Vous retrouverez ici la liste des plongée sur les épaves Corses. Nos plongées sur les épaves Corses de bateaux, les épaves d’avion corse, de barges. Des épaves corses datant pour une grande part de la seconde guerre modiale, car la Corse y a joué un rôle certain. Les épaves de Corse du sud. Vous trouverez les photos et les vidéos de nos plongées sur les épaves Corses.
Dernière plongée ce matin de Mai 2015 sur l’épave de la barge de la Marana à Bastia avant de reprendre le ferry pour rentrer à Chambéry.
Cool David a pu amarrer son bateau pile en face de chez Did dans le vieux port, le soleil chauffe déjà pas mal. La denière de ce week-end de plongée Corse.
Ce matin la mer est pétole et flotte en surface tout un tas de détritus.
Nous avons prévu une plongée rapide pas trop loin du port, afin de rentrer tôt, sur une épave récente, une vingtaine d’années seulement. Il s’agit de l’épave d’une barge de travail.
Elle se trouve sur la plage de la Marana en face de Natali pas très loin du stade de Furiani sur un fond de 54 mètres.
Elle est entièrement recouverte d’un énorme filet.
Je suis un peu déçus pas de faune juste une araignée de mer prise dans le filet qui tend vers nous ses pinces, nous rendant sans doute responsable de son infortune.
Il n’y a pas grand chose à voir, c’est vraiment histoir de dire qu’on l’on plonge sur une épave en Corse et qui plus est pil poil à la sorti du port de Bastia. Peut être un peut de technique pour maintenir sa flotabilité impécable afin d’éviter de se prendre dans le filet au dessus de soi et d’éviter de touiller les dépots de vase au fond de la barge de la Marana. Rien à voir donc avec la magnifiqué épave du B26 à Lavasina.
C’était la dernière plongée de ces quelques jours passés avec David Paoli à plonger autour de Bastia avec pas mal d’aventures, de belles images et de bon souvenir, on reviendra c’est sur, l’ile de Beauté est très prometeuse !
La Vidéo de l’épave de la Barge de la Marana à Bastia
Plongée sur l’épave du Bombardier B26 Marauder Lavasina dans le Cap Corse
C’est bien par ce que le chirurgien m’a obligé le repos et de ne pas bouger suite à la deuxième opération pour curer ce foutu hématome qui s’est infecté suite à ma chute en ski du Mois d’Avril, que je trouve le temps pour le montage de la vidéo de notre plongée sur la très belle épave du Bombardier B26 Marauder de Lavasina, presque pas en retard… La suite des plongées Corse.
David Paoli, mon binôme m’avait prévenu, pour lui ce Bombardier B26 Marauder est la plus belle épave de Corse.
On remarquera de suite que l’épave est en bon état, posée nickel sur le fond à 65 m. L’histoire raconte que le BombardierB26 Marauder de Lavasina est tombé en panne de ses deux moteurs et que le pilote a réussi à le faire amerrir à plat ce qui explique que les pales ne soient pas tordues.
Le plexiglass de la bulle du nez est intacte comme celui de la tourelle Arrière. Le moteur droit commence lui à se décrocher de son support sous l’éffet de son poids.
Il y a une énorme congre dans le poste de pilotage, on le voit bien sur les photos. les mitrailleuses sont présentes aussi dans la partie arrière avec sa cartouchière. C’est dommage cette eau laiteuse, décidément Poseidon n’est pas avec moi sur ces épaves… déjà pour notre plongée sur l’épave du Dornier 24 c’était pas clair ni pour l’épave du Haven.
J’ai passé l’épisode lol ou je me suis encoblé comme un bleu en passant sous l’hélice… (ça c’est fait ! cela évitera à David de me balancer LOL )
Ce qui m’impressionne toujours c’est l’étroitesse des passage d’homme pour rentrer dans l’avion et à l’intérieur : fallait être maigre pas grand et être habitué au ramping pour voler à cette époque.
Faut que je la refasse avec de la lumière….
Épave du Bombardier B26 Marauder a Lavasina en Corse
Histoire du Bombardier B26 de Lavasina :
L‘épave du Bombardier B26 de Lavasina gît sur le fond sableux à 65 m. Le pilote a posé son bombardier sur l’eau en surfant sur une vague les 2 moteurs coupés ( le père de Keanu Reeves dans Point Break ? LOL ). Preuve que l’amerrissage a eu lieu en extrême douceur, les hélices sont intactes et ne sont pas tordus même les verrieres du nez de l’avion et de la tourelle de mitrailleuses à l’arrière sont intactes 72 ans après qu’il ai coulé.
Les détails : Le 12 juillet 1944, après un bombardement d’une gare en Italie, 12 bombardiers B-26 Marauder rentrent à leur base en se dirigeant vers la Sardaigne.
Mais un des bombardiers, tombe en panne d’un moteur, et est obligé d’amerrir lorsqu’il perd la pression d’huile du second moteur. Comme le voulait le protocole dans ces cas-là, c’est une vedette Britannique qui récupère les aviateurs, l’équipage est sain et sauf.
EPAVE BOMBARDIER B26 MARAUDER PROF : 65 m LONG : 17.75 m LARGE : 19.80 m HAUT : 6.05 m EQUIP. : 7 Hommes
Les vidéos de la plongée sur l’épave du Bombardier B26 Marauder à Lavasina en Corse
La deuxième plongée de cette dure journée à rebondissement ( cassage de roulement de la remorque du bateau, plongée sans ordi etc. LOL) se fera toujours au large de Santa Sévère dans le Cap Corse sur L’ÉPAVE DU P47 A SANTA SEVERA échouée par 31 m de fond.
Je continue mes plongées sur les épaves corses autour de Bastia. Il fait encore beau en cette fin d’après midi et le soleil n’a pas encore disparu derrière les belles montagnes à l’ouest. La lumière pénêtre donc jusque le fond. Les hélices ont disparu comme l’empennage (voir l’histoire plus loin),
découvrant le train d’atterrissage AR de l’épave du P47 de Santa Sévère.
Un banc de Saupe se cachent sous l’aile gauche, leurs écailles reflétant la lumière du soir. Une langouste de cache sous l’autre aile.
L’épave du P47 Thunderbolt a été pillée en 2013.
La tôle recouvrant la partie supérieur de l’aile gauche a été récemment arrachée, elle porte encore les stygmates de la tentative de vol des mitrailleuses et des cartouchières (voir ci-après). Le tableau de bord portant les cadrans dans le cockpit a aussi été volé.
David m’emmène alors plus loin en prenant la direction de l’empennage, coupé net par le chalut. Ce qui est remarquable c’est que depuis que le chalut a emporté le reste de l’épave 30 mètres plus loin, la posidonie n’a pas repoussée depuis laissant le profil du P47 dans le Sable.
Outre l’accident du chalutage, et hormis le vol, et c’est dommage, l’épave était en bon état avec de belles couleurs.
Histoire du P47 Thunderbolt de Santa Sévère :
Cette épave n’a été découverte que tardivement en 1997, ce P47 Thunderbolt Razorback était resté intacte et n’a pas été pillé jusqu’en 2013.
Les mitrailleuses sont encore en place, sur le bord des ailes, 4 à chaque ailes. Dans le cockpit, les cadrans ont disparu.
Il repose sur un fond de 30 m entouré de posidonies.
Le Republic P-47 Thunderbolt a été l’un des chasseurs bombardiers américains le plus importants de la Seconde Guerre mondiale. Il était équipé d’un moteur de 18 cylindres en étoile de 2000 CV.
Son armement était composé de 8 mitrailleuses de 12,7 mm et il pouvait transporter 1135 kg de bombes ou 10 roquettes de 127 mm.
Alors que la seconde guerre mondiale se termine, deux chasseurs américains P47 s’amusent à voltiger dans le ciel. Un des deux fait du en rase motte au-dessus du village de Porticciolo alors que l’autre vole au-dessus de la mer, mais au dessus du port de Santa Severa les deux avions se percutent.
Le premier chasseurs explose en vol, tue son pilote, en éparpillant ses débris tout le long de la côte est. Le deuxième aviateur parvient à se poser en mer. Le P-47 coule et se pose par 30 m de fond. Le pilote est sauvé par les habitants du village.
Les pilotes avaient ordre de ne pas faire de folie et qu’en cas de problème ils devaient poser leurs avions en mer. En effet la Corse en ce temps là ne comptaient pas moins de 17 bases aériennes, elle étaient même surnomée USS CORSICA. Ensuite une vedette rapide venait rapidement les repêcher.
L’épave du P47 de Santa Severa avait été oubliée et n’a été retrouvée qu’en 1997 par un plongeur. L’avion est resté longtemps intact, mais un jour un chalut a accidentellement accroché l’épave déchirant son empennage en le traînant sur 30 m au nord.
L’épave a pourtant été pillée pendant l’été 2013. Un Bateau bleu a été vu sur le site pendant tout une matinée et le lendemain le tableau de bord avait disparu avec le manche à balai, et la tôle au dessus de l’aile droite arrachée pour tenter de voler les cartouchière et les mitrailleuses.
La Vidéo de l’épave du P47 Thunderbolt de Santa Severa
Merci à David Paoli de http://www.corsica-photosub.fr/
Épave de la canonnière Insuma à Bastia plongée en Corse
Cela faisait plusieurs mois que je voulais plonger ces belles épaves de Corse, dont cette épave de la canonnière Insuma, c’est qu’elles se méritent ! Donc grâce à Brigitte rendez-vous pris avec mister épaves de Corse : David Paoli chef de corsica-photosub.
Pour la première journée on a prévu de plonger sur les deux épaves de la canonnière Insuma et celle du P47 toutes les deux au fond à Santa sévère.
Ces belles épaves se méritent c’est sur. Et pour preuve la galère pour aller plonger la première, un roulement de roue de la remorque du bateau de David nous lâche sur la route du cap Corse entre Bastia et Santa Sévère. Ca c’est la poisse on est au milieu de nulle part. On repart en arrière dans un village chercher des outils, afin d’essayer de réparer… peine perdu. Il faut que David rentre chez lui chercher une autre remorque pour porter le bateau.
Avec tout ce temps perdu on ne se met à l’eau que vers 16h…
Histoire de l’épave de la canonnière Insuma
L’Insuma est un navire de guerre allemand sa fonction chasseur de sous-marin. Il était mu par un moteur diesel. Il a été construit en 1938 aux chantiers naval belge Cockerill John S. A., Hoboken et pèse 280 tonneaux. Il est rentré dans la marine allemande (Kriegsmarine) en 1945.
pour une dimension de 32 x 6 x 4 m. Il était équipé d’un double arbre avec deux hélices. Il était équipé de deux mitrailleuses et d’un canon.
L’Insuma a été coulé le 09/09/1943. source www.wrecksite.eu
Aloha and Insuma étaient plus ou moins des sisterships construit au même chantier sous les numéros N°. 677 et 676.
L’ancien yacht INSUMA belge a été commandé comme UJ-6072 de la 6e Sicherungsflottille le 15/6/1943, mais plus tard transféré à la 22e Unterseebootsjagdflottille en tant que UJ-2219 (Obersteuermann MATZEN) le 09/03/1943.
BATAILLE de Pietracorbara, BASTIA
Après l’armistice, le 9 Septembre 1943, la marine allemande a lancé une attaque surprise pour capturer le port de Bastia, en Corse. Celle-ci a échoué, et la petite flottille composée des UJ-2203 (ex-AUSTRAL), UJ-2219 (ex-INSUMA), les cinq barges MFP-366, MFP-387, MFP-459, MFP-612 et MFP-623 et une vedette de sauvetage ont fuit le port.
Les Batteries côtières italiennes ont essayé de les couler, mais ont échoué. Cependant, le torpilleur italien ALISEO et la corvette CORMORANO les prennent en chasse et les surprend. L’UJ-2219 Insuma a été coulé par des tirs.
Les barges MFP-387, MFP-459 et MFP-623, endommagé par des tirs, ont tous échoué sur la plage de Pietracorbara et ont été sabordé par leur propre équipage.
La barge MFP-366, frappé à plusieurs reprises et en feu, a été coulé par des tirs et la MFP-612 a été sabordé par son équipage, à 2km de de la Tour de la Losse.
Le rapport de la Kriegsmarine du 11/09/1943 :
« 11.9.1943
Westliches Mittelmeer
Bei Bekanntwerden der bevorstehenden ital. Kapitulation wird in Bastia (Korsika) das ital. T-Boot Ardito (KKpt. Cavo) von dt. Marinesoldaten erbeutet. Das Schwesterschiff Aliseo (KKpt. Fecia di Cossato, dem als Kommandant eines U-Bootes das deutsche Ritterkreuz verliehen wurde, und Prinz Aimone di Savoia an Bord) läuft daraufhin von Bastia aus. Am 9.9. greifen Aliseo und die Korvette Cormorano, unterstützt durch eine 76mm Batterie und Panzer-Artillerie, Schiffe im Hafen an, sie versenken die dt. U-Jäger UJ 2203 (ex-franz. Minerva), UJ 2219 (ex-franz. Insuma) sowie die Marinefahrprähme F 612, F 459, F 387, F 366 und F 623. »
Ce qui donnerait une fois traduit : Méditerranée Occidentale Dès la notification de la capitulation italienne à Bastia en Corse, le T-Boot Ardito a été pris par les Marines…
Le navire jumeau ALiseo part alors de Bastia (avec à bord le « KKpt »? Commandant ? Fecia di Cossato qui a eu la croix de chevalier allemand en tant que commandant d’un U-Boot et le Prince AImone de Savoie) Le 9 septembre, L’ALiseo et la COrvette Cormorano, soutenus par une batterie de 76 mm et l’artillerie des tanks, attaquent les navires dans le port et coulent le chasseur UJ 2203 ( ex – reine. Minerva ) , le UJ 2219 ( ex – reine. Insuma ) et les barges F 612 , F 459 , F 387 , F 366 et F 623…
Plongée sur l’épave de la canonnière Insuma
Donc en ce milieu d’après midi on descend sur un fond de 43 m pour atteindre la canonnière. Il ne reste plus grand chose, la partie arrière avec les hélices et le safran et la proue, belle et détachée dans le bleu. Du reste, le milieu, il ne reste plus rien, ce n’est qu’un amas de tôle. Il reste le canon, un peu caché mais il est là.
Chat noir quand tu nous tiens…. après une telle journée il fallait que cela continue…. LOL un évènement imprévu a fait que nous sommes remonté au bout de seulement 13′. Vu le début de journée que nous avons eu… C’est pas grâve… on la refera hein ?
Ben on aura plus de temps en surface avant la plongée de cette fin d’après midi sur l’épave du P47….
Vidéo de notre plongée sur l’épave de la canonnière Insuma