L’épave Stella se trouve à l’Ouest du Frioul entre 74 et 79 m et mesure environ 60m de long.
Le cap croisette et l’ile Maire Marseille
L’épave du Stella à Marseille est un voilier à vapeur (sic) qui fut construit aux chantiers Waterford en Irlande en 1855.
Il a coulé le 13 novembre 1887, le Stella, alors qu’il quittait le port de Marseille pour Oran, via Sète et Alicante. C’est le bateau à vapeur Lutécia qui gêné par la mauvaise visibilité, lui rentre dedant ouvrant une brèche à la hauteur de son mât de misaine et fera couler le Stella à 18h30. Il n’y aura pas de victime.
Les Conditions de la plongée sur l’épave du Stella à Marseille :
Bien que cette épave soit connu à Marseille elle est très peu plongée, elle se mérite… à cause de sa profondeur, et de ses conditions : « mon grop loup » m’avait prévenu « tu verras à partir de 65m il y a des chances qu’il y ait un « voile » et dessous … soit c’est pareil c’est à dire pourri, soit la visi est top !
Ben nous on a eu…. la visi Lémanique…. LOL synonyme de pourri.
En fait c’est comme quand tu plonges l’Hirondelle au Léman tu descends dans le bleu (enfin le noir quoi lol) et tu cherches l’épave des yeux, tu cherches tu cherches… et bam tu es dans la vase dessus quoi…
La visi est assez faible qui disait… et de surcrois le mistral peut encore aggraver cette pourritude en ramenant les alluvions du Rhône….. ben justement le mistral…. il avait bien soufflé celui-là !
Selon les anciens il faudrait, une longue période sans vent, et de l’eau fraîche…. ben là on retourne faire le Canrobert alors LOL
Le seul moment de bonne visi c’est la descente jusque 65 m. En dessous c’est 1m… cela me rappelle l’ambiance des plongée dans le « Channel » ou les plongeurs anglais habitués spool la line arrivés sur l’épave et partent à taton la découvrir…
L’éclairage sous-marin important sur l’épave du Stella :
Dans tous les cas on ne parlera jamais assez de l’importance de l’éclairage sous-marin pour Y voir correctement mais aussi pour la sécurité. De nos jours on parle en Lumen, personnellement je suis équipé pour la vidéo de phare de plongée de 2 x 6500 lumens, (en attendant le nouveau kit), mais mon binome, Louis pour l’occasion, est resté à l’ancienne mesure ; le Candelas (candel = bougie)….
Il est équipé d’une bougie à 1 candela… qu’il laisse pendre vers le sol….. donc je ne le vois pas dans cette purée (d’autant plus que la dite purée réfléchie MES LUMENS), et je passe mon temps à le chercher.
Tandis que lui tranquille me voit forcément… grâce à MES LUMENS ! LOL
« Mon gros loup » Christophe NDLR a préféré rester sur le bateau LOL … on passera sur les excuses bidons servies, grosse fatigue… sécu surface etc etc… y nous prend pour des lapins de 3 semaines disons qu’il devait certainement avoir un reste de placard …. à monter !
Le pont de l’épave Stella est recouverte de Filets, Chaluts, bouts en tout genre et même une ancre d’un bateau de plongeur qui n’est pas là depuis longtemps. C’est compliqué de voir des signes distinctifs.
Pas la peine de s’éterniser dans cette purée, on reviendra.
Merci à Christophe et plongée CCR Marseille pour l’organisation de cette plongée.
Épave la Drome plongée sur épave en recycleur à Marseille
La Drome est encore une épave de la rade de Marseille que je n’avais pas plongée… Erreur que je vais aisément réparer grâce à Christophe et mon Binôme du Jour le jeune Brice un pote à Loule qui lui sera en sidemount Trimix et auquel on devra faire quelques exos… LOL un militaire c’est fait pour ça, de la chaire à expérience….
La Drome était un voilier avec une coque en acier avec trois mats à voiles mais équipé d’un moteur et de deux canons, on en voit encore un d’ailleurs. Il transportait du carburant pendant la première guerre mondiale. Le 23 Janvier 1918, alors qu’il transporte 1500 futs de pétrole en entrant dans la rade de Marseille, il percute une mine allemande déposé là par un sous marin ennemie, l’explosion est violente et le coupe en deux. L’épave repose à 54 m au sable jusque 45m.
On aura toute l’épave pour nous on part devant le but est d’essayer de faire une vidéo. La visi n’est pas top, mais c’est pas pire, je me laisse guider par Brice. Elle est assez poissonneuse.
L’intérieur n’a à priori pas trop d’intéret d’après ce que j’ai pu en constater, les restes des ponts et coursives sont plus interessants.
Dommage que la proue ai été dans le laiteux sinon les images auraient été plus sympa.
En se dirigeant vers l’arrière on peut constater que la mine allemande a fait de gros dégats en le coupant litérallement en deux, on peut voir dans le fatras un beau treuil. Mais aussi le canon à l’avant posé sur le sol à coté de son socle. La plongée sur épave il n’y a que ça de vrai !
Le Ker-Bihan, construit par J. Duthie, Sons & Co., Aberdeen en 1902 et exploité au moment de leur perte par la marine française, était un chalutier de la marine française de 195 tonnes.
Le Ker-Bihan va couler le 23 janvier 1918, comme la Drôme il percute une mine largué par le sous-marin allemand U.C. 67 (Karl Neumann), mouilleur de mines, qui chasse dans la baie de Marseille entre Pomègues et Cap Croisette. Il y a eu 14 victimes.
Le Ker-Bihan, tout comme le Lagoubran, participe à une opération de dragage de mines, quand il en heurte une et sombre.
Chalutier fut réquisitionné par la marine française et utilisé comme dragueur de mines. Coulé avec d’autres dans la baie de Marseille (Provence, France) après avoir touché une mine posée par le sous-marin allemand UC-67 lors d’une mission
L’épave du Chalutier Ker-Bihan gît sur un fond de 58 m.
L’épave n’est pas trop longue et il n’y pas trop de chose à voir ni à faire dessus. Et en plus on a eu une visi de M…. !
Certaines infrastructures ont résisté à l’explosion : la proue, les portiques de chalutage. Quand on se dirige vers la poupe, on peut visiter les restes de la cabine dont ile ne reste que l’armature.
La salle des machines a elle aussi résisté à la déflagration. On peut voir couchée sur le sable à babord les restes de la cheminée du Ker-Bihan. L’arrière de l’épave du Ker-Bihan n’est qu’un amas de tôles et de ferrailles.
L’épave du Ker-Bihan est poissonneuse et un refuge pour les langoustes et homards congres et mostelles.
Vidéo de plongée sur l’épave du Ker-Bihan à Marseille
Merci à Christophe de plongée CCR Marseille pour l’organisation de cette Plongée.
Me voilà de retour à Marseille sur l’invitation de Christophe pour plonger et me nettoyer la Tête. On va donc tester sa nouvelle structure associative ADPP et on commence par Caramassaigne. (Associassion pour le dévelloppement de la plongée profonde)
Seulement la météo ne semble pas trop de notre coté, la météo annonce tempète de Mistral il va falloir la jouer fine.
Le premier jour ce sera le site de plongée de Caramassaigne un beau tombant plein de gorgones multi-profondeurs qui permet aussi au autres plongeurs d’effectuer leurs exercices sans « plomber ».
J’adore Marseille et ses sites de plongées j’aime ces contrastes de couleurs entre le bleu azur de la mer et le blanc des falaises, c’est magnifique.
On part en premier avec Christophe, on descend sur le fond, le tombant s’éclaire sous mes phares vidéo et creuse les trous ou se cachent des Mostelles. On se promène le long du bas du tombant l’eau est fraîche , 12°C et 13 ou 14 en surface.
On arrive bientôt jusqu’au bout qui est sur le fond et qui annonce l’entrée de la grotte aux trois Mostelles, le but allez le plus loin possible pour voir le virage à droite.
Le fond est sableux, il ne faut pas le toucher. Je devrais renoncer avant le virage, car la frame du recycleur touche en haut… et mon pack batterie (et mon ventre LOL) en bas. Il faudrait décapeller avec deux S60…
La remontée est belle sur le tombant parmis les gorgonnes, et la sortie face à la falaise est sublime.
Reprise des plongées Profondes 128 mètres a Thun en Suisse au BeathenBuch
Pour ce week end, il y avait le choix, soit Ski et ma fois la tentation était bonne, il y a encore de la neige et la météo prévoyait un temps de OUF, ou alors, le démon de la PPO2 reprenant, aller à Thun en Suisse revoir ma belle falaise du Beatenbuch pour une plongée profonde, Lolo et Greg serait aussi là bas.
Un temps magnifique pour cette plongée profonde en recycleur à Thun ce week end
De la nécessité de s’entraîner à la plongée profonde
Donc après la plongée de samedi midi au lac du Bourget, pour tester du matos, gonflage….
Le démon des haute PPO2 me reprend… après la saison de ski et ses PPO2 basses, LOL, il est important de se remettre à l’entrainement : les techniques, le mental, le physio….
Re-soumetre son corps aux fortes pressions, fortes PPO2, gérer son stress, reprendre ses techniques… juste sur un Touch and Go, avant de pouvoir envisager de passer plusieurs minutes à ces profondeurs lors d’une exploration d’épave par exemple. Papa déclare forfait…
Alors là réveil le dimanche matin à 5h30, le WE du changement d’heure, ça revient à 4h30 plus 3h de route… toute ce que j’aime pas. Arrivé au Beatenbucht, le temps est magnifique, les montagnes sont blanches et le lac est d’huile.
Seb voulait plonger à 130m, fallait bien l’accompagner ..
Il est déjà là avec son pote Bertrand, presque prêt… mon dieux y sont fout ces Lux…, faut que je me prépare… et à part ça ? Vous posez une ligne ? Non ? Bon ben on va en mettre une alors ! On y mettra déjà l’oxy, ce sera déjà ça de moins à trimballer. Il est juste prévu de faire un touch and go, à 130 donc sur un run time de 120′.
On descend lentement, trop lentement, pas plus de 20m/min, suis en tête, on descend pas assez à droite alors on se tape tout les ressauts, on perd de la vitesse. Elle est toujours aussi belle cette falaise, et puis elle me manquait….
Vers 120m, un bruit caractéristique…. »Pfiouuuuuu » ha ça me rappelle les DS4 à Captain…je chèck mes pressions et PPO2, tout vas bien, j’ai stabilisé avant 130 du coup.
Seb me dépasse et se cale à 133, le chapelet de bulle, c’est lui ! Il remonte un chouille, je redescend un poils, c’est la vanne de surpression de son Oxy qui fuit…Merde, ça sent les exos ça, c’est pas cool.
Un signe OK ? Ok ! Il me voit zen, je le vois zen… donc on s’auto zen attitude.
Première profonde de l’année…. GRR, SEB réagit super bien, il ferme son oxy, et entame la remontée, en manuel, on se colle ça se passe super bien.
Arrive les premier paliers, mais SEB reste toujours quelques mètres en dessous de moi. Vers 30 mètres je sens carrément de l’eau qui rentre par mon inflateur d’étanche. Au bout de quelques minutes je commence à avoir vraiment froid. Puis le pire… la chose la plus affreuse qui me soit jamais arrivé, la gastro….C’est juste insoutenable…
….
La longue décompression aux paliers au Beatenbuch à Thun
Je suis à 8m sur le sommet d’un rebord et je surveille SEB qui est juste en dessous de moi, il me reste environ 60′ de déco, je me vide pendant que ma combar se remplie …. d’eau à 5°C entre autre, LOL, souffrance physique, psychique et morale…mais bon sang que fout Seb ? Qu’il me rejoigne et on se casse !!! ( il me dira plus tard qu’un de ses Shearwater était réglée sur eau salée) A ce moment là envie de me tirer de laisser tomber la déco tellement j’ai mal au ventre, et froid. Mais voilà il y a encore 60′ de déco et Seb…
Je tremble tellement que ma main posée sur une pierre fait lever la peuf alentour, puis viennent les crampes… bordel… sans doute issues de la déshydratation de la gastro. Et je pense à l’importance de l’alimentation en plongée.
Il me rejoint enfin et on file vers la corde, aussitôt je sort de la boucle et passe sur oxy en OC, afin de gagner de précieuses minutes. Je remonte le tout vers 4,5 mètres et enfin je sort.
Bertrand est là et m’aide à me déséquiper MERCI Bertrand, je gagne de précieuses minutes, je pose le recycleur et je fonce vers mes deux chênes favoris LOL.
De la nécessité de se former à la plongée profonde
Seb a super bien réagit, et tout c’est très bien passé. On débrieffe ce qui s’est passé, et je lui conseille de faire vérifier sa MP et sa vanne de surpression. C’est alors que Olivier qui a suivit la conversation , lui demande s’il a viré la surcompensation de ses premiers étages tek3 ? « ben non » « mais comment c’est possible !!??? ben cherche pas ! » Et ben voilà, il a acheté son Meg stripped, et personne ne lui avait dit….
GRRR
On se donne rendez vous pour bientôt, faut attendre que l’eau chauffe aux paliers LOL.
Alex m’a contacté pour organiser ce week end avec une plongée sur l’épave du Bananier et du du Heinkel 111. Mais comme d’hab ou souvent, je ne plongerais pas le Samedi pour cause de travail…du coup pour diverses raisons on ne plongera tous que le dimanche à la Ciotat. Du Team du Deep CCR Tartiflette je serai le seul, pervers se remet de son MF2, et papa fait ses devoirs.
Je prends la route à 16h20 en retard de 20′ bien entendu, normal ya toujours un truc qui retarde, mais bon la red bull est dans la boite à gant réfrigérée et la dive mobile chargée à toc avec en plus la barre de palier. J’ai plongé la première et seule fois sur l’épave du Bananier avec Brigitte Lenoir en 2009.
Alex m’accueille donc chez lui à Aix autour d’un plat de carbo du style plus ya de gras …. plus ça me va… LOL et sa femme nous gate avec moulte friandises…(tiens au fait le gâteau au chocolat ….il est passé ou Alex …)
Dimanche matin rendez vous vers 9h30 10h à la Ciotat pour préparer les affaires pour cette plongée épave Bananier, il fait beau chaud et la mer est pétole, que du bonheur en perspective. On charge le bateau on sera 9 plongeurs en tout, et je dois faire équipe avec Alex et Arnaud qui lui sera en recycleur Revo, il y a aussi deux plongeurs en circuit ouvert (Bi18 et B20) de chez bulles de rèves, ils ont des actions chez air liquide sans doute LOL .
Alex et moi emportont chacun trois bail out qui nous rendent autonome jusque 6m en cas de pb et nous aurons de l’oxy à 6m. Pour cette plongée sur l’épave du Bananier, on prévoit un run time de 110 à 120′.
La mère est pétole pas de vent et on est rapidement sur le site, on organise les palanquées et on décide de partir en dernier. On aide les autres à s’équiper, on partira en dernier, pas facile de gérer les butagaz des « ouvert » ….
On se met à l’eau et on fait notre bubble check à 4 mètres et puis gazzzzzzzz as usual une descente rapide dans le bleu…c’est bon…c’est beau….on croise tout le monde qui sont sur la ligne en train de remonter. On prend de la vitesse…. <3 j’adore….
Arrivé en bas on n’est plus que deux,….Arnaud s’est aperçu qu’il ne pouvait pas nous suivre….il avait oublié ses plombs…..et donc il s’est aretté en route pour remonter. En bas un homard nous attend dans un filet, la ligne n’est pas loin du corps principale, qu’on rejoint. Cette partie de l’épave du bananier, que l’on apelle l’avant est en fait en deux morceaux.
Rencontre avec les Mola Mola sur l’épave du bananier à 90 m
On fait le tour de la proue, on remonte à la hauteur du pont quand soudain au loin on distingue dans le bleu au fond 4 ou 5 Mola Mola, on y va rapidement et doucement…pour ne pas leur faire peur, mais ils disparaissent….zut alors….sauf un qui reste immobile, chouette !! j’y vais en premier, au fond de moi je me dis « ne luis fait pas peur…vas y doucement…ce serai trop le kif énorme si les autres ne les avaient pas vu… »
J’arrive seul sur lui, Alex est en retrait, mes 18000 lumen à 50 cm n’ont pas l’air de le déranger, Alex a aussi peur que les flash ne lui fassent peur, c’est completement inespéré de rester aussi longtemps en face à face avec ce poisson de 80 cm de long environ. (Les plus gros font jusque 2m pour 200kg)
Puis de deux coups de nageoire il est loin, et on fait demi-tour pour retourner sur l’épave.
On fonce sur le canon pour le shooter, je suis conscient que la puissance de mes protos gène Alex, mais depuis nos plongées de cet été à cavalaire, dont la magnifique sur la dorsale, il sait gérer, il est bon ce petit LOL.
Ya même un congre qui se planque sous le canon du bananier.. Pendant que Alex s’écarte pour avoir une vue d’ensemble, je redescend sur le pont, passe devant la cuisinière avec comme l’envie, de voir si on peut pas descendre dans une cale…pour voir, elles sont habitées par un banc de poisson qui speede dans tous les sens, mais ya décidement trop de ligne qui pendouillent en travers, et avec mes 3 bails out, mes spots vidéos et mes fils d’alimentation….c’était chaud….alors ce sera pour une prochaine fois…
On retourne sur l’avant, revoir notre homard qui est mal en point, mais Alex me fait remarquer qu’on est déjà à 20′ de temps de plongée et que notre temps de remontée sera de …100 à 110 minutes, pffffff ya des fois où on bien… enfin on est toujours bien au fond…et pourquoi il est rabat joie là !!!
La remontée….et ses aléas…
Ya pas grand chose à dire…on remonte rapidement au début puis on ralenti un peu, puis un peu plus enfin tout est normal, bien l’eau est chaude, I’m happy . De belles images plein les yeux…Nickel… Quand.. ALLAAARRRRRMMMMEEEE !! je m’affole pas de prime abord, ça doit être la deuxième cellule qui fait des siennes, suite à une injection manuelle…mais NON ! Alarme batterie 1 et 2 sur les ordis C1 et C2…de 100% elles sont tombées toutes les deux à 25% en même temps !
Incompréhensible, la batt 2 ok elle a un an, la batt 1 elle, est neuve d’Avril acheté chez AP… C’est quoi ce binz ! Bon on est à 21m, et il reste 87′ de déco…ha ben tien ! Ca va tenir ? Elle m’est jamais arrivé celle là ! Bien entendu toute la faune présente dans l’eau à ce moment là est au courant tellement ça flash et que le buzzer BUZZZE!!
Impossible de la couper cette fichue alarme, ca va bien finir de me pomper la batterie cette connerie ! C’est là ou le cerveau gamberge et tu te remet en cause la lecture des PPO2 ….si la batt est naze..faut rester zen, et je me suis souvenu d’une conversation que j’avais eu avec Martin Parker, dans ce cas en fonction du niveau de la batt, le handset va séteindre, le buzzer et seul le hud fonctionnera, pouvant permettre de contrôler sa PPO2 en remontant….mouaip facile à dire LOL. Expérience et formation, mères de la sécurité en plongée.
Enfin, bref, arrivé sur la barre de palier, ….je me suis senti plus proche de la surface LOL j’ai rincé plus que de coutume, et à 6 m je me suis senti un peu soulagé de rencontrer une S80 d’oxy…au Kazou. Une chose me surprend cependant, malgré notre gros temps fond et notre retard sur la remonté à cause de mes soucis de Batt, les autres plongeurs partis bien avant nous sont encore au palier..
Marc en sortant de l’eau voulait nous piquer la S80 d’oxy…hop hop hop tu nous la laisse stp ? hein copain on sait jamais vu la situation….
Quel farceur ce Marc!
Bon c’est enfin l’heure de sortir pour moi (134′), mes rinçages à outrance ont rincé mon Oxy, mais la machine a tenu, j’ai 14′ de retard sur le plan et la mer est toujours aussi pétole….
Seul Alex et moi avont vu les Mola Mola du Bananier
En remontant sur le bateau….je lâche un « zavez vu les Mola Mola ? »…les autres livides….verts… »hein ? Quoi ? Ou ? » extraordinaire !! Alex enfonce le clou ! Le temps de rentrer au port le weather tourne au grain, ce qui va nous aider à rincer le matos. Vers 16h on déjeune à l’espagnole dans la salle de cours de Plongée Passion, où je branche mon PC sur le vidéoprojecteur pour faire admirer NOS Mola Mola à tout le monde LOL
Bon allez zou, c’est largement tard ya encore la route pour rentrer.
Le fichier du runtime de notre plongée sur l’épave du Bananier à la Ciotat
Explication du provblème rencontré sur mon recycleur :
Après avoir vérifié avec AP Diving dans certaines conditions de plongée alors les deux batteries sont utilisées en même temps par la machine, comme par exemple lorsque la PPO2 est éloignée de la valeur du setpoint. Il existe un version de Soft en développement, (Steeve m’en avait parlé en Irlande) ou le recycleur utilisera seulement la batterie 1, qui s’usera donc plus vite mais préservera la batterie 2. ( Il y aura aussi plusieurs changement dans ce logiciel…setpoint variable etc). Pour mon cas présent, Il est de la caractéristique du Lithium de chuter très rapidement à la fin de leur vie, même si dans mon cas et heureusement c’était bien des Energizer. A ma question » mais pourtant la Batt 1 était neuve de quelques mois ? » la réponse de chez Ap fut » Nicolas on a regardés tes téléchargements, tu as vu le nombres d’heures que tu as faites cette années ? » …..Ouaip bon ben c’est une bonne machine….je l’utilise….Donc avant une grosse session et après des heures….piles neuves !
Plongée sur l’épave du Tirpitz en Italie a Santo Stefano al Mare
On avait bien un projet de plonger sur le Tirpitz entre autre ce week end du 5 juin, sur plusieurs jours avec greg, Malheureusement, faute de participant c’est tombé à l’eau. Mais Aldo me proposa de les rejoindre lui et ses élèves le dimanche….depuis le temps que je voulais plonger cette épave !
Plongée sur l’épave du Tirpitz à Santo Stefano al Mare avec le Deep CCR Tartiflette Team & Aldo.
Donc le dimanche matin, lever à l’aube et départ à 6h je dois être à Santo Stéfano al Mare à 11h30 et j’ai 400 km à faire. Passé le tunnel du Fréjus, l’enfer de Dante à comparé de l’état de la route sous le déluge de flotte qui inonde la route c’est de la roupie de sansonnet ! Neige à 2000 m et pas plus de 90 km/h obligatoire…pffff, L’italie n’est plus ce qu’elle était !
Arrivé sur place en avance, juste le temps de boire un kawa sur le port et faut que je monte la recycleur. On sera une dizaine en tout, Aldo en minimeg, Erwan en recycleur Hamerhead, sa femme en Inspiration Classic et les potes d’Aldo en ouvert.
Il ne fait pas beau le vent souffle et la mer commence à bouger. le brief est en Italien et je ne l’écoute pas je m’intéresse au Hamerhead de Erwan
On se met à l’eau en premier, les italiens ont bien fait les choses, il y a un bout qui courre le long du bateau jusqu’au boute principale, il y a un peut de courant et on peut se déhaler dessus. Erwan est déjà à 6 m à attendre sa femme, qui tarde un peut à cause d’une cellule qui merdouille un peu. A 10 m bubble check puis comme tout est OK GO Fast down !
En bas sur le pont à 67 m c’est plénitude, je déploie mes phares sur mon vieux caisson ressortie pour l’occasion, en attendant de recevoir le nouveau GOPRO. Mais les autres n’arrivent pas, juste un « ouvert » , je tourne en rond en attendant vérifiant l’équilibrage de l’ensemble puis ils arrivent.
L’épave du Tirpitz est située en face de Portosole à San Remo, connu depuis des années par les pêcheurs et les plongeurs de la région comme le « Steam » (vapeur), Il a finalement été identifié en Juillet 2000 grâce à la découverte de la cloche. L’épave est couchée sur le flanc gauche, à une profondeur d’environ 90 mètres, mais ses dimensions impressionnantes font que l’épave remonte jusqu’à une profondeur de 67 mètres.
Le Tirpitz était parti de Hambourg à destination de Gênes et est resté coincé en Mer Méditerranée au début du conflit en 1941. Il était sous pavillon de la Reederei Mittelmeer, une société militarisée créé par le gouvernement allemand pour gérer les quelque 50 navires de pavillon allemand qui avait été concentrée dans les eaux italienne. Le Tirpitz a été torpillé par un sous-marin britannique le 23 Juillet 1941 et a coulé.
Plan de l’épave Tirpitz (c) Nautilius tdc
Le boute est situé, grosso modo sur le château, l’épave est couchée sur le flanc. On part donc vers l’avant. Il n’y a plus de courant. Il y a pas mal de poissons, on descend le long de l’épave, c’est à dire le long du pont, il y a des filets, on passe au dessus d’un enchevêtrement de mats. Il y a des ouvertures pour les calles, des sortes de fentes. Le gigantisme de l’épave bloque la lumière qui est déjà faiblarde à cause du temps.
Aldo sur le bateau à la sortie de l’eau
Je rentre dans ce qui ressemble à une cale, mais suis pas sure, on dirait que je passe entre les barreaux d’une échelle, l’intérieure a l’air d’être vaste mais je n’ai pas de profondeur de champ visuel. la lumière est nulle, je n’ai même pas d’effet de lumière de l’intérieur de la cale vers l’extérieur, pourtant je sais que c’est beau, voir à travers ces sortes de « gros barreaux » de plusieurs mètres le bleu de la mer au dehors. Les plongeurs en ouverts sont résté sur le dessus de l’épave. Il y a tant à faire, visiter le château les cales, et les deux trous de torpille, un à l’avant et l’autre à l’arrière, mais il faudra revenir. Captain dirait qu’il faut un scoot, meuuhhh NON ! on passe trop vite et on loupe les détails. C’est toujours la même chose sur ce genre d’épave tu te demandes combien de temps tu vas mettre de temps à la comprendre, la connaître, il va falloir la plonger pas mal, et mine de rien à 83 m du pallier on en empile vite….et remonter pendant 3h le long d’un fil ça a vite fait de me gaver LOL .
Il y a plein de cale et de trous à visiter….
Au bout de 25′ il est temps de remonter, vers 10m sur le boute, il y a une grosse « boule » de moule, et je constate qu’un plongeur d’assistance équipée d’un 15l et d’une déco vient ramasser les moules, ouaip bon ça me distrait un moment lol.
De retour de Plongée sur l’épave du Tirpitz avant le plat de pâte
Ya du jus et on est en drapeau, la barre de pallier est belle et commence à 10 mètres, mais elle est sacrément malmenée par une houle d’au minimum 1m de creux. On sort les derniers, et un sacré orage nous accueille, ce qui va rincer le matos. Il est 15h et l’équipage nous sert un plat de pâtes « aux moules » (là je comprends mieux ! lol).
Le retour sur la France fut de nouveau dantesque !! 70 km de bouchon en 3h jusque Savone !!! Pourtant les pioustres m’avaient tous assuré que vu le temps y en aurait pas de bouchons !!! LOL.
De retour sur Turin de nouveau un déluge de flotte ! Ya plus sur le piémont durant cette journée, autant de flotte qu’il y aurait du en pleuvoir pendant tout l’hiver chez nous !
En tous cas c’est tellement énorme…143m x 17m qu’il faut que j’y retourne.
To be continued….
Bien entendu à cause de la différence de température, j’ai eu droit à la buée sur la lentille….
Laurent Ballesta decouvre le Coelacanthe au Mozambique
Nicolas Hulot a demandé à Laurent Ballesta d’aller chercher le Coelacanthe au Mozambique.
Nicolas Hulot s’est lié d’amitié avec Laurent Ballesta, et lui a demandé de chasser le Coelacanthe au large du Mozambique. Les qualités de plongeur, photographe et d’explorateur de Laurent Ballesta ne sont plus à démontrer. Et c’est encadré par son équipe et Jean Marc Belin qu’il a passé 10 jours à plonger tous les jours dans des conditions très dures pour nous ramener des images de la « bête ».
1 seul mot : RESPECT !
Vidéo de l’émission sur l’expédition Gombessa Balesta recherche le Coelacanthe
Ca y est nous y sommes enfin , à Dahab, Thierry Brigitte et moi, on attend cela depuis Octobre.
Tout commencé à l’enregistrement au bureau Easyjet, surchargés qu’ils ont dit, NON NON nous avons juste le poids maximum ! Même que la fille a couru après Thierry pour lui demander d’ouvrir ses sacs : elle ne croyait pas que les quatre grands sacs étaient pour le matériel de plongée, inutile. Même que nous avons presque faili rater l’avion car nous avons fait le check’in à 12h15 et l’avion était prévu pour décoller à … .12h30 LOL.
Nous nous sommes rencontrés à l’hôtel Pascal et Yanning autour d’un repas épicé chaud, et il nous a dit que nous plongerons à 100 mètres aujourd’hui, puis un jour de repos, puis une plongée à 130 mètres un jour de repos et enfin la plongée à 200 m.
Ah oui la météo : 40 ° C et l’eau est à 24 ° C
A l’arrivée, Ils ont failli briser ma caisse de plongée, j’étais énervé.
Easy entry Old fashion au Blue hole à Dahab Egypt
Ca y est c’est le samedi 8 Mai, c’est le Jour J ! Je passe prendre papa chez lui, et direction Genève. On sent quand même que sa femme n’est pas très rassuré de le laisser partir dans cette aventure. Nous arrivons à l’aéroport largement en avance, et nous retrouvons mon vieux pote le Doc Gynéco de Genève Olivier, amateur de plongée et grand skieur aussi, ca fait plaisir de se voir après tant d’année ou bien ?
Déjà dans la file du check in tout le monde nous remarque ! Chacun nous avons une caisse pour le recycleur, une caisse pour le matos de plongée, un sac de cabine pour les affaires et mon pc. Et là va commencer la prise de tête avec Easyjet qui porte mal son nom. Nous nous étions bien renseigné auparavant nous avions pris un forfait équipement sportif plongée qui nous donnait droit à un max de 50 kg en soute plus bagage cabine, photocopie des pages du site, (merci papa) et bien malgré cela il ne voulait pas, ya fallut pollemiquer pendant deux plombes, et vas y Oliv qui commence à brasser la blondinette du Check in !!
Commentaire de maître Doc « Tariflettes en chèques in…..échappé de justesse au chèque de main de maîtres »
Une « responsable » vient s’y mettre et demande même à papa d’ouvrir son sac ! Bref on s’en sort, et direction le bar « lounge » du premier, pour s’en jeter un petit et partager un bon moment avec Olivier. Moultes souvenirs me reviennent à l’esprit assis dans le fauteuil…j’étais déjà là en Aout dernier pour partir pour la 160 à Dahab.
Bien entendu on discute comme des nanas, et on oublie l’heure et on se fait appeler au micro ! encore nous la honte !
dans l’avions nous sommes du coup tous séparé, bof pas cool. A Sharm el Scheik, ils me font courir quinze fois pour le visa !!!!!!! ya plus que moi dans ce gourbi !!, et malgré tout je suis le seul, à ne pas avoir reçus mes caisses !! ELLES SONT ou ? ou bout d’une demi heure un porteur me les ammènne, la grosse noire est cassée, je suis vert de rage et l’autre qui me réclame un tip !!!
C’est pas finit !! Le douanier me force à les ouvrir !!! T’y crois toi à la scoumoune ? j’essaye de palabrer mais il a la tête plus dure que moi, je m’énerve.
Direction le minibus pour Dahab.
Dans le minibus pour Dahab avec Thierry et Brigitte
Le bar Lounge à 50 m de l’hotel en bord de mer ou nous travaillions et mangions
Après une bonne nuit, un petit dej en terrasse et il fait déjà 40 °C, On passe faire un coucou à Tom Steiner dans son centre Deep Pressure point qui se trouve à l’étage de l’hotel, on rencontre toute l’équipe, Sébastien et Audrey.
Le centre de plongée tech de Tom Steiner à Dahab Deep Pressure Point Dahab Divers technical Squad
Aujourd’hui est prévu une petite plonge de réadaptation avec l’équipe, Pascal est aussi avec un stagiaire Koweiti Abdulrahman Al-Sarheed, qui prépare sa 160 mètres pour le millieu de semaine. Donc aujourd’hui ce sera uniquement une petite 60 de mètres de profondeur au Lighthouse en plein centre de Dahab. Brigitte a oublié sa boucle en suisse et c’est Yannig qui lui prête la sienne, donc privé de plonge le pauvre Yannig.
Le lighthouse se trouve à seulement 100 mètres de l’hôtel, on s’équipe sur l’avenue qui longe la mer et on atteind le reef par un bout de plage de 100 m2 environ.
Un site en pente très douce, rien à voir avec nos fameux tombants, des patates de corails cà et là. On a pu voire un Napoléon (qui ressort mal en vidéo car trop loin) 2 murènes dont une énorme et un divemaster qui tire un client en panne d’air, LOL.
le soir repos et détente au lounge.
Plongée extrème à Thun extreme 150m Beatenbucht
Plongée profonde à 120m au Beatenbucht en Suisse
Vidéo plongée extrème à 200 m
Le Deep CCR tartiflette Team se prépare pour sa plongée extrème à 200 m à Dahab en Egypte.
L’équipe de plongeurs tech extrême Deep CCR tartiflette team va tenter d’atteindre les 200m de profondeur en recycleur en Mer Rouge à Dahab (Égypte) du 8 Mai au 16 Mai. Nicolas Schiavon et Thierry Marra plongeurs du Lac du Bourget en Savoie accompagneront Brigitte Lenoir dans la préparation de son record.
Plusieurs plongées de mise aux point à Dahab sont prévues avant celle de 200 m en recycleur.
Si plusieurs fois des plongées à 200 m ont été réalisées auparavant, elles l’ont été majoritairement en circuit ouvert, c’est-à-dire en utilisant des bouteilles de plongée classique, les plongeurs « faisant des bulles ». Uniquement quelques plongeurs ont atteins ces profondeurs abyssales pour le moment.
Tel ne sera pas notre cas puisque nous utiliserons des recycleurs électroniques à circuit fermé, qui ne fabriquent pas de bulles. C’est-à-dire que nous respirons constamment notre air expiré, qui est recyclé par la machine en fixant le CO2 produit dans une capsule de chaux et en injectant la quantité d’oxygène nécessaire.
Remontée de la plongée à 161 m Dahab Egypte
Cette tentative aura lieu sous la direction de Pascal Bernabé notre Champion du monde National (-330m)
Bernard Gardette Docteur es science en physiologie et Directeur scientifique de la Comex nous a préparé les tables de décompression pour cette plongée.
Nous sommes un petit groupe de plongeurs engagés, avec pas mal d’expérience sur les plongées très profondes. Nous ne nous prenons pas au sérieux, pas de prise de tête, mais sommes très sérieux dans la préparation de nos plongées. Nicolas a 2 plongées à 161 m à son actif, justement avec le concours de Pascal Bernabé et Bernard Gardette et quelques 150 m, 140 m 130 m 120 m etc.
Thierry est son fidèle binome des plongées extrèmes.
La video d’une plongée à 161 m.
Nous sommes tous membres du DAN (Divers Alert Network) qui nous assure, surveille nos plongées et participons aux études physiologiques.
Préparer ses plongées profondes à 200 mètres et plonger sérieusement
Nous nous préparons physiquement depuis plusieurs mois, sports, et nutrition et reprise des entrainements de plongées profondes.
Cette tentative sera relatée en live sur notre Blog www.lac-du-bourget.fr qui sera « relifté » pour l’occasion.
A Thun une plongée extreme à 150m sur le site du Beatenbucht
Suite de la Préparation du deep CCr tartiflette team. On était parti pour suivre le plan plan the dive, dive the plan, mais dans ce genre de plongée ce n’est jamais vraiment ce qui se passe, et celle ci le prouve encore. Avec papa on avait décidé de taper 140 mètres à Thun en Suisse sur le site du Beatenbucht, avant de réaliser 160 mètres la semaine prochaine.
Donc pendant cette semaine, on prépare moult essais de run time, en Bulhman avec Gradient factor, en 15/85 en 5/80 en VPM BE avec +2, +3 ou +5 de conservatisme. Sur la suppositionn que nous suivions bien la bonne vitesse de descente de 30 mètres par minute , nous devrions sortir entre 97 et 107 minutes juste pour ce touch and go.
Je souligne que nous sommes dans une logique de préparation à la future 200m du mois de Mai à Dahab, habituer notre corps à la pression et notre esprit et mental à gérer la descente dans les abysse, le site de Thun au Béatenbuch, à 150 mètres ya encore du gaz en dessous et ….la Falaise est magnifique.
Donc le vendredi je récupère les bouteilles de nos gaz, nous utiliserons un 6/88 en diluant. Nous aurons chacun nos 4 bails out et avec l’oxy à 6m, en cas de sortie d’urgence en bail out ca passe en volume de gaz.
Dimanche matin papa arrive en avance à la maison avant 7 heures et on charge le Grand C4 Picasso mis à notre disposition par Carideal. On part à la bourre le GPS indique une arrivée prévu pour 10h, on y serra à 9h30. Sitôt arrivé je fonce retrouver mon arbre. Notre sécu surface est déjà là, deux bourbines locaux, Helmut et Fritz. On se prépare, je lance la corde qui nous servira de ligne de vie au cas où, 25 mètres environ, c’est léger je sais.
Le matériel du plongeur tech
Le premier à se mettre à l’eau est papa, moi je glandouille avec ce foutu pénilex pour oiseau montage à la con, pourtant j’ai bien fais de le mettre. L’hydratation est très importante, avant, pendant et après la plongée. Quand j’arrive dans l’eau, papa m’interpelle « tiens tu veux pas vérifier j’entends des bulles ? » Ah ben çà pour sur !! Y en a des bulles ! Le flexible HP du diluant vient de rendre l’âme et il a déjà perdu 50 bar.
Ben là c’est la merde parce qu’on a rien pour réparer … LES GLANDS !!! on fait 300 bornes c’est tout juste si j’ai un Opinel pour couper le sauss de midi. Les bourbines sont hilares il nous regardent sortir de l’eau « « yayayaya kapuutt die machine ? » Heureusement ya un local avec une camionnette pleine d’outils, et HOP papa vire ce mano, franchement un mano pour descendre à 150 m , pourquoi faire ? Et je lui passe un bouchon, ça j’en ai.
Allez cette fois c’est parti pour de vrai ? Chouette, je me bat avec la gueuze d’oxy pour la descendre à 4,5 m, je me déchire un gant, et je sens déjà l’eau qui rentre…ya des jours comme çà. Re-buble check vers 9 m, et zou…on tire sur la droite en descendant et on essaye d’envoyer. Vers 60 mètres on croise deux bourbines qui cruisent, on les frôle à 30m min, jouissif. J’ai une alarme cellule qui se déclenche, la troisième qui reste à 1 alors que les autres sont à 1,3. Plus un léger essoufflement (c’est pas bien) dû au bataillage avec la gueuze et je décide de stopper un moment à 72m, pour stabiliser tout ça avant de repartir de plus belle.
Il y a plusieurs ressaut à franchir avant les 70m, ce qui nous fait perdre de la vitesse car il faut en même temps qu’on descend s’éloigner de celle-ci afin de ne pas se planter dans la vase d’un ressaut. Au delà des 70 m on retrouve la belle falaise bien droite, mais quand même pleine de failles. Un coup d’œil autour de moi, afin de vérifier que papa est toujours là, son phare est là. Bon le VR3 ne s ‘éclaire plus, zut et sur l’écran de la machine ? 143 M !!! Déjà ?
Bon là mon frère main droite sur l’injecteurr de la stab, main gauche sur celui de l’étanche, et retournement passage de position tête en bas à tête en haut, et freinage type formule 1….stabilisation…papa est là…150,1 m oh putain le runtime de la mort !!! explosé, on n’est pas pro sur ce coup là surtout pour ce type de plongée. Pas le temps de tergiverser pas une seconde à perdre ici on balance de furieux coup de palmes pour décoller.
On remonte, mais je suis encore trop lesté, j’ai pourtant enlevé 2kg depuis la dernière fois, c’est les plombs des S80 chargée d’hélium que j’ai rajouté l’année dernière qui sont encore de trop. La falaise est magnifique, pleine de failles et anfractuosités. La remontée nous semble interminable, on atteint les premier paliers vers 40 m. De concert on regarde le temps restant de palier HOW MUCH ? 120 minutes ? Deux heures!! j’ai la main gauche trempée, la manche trempée par de l’eau à 6°C et je ne me vois pas attendre 2 heures avant de sortir, juste à y penser j’en tremble. Pour l’heure, on commence les paliers suspendu dans le vide.
Réflexion et calcul que papa et moi avons en même temps sous l’eau : on sait que si on fait monter la Ppo2 on augmente la fraction d’oxygène, on dé-saturera plus vite et on sortira plus tôt. Mais d’un autre coté, en sortant plus tôt, le niveau de bulles circulantes sera plus élevé (étude DAN)…sans même se concerter on pète la PPO2 on se les caille. Au fur et à mesure que nous remontons nous tachons de nous déplacer afin de ne pas nous refroidir. On vient de quitter un monde hostile à 5,7 °C
Heureusement, la température augmente jusque 11 °C vers 5 mètres. Nous n’allons pas cesser de faire des aller retour sous l’eau à partir de 7 m afin de nous réchauffer, ca va mieux. Je bois à 4 ou 5 reprise afin de favoriser l’hydratation et donc la déco, et comme tout va bien, j’utilise la purge pipi d’autant, pour une fois tout marche lol .
On fait les derniers paliers à 3 mètres afin de diminuer les bulles et le temps. Mais en recycleur, essayer de garder une PPO2 de 1,3 stable à 3 m en étant trop lesté c’est pas évidant, et je gaspille mes derniers litres d’air de ma 2 litres servant à gonfler la stab et l’étanche, par précaution donc je ne m’écarte plus de la ligne de vie jusqu’à la fin, ben c’est qu’il y 200 m de gaz sous les palmes … surtout après avoir eu à gérer deux grosses crampes à ma cuisse gauche
Allez zou on sort.
On remonte le matos doucement sans se fatiguer, et sort le casse dalle, pendant que deux bourbinette ressortent de l’eau tranquillou…mignonette la blondinette bourbinette….Mine de rien on a un sacré retard sur le run time et faut pas trop glander. On plie bagage et Hop direction back to la casa et c’est la que mon biceps droit me fait mal ! C’est quoi cette merde encore ? C’a me rappelleraitt ty pas mon bent de l’année dernière ? Décidément peut pas être tranquille aujourd’hui. Bon aller je laisse le volant à papa, je prend un aspirine, boit un litre de flotte, et attrape le détendeur d’oxy, et je me fais une petite séance d’une demi heure. CHUI CHUI fait le détendeur je peux même plus écouter la musique.
Fin de la déco dans la voiture LOL
Tout est rentré dans l’ordre. C’est dingue les effets de l’oxy pure , j’ai du mal à me calmer ensuite .
Le soir explosés on ne se fait pas vieux !!
Thun plongée tech de remise à niveau 121 m
Billet d’avion pour Dahab
Plongee de remise en jambe du Deep CCR tartiflette team thun 121 m
Plongée Thun à 120 m de remise en jambe pour le Deep CCR tartiflette team.
Ces plongées d’entrainement en vu de nos plongées extrêmes du mois de mai à Dahab.
Samedi un aller retour rapide au Bourget du Lac pour gonfler mes blocs et manger un super kébab à l’incontournable « le kébabier » comme dit Hugo, les meilleurs kebab de Chambéry. J’en ressort avec un héliox enfin presque un 6/92, un peu fort le mélange pour une 120 m je vais avoir du palier.
On a prévu quelques plongées de remise à niveau à 120 m, 140 m et 160 m avant de partir, donc nous allons passer tous nos weekend à Thun en Suisse car c’est le seul endroit où l’on peut trouver une falaise sans fond accessible du bord. On a donc passé quelques soirées au Deep CCR Tartiflette team à planifier cette 120 m pour la faire la plus courte possible, grâce à Vplanner et le nouveau Logiciel de chez AP Diving, APD Projection. Le but descendre rapidement 30 à 35 m/min afin de ne pas trop saturer, et de remonter à 9m/min et on devrait sortir en 60 min.
Ca c’est après la plongée quand ya plus personne les bourbines sont partis et on est en plein casse dalle
Donc Dimanche Matin, on Charge le Grand C4 Picasso de Carideal 😉 😉 ras la gueule, les deux machines, les 4 bails out chacun, donc 8, plus la gueuse de 13 l d’oxy, plus la caisse à matos et les sacs enfin bref on peut juste rajouter un sac à main lol !
Les douaniers suisse pour une fois nous arrêtent, « vous avez quelques chose à déclarer ou bien?? » ben non on va plonger ! » Quelques « images photographiques » plus loin on arrive au bord de ce fameux lac de Thun au Beatenbuch, par un temps maussade, une fois de plus.
Les bourbines sont déjà là ! Bon vite je cours retrouver mon arbre. LOL
On s’équipe, on sort le matos, ya un gosse francophone, qui nous pose des questions « C’est à vous tous çà !!?? » « ben ouais » dit le « Gône » à un autre gône, c’est pas des bourbines eux. J’attache la corde qui nous servira de ligne de vie, puis on s’équipe dans l’eau, çà en fait du binz ! J’embarque une S80 de 8/67, une S80 de 12/68, une S80 de 19/44 et enfin une de 27/40, pour cette plongée avec l’oxy on sort dans problème on a le bon volume de gaz sans mutualiser.
Les bourbines nous regardent de la berge nous équiper mais qu’est ce qu’un bourbine ? C’est un otoctone du coin, un casque à pointe chargé à la bière en santiague de palestine, un helvète qui ne voit pas l’utilité de parler une autre langue que l’allemand ni de dire bonjour d’ailleurs. Pas un ne nous proposera un coup de main. Y avait même le copain à bernie !! l
on a vu le diable !
Je prend la Gueuze d’oxy pour la descendre à 6 m, la vache un vrai corps mort ! Je bataille comme un chien pour la descendre sans la perdre et la fixer à 7m. Ça nous a pris 3 ‘ OK ? OK ! Allez bon on y va suis quand même essoufflé bon sang de bois, ca par, ca gaz ! Bon ou est passé mon R2 ? je le cherche et le trouve pas ! Ou est mon deuxième inflateur de secours ? Je le cherche et le trouve pas ! Je suis vraiment trop lesté pour cette config environ 2 à 3 kg de trop. Mon faisceau laser brasse la nuit (mon 9 LED Bersub) au rythme de mon bras qui fouille à droite et à gauche. Je tache de ralentir en gonflant mon étanche.
Papa est juste au dessus de moi, 95 m ca y est j’ai remis la main sur ce foutu inflateur !! 115 mètres ca y est je balance tout !!! la combar, la stab….et j’attends… ya rien qui se passe ca ralenti pas ! Putain depuis le temps que je veux le voir le fond, je commence à penser que c’est pour aujourd’hui!!! … un 6/92 ca va passer pour le fond !!!!! LOL et je fais une remontée force de 180 ? je passe le Niveau 4, MF1 et MF2 et j’en invente un MF3 juste pour l’occase ! LOL
Vaillant le petit détendeur à piston VS3 branché sur la combar et la Stab il n’a pas givré ( heureusement !!)
Deux trois coups de palmes et ca y est ca ralenti 121m au compteur au bout de 8’50, le temps que ca bouge on décolle à 9’ 19 et ca reeemmoonntteee enfin. Papa m’a dégagé mon R2. On commence une remontée longue, que je crois lente mais on tient bien les 10 mètres/min. Putain de lestage, ca me casse les pieds depuis le début, trop trop lourd, on va éviter de parler de trim sur cette plongée, impossible de le tenir. Plutôt style Hippocampe style enceinte
On atteind les premiers paliers à 21 mètres. Mes gants étanches ne le sont plus mais ca je le savait avant, vu le trou qui a dedans, mais je n’ai pas eu le temps d’en acheter avant. Vers 15m on retrouve la ligne de vie et on continue nos paliers, la bouteille d’oxy est toujours là . Des bulles viennent nous perturber, les bourbines viennent nous voir à 6 m on leur signale que tout va bien. On fini vers 3 mètres, j’ai les mains gelées, c’est bien fais. On sort à 68 min, ce qui est conforme à notre run time en comprenant le temps passé à installer l’oxy et le type de mon diluant l’héliox. La température au fond est de 5,6 °C et 9° à 6 mètres.
Les bourbines se sont déjà tirés, les autres ne les intéressent pas ! Un gentillet casse croute préparé …par nous même, nous permet de faire le plein avant de rentrer tranquillou à la casa. On repart, peinard et content de cette plongée pleine d’enseignement quand SOUDAIN !!…..LA PLUIE A THUN !!!! Bizarre non A chaque fois ou presque il pleut !! THUN en BOURBINE ca veut dire PLUIE !