Vibrante et pleine de coeur l’Italie est un endroit unique dans le monde. La plongée en Italie concerne deux côtes : méditerranéenne et Adriatique.la plongée en Italie concerne aussi la plongée en Sardaigne et toutes ses iles italiennes.
C’est pas comme si il n’y avait pas de courant….
Ce serait le bon résumé de celle-ci !
On doit plonger à 11 H… je m’attends au pire mais c’est confirmé on embarque à 11H30 sur un petit semi rigide on sera pas trop donc pas trop serré.
Déjà faut que pervers se rassemble le matin, n’oublie rien, le temps que les padawan en OC check leur gaz… alors une bouteille…. une deuxième bouteille…. et la troisième…. c’est pas qu’on est préssé LOL
En montant sur le ZOD j’aperçois deux italiens en Bi 18, sisi !! avec deux décos et chacun un SCOOT …OH FAN !!! Ils doivent avoir des actions chez un fabricant d’hélium eux c’est pas possible, surtout quand je lui pose la question et qu’il me dit qu’un recycleur c’est trop cher….Là moi pas comprendre… il confond Lire et Euros ou bien ?
Bref avant de partir Barbara la nouvelle patronne nous met tous en garde il y a enormément de courant sur le Haven, bon ça risque d’être rigolo. Je décide donc de faire la salle des machines, car depuis le temps que je l’attends c’est le jour idéale on sera à l’abri au moins…
Du courant de fou pour descendre plonger la salle des moteurs du Haven
Déjà un leach est installé en surface pour se déhaler jusqu’à la bouée et pour descendre tu tiens le Bout jusqu’en bas… et ça pulse vraiment… faut « pitonner » pour avancer et ne pas se retrouver à Tombouctou… Dès que tu lâches, tu as beau palmer ça sert pas à grand chose…
On se regroupe devant le trou de la salle des moteurs et je passe le moteur sur de tenir mon saint grâle depuis le temps que j’attends, j’ai donné un de mes phares de 14400 lumen à Fabyxxx pour qu’elle éclaire la salle, j’ai bien dit la salle et tout autour de moi, ne jamais envoyer de flux lumineux VERS moi…. LOL détail qui aura son importance.
Bon ben dès que j’ai pu passer de 1 mètre le seuil de l’entrée j’ai compris.. j’ai hurlé de douleur… les sangliers étaient passés avant nous dans la rotation de 9H…
Visi… ma main… toute la touille qui pouvait être levée était en suspension. Je descend en NO VIS et distingue vaguement des plateformes et enfin un culbuteur… mais c’est mort aucune image ne sortira bonne c’est sur, les padawan restent en haut et de toute façon Fabixxx m’éclaire MOI !!! ( elle est blonde)
Ils me confirmeront que 3 m au dessus de moi ils ne voyaient plus mes éclairages. J’attends pervers qui fait des photos en me positionnant au dessus de lui on verra bien ce que ça va donner, et zou on remonte…
Déçu je voulais faire toute la salle.
Ya pas à rester là bien longtemps on pitonne jusqu’au dernier étage du château pour essayer de faire des images, mais même là le zef rentre par les fenêtres et nous pousse c’est pas du courant mais un véritable fleuve qui se déverse sur nous.
On a plus rien à faire là on remonte, la barre de palier de TECHDIVE est à l’horizontale à cause du jus… et j’aperçois mes BI18 en bas en scout….à Donf… ils avancent pas… et HOP ils cramponnent le BOUT LOL.
Andrea me confiera sur le bateau qu’il n’avait jamais vu ça à cette époque, ce sont des conditions de Janvier Fevrier me dira t il, normalement Septembre et Octobre les conditions sont idéales. Oui mais nous on avait chat NOIR avec nous.
Pour finir la loose totale, une fois rentré au port c’est trop tard pour déjeuner… plus un restau ne veut servir .. obligé de manger des paninis… je te jure ! On se vengera ce soir !
Vidéo de la plongée dans la salle des moteurs du Haven
Alors qu’en France les structures commerciales de plongée ne vont pas bien, du à tout un ensemble de problématiques spécifiquement françaises….( il suffit pour s’en convaincre de regarder quelques résultats d’exploitations), la plongée en Italie, elle se porte bien. Pour se convaincre il suffit de réserver des plongées dans un club de la baie de Gêne et vous aurez le choix entre 3 rotations sur l’épave du Haven ce Week-end, à 9H, idem à 11H, idem à 13H et idem à 15H. Nous avons eu un Week-end blindé blindé de Suisses de plongeurs Belges de Français et d’Italiens ….
La plongée en Italie se porte bien : les clubs de plongée de la baie de Gêne font trois rotations par jour, sont complets de mai à Octobre.
On peut mettre cette différence entre la France et l’italie, entre une plongée ouverte vers le plongeur en Italie, et beaucoup plus contraignante en France. Bon peut être de l’eau plus chaude ? Mais pas que.
L’expérience de la plongée tech et de la plongée Profonde en Italie
En Italie vous trouvez plus facilement des clubs de plongée pour emmener plonger des épaves profondes, voir très profondes. Comme le Haven ou le sousmarin U455. Ce qui est impensable en France, tout le monde a peur de cette sacro sainte répression des affaires maritimes et du code du sport. Il n’est pas rare en Italie de trouver un club de plonger, GUE ou pas, qui fasse plonger ses clients sur des épaves au-delà de 80 mètres. La plongée en Italie est-elle plus sûr ? Les plongeurs italiens sont-ils mieux formés ? De bonnes questions à se poser.
Le code du sport est sois-disant fait pour protéger les plongeurs français… mais en regardant les statistiques d’accident de plongée, je suis dubitatif. Mais pour être honnête je n’ai aucune infos sur les accidents de plongée en Italie.
Plongée extrême sur l’épave du Milano lac majeur Italie
Je suis abonné au magazine de plongée américain wreck Diving magazine, spécialisé dans les épaves, sur leur continent et ailleurs dans le monde. Dans le Numéro 18 du mois de juin 2009, je tombe sur un article traitant d’une plongée ayant eu lieu en 2008 dans le lac majeur en Italie par 236 mètres de fond sur l’épave retrouvée du Milano. Cet article a été écrit par un des plongeurs Pim van Horst. Étant donné qu’il traite de plongée extrême en lac et en recycleur, et qui plus est pas bien loin de chez nous, en Italie, je me propose de vous le traduire car très intéressant. Bien entendu j’en informe les auteurs et rédacteurs.
Traduit de l’anglais par Nicolas Schiavon
Sur l’épave du Milano
Un record mondial de plongée dans le froid et le noir.
Record officiel de plongée sur épave 236 mètres (241m en altitude compensée).
Pendant toute la tentative, Nuno Gomes, détenteur du record du monde de profondeur, était présent en tant que témoin pour le guide Guiness des records.
Texte de Pim van der Horst
Photos de Marco Sieni et Christian Mueller.
Le 10 Janvier 2008, mon téléphone portable se met à vibrer : j’étais en train de recevoir un message. J’appuyais sur le bouton et lu le message, « Pim veux tu venir au Show DDE en Italie en Mai ? Mario » Mon ami et binôme d’extrême, Mario m’invitait à le rejoindre au Dynamic Dive Exhibition au lac Majeur en Italie. Je lui répondis « si j’ai le temps j’y serais » ce fut le début d’une grand aventure et d’une grosse plongée…
Préparation du plan de plongée sur l’épave du Milano.
Le 7 Novembre 2007, les pompiers de Verbania, avec les plongeurs de la direction régionale de Lombardie, ont découvert pendant un entrainement avec leur nouveau ROV ( remote operated vehicule – robot télécommandé) l’épave du célèbre bateau, Milano, qui a appartenu à la compagnie de navigation du lac Majeur.
Le bateau coula le 26 Septembre 1944 sous le feu ennemii, alors qu’il transportait des soldats et des civils de Laverno à Intra. Les dommages causés par les trois avions Anglo-Américains ont fait sombrer le navire en quelques minutes. Il y eu de nombreux morts. L’épave est longue de plus de 50 mètres sur une largeur de 6 mètres. Le bateau est cassé en deux, qui reposent à 20 mètres l’une de l’autre environ.
La première partie se trouve à environ 230 mètres sur un fond plat et l’autre git à a peu près 215 mètres sur un fond en légère pente. La télévision locale a produit un programme spécial sur le Milano et interviewa des habitants de Verbania qui se souvenaient du désastre.
Marco Braga, responsable du programme du DDE et président de l’organisation de plongée italiene PTA (pure tech agency), m’envoya par mail les premiers programmes de la foire. Il prévoyait aussi d’ajouter quelques activités tech. A ce moment là, le déroulement de la partie tech n’était pas encore connue. Mais quelques jours plus tard, Marco m’envoya un lien sur la vidéo réalisé par le ROV des pompiers. Marco pensait qu’il s’agirait d’un sujet sympa pour un événement tech : un record du monde de plongée sur épave (l’ancien record étant à 205 mètres), et qui plus est serait réalisé en recycleur à circuit fermé, en eau froide par trois plongeurs en même temps.
Bon, avec toutes ces informations, on pouvait commencé à travailler sur le sujet. Est ce possible pour des plongeurs tech de réaliser cette folle plongée ? Quels seraient les objectifs de la plongée ? Les plongeurs devraient se poser la question de savoir si cette plongée vaut les risques encourus ? Les plongeurs sont ils capable de supporter cette plongée physiquement et mentalement ? Les plongeurs ont ils assez d’expériences et de compétences ?
Il est tout de suite apparu très claire que le temps passé au fond serait très limité : 3 ou 4 minutes au pire. Quel genre de problème pourrions nous rencontrer ? Nous avons vérifié les vidéos de l’épave faites par le ROV. L’épave en tant que telle n’était pas très excitante. La partie la plus profonde serait la plus intéressante à plonger. Donc après quelques discussions, nous nous sommes mis d’accord pour plonger la partie la plus profonde. Nous nous sommes aussi mis d’accord sur les objectifs de la plongée :
Réaliser une vidéo de l’épave faite par un plongeur
Travailler tous ensemble en tant qu’équipe internationale de plongeurs en recycleur à circuit fermé, afin de bénéficier de l’expérience de certains des plus célèbres plongeurs extrême recycleur en activité en ce moment au monde.
Atteindre le record du monde de plongée sur une épave en pleine eau. La profondeur maximum atteinte par des plongeurs dans un environnement similaire était de 205 mètres.
Maintenant, nous avions besoins de trouver une équipe de plongeurs recycleur. Marco et Mario invitèrent Alessandro Scuotto et Cédric Verdier à se joindre à eux. J’avais déjà fait quelques formations avec Mario. Il a effectué sa formation d’instructeur Ouroboros avec moi, et j’ai fait ma formation instructeur cave avec lui. Je ne connaissais pas Alessandro personnellement, mais j’ai rencontré Cédric Verdier à plusieurs reprises. J’étais avec lui au Philippines pour plonger sur le Yamashiro, et je l’avais rencontré une pair de mois auparavant à Mayorque pour le DIR Rebreather et quelques plongées en grottes. Nous avons fait quelques expéditions DIR rebreather au Liban pour plonger le Victoria. J’ai partagé une chambre avec Cédric au Liban et nous avons passé beaucoup de temps à parler au sujet du record du monde de plongée.
Pour cette plongée, nous avions un risque supplémentaire comparé au autres plongées extrêmes, l’hypothermie. La température de l’eau au fond est de 4 à 5 degrés et se réchauffe un peu en se rapprochant de la surface. On ne peut rester dans l’eau à cette température que 2 ou 3 heures maximum. Comme j’ai l’habitude de plonger dans l’eau froide souvent, je sais par expérience qu’après une heure, ( avec une combinaison étanche en toile et une polaire 400g en thinsulate, des sous vêtements épais et des gants étanches) il devient difficile de bouger vos doigts et de répondre rapidement à une urgence. Avec un temps estimé de 8 à 9 heures de plongée, nous devions trouver une solution afin de résoudre le risque d’hypothermie. La solution c’est Marco et Mario qui la trouvèrent. Ils ont trouvés une entreprise, Palumbarus, qui nous fournirait une cloche de plongée. Nous serions au sec dans la cloche, et nous allions pouvoir gérer notre décompression avec une PPO2 plus élevé que la standard 1,4 ou 1,6. Au cas ou nous aurions des convulsions du à l’oxygène (CNS), nous ne coulerions pas. La PPO2 dans la cloche sera de 2,1.
La remonté du fond jusqu’à la cloche ne devrait pas prendre plus de 3 heures, à cause du risque d’hypothermie, mais il faut aussi tenir compte du temps d’utilisation de la chaux des recycleurs qui est d’environ 3 heures. En tenant compte des conditions de plongée, pression et température, c’était à mon avis le maximum à ne pas dépasser. La profondeur et la température baisse le rendement de la chaux. Nous avons aussi essayés de rester en dessous de 100% de CNS quand nous étions dans l’eau. Nous avons choisis notre setpoint afin d’être en dessous de 100% de CNS au bout de 3 heures. Cela nous donna un set point de 1,4 au fond et de 1,5 au dessus de 150 mètres.
Nous avons calculés quelques tables avec v-planner et GAP. Kees Hofwegen le propriétaire de GAP m’a fournit une version spéciale de son logiciel GAP, car la version du commerce est « limitée » à 180 mètres. En prenant en compte les trois heures passées dans l’eau, cela voulait dire, que nous devions entrer dans la cloche à la profondeur de 21 mètres. De 21 mètres à 12 mètres nous allions respirer un Nitrox 50%. De 12 mètres à 6 mètres nous respirions de l’oxygène pur. Après 4 heures passées dans la cloche, la CNS totale a dépassé….23000 % A ce moment là nous ne nous préoccupions plus vraiment de notre Horloge Oxygène.
Il y avait bien sur beaucoup d’autres risques à prendre en compte : la panne de matériel en était un. Il est est très important de prévoir une redondance, mais attention à ne pas trop compliquer quand même. Je décidais donc de prendre 3 phares : un phare à LED Metalsub, une autre LED de secours, et un phare HID sur ma camera. Mario et Alessandro portaient des casques équipés de lampes. De toute façon le ROV nous attendrait au fond sur l’épave, et nous utiliserions ses lumières pour nous montrer le chemin de l’épave et du Bout. Nous étions aussi équipé d’un moulinet avec 200 m de fil et d’un parachute équipé d’une mini bouteille pour le gonfler automatiquement, si nous devions remonter « dans le bleu ». dans le cas d’une remonté « libre » l’équipe de surface mettrait une ligne à l’eau équipée de bails out jusque 150m, et nous ramènerait jusqu’au bout et la station de décompression.
Malheureusement, deux semaines avant la plongée, Cédric Verdier a du renoncer, il s’est fait volé son équipement de plonger en rentrant chez lui.
Ma préparation consistait à prendre soin de ma condition physique avec un programme d’entrainement et un régime alimentaire, et d’effectuer des plongées profondes sur le Victoria au Liban. Je ne savais pas encore quel recycleur j’allais choisir pour cette plongée sur le Milano ; le Megalodon ou l’Ouroboros ? Je décidais de préparer les deux et de les emmener en Italie. Les plongeurs profonds préparèrent eux mêmes leur diluant et mélanges de bails out. Nous avons décidés de prendre nos bails out pour remonter du fond à 135m, ou les autres bails out nous attendraient. Les bails out de la ligne seraient prévu pour deux plongeurs, car le risque que les trois plongeurs doivent passer sur bails out était minime. Deux jours avant la plongée, je me décidais pour l’Ouroboros, car Mario et Allessandro utiliseraient aussi un Boris. La particularité du Boris est d’utiliser un scruber radial et d’être équipé de 1er étage Poséidon extrême, conçus pour les grandes profondeurs. De plus je n’avais pas remplie les controleurs du meg d’huile.
Il restait encore une chose à faire : demander la permission à mon assureur, DAN Europe, pour effectuer cette plongée. Je leur ai donc envoyé un email, leur expliquant la plongée, et toutes nos procédures. Dan répondit qu’il s’agissait d’une plongée à haut risque et à la limite de ce qu’il était physiquement et humainement possible. Il soupesèrent le risque d’hypothermie, de toxicité à l’oxygène, et aussi du HPNS (Syndrome Nerveux des hautes pressions). Après quelques échanges de mails, DAN me donna son accord pour cette plongée.
Préparation de la logistique de la plongée sur l’épave du Milano
Le 6 Mai Nous commençames à préparer la logistique de la plongée. Les pompiers furent avertis et commencèrent à monter une grande tente pour leur installation et un grand ponton arriva. Le ponton serait remorqué au-dessus du Milano seulement le 8. Jusque là il resta au port afin d’être équipé avec son matériel. Tôt le matin du 7 Mai, Remko van de Peppel, mon plongeur de secours surface Hollandais et moi même, sommes allés au port de Verbiana, rencontrer Fabio Manganellio, le directeur de plongée. La cloche devait arriver ce jours là.
Un bateau de la société de plongée Palumbarus, notre sponsor, équipé d’une grue, devrait mettre la cloche en place. La cloche était toute neuve et devait être équipée de tous ses tuyaux pour les gazes ainsi que de son système de communication, et d’eau chaude. Allessandro pris en main la direction des opérations. Mais nous avions sous estimé l’ampleur du travail à effectuer sur la cloche et il nous fallu un jour supplémentaire que prévu. Nous voulions effectuer tous les tests préalables correctement, nous avons donc décalé la date de la plongée d’une journée. La cloche fut suspendu sous le ponton, elle ne pouvait donc pas être sortie de l’eau. Cela voulait dire que nous devions sortir de la cloche en nous remettant à l’eau. A cause des risques des convulsions du à l’oxygène, nous avons décidé que les plongeurs profonds sortiraient de la cloche en circuit ouvert équipés d’un masque facial.
Le 9 Mai, le ponton fut remorqué sur le site de l’épave. L’épave avait été localisé la veille par les pompiers et un bout a été mis en place. Grâce à l’aide du ROV, le bout fut placé à 30 cm seulement de l’épave. A coté du bout, fut mis en place la station de décompression qui descendait jusque 80 mètres. Les bails out furent installés sur la ligne de déco. J’effectuais une rapide plongée à 60 mètres, le long du bout afin de tester ma vitesse de descente, la visibilité et la température. Les tests effectués sur la cloche montrèrent qu’elle fonctionnait à merveille.
Dans la soirée l’équipe entière fut rassemblée dans le port pour le grand briefing final. L’équipe était constitué de 60 personnes. Des listes de taches plastifiées furent distribuées ainsi que des tables de décompressions à tous les membres de l’équipe. Après le briefing, nous sommes tous allés nous coucher pour une courte nuit…
La plongée sur l’épave du Milano
A 7 heures le matin du 10 Mai, Allessandro, Mario et moi, sommes montés sur le bateau qui devait nous emmener au ponton. Nous devrions nous équipés sur le bateau et nous mettre à l’eau de celui-ci. Le ponton était à a peu près 2 mètres au dessus de l’eau. Je fis les vérifications d’usage de mon recycleur. Puis Mario Allessandro et moi même eurent une dernière conversation. Nous étions d’accord que si lors de la descente, un plongeur devait stopper, les deux autres continueraient. Si un plongeur devait abandonner au fond, les trois plongeurs remonteraient ensemble. A 8H30 nous étions prêt à nous immerger. La nage jusqu’à la ligne fut rapide, nous avons récupérer notre caméra et après un dernier signe OK, nous avons commencé la descente à exactement 9 heures.
Le bout fait un léger bruit en glissant sous mes doigts. J’entends l’ADV qui injecte en continue dans la boucle, de même je gonfle presque en continue mon étanche et ma stab. Soudain à 140 mètres, une alarme de basse pression se déclenche : c’est ma bouteille de diluent qui est presque vide, je switch sur la bouteille externe et continue ma descente ; encore 100 mètres à faire. Je switch aussi sur mon setpoint haut à 1,5. Si j’avais « switché » avant j’aurais un pic de PPO2. A environ 180 mètres j’ai senti un léger tremblement parcourir tout mon corps, serait ce la HPNS ? Je décidais de ralentir ma vitesse de descente et le tremblement cessa.
A 220 mètres je vis une lumière diffuse qui venait du fond, le ROV était en train d’éclairer l’épave. Mario nageaient autour du ROV et de l’épave. Tous les deux me firent le signe OK. Je pris ma caméra et commençais à les filmer. Je me collais sur le fond et les filmais par dessous. A la treizième minutes du Runtime, Allessandro nous fit le signe « encore 1 minute ». Nous avons commencés notre remonté. Notre vitesse de remonté fut assez importante jusque 150 mètres puis redevint au standard 10m/min ensuite. Je me sentait bien, et j’étais content de ce nouveau record du monde. Mais il nous restait encore 8 heures de déco…Mais à 120 mètres j’ai senti de l’eau entrer dans ma combinaison étanche. J’ai immédiatement ressenti le froid dans tout mon corps. J’ai pensé sur le moment que c’était ma valve de surpression. Je me suis rendu compte plus tard, après la plongée que la membrane de la valve était vrillée. Je me dit a moi même que la partie serait dure jusque la surface. En attendant, je filmais les autres plongeurs et les plongeurs de sécurité profonds à 100 mètres. Plus tard j’ai regardé le film fait par Mario, et m’aperçus qu’un des plongeurs profond a voulu me féliciter pour le record, et ma réaction fut très lente. L’hypothermie faisait déjà ses effets.
A 80 mètres nous quittâmes le bout pour la station de déco. C’est là que je me rendis compte qu’Allessando avait des problèmes, il nous signala qu’il était malade et avait des vertiges. Mario était déjà en train de l’assister. A 60 mètres, Mario passa sur Bails Out jusqu’à l’entrée dans la cloche. J’avais de plus en plus froid. Ma vu baissait et j’avais de plus en plus de mal à lire mes tables de décompression. Mes doigts étaient tout ankylosés et il m’était de plus en plus dure de presser mes inflateurs et de me tenir à la barre de décompression. Remko me rejoignit à 40 mètres et tombait en panne d’argon alors qu’il me restait encore 1 heure avant d’entrer dans la cloche. Je me dit qu’il fallait encore résister au moins 30 minutes, et puis je fit « sauter » 30 minutes de pallier afin de rentrer dans la cloche plus tôt. Je récupérais les paliers raccourcis dans la cloche.
Remko m’accompagna jusqu’à la cloche. Aidé par un autre plongeur surface il me déséquipa. Je ne pouvait plus bouger. J’essayais de rentrer dans la cloche, mais toute force avait abandonné mon corps. Je fus capable de rentrer dans la cloche seulement quand Remko m’avertit que les autres plongeurs voulaient aussi y accéder. Une fois dans la cloche j’ouvrais l’oxygène et mis mon masque respiratoire. Je me sentais mal et vomit une fois. Mario et Allesandro rentrèrent dans la cloche 10 minutes après. Allessandro n’allait pas bien et vomit plusieurs fois. Mario et moi mangèrent et burent un peu. Mario utilisa le système de communication de la cloche afin de tenir les médecins au courant de la situation d’Allessandro. Nous faisions des rinçages à l’air toutes les trente minutes, et après un certain temps la cloche remonta jusqu’à son prochain palier.
Après 5 heures passées dans la cloche j’étais le premier à en sortir. Deux pompiers plongeurs m’ont guidés jusque la surface. Là une foule énorme nous attendait. La sécurité surface m’allongea sur le pont chaud du bateau, ils m’enlevèrent ma combinaison étanche et un médecin controla ma tension ainsi que mes réactions « quel est ton nom ? » « d’où viens tu ? » J’étais très faible et tenir sur mes jambes ne fut pas facile. Je fus enroulé dans une couverture de survie en aluminium, afin de conserver la chaleur de mon corps. Les flash des appareils photos crépitaient.
Des équipent de télévisions d’Italie, Russie, États Unis, et Afrique du Sud couvraient complètement l’évènement. Mario et Allesandro suivirent 2 minutes après. Les médecins prirent en charge immédiatement Allessandro qui fut transporté immédiatement au caisson de décompression le plus proche. Malgré son état, Allessandro était souriant et saluait la foule. Mario et moi répondîmes à quelques interviews et posèrent pour des photos. Petit à petit la foule quittait le ponton et le bateau. On nous ramena au port, nous avions avions beaucoup à échanger mais nous le gardions pour plus tard. Il m’a fallut deux autres jours pour retrouver toutes mes facultés.
Record du monde officiel sur plongée épave 236 mètres ( 241 mètres avec compensation de l’altitude)
Pendant tout ce temps , Nuno Gomes( recordman du monde de profondeur) fut le témoin pour le livre Guinness des records du monde. Une liste des records de plongée est disponible sur www.nunogomes.co.za/rec.htm
Sur le salon de plongée DDE
Beaucoup de salons sur la plongée furent organisés tout autour du monde, mais ce qui c’est passé en Mai 2008 sera considéré comme un événement majeur et innovant, d’une autre planete ! Du 9 au 11 Mai des milliers de plongeurs tout autour du monde étaient suspendu à ce qu’il se passait dans un mignon petit village accueillant de la cote nord du lac majeure, à quelques kilomètres de la frontière suisse afin de prendre part au plus exclusif des nouveaux concepts de salon de plongée. Www.ddeexhibition.org un record du monde de plongée sur épave.
Sur Pim van der Horst
Pim a commencé à plongeren 1983 à l’université de Tilburg aux pays Bas. Il est venu à la plongée tech quand le Nitrox a été introduit aux Pays Bas aux débuts des années 1990. Puis il est passé au recycleur. Il a suivi ses formations à l’étranger en Grande Bretagne et aux Etats Unis. L aplongée tech et plus spécialement l’utilisation des recycleurs le poussèrent à d’avantage s’investir dans la formation technique. Il a ouvert une école de plongée tech aux Pays Bas : Pim’s Tekdiving : PTD. PTD possèdent plusieurs locaux aux pays bas et de nombreux instructeurs à l’étranger. Pim est Instructeur Trainer pour Recycleur à circuit fermé Trimix pour p
lus de 10 recycleurs différents (il est instructeur d’instructeur) et aussi pour circuit ouvert pour une dizaine de fédérations (Dirrebreather, ANDI, IANTD, PADI, PTA/CMAS, WOSD). Pim a formé plus de 1000 plongeurs. Pim publie régulièrement des articles pour des magazines de plongée Russe et Hollandais. Il a écrit de nombreux livres sur la plongée tech et les recycleurs.
Mario a commencé à plonger en 1993. Il fit sa première formation chez IANTD en 1997. Il devint instructeur air profond PSA en 2001 et commenca alors ses explorations de grottes profondes, en circuit ouvert d’abord plus en recycleur. Il a aussi étudié et utilisé l’utilisation de l’heliox pour les recycleurs et les explorations sousterraines. Il a co-dévelloppé et testé en 2002 le SCR passif (recycleur semi fermé passif) EDI2002, prévu pour l’exploration des grottes en conditions extrèmes. Mario est instructeur profond pour PTA/CMAS, instructeur Trainer Cave profond, ainsi qu’instructeur Ouroboros.
Allessandro a commencé la plongée à 6 ans, et a passé son premoer niveau de plongée à 12 ans. A 18 ans il était instructeur de plongée loisirs. En 1996 il fut certifié COM,SUB,IN par la marine Italienne. Il devint instructeur de plongée tech en 1997. Il a utilisé des recycleurs dès les premiers jours et en a testés de nombreux. De plus Allessandro est OTS (plongeur commercial pro), opérateur de caisson Hyperbar, pilote de ROV, et pilote de sous marin UW. A l’heure actuelle, il est le sous chef de la section Napolitaine de la police Sous marine Italienne. Il est aussi l’officier en chef executif de Deep Sea Technology ( entreprise de plongee commerciale). Allessandro est instructeur trainer pour PTA/CMAS, NASE, et PSA.
C’est le dernièr jour sur l’épave du Haven , on va essayer de négocier la visite de la salle des machines du Haven avec Francesca notre petite guide mais pas possible.
Ce matin on part le plus tôt du WE, 9H enfin presque, Gino nous présente une gentille guide Francesca pour plonger sur l’épave du Haven, qui est seulement normoxique, on a beau insister avec papa qui semble tout faire pour re-visiter la chambre des machines (enfin pour moi il sagit de la faire une fois !) mais inflexible la guide, petite, frêle presque, on se demande comment elle fait pour porter son bi 10. Donc on fera un petit tour à 60 mètres.
Pascal Bernabé arrive en retard, comme dab, on s’embrasse encore : formidable ! Je me lave plus du tout cette fois je veux garder son odeur sur moi !
Allez on est parti, sur le zod y a quand même bien moin de monde que la veille et c’est pas plus mal. On descend, on suit la petite guide avec son petit bi 10 pour une petite plongeouille, on re-visite un petit peu tout, on rentre dans la salle des pompes qui servaient à pomper le pétrole des cuves, ca coincent pour rentrer papa est trop large, et pour sortir paf reste coincé le papa dans la porte ! Le pire c’est que le pervère le pousse au cul de toute ses forces !!!! Alors fédéral faut que je t’habille et en plus que je te surveille pour te décoincer OUAARRFFF.
C’est son bail out gauche qui est coincé dans l’embrasure de la porte et qui l’empèche d’avancer et de reculler, je déclampe le bloc et là le pachiderme passe enfin, allez je lui refixe son bloc.
Tour, repetit tour, on quitte le château à 26 min.
Pas trop de déco, pascal est au palier, on s’embrasse, je carresse papa, je lui fais un calin et lui me pince ! Décidément si il continue à refuser mes avances je le quitte pour pascal !
Allez la plongée sur l’épave du Haven c’est finit, on sort, on rentre, on charge le C4 Picasso, on mange une dernière fois avec tout le monde : Pascal est hallucinant, ils saute sur nos sandwitchs, un dans la bouche et un dans chaque mains : dis pascal tu nous rend les nôtres : HUMAHMOAIS SCHAI LES VOTRECH DECHOLE ? dit-il la bouche pleine. Sacré Pascal !
Allez bises à tout le monde, merci pour votre bonne humeur, et ces bons moments, on rentre dar dar
Plongée sur l’épave du Haven la face cachée de Pascal et Olivier ! à Arenzano en Italie
Deuxième plongée sur le Haven à Arenzano prévu ce matin pour un départ du centre à 10H bien entendu on ne partira que vers 11H ou 11H 30 et Pascal Bernabé est sur le bateau avec ses élèves aussi. Il met toujours deux plombes à se préparer, sa technique c’est de faire bosser ses élèves, pas mal ca ! TDI c’est l’inverse de PADI faut que t’en chies gars ! Pascal m’EMBRASSE OUAAHHOUHHHH promis les mecs je me lave plus la figure jusqu’à ma mort !
Je crois que ne n’ai jamais vu un bateau aussi pleins de bi-bouteille de recycleurs et de bails-out à chacun 2 bails out on devait être 20 dans ce semi rigide, simplement incroyable : peur de rien ces pioustres !
Olivier d’Abyss plongée, en Belgique est avec nous aussi pour cette plongée sur le Haven à Arenzano, putain les mec si c’était un stage faudrait aligner un max de blé, 3 instructeurs TDI et pas des moindres, pour plonger avec nous ! Flattés !
La 2° plongée sur le Haven à Arenzano
Bon on arrive sur le site de la plongée sur le Haven : on n’a pas coulé c’est déjà ca : on fait les palanqués, on va être douze environ chez nous en comptant 3 pioustres qui se collent à nous en Scooter, le guide marco est aussi en mobylette, ca va être un joyeux merdier. On s’équipe comme on peu et on se met à la baille pour plonger le Haven à Arenzano. J’aide Eveline Verdier à s’équiper dans l’eau, accrocher ses bails-out et son directe système d’étanche : AH ces jeunes faut tout leur faire ! De mon temps y zétaient pas comme ca !
On y est tous, sauf le guide Marco et les mangeurs de pattes ! Au bout de 15 minutes ils sont enfin à l’eau, allez hop on descend, thierry stope à 8 m moi à 10, Jerome est en dessous, Olivier d’abyss vient me voir me parle d’evelyne qui a un problème d’oreille et qui est remonté on apprendra plus tard que son recycleur a pris l’eau. Pauvre evelyne.
Pendant qu’on attend les guignoles en scooter qui fond des rond en surface certain charge déjà en palier : misère.
Ca y est le Marco est au château on va pouvoir y aller, c’est complettement déconnant on est douze dont 4 mecs en scooter, n’importe nawac !
On descend sur le pont à 58 mètres sur puis à l’helice à 79, on descend le long du safran haut de 10 mètres.
Et C’est là que pervers a merdé !
Là moment crutial immaginez cher lecteur une quantité phénoménale de palmes de sangliers qui passent entre les pales de l’hélice et la vase : que se passe t il ? Ca lève de la touille tant que ca peut ! Certain n’y vont même pas et reste au somment du safrant.
Dans la touille totale je serre mon binome et cherche où se trouve le guide : j’apperçois deux mecs en scooter sous-marin un peut plus ca doit être lui, je me retourne je cherche Jérôme, Jérôme….Jérome ou qu’il est encore passé ? Je vois une masse qui bouge vers l’helice et puis rien. Je gueule comme un sourd, mais jérôme est sourd comme un pôt ! Papa me dira qu’il a entendu mais il s’en fout il était trop OQP à suivre l’arrière train de BRI (la vengeance est un plat qui se mange froid ).
Bon je me dirige vers le guide en scooter qui n’est pas le guide mais bien en scooter et l’autre avec son pôte y te fait peter les gaz de sa bobylette kité Polini et me plante là. Seul car certainement pendant ce moment là les autres se sont tous barrés et se sont apperçu de rien tu parles à 10 dans une palanqué et en plus le guide en scout et tous en train de palmer comme des tarés pour suivre. La prochaine fois chacun pour sa gueule c’est la seule méthode dans ces conditions.
Bon je continue ma plongée je remonte sur le pont de l’épave du Haven je vais et je viens entre tes ….. coursives là je rigole sinon j’étais vert et fou furieux. Je tourne et retourne et je m’emmerde en fait, et si j’éssayais de trouver le trou de la salle des machines ? Bon descendre seul et sans fil d’ariane dans cette salle qui paraît-il est immense bof, pas envie de servir d’exercice aux carabinieri subacquei, ni de bouffe à la poiscaille ambiante.
Bon je remonte tranquille, je glande, allez j’en ai marre de cette plaisanterie à 80 boulles la plongée de merde je remonte. Au paliers je croise Eveline qui Cruise. Je remonte sur le bateau au bout de 66 minutes, pascal et ses élèves suivront, les autres sortiront au bout de deux heures après avoir fait la salle des MACHINES du Haven !!!! Alors que nous devions la faire le lendemain ! Là à l’intérieur de ma tête ça fulmine !! C’est n’importe nawack ! La prochaine fois on est bien d’accord c’est chacun pour sa gueule et ça se passera mieux.
Je ne décollère pas. Bon on passe à table c’est trois heures et c’est largement l’heure de se jeter quelques chopines agrémentées de quelques panini. Faut boire pour oublier.
De comment Jerome est devenu Pervers
Le gone se remet de ses déceptions à table forcément !
La fille de pascal nous rejoint et s’en suit un grand moment : jerome lui demande son prénom : « Dis comment tu t’appelles ? » « Léa » « dis tu veux des bonbons ? J’en ai dans ma chambre «
Pascal exulte !! et le baptise aussitôt « avec ta grand bouche et tes yeux rond on dirait un pervers ! » donc PAF Jérome est baptisé par le grand maître Pascal Bernabé « pervers pépère ». OUUAARRRFF
Mort de rire, y faut bien ça pour s’en remèttre.
Direction l’hôtel puis plage again, puis apèro au petit troquet a coté du dive center au revoir Eveline, au revoir Bri. On se donne tous rendez vous au bar branché d’Arrenzano, pour l’apéro, again, Mojito, Mojito, mortadelle, toats, chips, olive, musique branchée c’est inimaginable ce que Pascal dévorre ! Puis on passe à table à la grotta : Pizza gigantesques, presque 50 cm de diamètres.
Toute la soirée a été agrémentées des annecdotes de pascal.
On sort de table pour aller enfin se coucher quand là tapis dans le coin de la rue surprise on tombe sur un nid ! Un nid de missilles ! Jamais vu cà Elles sont habillées pour un défilé ou bien ? Y en a pour tout les goûts, tallons hyper aiguilles, hyper classe, ou short hyper ultra court que tu sais même pas à quoi il sert !!!!!!
Pascal s’étouffe et se retourne pour ne plus regarder, et joue avec ses mains dans ses pôches, pervers péper craque et bave et rentre à la chambre en émettant des sons bizzards avec sa bouche, Papa Olli et moi, bon quoi on reste on peu pour matter quoi rien de mal, normal juste pour les yeux. Allez Dodo assez pour ajourd’hui.
Enfin nous y revoilà, sur cette fameuse épave du Haven pour conjurer le sort pour la dernière fois ou Brigitte avait son aventure de combinaison. Cette fois Éveline Verdier instructeur CMAS **** et TDI nous fait l’extrême honneur de sa présence profitant de notre « expédition » pour plonger cette épave mythique, J’espère que nous serons à la hauteur pour cette plongée sur le Haven à Arenzano en Italie !
Que c’est pas simple d’organiser ces plongées sur le Haven
Il faut dire tout avait mal commencé ! J’avais tout organisé, Jérôme devait descendre en famille , ca ne se fait plus donc je modifie pour la énième fois le nombre de chambre, puis le Mercredi soir, alors que nous partions le Jeudi 20 au soir, PAF coup de fil d’Éveline à 20H30 qui vient d’avoir Félice à Savonna : il a cassé le moteur du bateau et il doit annuler le week-end !!!! IMPOSSIBLE et il dit ca au dernier moment ! Je vous passe la pression que j’ai pu mettre sur félice pour qu’il me trouve une solution !
S’en suivent 25 milliards de coup de tel, j’ai papa au tel qui est très amer et plus que déçus, que devrais je dire de moi ?
J’apprends par Éveline que Pascal Bernabé devrait être en stage trimix sur le Haven avec gino de Tech Dive, HOP j’appelle Pascal :
salut ça va ? Impec, je t’entends mal ! Normal je suis aux paliers à 80 mètres OUUUAARRFFF quel bout en train ce pascal !
Pascal me confirme qu’il va plonger avec Gino et que celui-ci ne semble pas être full ? On babèle et j’appelle Brigitte pour qu’elle passe un tel à Gino pour dépatouiller un truc.
Re 25 milliards de coup de tel, je fini à minuit et jeudi 20 à midi Magnifique le WE est bouclé, superbe merci Bri, merci tout le monde. (Là j’ai fais court mai sachez que ce fut 10 fois plus intense)
Jeudi 18H je récupère Jérôme à la gare, Papa arrive à la maison à 18H, on charge le Grand C4 Picasso affrété pour l’occasion, ça déborde ! 3 plongeurs tech en recycleurs, avec deux bails out chacun plus tout le reste, on va être lourd.
Le GPS indique l’arrivée à 23H30 jusque Arenzano chargé comme on est chargé faut pas faiblir, sur la route en France on fait gaffe on respecte la limitation , mais en Italie on respecte NOTRE limitation car faut pas louper l’apéro de 23H30.
Résultat arrivé à l’hôtel à Arenzano à 22H58 ! Pas mal non ! Évelyne nous attend on part diner.
Le Lendemain Jeudi on est au club à 8h car on doit plonger à 9H. Mais c’est le décalage italien qui l’emporte on se mettra à l’eau à 12H30.
Notre guide s’appelle Marco, il plonge en ouvert, et ce fut une plongée magnifique, on descend le long du château direction le pont, puis l’arrière et zou on file vers le fond et là le safran te pète à la figure !!
11m de haut le machin (le safran du Haven) ! On le contourne, on arrive à coté de l’hélice qui fait un peu rikiki à coté. On passe sous l’hélice entre les pales et la coque, c’est presque magique. Bon ca touille car la vase est juste là et ça frotte un peu. On se regroupe, on remonte doucement main gauche sur la coque puis vers 65 màtres, on rentre dans le trou énorme de mini 15 m de diamètre, on inspecte un peu et on prend main droite pour remonter et on ressort par l’escalier intérieur, tout cela dans une bonne visibilité.
À la sortie sur le pont les bails out coince un peu et se font tirer l’oreille pour passer par l’ouverture, hop en travers et ca passe. On est sur le pont puis dans une coursive qui ressemble à un couloir à ciel ouvert avec d’ancienne bouteilles d’acétylènes sur notre droite l’ambiance est sombre et verdâtre avec un peu de lumière au dessus de nous c’est beau on a l’impression qu’on pourrait faire ça tout le temps.
On rentre dans le château par une petite porte on tourne tout de suite à droite on remonte des escaliers et là on arrive dans une vaste salle qui est le poste de pilotage on est au sommet du château, au milieu de la pièce trône la statue du saint protecteur locale qui veille sur nos amis les plongeurs. La pièce est sombre, éclairée seulement par le bleu qui passe à travers l’embrasure de toutes les fenêtres.
On ressort de la pièce et on se dirige vers la cheminée, on inspecte ses différents trous et c’est le signal de la remonté, on part à 36 minutes, on remonte le long du bout pour atteindre la barre de déco. On sort en XXX minutes. C’était une superbe plongée, on en a pris plein les mirettes. On attend que tout le monde sorte et direction le port. Le temps de tout ranger il se fait déjà tard, on mange un panino vite fait et direction la plage, pour essayer d’en profiter un peu.
Plongée sur l’épave du Haven Arenzano avec Brigitte
BRIGITTE n’est pas une légende c’est une plongeuse Suisse qui existe vraiment et qui sévit vers Neuchatel au club la Coulée Douce et seul une poignée de plongeurs inconscients LOL acceptent de plonger avec elle.
Plongée sur l’épave du Haven Arenzano avec Brigitte
Bon par où commencer, y en a tellement.
Samedi on réalise que la plongée que nous devions faire avec Papa Thierry est annulé car Philippe ne sort pas le bateau, ce qui n’était pas prévu, du coup Thierry ne sera pas gonflé, enfin pas lui, ses bouteilles. LOL Vers 19H personne d’autre ne semblant vouloir plonger, je prend les abeilles qui voient rouge et j’appelle BRIGITTE (prononcer avec l’accent suisse ca explique beaucoup de chose) qui se trouve à Arenzano pour plonger sur le Haven. Il ont ont une place pour moi pour le lendemain matin 8H30, et HOP c’est parti mon kiki. Direction la maison, je charge le matos, un tee shirt de rechange, pas besoin de slip et endiamo per le relito del Haven. Le GPS indique une heure d’arrivé pour 23h35, le régulo est engagé et ya plus qu’a se réveiller sur la cote Genoise.
Bon et puis là, comment dire ? Ca a commencé à merder, arrivé au bas de la cote du Fréjus, Ya un con qui a voulu prendre ma photo ! J’ai pas compris pourquoi l’avertisseur radar du GPS gueulait, j’étais dans mes pensées, seul sur la route la musique à donf. Heureusement que le C4 Picasso était en plaques espagnoles y peuvent se gratter !
Ca continue à l’entrée du tunnel du Fréjus, 2 quidam en bleu me barrent la route et m’entament un « Bonsoir contrôle de la Douane », ca tombe bien j’ai pas les papiers de la voiture, pas l’assurance, j’ai une voiture immatriculé en Espagne, je m’exprime en francais, et je passe en Italie avec le coffre qui dégueule de matos, je vois le truc mal embranché tout d’un coup. Je leur ai tout expliqué je vends des voitures mois cher que j’importe d’Espagne et je vais plonger en Italie, je m’apelle……. j’habite……laissez moi passer ou je me suicide au bail out Hypoxique là devant vous !!! Une sourire de la donzelle et me voilà en Italie.
Il a plu dans la région de Gêne et la route est glissante sous les 15 milliards de ponts et viaducs.
Ca commence bien, mais je sais pas si mon evo rentre dans le coffre.
J’ai même 10 minutes d’avance sur l’horaire. Je retrouve l’équipe qui m’attend en buvant un verre d’eau ????!!!!!!! (y ont fait la teuf y paraît qui y en a même qui ont lamentablement vomi, là faut que je balance Jean Luc) je mange un panini et dodo.
Petit dej à l’hotel (pas terrible le petit dej pas de quoi se caler) puis direction le centre de plongée où je check in, le Gino a l’air sympa et pas pénible, il nous donne la permission de faire l’helice, seul à deux avec BRIGITTE. On s’équipe sur le bord, chose rare son classic fonctionne bien, Brigitte me demande de lui mettre en place sa collerette (celle autour du cou).
Notez bien cher lecteur nous sommes ici à un tournant du récit de cette plongée sur l’épave du Haven
Brigitte se prépare a la one again en talon aiguille !
Du prochain épisode , vous comprendrez pourquoi l’ingénierie Italienne part en couille totale. On est 18 sur le Zodiac qui fume NOIR, mais NOIR et qui cale, ca continue. Faut rouler au ralenti et capot moteur ouvert, sinon le moteur s’étouffe : Un détail qui a son importance pendant ce temps, toi t’es debout sur le ZOD avec ton recycleur sur le dos. Moi je comprend pourquoi Ferrari est aux fraises cette année : reviens jean Todt !
Bon là j’en ai déjà mis une page et on n’a pas encore plongé ! Calmez vous la chute arrive. (C’est le moins qu’on puisse dire !!!)
Brigitte fixe ses bails out sur le zod pendant que je choisis de m’équiper dans l’eau. Brigitte bascule en arrière et SE MET A BRAMER une fois dans l’eau. Je me précipite que se passe t il donc ? « J’ai pas fermé ma combi je suis pleine d’eau, c’est fini, continue et rattrape les autres » Incroyable !
C’est pas vrai ! Ce n’est donc point une blague tout ce qu’on raconte sur BRIGITTE ?! On était les derniers je suis seul en surface et il faut que je rattrape les suisses qui sont dieux sait où (on est censé plonger avec un guide sur le Haven, c’est même obligatoire) et je ne sais pas à quoi ils ressemblent sous l’eau. Je voulais tester mon équilibrage, et je suis équipé comme pour plonger en lac, trop habillé, pas assez de plomb, ça veut pas descendre. Arrivé en bas, je ne reconnaît personne, ya des bulles de partout, va savoir je choisis la palanqué qui a l’air de savoir où ils vont et les suit.
Je décide de ne pas la jouer perso en pensant à Phiphi. La visi n’est pas bonne, 7 m max, et je ne capte pas la dimension fantastique et impressionnante de cette épave qui fait 350 mètres de long et 40 m de haut, en fait je passe à coté de tout car je ne dimensionne pas ce que je vois, il n’y a aucun élément que ne l’on ne voit en entier tellement la visi est pourri. Rien à voir avec les photos que j’ai pu voir ou certaines vidéos. On passe dans deux ou trois coursives, on descend sur le pont à 58 m, on ne descend pas à l’hélice, ni au trou. Philippe j’ai été discipliné j’ai suivi le groupe.
Au bout d’une vingtaine de minutes le groupe remonte, certain font des deep stop et je passe devant : puré j’avais oublié ce que c’était de plonger avec des bulleux, on est tous sur le même bout et ca bulle, ca bulle ça m’en fout le tournis et elles me portent car je suis pas assez lesté. Mes paliers fini, je fait signe aux bulleux fin de plongé qui me regardent avec des gros yeux rond et je rejoins BRIGITTE sur le zod, qui m’explique qu’elle a pleurée de sa mésaventure, la pauvre, elle est pleine d’eau OUARFFFFFF .
Bon, mes bulleux me rejoignent 15 minutes après, d’où l’avantage d’avoir un recycleur et un bon !
A la voire comme ca, sa combi pleine d’eau a tremper dedant : avec des frites ca ferait une moule marinière si elle était belge !
Je décide de ne pas plonger cet après midi, vu les conditions cela ne sert à rien. On se quitte après avoir mangé une bonne spaghetti al vongolé, en terrasse avec le soleil qui bien entendu est revenu et nous réchauffe.
Sur la route du retour, ambiance discothèque a donf, pour passer les tunnels et les viaducs séance frissons (faut bien rattraper la plongée du matin).
Séance Grandtourismo sur les routes italiennes.
Les champs sont saturés d’eau et les rivières charrient de l’eau boueuse, suite à la pluie, voilà qui explique la mauvaise visi sur le Haven.
Mise au point :
Tout n’est pas la faute de BRIGITTE, elle continue à vouloir plonger avec une machine qui maintenant accuse le poids des ans et qui a besoin d’une grosse révision.
Elle fait ses paliers de décompressions avec deux VR3 (qu’elle est la meilleur position pour des VR3 en recycleur ? Soit à l’envers pour ne pas regarder les chiffres, soit chez le marchand dans la vitrine OUARFFFFFF)
Il paraît qu’elle sort toujours largement après les bulleux.
Elle se laisse perturber facilement, surtout lors de la préparation de son matériel.
Elle ne veut pas me croire quand je lui dit que la meilleur machine pour elle c’est un vision. Je vais demander à Philippe qu’il te fasse essayer un vision.
En fait il faut qu’elqu’un qui s’occupe d’elle à plein temps et qui surveille tout ce qu’elle fait, je vais demander à papa Thierry de s’en charger. Brigitte croie qu’en achetant un meg tout rentrera dans l’ordre, mais je suis sceptique, tu sais brigitte le meg ça fonctionne aussi avec des batteries, et tu devra fermer aussi ta combi OUARFFFF.
ATTENTION toute personne n’ayant pas d’humour, ou ne comprenant pas plus loin que le bout de son nez, ou idiot, ou fédéral ( ce qui revient en fait au même) n’a aucune chance de comprendre ce blog et ses post : donc « pass away ! »