Aujourd’hui on plonge l’épave romaine C dite « Titanic » de port Miou vers Marseille
Cela fait un moment que je tanne mon bon Christophe pour plonger une épave avec des amphores sur Marseille. Donc ce matin destination l’épave Romaine C dite le « Titanic » avec un « jeune padawan » qui désirait faire sa première 100 mètres : LOL . Le site est idéal pour ce type de plongée, car le fond est à 100 mètres tout pile, enfin sit tu creuses à 2 mètres autour, tu vas trouver 102 m… et encore.. donc impossible de dépasser la profondeur et parfait pour une première plongée tek à Marseille.
De plus la taille de l’épave romaine est assez restreinte, puisque on peut imaginer qu’à l’époque les ce type d’embarcation n’était pas très grand : 10 mètres sur 4 mètres environ, ce qui fait une superficie assez restreinte, et que pour le coup le plongeur ne soit pas tenté de rester des heures dessus, ce qui évitera de charger en gaz et d’avoir une longue décompression.
Sur le site de l’épave du Titanic à Marseille, ne restent plus que les amphores : la structure en bois du bateau, vieille de plusieurs milliers d’années a été rongée par le temps et le reste.
Par contre quand nous sommes descendu dessus, comme la visi était excellente, on distingue clairement la forme du bateau marquée par l’emplacement des amphores.
Donc l’épave du Titanic entre Marseille et Cassis est parfaite pour une première plongée à 100 mètres.
Vue d’ensemble de l’épave romaine C dite du « Titanic »
Une fois de plus c’est Henri-Germain Delauze qui a découvert l’épave Romaine de Port-Miou C « Titanic » aux commandes de son sous-marin Remora 2000.
Depuis le début du projet Venus de la Comex, l’épave romaine de Port-Miou C « Titanic » a été choisi comme une très bonne opportunité pour développer de nouvelles technologies afin d’explorer virtuellement un site sous-marin.
Cette épave romaine a été découvert en octobre 1998 par Henri-Germain Delauze, président de la Comex à Marseille, lors d’une plongée avec son sous-marin Remora. L’épave Romaine « Titanic » git sur 105 m de profondeur face à la côte calcaire des Calanques, entre Marseille et Cassis, dans le sud de la France (Bouches-du-Rhône) et est pleine d’amphores. Deux courtes expertises portées par le Département des recherches archéologiques subaquatiques et sous-marines (DRASSM, France) ont été planifiées avec le même sous-marin Comex, en 1999 et 2001.
L’épave est située en pleine mer à 4 km de la calanque de Port-Miou et à 9 km de la partie est de l’île de Riou, dans une vaste zone où six autres épaves romaines ont été découvertes par la Comex. Dans cette vaste zone, parmi sept autres épaves romaines déclarées par la Comex, entre 90 et 110 m de profondeur, quatre d’entre elles sont totalement détruites par le passage répété des chalutiers. Ces chalutiers équipés d’instruments extrêmement sophistiqués et d’un système de géolocalisation, afin d’enregistrer la position des épaves dans le but de récupérer des butins lucratifs, peuvent toucher plusieurs fois le même site et ravager complètement le site archéologique.
Le site de cette épave romaine C de port Miou dite le « Titanic » non loin de Marseille se trouve dans le sable mais peut être préservé du danger de la pêche marine au chalut par un groupe de roches tout autour, obligeant les chalutiers à éviter le danger et les obliger à changement de direction.
Lors de ces études conjointes de la Comex et du DRASSM, Trois activités principales ont eu lieu lors de ce troisième essai en mer du projet VENUS :
- Acquisition de données photogrammétriques par le sous-marin Remora 2000 associée à un enregistrement de données de navigation précises et à un relevé multifaisceaux.
- Relevé multifaisceau de l’épave romaine C dite « Titanic »
- Vérification de la validité des données pendant la mission
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Vidéo de l’épave du Titanic à Marseille
La vidéo tournée sur le site de l’épave romaine C du « Titanic » avec ma vieille caméra Gopro2 qui en son temps avait été noyée dans l’eau de mer. Si j’ai pu la sauver, elle refonctionne, toute l’optique est HS et plaine de trace avec du sel encore ce qui explique les mauvaises images : désolé je suis !
Cette archive exemplaire vise à fournir un échantillon représentatif utile des techniques employées et des types de données produits, ainsi que de présenter une archive cohérente de l’enquête elle-même.
Sources : Université de York, Comex