Il parait que la Baie de Marseille recelle pas moins de 80 épaves. On va essayer d’en plonger quelques une. Un panel de nos plus belles plongées sur les épaves de Marseille.
Aujourd’hui on plonge l’épave romaine C dite « Titanic » de port Miou vers Marseille
Cela fait un moment que je tanne mon bon Christophe pour plonger une épave avec des amphores sur Marseille. Donc ce matin destination l’épave Romaine C dite le « Titanic » avec un « jeune padawan » qui désirait faire sa première 100 mètres : LOL . Le site est idéal pour ce type de plongée, car le fond est à 100 mètres tout pile, enfin sit tu creuses à 2 mètres autour, tu vas trouver 102 m… et encore.. donc impossible de dépasser la profondeur et parfait pour une première plongée tek à Marseille.
De plus la taille de l’épave romaine est assez restreinte, puisque on peut imaginer qu’à l’époque les ce type d’embarcation n’était pas très grand : 10 mètres sur 4 mètres environ, ce qui fait une superficie assez restreinte, et que pour le coup le plongeur ne soit pas tenté de rester des heures dessus, ce qui évitera de charger en gaz et d’avoir une longue décompression.
Sur le site de l’épave du Titanic à Marseille, ne restent plus que les amphores : la structure en bois du bateau, vieille de plusieurs milliers d’années a été rongée par le temps et le reste.
Par contre quand nous sommes descendu dessus, comme la visi était excellente, on distingue clairement la forme du bateau marquée par l’emplacement des amphores.
Donc l’épave du Titanic entre Marseille et Cassis est parfaite pour une première plongée à 100 mètres.
Vue d’ensemble de l’épave romaine C dite du « Titanic »
Une fois de plus c’est Henri-Germain Delauze qui a découvert l’épave Romaine de Port-Miou C « Titanic » aux commandes de son sous-marin Remora 2000.
Depuis le début du projet Venus de la Comex, l’épave romaine de Port-Miou C « Titanic » a été choisi comme une très bonne opportunité pour développer de nouvelles technologies afin d’explorer virtuellement un site sous-marin.
Cette épave romaine a été découvert en octobre 1998 par Henri-Germain Delauze, président de la Comex à Marseille, lors d’une plongée avec son sous-marin Remora. L’épave Romaine « Titanic » git sur 105 m de profondeur face à la côte calcaire des Calanques, entre Marseille et Cassis, dans le sud de la France (Bouches-du-Rhône) et est pleine d’amphores. Deux courtes expertises portées par le Département des recherches archéologiques subaquatiques et sous-marines (DRASSM, France) ont été planifiées avec le même sous-marin Comex, en 1999 et 2001.
L’épave est située en pleine mer à 4 km de la calanque de Port-Miou et à 9 km de la partie est de l’île de Riou, dans une vaste zone où six autres épaves romaines ont été découvertes par la Comex. Dans cette vaste zone, parmi sept autres épaves romaines déclarées par la Comex, entre 90 et 110 m de profondeur, quatre d’entre elles sont totalement détruites par le passage répété des chalutiers. Ces chalutiers équipés d’instruments extrêmement sophistiqués et d’un système de géolocalisation, afin d’enregistrer la position des épaves dans le but de récupérer des butins lucratifs, peuvent toucher plusieurs fois le même site et ravager complètement le site archéologique.
Le site de cette épave romaine C de port Miou dite le « Titanic » non loin de Marseille se trouve dans le sable mais peut être préservé du danger de la pêche marine au chalut par un groupe de roches tout autour, obligeant les chalutiers à éviter le danger et les obliger à changement de direction.
Lors de ces études conjointes de la Comex et du DRASSM, Trois activités principales ont eu lieu lors de ce troisième essai en mer du projet VENUS :
Acquisition de données photogrammétriques par le sous-marin Remora 2000 associée à un enregistrement de données de navigation précises et à un relevé multifaisceaux.
Relevé multifaisceau de l’épave romaine C dite « Titanic »
Vérification de la validité des données pendant la mission
La vidéo tournée sur le site de l’épave romaine C du « Titanic » avec ma vieille caméra Gopro2 qui en son temps avait été noyée dans l’eau de mer. Si j’ai pu la sauver, elle refonctionne, toute l’optique est HS et plaine de trace avec du sel encore ce qui explique les mauvaises images : désolé je suis !
Cette archive exemplaire vise à fournir un échantillon représentatif utile des techniques employées et des types de données produits, ainsi que de présenter une archive cohérente de l’enquête elle-même.
Épave du liban, une belle plongée aux Pharillon à Marseille
Plongée sur l’épave du Liban à Marseille
On a plongée l’épave du Liban que je n’avais jamais faite… j’ai compris pourquoi (je ne l’avais jamais plongée…). L’épave est échouée à l’extrémitée sud de l‘ile Maire. Ce jour là la mer était forte, même à l’abris nous avons eu droit à une houle de 1.5 m. Lors de la première plongée dessus je n’avais pas trouvé beaucoup d’intérêt pour cette épave du Liban, dont nous n’avons pas plus vu que les deux chaudières à cause de la mauvaise visi. A moins que je n’ai pas su trouver le reste de l’épave ? Il faudrait éventuellement que je me fasse accompagner la prochaine fois par un plongeur habitué du site et de la plongée à Marseille. La partie la plus intéressante reste sans doute le retour avec le passage sous l’arche de l’ile, avec une belle lumière bleu en arrière plan et de la vie avec des bancs de poissons. L’épave, ou tout du moins ce qu’il en reste se situe dans la zone des 30 mètres de profondeur.
En fait le Liban est un site de plongée de repli pour nous, en cas de gros temps. On se met à l’eau protégé par l’ile Maire et on passe en dessous d’une arche à 16 mètres pour arriver sur l’épave. Il y a aussi une faille dans la roche, ou l’on peut passer. Elle se situe juste avant mais à six mètres. Mais néanmoins, de l’autre coté, la mer, elle tape elle, et elle brasse le fond quand même, donc la visi n’a jamais été vraiment top pour nous.
Sauf cet été, ou on la plongée un peu plus tard dans l’après-midi et nous avons bénéficié d’un bel éclairage. Donc Yann, Patrick sa femme et moi nous nous sommes régalés en recycleur dessus. Nous avons eu le temps d’en faire le tour. Bon ok la Miss a eu froid… et il a fallu que je m’en retourne, donc une fois de plus je n’ai pas tout fais. En fait … l’épave est grande et il y a matière à visiter. Donc la conclusion, il faut bien sûr que j’y retourne encore deux ou trois fois afin de passer partout et de ramener des images.
Localisation de l’épave du Liban
L’épave se situe derrière l’ile Maire à Marseille sur un fond de 35 mètres, pas très loin du cap Croisette. L’épave n’est pas trop loin du Ker Bihan, ni de la Drôme. Par contre assez éloigné de l’ile du Planier et ses épaves. De toute façon il y en a tellement.
Histoire du nauffrage du Liban
Le 17 juin 1903, le Liban quite le port de Marseille en direction de Bastia en Corse. Le paquebot est éperonné à tribord avant par l’Insulaire, qui revient de Toulon avec quarantes passagers à bord. Il s’apprétait à rentrer dans la rade de Marseille, à proximité de l’île Maïre. Le Liban a essayé de s’échouer entre les deux blocs rocheux au sud de l’île. Ce naufrage a causé la mort de près d’une centaine de passagers.
Les pêcheurs du port des Goudes, organisent les secours à bord de leur barques, aidé par un navire en partance pour la Grèce, le Balkan, et au Rakocsy, un vapeur hongrois qui devait rejoindre l’Italie. Le Liban coule par l’avant. Comble de malchance, cinq des six canots de sauvetage ne sont pas mis à l’eau, les bossoirs sont en trop mauvais état. Le Liban coule en 20 minutes seulement.
Vidéo de plongée sur l’épave du liban Marseille
Ci après une vidéo d’une plongée sur le Liban, même si ce n’est pas la nôtre ! 😉
L’épave du Paquebot de 1606 tonnaux lancé en Juillet 1880, repose à 12 mètres de fond au large du They de l’Eugène au large de Fos sur Mer et Port de Bouc. Le paquebot a sombré suite à la rupture d’une drisse du gouvernail, le commandant est mort noyé.
Le Paquebot le Kléber
Paquebot à hélice, en fer, à une cheminée, le Kléber fut lancé aux chantiers Caird & Co de Greenoch pour le compte de la Compagnie Générale Transatlanthique.
Ses 1800 CV lui donnait une vitesse de 13,5 nœud.
Faisant partie d’une série de 12 navires commandés par cette même compagnie il fut utilisé dans des chantiers anglais afin de desservir les lignes de Marseille à l’Afrique du Nord.
Ses sisters-ships ( bateau identique car de même caractéristiques, même taille, même classe ) étaient Abd-el-Kader, St Augutin, Charles Quint, Isaac Pereire, Moïse et la série des Villes de : Bône, Barcelone, Madrid, Oran, Naples, Rome. A l’origine le Kléber s’appelait d’ailleurs le Ville d’Alger, mais il changea de nom sur cale.
L’histoire du nauffrage du Kleber
Tout commence le 21 août 1880, le Kléber est en essai.
Le 24 août 1880, le paquebot effectue son voyage inaugural sur Alger puis, il est affecté aux lignes d’Afrique du Nord.
Le 9 septembre 1881, il participe à l’expédition de Tunisie. Le Kléber quitte Toulon avec à son bord, 15000 hommes. Protégé par deux navires de guerre il fait route accompagné de l’Ajaccio.
Le lendemain aux alentours de 18h, Le Kléber et L’Ajaccio débarquent leurs troupes à Sousse.
Le 16 décembre 1901, Le Kléber quitte Sète pour se dirigé vers Port-Saint-Louis-du-Rhône chargé de 250 tonnes de marchandises. La dernière étape est d’embarquer 200 tonnes de chaux pour l’Algérie. La météo prend alors une mauvaise tournure, le temps est brumeux et la mer est mauvaise. Rupture d’une drisse du gouvernail, le navire est désemparé.
Une barre de fortune, établie par le lieutenant de quart, ne peut être maîtrisée par quatre marins qui sont bousculés à chaque lames. L’ordre donné est de mouiller l’ancre, par 40 mètre de fond.
Le Kléber chasse aussitôt, et vient à la terre, près de l’embouchure du Rhône. L’équipage arrive à s’en sortir. Tous, sauf le maître d’équipage, emporté par une lame. A Marseille les secours sont envoyés. Le naufrage vient à faire une seconde victime, le commandant.
Désirant revenir sur Le Kléber pour y récupérer quelques objets, il s’embarque sur un canot accompagné de quatre hommes Une lame renverse le paquebot, un canot de sauvetage du Danemark parviens à sauver les marins mais retrouve le commandant noyé.
La localisation de l’épave
Presque coupé en deux, le navire ne fut jamais renfloué. Le prix de la vente fut de 12 500 francs.
L’épave du Kléber se situe au large du They de L’Eugène.
L’épave du Kléber
Site très connu des chasseurs sous-marins, son étendue facilite son repérage.
Cependant l’inconvénient principal est la visibilité. L’étrave, par onze mètre de fond, est orienté vers le nord, légèrement est, les tôles s’étalent sur un sable vaseux dense et leur enchevêtrement est tel qu’on a du mal les grands pans de cloison. Les ancres des bateaux de pêche sont piégés par un fragment de mat. On distingue tout de même un écubier, des cales et leurs panneaux. Des parties sont bien visibles tel que les chaudières, les machines et l’arbre d’hélice, gigantesque avec ses paliers.
L’épave du Kléber dépasse le niveau du sédiment de trois mètres au maximum, son point culminant se situe au niveau des chaudières.
Plongée sous marine Marseille on y revient quand on aime
Reprise des plongées à Marseille après 4 mois de maladie….. Retour dans la capitale phocéenne Marseille, pour la remise à l’eau, petites plongées en recycleur Triton, mon bébé recycleur pour des plongées tek à Marseille.
Impériaux du large le premier jour pour cette reprise de la plongée à Marseille.
Pour cette reprise de la PLONGÉE SOUS MARINE A MARSEILLE, on a pas eu trop de chance, ont eu une mer démontée et on s’est rabatu vers un site de plongée ultra connu et mainte fois plongée l’épave du Liban.
Visite rapide de la calanque de Méjean pour cette reprise de la plongée à Marseille. Je n’y avais jamais mis mes palmes jusqu’alors, reprise de la plongée en recycleur.
Plongée sous marine à Marseille un lieu idéal
La plongée sous marine à Marseille: la mecque de la plongée ? Et pourquoi pas ! En effet on trouve tous les sites de plongée possible dans la baie de Marseille et pas qu’une fois !
La plongée sous marine Marseille : les tombants
Il y a plein de tombants à Marseille, vous aller forcément trouver le votre, celui qui vous plait le plus. Les tombants sont des falaises sous marines, que l’on va trouver au pied d’une ile, et il y en a quelques une dans la baie.Pour votre plongée à Marseille, sur tombant vous préfrerez sans doute les impériaux du large, ou le couloir aux gorgones?
La plongée sous marine Marseille : les épaves
Marseille étant le plus grand port de France et le cinquième d’Europe et ce depuis des milliers d’années, il y a pas mal d’épaves sur le fond, et pas qu’une. Les épaves de nos plongées à Marseilles sont de tout type et âges, bien que je n’ai jamais plongée pour le moment d’épave antique. Une des épaves les plus mytiques serait notre plongée sur l’épave du maréchal Canrobert ou bien la fameuse des quatre épaves de Planier.
La plongée sous marine Marseille : les calanques
Il y a de quoi faire de belles plongée sous marine à Marseille dans ses calanques ! Même des Baptêmes de plongée.
La plongée sous marine Marseille : la plongée souterraine
Pour compléter le tour des sites de plongée à Marseille, on peut même plonger en grotte ou en plongée souterraine, par exemple avec la plongée dans le Bestouan, ou à Sormiou. ébauche d’article en cours
ou la plongée à 50 m sans paliers de décompression.
Cette plongée a été réalisée en recycleur sur l’ÉPAVE DU MIQUELON à Marseille.
La plongée sous marine, sans palier de décompression, c’est le saint grâle, la quête ultime de la décompression, des années que l’on fait des recherches, des essais, des analyses la recherches des bons gaz, les plongées expérimentales ont été nombreuses, mais cette fois c’est une réussite : 20 minutes à 50m sans décompression !!!…
Les brevets ont été déposés et les accords de licence sont à l’étude, la première plongée de ce niveau a eu lieu dimanche, sur l’épave du Miquelon … LOL.
Bien entendu nous sommes prêt à enseigner notre savoir 😉
La planification de la plongée sur l’épave du Miquelon à Marseille
Je retrouve mon pote Yannig, dit le grand blond, dit le mexicain, dit Jo le rond-point, dit le Courchevelois lol réunion au sommet chez Loule pour préparer cette plongée sous marine à Marseille.
On a prévu de plonger sur l’épave du Miquelon dimanche matin, les deux compères seront en ouvert en sidemount, ils ont fait un crédit à la banque LOL au prix de l’hélium…..et moi en recycleur.
Le dimanche matin la mer est pétole de chez pétole…. on est très rapidement sur site de bonne heure mais les deux donzelles là… mettent deux plombes à se préparer s’en est même ridicule… et ils sont en OC… (plongée en circuit ouvert) (ils font des bulles quoi !)
Manucure ? Coiffure, Pffff …Je part le premier… Au fond sur l’épave du Miquelon, la visi n’est encore pas au top, 10 mètres tout au plus comme d’hab quoi. Je fais le tour, j’essaie de filmer la proue ou la poupe mais la luminosité n’est pas au rendez-vous. Une grosse boule d’Anthias squatte l’épave du Miquelon.
Un petit tour dans l’épave, mais mes éclairages sont encombrants.
En ressortant j’aperçois les éclairages des deux compères qui sont enfin arrivés sur l’épave, Alléluia LOL. Je passe sur le pont.
Presque 20′ de temps de plongée dans la zone des 50 mètres et toujours pas de palier de décompression !
Je décide alors de remonter, je recherche le boute que je ne retrouve pas… bon… Comme je teste un nouveau sous vêtement plus épais et que mes éclairages flottent, malgré mes 2 kg de plomb supplémentaires, c’est pas forcément sage de remonter en eau libre, le boute sera plus sécure et je demande donc à Loule ce qu’il a fait du boute… il l’a éloigné de l’épave du Miquelon et il est caché derrière la grosse boule d’Anthias ! Petit chenapan.
Je décolle de l’épave du Miquelon à 20 ‘ sans palier… c’est pas formidable ça ? C’est juste énorme !
Ca en deviendrait presque Chiant même, c’est pourquoi je décide de faire des petits exercices à 13 m je simule une cellule HS… c’est pas bien grave puisqu’il en reste deux.
Mais c’est encore trop simple alors ce serait plus drôle si je simule une deuxième cellule HS … quelle stratégie tenir ? C’est ce que je fais à 11 m.
Donc il m’en reste une, je vérifie qu’elle réagit bien à la baisse comme à la hausse, ce qui me laisse le temps de monter à 9 m, et là de rincer à l’oxy, pour être sur de ce que je respire….
Puis s’en suit la remonté classique à l’oxy pur toujours sur le recycleur, ce qui me permet de vérifier que la cellule fonctionne bien et affiche les bonnes valeurs.
Et j’attends patiemment les deux autres zozios qui vont me rejoindre.
ATTENTION tous les détails techniques de cette cette plongée sur l’épave du Miquelon sont pure fiction . Une plongée de ce type nécessite des paliers de décompression. Il est impératif d’avoir suivi des formations de plongée, (par nous éventuellement 😉 ) et suivez ce que votre formateur vous a enseigné ainsi que vos logiciel de décompression. Il est impératif d’être en bonne santé et de bien s’alimenter et bien s’hydrater avant de plonger.
Vidéo de l’épave du Miquelon
Histoire de l’Épave Du Miquelon et son naufrage:
Le MIQUELON mesurait 49 mètres de long sur 7,5 mètres de large pour 522 tonneaux. A sa construction le Miquelon a été baptisé Michel-Marcel, puis changea de nom pour se nommer Miquelon en 1913. Il transporte à l’époque de la Morue entre Terre-Neuve et la France pour la Compagnie La Morue Française.
Le 5 octobre 1917, il transporte de la fonte en quittant le port de Marseille quand il entre en collision avec le vapeur Balkan. Le Miquelon coule immédiatement sans faire de victimes. Il fut établi que le Miquelon était responsable de cette collision.
L’épave du Miquelon est posé droit sur le sable à 52 mètres. L’épave du Miquelon mesure entre 6 et 7 mètres de haut. Le pont et la proue sont recouverts en partie d’un filet de pêche. Vers la proue sur le côté bâbord, la déchirure de l’abordage est juste à côté un treuil.
Malgré la mauvaise visibilité on peut voir le canon, et le mât avant, couchés sur tribord. La cale avant recèle l’hélice de rechange.
Reste debout au centre de l’épave une partie de la cheminée.
On a pas pu visiter la salle des machines qui devrait être intéressante avec quelques manomètres encore présent.
On pourra trouver dans la cale arrière de l’épave du Miquelon, des obus, des grenades sous-marines, ou autres munitions… l’histoire ne dis pas pourquoi ce cargo morutier avait ce type de matériel militaire à son bord ?
Il reste le canon sur la poupe, et l’hélice de l’épave du Miquelon est à voir.
L’épave Stella se trouve à l’Ouest du Frioul entre 74 et 79 m et mesure environ 60m de long.
Le cap croisette et l’ile Maire Marseille
L’épave du Stella à Marseille est un voilier à vapeur (sic) qui fut construit aux chantiers Waterford en Irlande en 1855.
Il a coulé le 13 novembre 1887, le Stella, alors qu’il quittait le port de Marseille pour Oran, via Sète et Alicante. C’est le bateau à vapeur Lutécia qui gêné par la mauvaise visibilité, lui rentre dedant ouvrant une brèche à la hauteur de son mât de misaine et fera couler le Stella à 18h30. Il n’y aura pas de victime.
Les Conditions de la plongée sur l’épave du Stella à Marseille :
Bien que cette épave soit connu à Marseille elle est très peu plongée, elle se mérite… à cause de sa profondeur, et de ses conditions : « mon grop loup » m’avait prévenu « tu verras à partir de 65m il y a des chances qu’il y ait un « voile » et dessous … soit c’est pareil c’est à dire pourri, soit la visi est top !
Ben nous on a eu…. la visi Lémanique…. LOL synonyme de pourri.
En fait c’est comme quand tu plonges l’Hirondelle au Léman tu descends dans le bleu (enfin le noir quoi lol) et tu cherches l’épave des yeux, tu cherches tu cherches… et bam tu es dans la vase dessus quoi…
La visi est assez faible qui disait… et de surcrois le mistral peut encore aggraver cette pourritude en ramenant les alluvions du Rhône….. ben justement le mistral…. il avait bien soufflé celui-là !
Selon les anciens il faudrait, une longue période sans vent, et de l’eau fraîche…. ben là on retourne faire le Canrobert alors LOL
Le seul moment de bonne visi c’est la descente jusque 65 m. En dessous c’est 1m… cela me rappelle l’ambiance des plongée dans le « Channel » ou les plongeurs anglais habitués spool la line arrivés sur l’épave et partent à taton la découvrir…
L’éclairage sous-marin important sur l’épave du Stella :
Dans tous les cas on ne parlera jamais assez de l’importance de l’éclairage sous-marin pour Y voir correctement mais aussi pour la sécurité. De nos jours on parle en Lumen, personnellement je suis équipé pour la vidéo de phare de plongée de 2 x 6500 lumens, (en attendant le nouveau kit), mais mon binome, Louis pour l’occasion, est resté à l’ancienne mesure ; le Candelas (candel = bougie)….
Il est équipé d’une bougie à 1 candela… qu’il laisse pendre vers le sol….. donc je ne le vois pas dans cette purée (d’autant plus que la dite purée réfléchie MES LUMENS), et je passe mon temps à le chercher.
Tandis que lui tranquille me voit forcément… grâce à MES LUMENS ! LOL
« Mon gros loup » Christophe NDLR a préféré rester sur le bateau LOL … on passera sur les excuses bidons servies, grosse fatigue… sécu surface etc etc… y nous prend pour des lapins de 3 semaines disons qu’il devait certainement avoir un reste de placard …. à monter !
Le pont de l’épave Stella est recouverte de Filets, Chaluts, bouts en tout genre et même une ancre d’un bateau de plongeur qui n’est pas là depuis longtemps. C’est compliqué de voir des signes distinctifs.
Pas la peine de s’éterniser dans cette purée, on reviendra.
Merci à Christophe et plongée CCR Marseille pour l’organisation de cette plongée.
Épave la Drome plongée sur épave en recycleur à Marseille
La Drome est encore une épave de la rade de Marseille que je n’avais pas plongée… Erreur que je vais aisément réparer grâce à Christophe et mon Binôme du Jour le jeune Brice un pote à Loule qui lui sera en sidemount Trimix et auquel on devra faire quelques exos… LOL un militaire c’est fait pour ça, de la chaire à expérience….
La Drome était un voilier avec une coque en acier avec trois mats à voiles mais équipé d’un moteur et de deux canons, on en voit encore un d’ailleurs. Il transportait du carburant pendant la première guerre mondiale. Le 23 Janvier 1918, alors qu’il transporte 1500 futs de pétrole en entrant dans la rade de Marseille, il percute une mine allemande déposé là par un sous marin ennemie, l’explosion est violente et le coupe en deux. L’épave repose à 54 m au sable jusque 45m.
On aura toute l’épave pour nous on part devant le but est d’essayer de faire une vidéo. La visi n’est pas top, mais c’est pas pire, je me laisse guider par Brice. Elle est assez poissonneuse.
L’intérieur n’a à priori pas trop d’intéret d’après ce que j’ai pu en constater, les restes des ponts et coursives sont plus interessants.
Dommage que la proue ai été dans le laiteux sinon les images auraient été plus sympa.
En se dirigeant vers l’arrière on peut constater que la mine allemande a fait de gros dégats en le coupant litérallement en deux, on peut voir dans le fatras un beau treuil. Mais aussi le canon à l’avant posé sur le sol à coté de son socle. La plongée sur épave il n’y a que ça de vrai !
Nous n’avions pas pu plonger l’épave du Maréchal Canrobert l’année dernière… on s’est rattrapé il y a 15 jours.
Paquebot Maréchal Canrobert face
Epave du Paquebot Maréchal Canrobert :
Historique de SS épave Maréchal Canrobert (+1892)
Nationalité: Française
But: transport
Type: paquebot
Propulsion: vapeur
Date construction: 1872
Poids (tonnes): 1227 grt
Dimensions : 81 x 10 m
Matériel: Acier
Moteur: machine à vapeur compound (double étage)
Puissance: 1050 ch
Vitesse: 15.5 noeuds
Sister-ship : Ajaccio, Afrique, Bastia, Lou Cettori, La Corse, Immaculée Conception, Mohamed Sadock.
Raison naufrage: collision
Date naufrage: 07/07/1892
Victimes: † 5 rang: 583
Le Constructeur du Paquebot Maréchal Canrobert : Scott Shipbuilding and Engineering Co. – John & Robert Scott, Greenock (Port Glasgow) GB
Dern. Propriétaire : Cie. Générale Transatlantique (CGT, Cie. Générale d´Armements Maritimes), Paris FR de 1881 à 1892
Propriétaire Précédent : Valery Frères & Fils, Marseille FR de 1873 à 1881
Depuis son lancement il était la propriété de la compagnie Valéry à Bastia qui reliait la Corse au continent puis désservit aussi l’Italie et fut affecté en Mai 1870 à l’Algérie. Un contrat de l’état français lui permit de proposer deux départs par semaine pour Alger, un pour Oran et Tunis.
LE NAUFRAGE du Paquebot MARÉCHAL CANROBERT :
Le Jour du naufrage, le paquebot, en provenant de Bône (Annaba), Algérie, fut abordé près de l’île du Planier en rade de Marseille par le croiseur Hoche qui manoeuvrait en escadre.
« Le Hoche l’éperonne avec violence à la hauteur des 3me classe, par le travers du mat de misaine babord. Il est 6h37 du matin, le paquebot « craque avec un bruit de noisette » …. par bonheur, l’ancre du Hoche croche dans la coque de l’abordé et le retient quelques temps.
Le sauvetage du Maréchal Canrobert
Le commandant du Hoche, le capitaine de vaisseau Boutet, donne un ordre qui sauvera les passagers du paquebot : il envoie tous les marins disponibles sur celui-ci, avec mission de ramener les rescapés sur le cuirassé. »
Le Maréchal Canrobert Coula en 8 minutes et fit 5 victimes, dont 3 enfants et 2 soldats.
Le Cuirassier Hoche a mis moins d’une heure pour rallier le port de Marseille à 30 km/h environ, depuis le large de l’ile de Planier.
HISTORIQUE DES PLONGEES SUR LE MARÉCHAL CANROBERT :
En 2008, La Comex trouve un écho au sondeur au large du Planier, et décide d’envoyer tout d’abord un ROV (remotely operated vehicle ou sous marin filoguidé), puis devant l’intérêt de l’épave, Mr Henry Germain Delauze, le regretté président de la Comex, plongera plusieurs fois dessus avec son sous marin, le Minibex, dont avec son ami Mr Jean Claude Cayol.
Au cours d’une de ces plongées Mr Delauze remonta un Fanal ( sorte de grosse lanterne) avec le nom du chantier Naval inscrit dessus qui lui permit d’identifier l’épave du Maréchal Canrobert.
C’est la Comex qui a donné les coordonnées GPS de l’épave à Mr Joncheray qui les a partagées.
La Comex avait même un projet de film commercial sur cette épave.
L’épave a été déclaré au DRASSM par Jean Claude Cayol il y a quelques années.
Nous voulions déjà plonger cette épave l’année dernière, en avril 2011, lors de notre campagne « A la poursuite du protée et du Natal » mais nous n’avions pas pu faute de temps. Cette épave semble avoir été plongée depuis au moins 2010 et même en « ouvert ». Un plongeur en a même fait des images, puis Jerome Espla en 2011. On retrouve ces images dans le reportage de France 3 ainsi que celles de Jérome Espla.
Ce matin c’est lever à 6h et petit dej à 6h30 faut être au bateau à 7h, il faut préparer le bateau, et on aura a mini 1H de navigation l’épave se trouve à 14 Miles nautique au large de Marseille, bien après l’ile du Planier au double de la distance entre Marseille et l’ile. On a prévu de passer 5h en mer, 1H aller, 3H sous l’eau et 1h retour, ça commence à faire beaucoup…
Ce matin Christophe en CCR, plongera en binôme avec Louis en OC ( sisi lol), Yannig Jerome et moi ensemble, notre plongeur sécu, Benoit, a réussi à convaincre sa femme de le laisser participer à l’aventure, LOL, plus notre pilote.
Tout le monde est prêt
La mer est plus calme ce matin conformément aux prévisions météo, mais 30 km au large des cotes c’est pas tout à fait pétole. Je compte sur des conditions de visi bien meilleur que la veille.
Il en faut du matériel !
Au bout d’une heure de navigation, pas besoin de chercher l’épave du Maréchal Canrobert, alors qu’on arrive dessus à notre vitesse nominale, elle est tellement énorme au fond, que le sondeur la tope immédiatement !
On mouille la line et on se prépare tranquillement Benoit nous aide. A l’eau on se rend vite compte que la visi ça va pas être tout à fait ça.. c’est épais en surface et il reste des particules, c’est meilleur qu’hier certes mais bon…. ALLEEZZZ GAZZZZZ descente à maxi 40m/min, en bas … c’est sombre et je prépare mes éclairages en attendant mes sbirres…
Les Grosses Gorgones ont envahie le pont de l’épave
La Line est à 1m de l’épave…. juste MONSTRUEUSE, c’est pas le Haven certes mais ya du monde ! L’épave du Maréchal Canrobert est couchée sur le flanc c’est à dire que la partie supérieure de l’épave est sa coque et elle est recouverte d’un champ de grosses gorgones jaunes et rouges et il y a des banc de poisson de partout. C’est très dommage que la visi soit pas top, la partie laiteuse des 0-6m filtre trop la lumière et on a des particules en plus.
Plongée sur les Gorgones et les bancs de poissons de l’épave du maréchal Canrobert
On palme un peu sur le sommet puis on descend le long du pont, on capte l’immensité de l’épave, de ses super-structures, il y a pas mal de grosses ouverture sur le pont qui permettent de pénétrer à l’intérieur ce que nous faisons rapidement.
On descend le long de l’épave
Plongée à l’intérieur de l’épave du Maréchal Canrobert
C’est juste MAGNIFIQUE de pénétrer une épave comme celle ci par moins 110m, à l’intérieur c’est gigantesque aussi, il y a des traces d’incendie, de fumées de suies, des débris partout, des trasses de fracas.
Des Traces de suies et de fumées
On a du faire 15 ou 20m à l’intérieur, et on ressort par une ouverture encore plus grosse.
C’est « fracassé de partout !
On continue à longer la coque et on arrive sur ce qui semble être le bout (mais à y repenser, je n’en suit pas si sur…) un énorme filet remonte droit en pleine eau devant nous cache t il un bout de structure ? Un mat ? L’épave continue t elle plus loin ? C’est vrai qu’à cet endroit il est difficile de comprendre qu’elle est la partie du bateau, et la visi n’aide pas.
Y a t il un mat sous ce fatras de Filets ? En regardant la vidéo plusieurs fois… j’ai l’impression qu’il en manque un bout de l’épave du Maréchal Canrobert ?
Vu le timing, faut faire demi tour, le DTR (temps total avant sortie) commence à tourner de plus en plus vite…. oups…
Des Mola Mola encore curieux
On remonte donc sur le flanc dans le champ de gorgones, et PAF encore deux beau Mola Mola plein de curiosité, qui viennent se faire caresser la « couenne » .
On croise alors seulement Louis en ouvert qui vient d’arriver sur l’épave avec Christophe. Ils ont prévu de remonter à 15′,ils décolleront à 13′ ils vont nous rattraper vers 20m je crois nous dépasser et sortir bien avant nous ouch !
On croise le buleux avec son binôme… LOL
On quitte le fond à 23′. on retrouve à 30m notre fidèle compère, Benoit, qui prend en charge une partie de nos blocs et nous accompagne jusque la barre de palier. Cette fois pervers pépère a bien régler ses GF et ils nous colle Yann et Moi.
« Croisement » des deux palanqués
A 6m on se rend compte que c’est de plus en plus laiteux le pire étant à 4,5m, mais par contre grosse différence de température : au fond l’eau est à 13°C, à 7m 18°C, à 4,5m 19°C et 22°C en surface. A 6m…il me reste encore 102′ de déco, je bois une bouteille d’eau et branche la vidéo « bienvenuti al sud » pour faire passer le temps.
Jérome est resté sur la line à même pas 4 m de moi je lui demande combien il lui reste de palier, la visi est tellement nulle que je ne vois pas ses signes !
Mais une chose est sure quand on est sorti de l’eau, on avait la BANANE !!!! LOL
Yannig recherche un trou le long du pont du Maréchal Canrobert
Quel pied !
Le Champ de Gorgones sur le dessus de l’épave
On y reviendra !
Vidéo de la plongée sur l’épave du Maréchal Canrobert
Sources : DRASSM, Naufrages en Provence ou le Livre des Epaves(c) 1985 de Jean Pierre Joncheray, Jean Claude Cayol
Tous les documents d’époque m’ont été donnés par MM Joncheray et Cayol.
Données techniques de notre plongée sur l’épave du Maréchal Canrobert :
Plongée de 3H 11′ en recycleur AP Diving Vision & Mini Megalodon au trimix 8/78 profondeur max 110m. En trinome Jerome Mercier, Yannig Charles, bibi, et Christophe et Louis Pettex Sabarot en semble, merci à notre plongeur sécu et notre pilote qui ont accepté de passer 5h en mer ! LOL
Remerciements Posthumes à Mr henry Germain Delauze qui est décédé le Mardi 14/02/2012 à Marseille :
Henri-Germain Delauze, est né 17 septembre 1929 à Cairanne . Diplomé des Arts et Métiers, il découvre la plongée lors de son service militaire à Madagascar en 1949.
Il fut un pionnier de la plongée sous-marine et le fondateur de la Comex, célèbre société Marseillaise qui fut pendant très longtmeps le leader mondial des travaux sous-marins. Il rejoint ensuite l’équipe d’un autre pionnier le Commandant Cousteau et participe aux premières plongées archéologiques de 1952 à 1955.
Ayant dirigé la construction d’un tunnel autoroutier à La Havane à Cuba pour l’entreprise Grands travaux de Marseille, il décida de créer sa société, la Compagnie maritime d’expertise mieux connu sous le nom de Comex, en 1961.
La croissance de la Comex va exploser, dans les années 70, avec le Boum du pétrole offshore. La Comex est effectivement pionnière dans les travaux sous-marins, on ne compte plus ses records de plongée (tel HYDRA 10 : Record du monde de profondeur par Théo Mavrostos plongée simulée en caisson de trois plongeurs établi à 701 m toujours inégalé) et les innovations technologiques, notamment dans la mise au point des caissons hyperbares.
La recherche archéologique et d’épave avait toujours été son « dada » et on lui doit nombre de découvertes d’épaves grâce à ses « outils » le Janus II, le Remora, le Minibex.
D’autres illustrations sur le naufrage du Paquebot Maréchal Canrobert
Une illustration d’époque du cuirrassier Hoche
Une Illustration d’époque de la « rencontre » avec le Hoche quelques instants avant le naufrage Du Maréchal Canrobert
Plongée recycleur sur l’épave Labillon à Marseille
Rien de tel qu’une plongée entre potes par un beau week end de Juin 2012 de plongée à Marseille. J’avais du annuler ma participation aux plongées avec Pim sur les Epaves du Protée et du Natal à cause du boulot. Donc ce week-end serait ma compensation… et quelle compensation en fait !
L’épave du Ghrib était à l’origine un remorqueur, qui tirait son chaland le Labillon, les deux furent coulés par un sous marin :
Un peu d’histoire sur les épaves du Ghrib et du labillon :
Le GHRIB, un remorqueur était la propriété de la société Chagnaud. Le 13 mars 1943 il quitte le port de La Ciotat pour se rendre à Marseille, il remorque le chaland LABILLON qui transportait des matériaux de construction d’une digue. Arrivé à 6 milles à l’Ouest de Cassis en face de la calanque de Sormiou, il est pris en chasse par le sous-marin anglais HMS Taurus, qui coule le Ghrib et Labillon au canon. Les deux sont envoyés par le fond en quelques minutes. Les marins survivants furent sauvés par des pêcheurs de Cassis qui avaient assistés à la scène.
Les épaves du Ghrib et du Labillon Aujourd’hui :
Le GHRIB et le LABILLON reposent désormais à 25 mètre l’un de l’autre bien à plat et en excellent état par 96 m de profondeur sur un fond sablonneux. Les deux épaves ne seront découvertes que bien des années plus tard grâce à un ROV de la COMEX et à la passion de son président Henry Germain Delauze.
Arrivé la veille avec tout le matos de Pervers, alias Jérome, on devait rejoindre Pancho Villa allias Yannig dit « le mexicain de Courchevel »… la préparation du matos m’avait quand même pris 1,5 jours… pendant que les autres s’amusent… GRRRRR
Le premier soir, on dîne chez « loule », puis on va se coucher de bonne heure.
La proue de l’épave du Labillon
Jour 1 Plongée sur le Ghrib et le Labillon
On est au centre vers 8 H pour avoir le temps de tout préparer se présenter et équiper le bateau, on a prévu un run time de maxi 160′ pour 25′ fond pour cette plongée Tek à Marseille.
L’organisation et le matériel :
Christophe sera notre pilote, assisté par un plongeur sécurité dont le rôle sera de nous attendre à 30 m, et nous accompagner à 6 mètres, ou se trouvera une bouteille d’oxygène. Parachute orange besoin de gaz, parachute jaune besoin d’assistance.
La plongée sur l’épave du Labillon :
Déjà quand on se met à l’eau on voit tout de suite que l’eau est chargée, « il neige » c’est comme si des flocons ou de la cendre tombaient au fond, ce qui s’explique « naturellement LOL car après du mistral et vent d’ouest on est dans la zone où dérivent les égouts de Marseille … ce qui nous a valu encore plus de poissons sur l’épave.
D’ailleurs en surface, alors qu’il l’a plongé moultes fois, Christophe est gêné au sondeur par des bancs de poissons qui la masque.
Des Mola Mola (poisson Lune) viennent à notre rencontre
Après une une descente moyenne entre 25 et 32 m/min, j’arrive le premier au fond, quelques mètres avant le fond je prépare mes éclairages. Et là rien…. le sable…. ha merde !! ça y est ça recommence ! Puré de chat noir ! Ya pas d’épave ! C’est comme la dernière fois ! Je fais un 360 ° mes phares éclaires …. les particules ! Puré d’Adèle !!! c’est pas vrai c’est la scoumoune ! Mes binômes sont là, je dirige mes phares vers le fond pour éviter l’effet particule, et …. effectivement je distingue alors une masse sombre vers ma droite à ..a peu près 4m…
Visites des cales du Labillon
Yannig a déjà dégainé son spool, l’accroche à la ligne et on part en direction de cette « masse sombre »…
Ah ben quand même ! C’est bien elle ! Et il y a du poisson partout ! Yann accroche la ligne sur l’épave, et nous voilà partit à la découverte de cette épave …. la visibilité est pourri, 2,5 m ou 3 mètres maxi. L’épave est couverte et recouverte de filet, il y en a de partout, Il y a même une batterie de camion sur le bord….. on continue sur le dessus vers l’étrave ( je ne comprendrais plus tard que c’est l’avant), je regarde vers le fond et je ne le vois pas… il faut que je descende un peu pour distinguer le sable et voir comme un gros boute au fond qui part vers l’avant, c’est là seulement que je commence à comprendre qu’on était sur le Labillon, le chaland, vu la visi, le Ghrib étant à 25m, on devrait le voir, laisse tomber, gars, on va explorer celle là ! LOL
En tournant sur l’épave on croise un Mola Mola, et vers l’arrière du Labillon on trouve enfin un espace non recouvert par les filets, qui nous permet de passer dans les cales du chaland, ou je descend suivi de Yannig, Pervers reste au dessus à nous regarder. Au fond je trouve encore une batterie de camion, je me demande qui peu bien balancer des batteries de camion à cet endroit, ??? c’est hyper polluant!
L’ambiance est bizare on nage dans les cales sous une voute de filet avec le spool à la main….
mais faut qu’on prenne du soucis aussi on est à 94 mètres, et faut rester dans le run time, on a prévu de sortir en 160′, et il faut qu’on retrouve la ligne LOL…le temps de rembobiner le spool, mais Yannig gère cela très bien c’est son boulot après tout ! LOL
De toute façon la visi est tellement merdique qu’on s’arrache. Ben heureusement qu’on l’avait spoolé celle là, sinon…. Cela aurait pu se terminer en remonté en pleine eau !
On remonte tranquille….mais je sens mon Pervers… légèrement en retard sur Yannig
et moi, je suis sur qu’il a joué avec ses gradient factor…plus conservateur, pourtant je garde ma PPO2 à 1,3….
A 6 m au bout d’un temps certain…., Yannig qui a forcé sa Ppo2 m’annonce 10′ restant, merde moi c’est 35′ et je m’attend au pire avec mon pervers…. 50’…. puré NON j’y crois pas !….ma purge pipi ben forcément elle purge inside depuis un moment, et l’étanchéité de l’inflateur de la combinaison étanche est parti en couille, et l’eau est fraîche…Forcément le Yannig sort et c’est moi qui vais me coltiner les 20′ supplémentaires pour rester avec mon Pervers… Chouette …. LOL….
Je termine en 140′ mais on reste et sort en 157′ Promis ce soir, je vais la lui régler moi sa machine tu vas voir ! LOL
Il va me la payer celle là….
Sortie de l’eau…. (et depuis le temps que je lui dis ….) je fais remarquer à tout le monde y compris Yannig.. la config un peu pourrav du Meg de Jérome, des tuyaux dans tous les sens, entremêlés, le harnais à l’arrache….etc et ces foutus GF à la con…. du coup grande discussion et hop le pervers est Obligé de se coltiner la reconfig totale de sa machine cet après-midi…pendant que moi je ferai la sieste… LOL
Je t'<3 jerome LOL
Pour l’organisation de ce week-end nous avons utilisé les compétences de Christophe de Marseille.
Ah Je ne cache pas ma joie quand Alex me téléphona pour me demander si je voulais plonger l’épave du Ghrib Vendredi. Donc jeudi soir direction le sud et Marseille ! J’ai bien tout préparé mon matos Gopro chargée, SD card vidée, les éclairages et tout le bastringue… je pensais pas que ça allait tout virer à la « cata »….
Préparation des bateaux à la mise à l’eau
Il y aura donc deux bateaux celui d’Alex et celui de Jean Luc qui fera aussi la sécu surface. Le soir repas léger, pas d’alcool et dodo à 10h30 on va se lever à 6h00 afin « d’éviter » les bouchons de Marseille. Le Rendez vous avec les « Revoïste helioxoman » dont Arnaud, est donné à la mise à la l’eau de la pointe rouge. et on charge le matos dans les bateaux il fait déjà chaud et on pique une suée.
Bon on peut difficilement en rajouter là !
Les 70 ch de notre caboteur nous emmenent sur le site ou l’on trouve rapidement le Ghrib et le Labillon son chaland.
Alex prend en charge la manoeuvre, il jette des boutes à l’eau et y installe d’un coté les bails out et de l’autre coté le matos photo…. Grave erreur de l’avoir laissé faire on verra plus tard pourquoi !!
Donc j’accroche mes éclairages et ma batterie au boute…..
J’empoigne mon caisson pour démarrer la Gopro….j’appuie sur les bouton démarrage…. ça démarre pas….. oups…. je me dit bon ya soucis avec la SD card je check…..ya pas la SD card…. PUXXXX de MeXXX de BoXXXX à QuXXX !!! non mais c’est pas croyable !…. me suis gouré au bureau j’ai pris celle du bureau et pas celle de la plongée…..les deux étaient sur le bureau….
Je suis vert malade…. ya pas de mots.
Le blaireau….
Je suis descendu à Marseille pour ça ?
Je decide d’y aller quand même et de prendre mes éclairage vidéo puisque je n’ai que ça avec moi.
On se met à l’eau, pas de courant nickel.
Franck se met à chercher son 3°me bail out … ou est son troisième bail out ?……..ben parti au fond c’est la conclusion… comment est ce possible Je passe de l’autre coté du bateau pour prendre mes éclairage qui pendent au boute….. ou sont mes éclairages ? …… autre grand moment de solitude…..ya bien le boute qui pend dans l’eau mais rien qui pend au boute…. Putain … dites moi pas que c’est pas vrai ? c’est aussi parti au fond ? à 93 mètres en pleine eau ??? Je suis vert dépité malade….
Presque 3000 € de matos….
Ben j’ai trouvé une nouvelle raison de descendre….
Le Fox Noir (chat noir ? )
En fait le Fox pas si rusé que ça …. c’est la seule personne qui laisse pendre des boutes du bateau pour accrocher le matos sans le sécuriser. Il accroche un bail out au bout du boute les autre le long de la corde, tu prends le bail out du bout et les autres glissent le long du boute…direction le fond… CQFD….
C’était donc ça le mauvais pressentiment que j’avais ressenti lors de la navigation ?
Allez feu… on y go ! sauf que à 30 mètre je ne sent plus mon Fox derrière moi, je m’arrête et constate qu’il est stopé tentant d’appuyer sur l’inflatteur de sa combar, débranché, tellement squizzé que ses roubignolles lui sortent par les oreilles. Pensant à Charlotte qui réclame son deuxième, sa femme NDLR, et pas rancunier, je remonte vers lui pour lui rebrancher le bout du tuyau (de sa combar hein ?).
Puis zou direction le fond avec une petite pointe à 33 m/min.
A partir de 80m environ c’est soudainement laiteux.
Arrivé au fond en face de moi je distingue l’étrave du Ghrib et un Mola Mola.
Au fond Franck est déjà sur son scout à prendre le cap direction recherche de matos sur fond sableux à 93 mètres. Je lui emboite le pas … aux muscles LOL .
La mobilette me distance…. bon je me retourne pour voir si je distingue l’épave…. non ya plus…. ok…et py… devant ya plus Franck non plus….ha ben cela y en avoir moment de solitude au fond LOL …
Je sorts ma backup, au cas ou …. et justement Franck réapparait à donf sur sa mob, avec ….mes éclairages … et son 3°me BO par Jupiter et Neptune nom de nom !! ( oui effectivvement j’aurais très bien pu dire par Jésus Marie Joseph, mais je vois pas trop ce qu’ils viendraient foutre à 93 mètres au fond au large de Marseille LOL ??? )
J’agite comme un demeuré (j’ai pas besoin de me forcer….) ma back up car il ne m’a pas vu, , il s’arrête je récupère mon matos, j’ai envie de l’embrasser…même si c’est pas mon type LOL .
Il reprend le cap, je le suis, il me distance….je le sent mal on ne voit pas l’épave….et vu le run time, on est déjà à 11’46…. je commence à remonter un chouille de 5 à 6m…
A 14′ on décide d’abandonner, ça sert à rien de rester au sable, on a déjà 60′ de remontée au compteur. Franck me demande de balancer le parachute, drôle d’idée de 90 mètres pensais-je, lui n’a pas assez de fil…. et on remonte.
On pensait qu’un courant a du nous faire dévier mais à 6 mètres….. je distingue la barre de pallier pas très loin de nous, et les autres plongeurs au boute à 8 m. Ce qui me rend encore plus grincheux.
De plus j’ai presque une tendinite d’avoir rembobiner 90 m de fil…. GRRRRR Franck a voulu signaler notre présence dès l’abandon du fond.
Je me précipite sur la barre, bois un coup, et branche ma TV pour me mater un film pour passer le reste du temps….. suis un tantinet…irritable….
Alex me rejoint il lui reste encore 1H de palier et je sorts.
le retour sous un soleil de plomb
Pour finir l’après midi, je passerais les détails, attendre en plein cagnard et risquer l’insolation, failli ne pas avoir de sandwich si mon SUPER Binôme du jour ,n’avait pas pensé à moi et retour dans ma Savoie natale sous un soleil de plomb.
Ils en ont REVO et le Flamand l’a fait ! Un Revo à la frite et à l’heliox !
Le Grhib n’a pas voulu de moi.
Certes l’épave du Ghrib et son chaland n’ont pas voulu de moi en ce vendredi de début Juin, mais je suis têtu et ce sera encore meilleur quand ils s’abandonneront à moi !
Sans aucune mauvaise foix, même notre renard noir avouera sur le bateau que c’était laiteux au fond….
Plongées sur les épaves profondes du Protée et du Natal
Plongées sur les épaves profondes du Protée et du Natal, pendant 3 jours bénis des dieux météos Ou comment ces deux épaves profondes ne se laissent pas déflorer facilement…. Elles se défendent et se méritent
JOUR 1 Lundi 25 Avril 2011 Plongée sur le Protée
Le lundi premier jour des plongées sérieuses et on va commencer par le Protée, car il n’est pas trop loin du port de la Ciotat à coté de Marseille. Papa et moi sommes les premiers au local, vu ma nuit…..j’aurais bien dormis un siècle de plus….LOL Petit à petit tout le monde arrive, Jean Marc, Serge Allier qui sera notre plongeur sécu fond pour cette plongée, Guigui, Brigitte Leccia, et on passe au montage du matériel, et on charge le bateau, Philippe Peyrusse a prévu un matelot pour nous aider (si il avait su…il aura pas venu …lol). Le temps est avec nous, c’est même mieux que dans toutes nos meilleures prévisions, la meilleure période depuis….des années ?
Le bateau de Philippe Peyrusse est impéccable pour nos plongées sur les épaves du Protée et du Natal
Avant de monter sur le bateau Guillaume Caillard nous dicte le brieffing avec le rôle de chacun et décrit le déroulement du run time et rappelle le What-if (qui ne fait pas rire) . L’accent est mis sur la sécurité des plongeurs sécu…en effet ceux-ci sont là en bénévole et pour assurer notre sécurité, nous sommes nous plongeurs fonds pleinement conscient des risques encourus et aguéris pour y palier, mais il est clair que si il y avait un problème avec un plongeur de sécu il devrait penser à sa sécurité d’abord.
Le brieffing et what if de guigui le matin avant de monter sur le bateau
Voilà tout est dis, on peut partir, la mer est pétole, on n’ose y croire…. Le site n’est pas trop loin et les 350 ch du volvo marine nous y emmene très rapidement. On ne savait pas à ce moment là quelle serait notre déception des heures plus tard. Les points GPS sont bons, l’écho sondeurs est impeccable et bien sur il y a une barcasse de pêcheur du dimanche qui est pil poil sur l’épave….avec quel permis sont ils venus si loin des cotes ? Et le pire alors que l’on commence à tourner en rond pour marquer l’épave, ils ne bougent pas ! On avait un gendarme maritime à bord, on lui a demandé de leur montrer sa carte, il ne l’avait pas sur lui….pffff LOL. Bon au bout de quelques minutes après être sûr des relevés, on balance la gueuse, qui pèse 20 kg avec une bouée au bout et un contre poids. On attend que le contre poids soit stabilisé et on repasse à coté de la bouée pour vérifier au sondeur……on est à 50 m de l’épave…..AARRGGHH c’est quoi qui a foiré ?
Tout le monde scrute ce foutu sondeur pour savoir… où est cette épave de Protée
Bon on recommence, bref pour la faire courte on a recommencé 10 fois, on a tout essayé. On a « lessivé » le matelot de Philippe Peyrusse, il a remonté partiellement le plomb plusieurs fois, on la tracté, on l’a remonté complètement…..à chaque fois on était à coté : s’imposait à nous deux solutions :
* soit le plomb avait une forme de pastille vichy avec un bout qui flottait trop et se faisait emporter par le courant
* soit il y avait tellement de courant que ça emmenait tout….
RROGNTUDJÛ Abandon de cette plongée sur l’épave du Protée
Donc on a décidé d’abandonner et de rentrer, l’épave ne voulait pas se livrer. Même si on était préparé à l’échec, car de nombreuses fois des expéditions n’ont pas pu aller jusqu’au bout, c’est quand même frustrant. Certains décident, dont moi, de plonger quand même, se mettre à l’eau, je n’ai jamais fait Cassidaigne, il y a un fond de 60 m….Jean Marc, Serge et moi, on les a jamais trouvé les 60m, on a suivi le courant….ça continue la chcoumoune…
On garde le sourire quand même
On rentre et on prépare pour le lendemain, on attaque les gonflages et PAAAFFFFFFFF la lyre presque neuve me pête dans les main !!! alors que je gonfle à l’air, Papa est sourd….hein comment ? Tu dis heureusement c’était de l’air….ca continue……
Le Gonflage sourire juste avant que ça pête !
Heureusement Aldo est arrivé et je lui tape la sienne : « Maaa yaa pas de prrobllleme hé …attend je té la passe elle est dans lé camionne… » LOL merci Aldo. Allez re-gonflage et restau enfin…MANGER !
JOUR 2 Mardi 26 Avril 2011 c’est plongée sur l’épave du Natal
A la poursuite du Protee et du Natal, Le mardi c’est NATAL, il est beaucoup plus loin et il nous faudra plus d’une heure pour y arriver. Le matin au local nous rejoignent Jacques Mezergue qui sera notre plongeur sécu fond à 60m, il sera en recycleur Megalodon, et Anne la patronne de Atoll Plongée à Marseille qui assurera la sécu dans zone des 10 mètres et sera chargée de nous apporter le sac comportant l’eau et les barres de céréales ainsi que nos iDive 300 pour écouter de la musique ou regarder des vidéos pendant les longues minutes.
Alexandre Fox est aussi là et a apporté sa gueuse au cas où nous en aurions besoin. Brigitte Lecia se tiendra prête à bord avec un copain à intervenir au cas où. On embarque le matériel à bord du bateau, et Guillaume nous énonce le brieffing en précisant le rôle de chacun : Plongeurs fond : Jean Marc Morère, Aldo Ferrucci, Alexandre Fox, Guillaume Caillard Thierry Marra et Nicolas Schiavon Plongeur sécu : Jacques mezergue à 60 m en recycleur Megalodon, avec ses deux bail-out, plus un carbone d’Heliox 20/30 et un carbone de Nitrox 50 Anne de Atoll plongée qui s’occupera de la sécu à 10 m Brigitte Leccia et son copain qui restent à bord en réserve (elle fera aussi les photos de bord) En avant la route est longue jusque le Natal.
Arrivé sur le site, prudent on attend avant de s’équiper, l’écho est énorme, il faut dire que la taille de l’épave du Natal (130m 20m) n’a rien à voir avec celle du Protée (60m x 8m). Puis une fois la gueuze larguée on s’équipe, Aldo partira avec Jean Marc, puis Thierry et moi, et enfin Guillaume et Alex. On part 2 part deux du pont arrière qui est large et super dégagé, idéal quoi.
Aldo et Jean marc prêt à partir
Thierry la loose sur cette plongée sur le Natal
Ca y est Aldo et Jean Marc sont parti le bateau fait demi-tour pour revenir face à la bouée et GOOOOO !!! c’est à nous et c’est parti ! On se regarde en surface Ok et feu en bas, descente en suivant le bout jusque 10 m et stop pour le Bubble Check…..et HEIN ? QUOI COMMENT ???
Papa vient de me faire signe abandon de plongée….il me montre la fermeture de sa combinaison de plongée et ya des bulles qui sortent……mais dites moi pas que c’est pas vrai!!!! on est là à deux coups de palmes (heu…+2) de l’épave du Natal et y me fais ça !! sans réfléchir je lui confirme « ok toi tu abandonnes toi tu remontes et moi je continue », il me fais Ok, …sa réponse me surprend… LOL
Donc allez hop tête en bas et je repars….quand une main me stoppe, c’est encore papa qui recommence fin de plongée…OUI j’ai bien compris mais moi là c’est impossible que je remonte, mon pote, je ne suis pas venu jusque là pour ne pas y aller…..j’y vais.
Ces évènements se sont déroulés en un nanonième de milliardième de seconde. Lol Bien entendu on est descendu le long du contre poids et pas du bout, et le courant les a déjà décalé je palme dur en descendant à l’oblique pour rejoindre ce bout vers 70 mètres, je me repose quelques secondes puis repars vers le fond. Ya du jus et je palme, je palme pour enfin l’atteindre à 7’30 ce qui est tard dans mon runtime. Au fond les flashs d’Aldo crépitent et m’arrosent, je distingue Aldo et Jean Marc sur ma gauche, je leur fais signe que c’est ok, il ne doivent pas comprendre de me voir seul.
Le Natal épave mythique de la méditéranée
Je suis émerveillé par autant de vie sur cette épave, des bancs de « petits » poissons y en a de partout, de gros nuages, c’est la première chose qui me marque et l’épave est pleine de concressions, il y a de la vie, énormément de vie. La visi est bonne mais il fait sombre, pas noir, rien à voir avec le lac, mais je m’attendais à quelque chose de plus claire pour de la méditéranée.
Plein de vie et de concressions sur le Natal
Zut mon moulinet vient de se prendre dans un fil de pèche qui traine par là, il y a des centaines de fil de partout qui traînent. Le temps que je me dépatouille du fil Aldo et Jean Marc sont remontés. Je bifurque sur la gauche puis décrit un cercle de 5 m de diamètre. Je passe au dessus d’un trou qui descend vers les entrailles du Natal, entouré d’une sorte de rembarde style rampe d’escalier.
La rembarde qui fait le tour du trou
Au bout de 3, 4 minutes, je me dis que seul, le mieux c’est de remonter, je suis quand même à 116m. C’est balot mais c’est comme çà ! Je croise Alex et Guigui qui arrivent.
Photos d’Alexandre Fox sur le Natal
Corail noir
Sous l’effet du courant et des plongeurs, le contrepoids est complètement remonté et est collé à la bouée de surface. Arrivé à la barre de palier, je dépose mes blocs inutiles, boit un ½ litre d’eau et me dit que vu le peu de temps de déco qu’il me reste je me passerais de la vidéo. Anne fait un super boulot et remonte nos bouteilles rendues inutiles. Du coup je sors le premier de l’eau. On me questionne…Alors ??? superbe mais courte. Puis tout le monde sort de l’eau, et on remballe tout, Jacques est de partout et s’active encore…. Alex a l’air de ressentir 2 ou 3 picotements au coude, de l’eau un aspirine et 15′ d’oxy plus tard ya plus rien, tout va bien.
Ni Aldo ni Alex n’ont l’air d’être satisfait des photos qu’ils ont pris, à cause des conditions au fond. Le moteur Volvo marine nous pousse vers le port….puis plus rien perte de puissance et mode dégradé..un injecteur vient de rendre l’âme….hypothéquant nos chances pour demain…pffff j’y crois pas ! ça continue !!! On va rentrer au ralenti et du coup prendre des coups de soleil sur le pont avant.
Hé oui c’est comme ça qu’on attrape un coup de soleil
Arrivé au port le dépanneur est déjà là à nous attendre et on part gonfler et préparer pour demain, on ne sait jamais faut rester optimiste. Papa emprunte une combinaison à Aldo, ‘sacré Aldo, que ferions nous sans sa camionnette magasin atelier magique, il a tout !) et Brigitte et lui se mettent à retailler la collerette trop fine pour le papa ! Lol (vous en connaissez beaucoup des plongeurs et/ou instructeurs qui vous prèteraient une combi et en même temps accepteraient que tu la « customise » à coup de ciseaux et cutter ? On part manger du poisson et on est naze ! Dodo de bonne heure.
JOUR 3 Mercredi 27 Avril 2011 c’est plongée sur l’épave du Protée
Encore grand beau temps ce matin, malgré tous les déboires, la météo est avec nous, seule une petite houle agite la mer au loin. Nous repartons sur le Protée. Pourtant ce matin encore de mauvaises surprises : Alexandre ne plongera pas, suite à un décès dans sa famille, il doit partir, et Jean Marc a attrapé une insolation en faisant la sieste sur le bateau en plein soleil. On perd un photographe ( enfin plus que ça ! Hein ? Clein d’oeil ;6) ) Donc nous ne serons que quatre au fond ce Matin, Thierrry, Aldo, Guillaume et moi.
Papa se prépare et chauffe la chaux
Jacques Mezergue sera toujours notre plongeur soutien à 60m, et interviendra Mariutz d’atoll Plongée pour la sécu à 10m. Restera en stand by sur le bateau Brigitte Leccia. A propos du bateau, nous avons bien la confirmation qu’un injecteur est HS et qu’il faudra q’on navigue an ralenti cahoté par les vagues, sans déjauger….(Volvo Renault même combat ? Lol) On charge le bateau et guigui y va de nouveau, avec son brieffing et son what-if.
Le bateau de pêcheur va plus vite que nous
On part, on sort du port TEUF TEUF TEUF et déjà ça me brasse, c’est pas que je sois une femmellette mais bof c’est pas mon truc, quand ça tangue de partout, c’est plus facile au bar avec 25g dans chaque bras… lol. Donc on met plus de temps que Lundi pour atteindre la zone, et par contre on gueuze tout de suite, comme on a fait pendant trois jours et on obtient le même résultat que le lundi, le premier jour sur le protée.
Le bel écho du Protée sur le sondeur
On a la bouée en surface à 50 m du point sondeur, pffff va y avoir du jus….et ça rate pas, plus le temps passe plus le pendeur se décolle de la ligne. Aldo et guigui partent en premier, Thierry et moi juste derrière, j’annonce pas fière, la réduction de mon run-time, étant un peu barbouillé par cette traversée….ben oui…. on n’a pas ce genre de problème nous dans les Alpes…..les lacs sont en pentes et ya pas de vagues….lol.
Jacques Mezergue prêt à Partir à 60m avec tous ses blocs
ON saute à l’eau, bubble check et faut pas dormir, ca zeffe déjà. Allez ça pousse à la palme, ça pousse fort, purée ça a pas l’air de vouloir descendre le bout est déjà à 45° ! Ya du jus pour sure ! Je descend, en poussant le bout passe à l’horizontale ou presque et toujours pas d’épave en vu…mais bon sang on est encore à combien de km ? je me retourne pour voir si papa me suit….OK je suis limite à me déhaler sur cette corde pour avancer, c’est pas pas croyable ce jus. Ca y est l’épave est là ! Je distingue du métal devant moi, ….non …zut c ‘est les S80 dressées à la verticale de guigui et Aldo qui remontent, je n’avais pas vu les plongeurs, habillés de noir dans la pénombre, trop occupés à pousser sur les jetfins. Les derniers mètres se feront quasi à l’horizontale, quand elle apparaît devant moi, enrobé dans son filet avec ses flotteurs qui le tendent vers le haut.
A notre arrivée sur l’épave du Protée nous sommes accueillis par ce filet
Elle semble toute petite et l’ambiance est glauque. Je m’immobilise à sa hauteur, pendant que Thierry me dépasse et commence à tourner dessus, je ne réalise pas qu’il n’y a plus de courant et que nous sommes sans doute protégés à ce moment là par le Protée.
L’épave du protée par Aldo Ferrucci
On est à 124 m. On se fait signe OK tout les deux, en fait je n’ai pas trop envie de bouger, mon mal de mer plus cette descente m’ont cuit, le château est sur la gauche et je suis sûr que papa est vénère, mais il ne s’éloigne pas trop.
L’épave du Protée
On décole du fond à 10’30.
Ce qui doit rester du château ?
Décidément, je n’aurait pas fait de gros temps fond sur ces épaves.
Un dernier coup d’oeil au Protée avant de décoller
Je n’ai pas besoin de préciser que nous sommes obligé de freiner lors de la remonté, le courant nous trimbale tel des feuilles mortes et on se tient correctement au bout. On ne tarde pas à rattraper guigui et Aldo qui eux ont plus chargé que nous. On est tous en drapeau le long de ce bout, le jus nous pousse et nous aligne tous, pas facile de se doubler dans ses conditions. A 10 mètres on passe sur la barre de paliers la direction du courant n’est pas la même qu’au fond nous avons donc du faire face à deux courants différents, et je pose mes blocs inutiles sur cette très bienvenue barre de palier. Heureusement qu’on l’avait. Mariutz est là il a descendu le sac avec les bouteilles d’eau, la bouteille d’oxy, et les iDive300 pour regarder les vidéos, et comme de bien entendu le mien ne marche pas, j’ai pas mis l’iphone en mode play. Mariutz nous débarrasse de nos blocs inutiles et remonte nos 8 blocs à la fois.
Mariutz avec ses 8 blocs
On sort de l’eau les uns après les autres.
Impossible de l’arrêter ce Jacques c’est encore lui qui force !!
Et on rentre en teuf teuf sur « 3 pates », arrivé au port il faut recharger le C4 Picasso…mais pourquoi ça rentre plus ? Pourtant y en a moins qu’à l’aller ?
Ca va tout rentrer …no worry
On boit un dernier verre ensemble après avoir fait les dernières photos, pour échanger nos impressions, on a presque atteint nos objectifs : on a plongé les deux plus mythiques des épaves françaises, on a remonté quelques photos mais pas de vidéos.
L’équipe des plongeurs
Nos plongées se sont déroulées sans accros grâce à nos méthodes et à notre préparation.
l’équipe au complet ou presque pour cette aventure
Remerciements à l’équipe des plongeurs fonds et de sécu :
Guillaume Caillard plongeur fond en Recycleur Inspiration qui a monté ce projet
Jean Marc Morere plongeur fond en Recycleur Inspiration
Aldo Ferrucci plongeur fond en Recycleur Megalodon photographe fond
Alexandre Fox plongeur fond en Recycleur Inspiration photographe fond
Thierry Marra plongeur fond en Recycleur Inspiration
Nicolas Schiavon plongeur fond en Recycleur Evolution
Belle perspective sur les blocs et la barre de paliers
Serge Allier plongeur sécu à 60 m en OC
Jacques Mezergue 68 ans !! plongeur sécu en CCR Megalodon (remarquable, serviable, il n’arrête jamais d’aider et de donner des coups de mains, avant de se mettre à l’eau et à la sorti de l’eau)
Anne Lerebourg d’Atoll Plongée à Marseille plongeur sécu à 10m en ouvert bi 7
Mariutz d’Atoll Plongée à Marseille plongeur sécu à 10m en ouvert mono 15L
Brigitte Leccia plongeuse sécu bateau photographe surface et infirmière
Philippe Peyrusse de Plongée Passion La Ciotat, son Bateau et son matelot
Moyens engagés : Tous les plongeurs fond en Recycleur de plongée CCR Inspiration ou Megalodon chacun 3 à 4 bails-out en S80
Plongeurs sécu 60 m 2 carbones 9L 300B plus un 6,8l 300B de 20/30 et 6,8l 300B de NX 50
Bon on peut bien le dire maintenant on a prévu un gros Week end de plongée sur épaves avec comme objectif le Protée et le Natal.
Week End Pascal plongées sur épaves profondes sur la Ciotat avec au programme les épaves du Protée et du Natal
Il fera presque beau temps, et la les vents seront avec nous puisque on annonce pas plus de 10 km/h sur la région de Marseille, ce qui semblerait idéal pour le Week End Pascal que nous avons prévu : Lundi, Mardi et Mercredi sur les épaves profondes du Protée et du Natal à -127 mètres, et peut être même une troisième si la météo reste constante.
Le protée est un sous marin gisant à -127m déclaré scepulture maritime par la marine suite à son naufrage.
L’épave du Natal fait aussi parti de notre programme d’exploration
Le but de ces plongées profondes de plusieurs heures est de ramener des photos et des vidéos des épaves et de leur états.
Article sur le Protée sous marin cimetière marin épave profonde à 127m sur le site épaves profondes de Pierre.
Article sur le Natal épave profonde à 127 m à sur le site épaves profondes de Pierre.