Lac du Bourget plus grand lac de France
Histoire et Formation du lac du bourget, le plus grand lac de France.
Lac du Bourget vu de la Chambotte
Le Lac du Bourget plus grand lac naturel d’origine glaciaire de France, situé au nord du département de la Savoie, le lac du Bourget fait partie des lacs post-glaciaires des Alpes. Il a été formé après la dernière Glaciation de Würm, il y a environ 19 000 ans par le retrait des grands glaciers du quaternaire. D’une grande richesse naturelle, d’un intérêt écologique majeur, il est aussi une destination touristique importante depuis le XIXe siècle. Le volume d’eau de ce lac équivaut à la consommation annuelle d’eau potable en France. Son bassin versant de 560 km² est occupé par la ville thermale d’Aix-les-Bains, qui le borde sur sa rive est, et plus au sud, par la ville de Chambéry, capitale historique du duché puis du royaume de Savoie, aujourd’hui préfecture du département de la Savoie, située à une quinzaine de kilomètres. Ces deux villes forment deux agglomérations totalisant 170 000 habitants (2004). La température moyenne de l’eau est d’environ 7°C en janvier et de 23°C en juillet.
Formation du lac du Bourget
D’après la légende, le lac serait né, comme le lac Léman et le lac d’Annecy, des pleurs d’un ange après que Dieu lui ait demandé, ainsi qu’à ses deux semblables, de quitter les Alpes du nord. Les géologues ont une autre hypothèse : il y a 120 à 140 mille ans, un « grand lac » s’est formé après la troisième glaciation du quaternaire, appelée glaciation de Riss. Ce lac recouvrait la majeure partie du sillon alpin entre Seyssel au nord et Saint-Marcellin au sud-ouest, ainsi que la combe de Savoie jusqu’à Albertville à l’est, et la vallée du Rhône jusqu’à Yenne, à l’ouest. Il recouvrait une surface de 1 000 km² (contre 44,5 actuellement), avait une longueur de 140 kilomètres (18) et une cote de 360 mètres (261,5). Il y a 70 000 ans, sa dimension devint proche de la dimension actuelle, mais à une cote de 270 mètres. Lors de la glaciation de Würm, les glaciers du Rhône et de l’Isère s’affrontèrent et creusèrent la dépression du Bourget, sur une longueur de 50 kilomètres, entre Seyssel, Yenne et Challes-les-Eaux. Cette dépression fut occupée par un nouveau lac suite à la fonte des glaciers, vers -30 000 ans.
Hydrologie du lac du Bourget
D’un volume de 3,6 milliards de m³ d’eau, soit l’équivalent de l’ensemble de la consommation annuelle domestique de France, le lac servait, jusqu’à la construction d’un barrage en 1982, de déversoir naturel pour les crues du Rhône, qui serpente par delà les marais de Chautagne, situés au nord. Cette régulation, désormais volontaire, existe toujours et le niveau du lac varie (d’un mètre environ) selon la saison. Le lac est principalement alimenté au sud par les eaux de la Leysse, et, à l’est, par celles du Tillet et du Sierroz. Les eaux de la Leysse mettent de sept à dix ans pour traverser le lac et arriver jusqu’au Rhône. avec plusieurs milliers d’habitants auxquels s’ajoutent des dizaines de milliers de touristes, la qualité de l’eau s’était progressivement dégradée pour aboutir dans les années 1950 à 1970 à un phénomène majeur d’eutrophisation2, car le lac à l’époque était le déversoir naturel de toutes les canalisations d’égouts, avec en particulier, celles de Chambéry et d’Aix-les-Bains. Les nombreux engins à moteur de l’époque étaient aussi très polluants, crachaient leurs fumées qui se dissolvaient en partie dans les eaux et relâchaient de l’huile qui se retrouvait aussi dans le lac. Ils faisaient beaucoup de bruit et généraient une nuisance sonore dommageable aux oiseaux et aux petits mammifères. Une action de dépollution est engagée depuis le milieu des années 1970, afin de réduire l’eutrophisation du lac, l’objectif étant d’arriver aux mêmes résultats que pour le lac d’Annecy. Des stations services de traitement d’eau ont été implantées en Savoie et notamment à Aix-les-Bains. Les rivières comme le Tillet ou encore le Sierroz ont ainsi été assainis, améliorant au passage la qualité des eaux du lac et la régénération des espèces aquatiques.
Avec ses 44.5 km², le Bourget est le plus grand lac naturel de France. Il s’étire sur 18 km entre des chaînons montagneux, dans une dépression résultant du plissement alpin, qui date du Tertiaire. Celle-ci était remplie de roches tendres, qui ont été creusées au Quaternaire par les grands glaciers. Autrefois réputé pour la qualité de ses eaux, le lac a souffert de la pollution ; de récents progrès ont été enregistrés, comme en témoigne la diversité de sa flore et sa faune aquatique.
Le lac du Bourget appartient à l’ensemble des lacs alpins avec le lac d’Aiguebelette à l’ouest, le lac d’Annecy et le lac Léman au nord et les lacs Italiens à l’est (lac Majeur, lac de Côme).
Enchâssé entre les derniers plissements jurassiens (massifs de l’Epine et de la Chambotte) et les premiers bastions préalpins (les Bauges), son bassin est prolongé par la plaine de Chautagne au nord et la combe de Chambéry au sud. Le lac du Bourget bénéficie aussi du voisinage des deux parcs naturels régionaux : le parc du massif des Bauges, qui surplombe le lac en balcon du Nivolet au Revard et le parc de la Chartreuse.
Le lac du Bourget est la plus grande réserve naturelle en eau douce de France, soit l’équivalent de la consommation annuelle domestique française. La particularité de ce lac est que dans son bassin versant de 560 km², sont implantées 61 communes qui constituent une agglomération de 170 000 habitants, comptant de nombreuses activités industrielles et disposant d’une capacité d’accueil touristique de 30 000 lits.
Palissade du XVI°me siècle
Histoire du lac du Bourget
Le lac du Bourget possède plusieurs exemples de « cité lacustre », villages préhistoriques du Néolithique et de l’âge du Bronze final. Certains sont connus depuis 1856 et d’autres ont été révélés par les recherches récentes du Département des recherches archéologiques subaquatiques et sous-marines (Ministère de la Culture). Une salle entière du Musée savoisien à Chambéry est consacrée aux artisans du lac du Bourget à l’âge du Bronze3.
Palissades du 16° siècle
Palissades du XVI °me Siècle
Durant l’antiquité romaine, le lac du Bourget était une importante voie navigable. Appelé lac de Châtillon (un château de Chautagne qui contrôle la voie navigable vers Lyon), il ne prendra la dénomination de lac du Bourget qu’au XIIIème siècle. Dans le passé, la ville d’Aix-les-Bains fut très présente dans les sports mécaniques et ce grâce au circuit du lac d’Aix les Bains. Celui-ci était tracé au bord du lac du Bourget. Long de 2 400 mètres, il se situait autour de l’endroit où se trouve actuellement le carrefour du Lac. C’était le seul circuit automobile de Savoie. Il attirait des pilotes et des spectateurs locaux5 mais aussi de Suisse et d’Italie voire d’Angleterre. On peut également visiter à Aix-les-Bains des vestiges des cités lacustres du lac du Bourget en se rendant au Musée Lapidaire. Présentation historique Tout au long de l’histoire, par sa situation stratégique au carrefour de voies de communication millénaires, sa liaison directe avec le Rhône, ses proximités urbaines, les rives du lac du Bourget ont attiré les hommes. L’une des originalités du lac du Bourget réside dans cette histoire millénaire et dans l’héritage culturel et mythique qui s’y attache.
Préhistoire du lac du Bourget
3000/4000 avant J.-C. : premières occupations humaines. 1000 avant J.-C. : il existe de nombreuses stations littorales à l’âge de Bronze. La navigation sur le lac du Bourget permet aux hommes de communiquer et commercer avec Lyon et la Méditerranée. Plusieurs villages étaient construits sur les rives du lac. Agriculteurs, ces riverains s’adonnèrent également à l’artisanat, à la métallurgie et à la pêche. Ces habitants ont du fuir devant les caprices du lac (fluctuation du niveau d’eau).
Epoque romaine au lac du Bourget
Lorsque Rome décide d’étendre son empire, le lac du Bourget fait partie du territoire Allobroge, l’une des nombreuses tribus Celtes installées en Gaule depuis le IVème siècle avant J.-C. .En 122 avant J.-C., les Allobroges sont battus et intégrés au monde Romain. La romanisation est rapide et l’urbanisation est un de ses traits caractéristiques. Ils y construisent une petite ville centrée sur les thermes : ‘Aquae’ (Aix). Ce ‘vicus’ connut une prospérité certaine au Haut-Empire. Au Vème siècle après J.-C., une coulée de boue amorce le déclin de cette ville.
Epoque médiévale au lac du Bourget
Au haut Moyen-Age, la région fait partie de la Burgondie (future Bourgogne) mais à partir du XIème siécle, elle entre dans le domaine de la maison de Savoie. Il semble qu’à cette époque les vertus thermales soient tombées dans l’oubli. A partir de l’an 1000, le lac redevient un axe important pour le commerce alors en plein essor. Les institutions et les chateaux fleurissent.
La belle époque au lac du Bourget
Dès 1840, la compagnie Savoyarde de navigation assure une liaison quotidienne en bateau à vapeur de Lyon au Bourget-du-lac via Aix. A l’arrivée du chemin de fer, c’est le début d’une période riche de la ville thermale : le thermalisme est alors le premier moteur de développement touristique. Ce sont les Bonaparte qui vont véritablement lancer la station au début du XIXème siècle. Dès lors de nombreuses personnalités viendront au bord de ce lac. La fin du 19ème siècle peut être considérée comme l’âge d’or d’Aix-les-Bains : hôtels, palaces et villas rivalisent de luxe.
XX ème siècle au lac du Bourget
L’entre-deux-guerres voit la construction de nouveaux bâtiments monumentaux tels que les thermes nationaux. C’est en effet en 1947 que les cures thermales seront remboursées par la sécurité sociale, les effectifs explosent et Aix-les-Bains devient, avec 13500 curistes, la première station thermale française.
source wikipedia et diverses
Un Grand Merci à M Rémi Masson apnéiste et photographe qui m’a gentiment prété ses magnifiques photos
www.remimasson.com
/// Faune et Flore du lac du bourget
/// Meteo du lac du Bourget