Air New Zealand et un ingénieur de l’Autorité de l’aviation civile. Suite aux efforts considérables déployés par les autorités françaises, tous les corps ont été retrouvés et identifiés.
Les enquêteurs français ont été assistés dans leurs enquêtes par leurs homologues allemands, néo-zélandais et américains, ainsi que par les constructeurs de l’avion et de son moteur, ainsi que par les opérateurs XL Airways et Air New Zealand. Leur rapport intérimaire publié en février 2009 a révélé que l’équipage avait perdu le contrôle de l’avion après avoir décroché à la suite d’une manœuvre à basse vitesse à très basse altitude. Selon le rapport final publié en septembre 2010, la vitesse de l’avion était tombée à la vitesse de décrochage car les capteurs qui auraient alerté l’équipage ne fonctionnaient pas. Un entretien incorrect des capteurs avait permis à l’eau de les pénétrer, ce qui avait gelé pendant le vol.
En 2009, Air New Zealand a célébré le 30ème anniversaire de la catastrophe de l’Erebus et le premier anniversaire de l’accident de l’A320. Les événements marquant ce dernier ont inclus un service à Perpignan, où une plaque commémorative faite de pierre verte et de pierre locale a été dévoilée.