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Épave P47 Santa Severa en Corse

plongee epave P47 Thunderbolt Santa Severe Corse

Plongée sur l’épave P47 Santa Severa en Corse

La deuxième plongée de cette dure journée à rebondissement ( cassage de roulement de la remorque du bateau, plongée sans ordi etc. LOL) se fera toujours au large de Santa Sévère dans le Cap Corse sur L’ÉPAVE DU P47 A SANTA SEVERA échouée par 31 m de fond.

Je continue mes plongées sur les épaves corses autour de Bastia. Il fait encore beau en cette fin d’après midi et le soleil n’a pas encore disparu derrière les belles montagnes à l’ouest. La lumière pénêtre donc jusque le fond. Les hélices ont disparu comme l’empennage (voir l’histoire plus loin),

Plongée épave P47 Santa Severa Corse
Plongée épave P47 Santa Severa Corse

découvrant le train d’atterrissage AR de l’épave du P47 de Santa Sévère.

Plongee épave P47 Santa Severa Corse
Plongee épave P47 Santa Severa Corse

Un banc de Saupe se cachent sous l’aile gauche, leurs écailles reflétant la lumière du soir. Une langouste de cache sous l’autre aile.

plongee epave P47 Thunderbolt Santa Severe Corse
plongee epave P47 Thunderbolt Santa Severe Corse les mitrailleuses

L’épave du P47 Thunderbolt a été pillée en 2013.

La tôle recouvrant la partie supérieur de l’aile gauche a été récemment arrachée, elle porte encore les stygmates de la tentative de vol des mitrailleuses et des cartouchières (voir ci-après). Le tableau de bord portant les cadrans dans le cockpit a aussi été volé.

David m’emmène alors plus loin en prenant la direction de l’empennage, coupé net par le chalut. Ce qui est remarquable c’est que depuis que le chalut a emporté le reste de l’épave 30 mètres plus loin, la posidonie n’a pas repoussée depuis laissant le profil du P47 dans le Sable.

Outre l’accident du chalutage, et hormis le vol, et c’est dommage, l’épave était en bon état avec de belles couleurs.

Histoire du P47 Thunderbolt de Santa Sévère :

Cette épave n’a été découverte que tardivement en 1997, ce P47 Thunderbolt Razorback était resté intacte et n’a pas été pillé jusqu’en 2013.
Les mitrailleuses sont encore en place, sur le bord des ailes, 4 à chaque ailes. Dans le cockpit, les cadrans ont disparu.
Il repose sur un fond de 30 m entouré de posidonies.
Le Republic P-47 Thunderbolt a été l’un des chasseurs bombardiers américains le plus importants de la Seconde Guerre mondiale. Il était équipé d’un moteur de 18 cylindres en étoile de 2000 CV.
Son armement était composé de 8 mitrailleuses de 12,7 mm et il pouvait transporter 1135 kg de bombes ou 10 roquettes de 127 mm.
Alors que la seconde guerre mondiale se termine, deux chasseurs américains P47 s’amusent à voltiger dans le ciel. Un des deux fait du en rase motte au-dessus du village de Porticciolo alors que l’autre vole au-dessus de la mer, mais au dessus du port de Santa Severa les deux avions se percutent.
Le premier chasseurs explose en vol, tue son pilote, en éparpillant ses débris tout le long de la côte est. Le deuxième aviateur parvient à se poser en mer. Le P-47 coule et se pose par 30 m de fond. Le pilote est sauvé par les habitants du village.
Les pilotes avaient ordre de ne pas faire de folie et qu’en cas de problème ils devaient poser leurs avions en mer. En effet la Corse en ce temps là ne comptaient pas moins de 17 bases aériennes, elle étaient même surnomée USS CORSICA. Ensuite une vedette rapide venait rapidement les repêcher.
L’épave du P47 de Santa Severa avait été oubliée et n’a été retrouvée qu’en 1997 par un plongeur. L’avion est resté longtemps intact, mais un jour un chalut a accidentellement accroché l’épave déchirant son empennage en le traînant sur 30 m au nord.
L’épave a pourtant été pillée pendant l’été 2013. Un Bateau bleu a été vu sur le site pendant tout une matinée et le lendemain le tableau de bord avait disparu avec le manche à balai, et la tôle au dessus de l’aile droite arrachée pour tenter de voler les cartouchière et les mitrailleuses.

La Vidéo de l’épave du P47 Thunderbolt de Santa Severa

 

Merci à David Paoli de http://www.corsica-photosub.fr/

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Épave de la canonnière Insuma Bastia Corse

Plongee epave canonniere insuma bastia corse
Plongee épave canonniere Insuma Bastia Corse

Épave de la canonnière Insuma à Bastia plongée en Corse

Cela faisait plusieurs mois que je voulais plonger ces belles épaves de Corse, dont cette épave de la canonnière Insuma, c’est qu’elles se méritent ! Donc grâce à Brigitte rendez-vous pris avec mister épaves de Corse : David Paoli chef de corsica-photosub.

Pour la première journée on a prévu de plonger sur les deux épaves de la canonnière Insuma et celle du P47 toutes les deux au fond à Santa sévère.

Ces belles épaves se méritent c’est sur. Et pour preuve la galère pour aller plonger la première, un roulement de roue de la remorque du bateau de David nous lâche sur la route du cap Corse entre Bastia et Santa Sévère. Ca c’est la poisse on est au milieu de nulle part. On repart en arrière dans un village chercher des outils, afin d’essayer de réparer… peine perdu. Il faut que David rentre chez lui chercher une autre remorque pour porter le bateau.

Avec tout ce temps perdu on ne se met à l’eau que vers 16h…

Histoire de l’épave de la canonnière Insuma

Canonnière Insuma de la kriegsmarine coulée en Corse au large de Santa Sévère
Canonnière Insuma de la kriegsmarine coulée en Corse au large de Santa Sévère

L’Insuma est un navire de guerre allemand sa fonction chasseur de sous-marin. Il était mu par un moteur diesel. Il a été construit en 1938 aux chantiers naval belge Cockerill John S. A., Hoboken et pèse 280 tonneaux. Il est rentré dans la marine allemande (Kriegsmarine) en 1945.
pour une dimension de 32 x 6 x 4 m. Il était équipé d’un double arbre avec deux hélices. Il était équipé de deux mitrailleuses et d’un canon.
L’Insuma a été coulé le 09/09/1943. source www.wrecksite.eu

Aloha sistership de l'insuma épave de canonnière en Corse à Bastia
Aloha sistership de l’insuma épave de canonnière en Corse à Bastia

Aloha and Insuma étaient plus ou moins des sisterships construit au même chantier sous les numéros N°. 677 et 676.
L’ancien yacht INSUMA belge a été commandé comme UJ-6072 de la 6e Sicherungsflottille le 15/6/1943, mais plus tard transféré à la 22e Unterseebootsjagdflottille en tant que UJ-2219 (Obersteuermann MATZEN) le 09/03/1943.

BATAILLE de Pietracorbara, BASTIA

Après l’armistice, le 9 Septembre 1943, la marine allemande a lancé une attaque surprise pour capturer le port de Bastia, en Corse. Celle-ci a échoué, et la petite flottille composée des UJ-2203 (ex-AUSTRAL), UJ-2219 (ex-INSUMA), les cinq barges MFP-366, MFP-387, MFP-459, MFP-612 et MFP-623 et une vedette de sauvetage ont fuit le port.

Les Batteries côtières italiennes ont essayé de les couler, mais ont échoué. Cependant, le torpilleur italien ALISEO et la corvette CORMORANO les prennent en chasse et les surprend. L’UJ-2219 Insuma a été coulé par des tirs.

Les barges MFP-387, MFP-459 et MFP-623, endommagé par des tirs, ont tous échoué sur la plage de Pietracorbara et ont été sabordé par leur propre équipage.

La barge MFP-366, frappé à plusieurs reprises et en feu, a été coulé par des tirs et la MFP-612 a été sabordé par son équipage, à 2km de de la Tour de la Losse.

Le rapport de la Kriegsmarine du 11/09/1943 :
« 11.9.1943
Westliches Mittelmeer
Bei Bekanntwerden der bevorstehenden ital. Kapitulation wird in Bastia (Korsika) das ital. T-Boot Ardito (KKpt. Cavo) von dt. Marinesoldaten erbeutet. Das Schwesterschiff Aliseo (KKpt. Fecia di Cossato, dem als Kommandant eines U-Bootes das deutsche Ritterkreuz verliehen wurde, und Prinz Aimone di Savoia an Bord) läuft daraufhin von Bastia aus. Am 9.9. greifen Aliseo und die Korvette Cormorano, unterstützt durch eine 76mm Batterie und Panzer-Artillerie, Schiffe im Hafen an, sie versenken die dt. U-Jäger UJ 2203 (ex-franz. Minerva), UJ 2219 (ex-franz. Insuma) sowie die Marinefahrprähme F 612, F 459, F 387, F 366 und F 623.
 »

Ce qui donnerait une fois traduit : Méditerranée Occidentale Dès la notification de la capitulation italienne à Bastia en Corse, le T-Boot Ardito a été pris par les Marines…
Le navire jumeau ALiseo part alors de Bastia (avec à bord le « KKpt »? Commandant ? Fecia di Cossato qui a eu la croix de chevalier allemand en tant que commandant d’un U-Boot et le Prince AImone de Savoie) Le 9 septembre, L’ALiseo et la COrvette Cormorano, soutenus par une batterie de 76 mm et l’artillerie des tanks, attaquent les navires dans le port et coulent le chasseur UJ 2203 ( ex – reine. Minerva ) , le UJ 2219 ( ex – reine. Insuma ) et les barges F 612 , F 459 , F 387 , F 366 et F 623…

Plongée sur l'épave de la canonnière Insuma a Bastia en Corse
Plongée sur l’épave de la canonnière Insuma a Bastia en Corse

Plongée sur l’épave de la canonnière Insuma

Donc en ce milieu d’après midi on descend sur un fond de 43 m pour atteindre la canonnière. Il ne reste plus grand chose, la partie arrière avec les hélices et le safran et la proue, belle et détachée dans le bleu. Du reste, le milieu, il ne reste plus rien, ce n’est qu’un amas de tôle. Il reste le canon, un peu caché mais il est là.

Plongée Epave Insuma Santa Sévère Corse
Plongée Epave de la canonnière Insuma à Santa Sévère Corse

Chat noir quand tu nous tiens…. après une telle journée il fallait que cela continue…. LOL un évènement imprévu a fait que nous sommes remonté au bout de seulement 13′. Vu le début de journée que nous avons eu… C’est pas grâve… on la refera hein ?

Ben on aura plus de temps en surface avant la plongée de cette fin d’après midi sur l’épave du P47….

Vidéo de notre plongée sur l’épave de la canonnière Insuma

www.wrecksite.eu

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Plongée salle des moteurs épave du Haven

Plongée dans la salle des moteurs de l'épave du Haven

Plongée dans la salle des moteurs du Haven

C’est pas comme si il n’y avait pas de courant….
Ce serait le bon résumé de celle-ci !

On doit plonger à 11 H… je m’attends au pire mais c’est confirmé on embarque à 11H30 sur un petit semi rigide on sera pas trop donc pas trop serré.
Déjà faut que pervers se rassemble le matin, n’oublie rien, le temps que les padawan en OC check leur gaz… alors une bouteille…. une deuxième bouteille…. et la troisième…. c’est pas qu’on est préssé LOL

En montant sur le ZOD j’aperçois deux italiens en Bi 18, sisi !! avec deux décos et chacun un SCOOT …OH FAN !!! Ils doivent avoir des actions chez un fabricant d’hélium eux c’est pas possible, surtout quand je lui pose la question et qu’il me dit qu’un recycleur c’est trop cher….Là moi pas comprendre… il confond Lire et Euros ou bien ?

Bref avant de partir Barbara la nouvelle patronne nous met tous en garde il y a enormément de courant sur le Haven, bon ça risque d’être rigolo. Je décide donc de faire la salle des machines, car depuis le temps que je l’attends c’est le jour idéale on sera à l’abri au moins…

Du courant de fou pour descendre plonger la salle des moteurs du Haven

Déjà un leach est installé en surface pour se déhaler jusqu’à la bouée et pour descendre tu tiens le Bout jusqu’en bas… et ça pulse vraiment… faut « pitonner » pour avancer et ne pas se retrouver à Tombouctou… Dès que tu lâches, tu as beau palmer ça sert pas à grand chose…

On se regroupe devant le trou de la salle des moteurs et je passe le moteur sur de tenir mon saint grâle depuis le temps que j’attends, j’ai donné un de mes phares de 14400 lumen à Fabyxxx pour qu’elle éclaire la salle, j’ai bien dit la salle et tout autour de moi, ne jamais envoyer de flux lumineux VERS moi…. LOL détail qui aura son importance.

Bon ben dès que j’ai pu passer de 1 mètre le seuil de l’entrée j’ai compris.. j’ai hurlé de douleur… les sangliers étaient passés avant nous dans la rotation de 9H…

Plongée salle des moteurs épave Haven
Plongée salle des moteurs épave Haven

Visi… ma main… toute la touille qui pouvait être levée était en suspension. Je descend en NO VIS et distingue vaguement des plateformes et enfin un culbuteur… mais c’est mort aucune image ne sortira bonne c’est sur, les padawan restent en haut et de toute façon Fabixxx m’éclaire MOI !!! ( elle est blonde)

Ils me confirmeront que 3 m au dessus de moi ils ne voyaient plus mes éclairages. J’attends pervers qui fait des photos en me positionnant au dessus de lui on verra bien ce que ça va donner, et zou on remonte…
Déçu je voulais faire toute la salle.

Ya pas à rester là bien longtemps on pitonne jusqu’au dernier étage du château pour essayer de faire des images, mais même là le zef rentre par les fenêtres et nous pousse c’est pas du courant mais un véritable fleuve qui se déverse sur nous.

On a plus rien à faire là on remonte, la barre de palier de TECHDIVE est à l’horizontale à cause du jus… et j’aperçois mes BI18 en bas en scout….à Donf… ils avancent pas… et HOP ils cramponnent le BOUT LOL.
Andrea me confiera sur le bateau qu’il n’avait jamais vu ça à cette époque, ce sont des conditions de Janvier Fevrier me dira t il, normalement Septembre et Octobre les conditions sont idéales. Oui mais nous on avait chat NOIR avec nous.

Plongee salle des moteurs du Haven Arenzano
Plongee salle des moteurs du Haven Arenzano

Pour finir la loose totale, une fois rentré au port c’est trop tard pour déjeuner… plus un restau ne veut servir .. obligé de manger des paninis… je te jure ! On se vengera ce soir !

Vidéo de la plongée dans la salle des moteurs du Haven

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Plongée de retour sur l’épave du Haven

Plongée épave Haven Arenzano

Plongée de retour sur l’épave du Haven

De retour sur l’épave du Haven après des années… Pervers nous a organisé ces trois jours même si la météo n’est pas de la partie. C’est pas grâve on revoit les amis Yvan le suisse, les autres suisses, Pat et ses élèves
Bon une organisation à la Pervers c’est quand même une expédition….il faut que je gère… il a le temps…LOL pourtant il a juste trois tonnes de matériel à monter il est pas prêt.

En savoir plus sur la plongée sur épave

C’est pas comme si on devait plonger à 11H, puis c’est décalé à 15H puis ensuite ça finit à 16H…. On aurait pu plonger de nuit ! Surtout qu’on a loupé le soleil de midi qui est parti se cacher derrière une épaisse couche de nuage.

Le beau temps n’est pas là, la météo n’est pas avec nous, c’est laiteux, en dessous du pont à 56 m c’est la touille, je pas jugé raisonnable de rentrer dans la cassure.

Plongée épave Haven Arenzano
Plongée épave Haven Arenzano

Visite du sommet du château du Haven mais même à l’intérieur le courant charrie les particules.

IL y avait un gros jus, plus fort que le matin nous confirmera Yvan. La décompression se fera en drapeau.

Pourtant l’épave était cafite d’Antias, de sardines, de Mérous avec de très gros Thons en Chasse et des Barracudas mais à aucun moment je n’ai pu en faire de belles images, passé 5 m de distances c’était tout flou.

Plongée épave Haven Arenzano
Plongée épave Haven Arenzano

C’est pas grave on a bien rigolé….c’est pas comme si pervers m’avait dis à 6 m on fait le bubble check, et qu’il passe à donf à coté de moi en m’ignorant… ben il avait du le faire sur le bateau … LOL

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Epave le Mona à Six Fours les Plages

Epave remorqueur Mona

Epave le Mona à Six-Fours-Les-Plages

L’histoire de l’épave de la Mona

Le Mona était un remorqueur de plage et son épave gît sur un fond de 34 mètres en Face du Brusc et des Embiez. Ce remorqueur a été construit en 1949. Il a coulé une première fois dans le port puis a été renfloué pour être démantelé à Toulon, mais fut ensuite coulé en face de la plage du trou de l’or.
Remorqueur de port construit en 1949, ce petit bâtiment demeura longtemps comme stationnaire au port du Brusc, côte à côte avec l’Armoise. Mona est le nom de l’île située entre Haïti et Porto-Rico.
Mona ne remplissait que des tâches portuaires, avant de stationner indéfiniment dans le port du Brusc. Son état de vétusté fut tel qu’il y coula un jour, discrètement.

On le renfloua car il gênait, et il partit pour la démolition à Toulon. Sur le chemin, la meilleure des destinées lui fut enfin accordée: l’engloutissement au large de la plage du Trou de l’Or.

La localisation de l’épave

L’épave de Mona se trouve entre la pointe de la Gardiole et les Pierres-Tombées, par 34 m de profondeur. Coordonnées GPS en WGS 84: 43° 03,526 N et 05°48,590 E.

Plongée sur le Mona

La plongée sur épave ici n’a rien de très difficile. L’épave du Mona donne un bon écho au sondeur malgré sa petite taille. Le petit remorqueur est droit sur sa quille, en excel­lent état. Son hélice et ses superstructures ont disparu mais l’ensemble a fière allure: une barre (en fer) merveil­leuse, recouverte de fragiles salmacines, dans une petite cabine, un compartiment moteur intact, dans lequel on peut pénétrer, un pont libre et presque net, des concrétions « juste ce qu’il faut », une étrave dominant le sol de 4 à 5 m.

Leau est claire, le fond de sable coquillier blanc. Seule ombre: le site est très exposé au ponant, à peine moins au mistral et au vent d’est.

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Epave le Gapeau à Six-Fours-les-Plages

Epave du remorqueur le Gapeau à Six-Fours-les-Plages

Le Gapeau épave de remorqueur

Epave le Gapeau
Epave le Gapeau (c) Marius Bar

L’épave du Gapeau est un remorqueur posé sur un fond de sable à 71 mètres au large des Embiez. L’épave est posé sur fond droit sur sa quille, au large de la passe du Gaou au Brusc. Le Gapeau était un remorqueur. Son épave gît par 71 mètres de fond au large du Brusc et des Embiez. L’épave se trouve dans une zone militaire interdite et donc implongeable à moins qu’on ne veuille se retrouver avec le bracellets. L’épave est bien posée sur le fond.

Coordonées GPS de l’épave du Gapeau

Les coordonées de l’épave du Gapeau sont les suivantes : 43° 03.335 N et 5° 47.487 E (Europe 50)

Histoire de l’épave du Gapeau

L’épave du Gapeau a été reconu grâce à son nom inscrit sur la poupe de l’épave et sur la cloche. Le Gapeau petit remorqueur porte le nom du petit fleuve qui se jette à la mer à coté de la ville d’Hyères. Ce petit remorqueur possèdait une immense cheminée avec une structure en bois. Le 3 Mars 1925, le cargo le Gapeau remorque le chaland le Veinard quand il est abordé par le cargo Phocée. Heureusement, il n’y aura qu’un blessé dans l’histoire. Il n’y a pas de photos du remorqueur le Gapeau, celles mentionnées dans les livres de MM Joncheray « 100 épaves en Côte d’Azur » et de Marius Bar « Naufrages en Provence » ne sont que des illustrations ou des photos de remorqueurs de la même génération.

Plongée sur épave du Gapeau

Epave Gapeau plongée cote d'azur
Epave Gapeau plongée cote d’azur (c) Tybo

Le beau petit remorqueur Gapeau, a perdu sa belle cheminée depuis le temps, pointée droite vers la surface à plus de 10 mètres du fond. Le Gapeau reste pourtant en très bon état comme l’atteste la photo de l’épave qu’en a faite Tybo lors de sa plongée sur l’épave. L’épave reste peu plongée. Le pont est à 65 mètres. L’hélise est à 70 mètres. Les machineries, les treuils sont visibles à travers les panneaux ouverts. Le Gapeau était équipé pour la vie à Bord avec des toilettes et une cuisine.

La cheminée gît maintenant à coté de l’épave.

Vidéo de plongée sur l’épave du Gapeau

Tybo a déjà plongée l’épave et en a fait des images

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Epave de la Major à Six-Fours-les-Plages

Le Phoceen qui a tracté la barge La Major

Epave de la Major à Six Fours les Plages

L’épave de la major repose sur un fond de 93 mètres au large de Sanary le Brusc. La Major était une drague non motorisée, avec un ponton sans moteur et une benne.
L’épave a été retrouvée par Jean Pierre Joncheray, Gérard Loridon et le capitaine André Durand le 8 Aout 2003, à 2500 mètres du Rouveau.
La Barge a coulée le 20 Mars 1965.

Je savais que ce n’était pas l’épave du siecle: on n’a pas toujours la chance de trouver un Guarani sous la mer ! (Voir « 80 épaves a Marseille et dans sa région »).
Cependant, pouvoir lui donner un nom, faire revivre ses derniers instants, allait me procurer des émotions propres à prolonger le moment fort de la décou­verte.
Personne ne connaît mieux la baie de Sanary et les abords du cap Sicié que Gérard Loridon, la mémoire vive des scaphandriers, la
cheville ouvrière du musée Frédéric Dumas. C’est tout naturellement vers lui que je suis allé « a la pêche aux renseignements ».

Le naufrage de La Major a lieu le 17 mars 1965

André Durand, capitaine du remorqueur Phocéen de la Société Provençale de Remorquage, inspecte minutieusement la drague La Major ainsi qu’une barge à clapet amarrée à couple. Ces engins de servitude sont complémentaires: la drague, avec sa benne preneuse, cure les fonds de port et remplit
labarge à clapet.
Cette barge encore appelée poétiquement « Marie‑salope », une fois pleine, est ractée en mer puis vidée en onvrant les portes à clapets. Le Phocéen est arrivé le matin même et doit ramener à Marseille La Major qu’il a livrée à Bastia le 27 janvier dernier pour participer aux travaux de réaménagement portuaire. Il doit aussi convoyer la barge, qu’il laissera à Monaco.

Les papiers sont en règle, tout semble en parfait état de navigation, les panneaux sont condamnés, le matériel et la flèche de drague bien arimés.
Il est prévu de partir dans la soirée mais un avis de coup de vent fait remettre l’appareillage au lendemain.
Le 18 à 12h301 le train de remorque quitte Bastia et prend la mer, Major en tête. Les conditions météo étant redevenues satisfaisantes,
le capitaine Durand met le cap sur Monaco.

Le 19 à 8h, il mouille en baie de Roquebrune et libère la barge à clapet qui est aussitôt prise en charge par une vedette. La Major est à nouveau inspectée, la drague et les pattes d’oie vérifiées. Tout est en ordre : 270 mètres de filin d’acier et les 50 mètres de nylon reliant le filin aux pattes d’oie de la drague, qui jouent le rôle d’amortisseur. Le remorqueur file ses 6 noeuds; à 12h 05, il double le cap Ferrat et, à 22h30, la petite passe de
Porquerolles, avec un léger mistralou force 3 dans le nez et une houle résiduelle due au mauvais temps des jours précédents. Prudent, le capitaine diminue son allure et se rapproche de la terre pour être plus à l’abri. Depuis la tombée de la nuit, l’homme de bossoir allume régulièrement un projecteur pour surveiller le comportement de la drague. Enfin, le 20 mars, à 0h55, le cap Sicié est dépassé. Il ne reste plus qu’a filer tout droit vers La Ciotat, contourner l’archipel de Riou et rentrer dans la rade de Marseille, le bout du voyage.

La houle tombe progressivement puis s’amortit complètement. La mer est belle lorsqu’à 1h45, à 1,5 mille par le travers du Grand Rouveau, l’îlot le plus occidental de l’archipel des Embiez, le feu vert de la drague disparaît brutalement. Celle-ci chavire, quille en l’air. Le remorqueur fait aussitôt route vers le phare du Rouveau pour tracter la drague et tenter de l’échouer sur des petits fonds. Mais à 2h15, La Major se mâte et elle coule à pic 5 minutes plus tard.

Dans une manoeuvre désespérée, le capitaine Durand pousse les moteurs à fond dans l’espoir de tracter encore la drague, mais voyant que le remorqueur n’avance plus, il se résigne et manœuvre pour récupérer au maximum la remorque en la treuillant avant de la couper.
Il prévient les autorités par radio, reprend la route à 3h et s’amarre au quai des Anglais à Marseille à 5h45. André Durand m’a confirmé ce qu’il avait écrit dans son rapport quarante années auparavant.

Le naufrage ne pouvait avoir été provoqué que par une collision avec un objet à moitié immergé, comme un tronc d’arbre par exemple, qui aurait endommagé le bordé de la drague, provoquant ainsi une brutale et importante rentrée d’eau. Il excluait l’hypothèse selon laquelle les embruns auraient pu remplir progressivement la coque pendant la traversée.

LA MAJOR

La localisation
La profondeur
Position: 43° 03,447 N
par 05° 45,685 E (Europe-50-1)
Profondeur: 85 à 93 mètres.

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Epave du Marisalva à Six-fours-les-Plages

Epave du Marisalva à Six-fours-les-Plages crédit photo wrecked site

L’autre naufrage du 26 novembre 1965 : le Marisalva

L‘épave du Marisalva était un vieux caboteur italien de 50 mètres de long, 8 mètres de large et jaugeant 700 tonneaux, chargé de 690 tonnes de marbre portugais à destination de Carrare a coulé le 26 Novembre 1965 dans une tempête en s’échouant à 600 mètres des Embiez.

Encore une épave toute proche de celle de la Marie aux Embiez à Six Fours les plages. La cote d’Azur, la Provence et la région des Embiez regorge d’épaves. Le Marisalva était un vieux caboteur lancé en 1919 du port de Naples et mesurait 50 mètres de long, 8 mètres de large et jaugeait 700 tonneaux.

Le Marisalva fut construit par J.T. Wilmink & Co, il s’est nommé successivement Signemin, Nystrand, Tron, Sigurd Horn, Sigurd, Nord, Björnö et enfin Marisalva en novembre 1955 lorsque Salvatore Tandurella, de Torre del Greco en fit l’acquisition.

L’image illustrant cet article provient du site wrecked.eu alors que le caboteur s’appellait encore Nystrand et en train de charger au port.

Depuis 1964, son propriétaire et aussi commandant était Salvatore Schiano di Cola. Le 26 Novembre 1965, le batiment est en pleine tempête, dans une mer impossible. L’équipage de 8 hommes, ne peut plus le diriger. Le Marisalva s’échoue sur bâbord, à six cents mètres des Embiez.

Avec le navire, 690 tonnes de marbre portugais embarqué à Lisbonne le vingt du mois, à destination de carrare, sont englouties.

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Epave du Marie à Six-fours-les-plages

Epave Le Marie ile du grand Rouveau

Epave du bateau à vapeur Marie à Six-fours-les-plages

Le Marie était un petit bateau à vapeur à roue à aubes qui avait été transformé avec une hélice reposant sur un petit fond en face de Bandol Sanary le Brusc et des Embiez. Il mesurait 46.70 mètres de long pour 6.52 de large et 200 tonneaux.
Le 14 Juillet 1877 avec 40 personnes à bord il s’échoue dans l’archipel des Embiez près des rochers des Magnons à cause de la brume.
On retrouve les fragments de l’épave entre 0 et 6 mètres de profondeur.

Ce petit vapeur gît au fond des eaux du lieu-dit « La Clapassude », au sud-est du grand renouveau. La brume est à l’origine de son épave.

La compagnie Fraissinet créé en janvier 1836 à Marseille, possédait 17 navires dont le Marie. Ce dernier a été lancé à Sète et en 1854.
Le 14 juillet 1877, alors qu’il quittait Marseille en direction de Nice, c’est vers 00h que la brume est devenue trop épaisse en Provence. C’est pour cette raison qu’il finira par s’échouer dans l’archipel des Embiez et tout près des rochers de Magnons. Heureusement pour eux, les occupants du bateau ont été recueillis par des barques de pêche passant par là.

Le lendemain, les passagers et l’équipage ont regagné Marseille.
En ce qui concerne la marchandise, elle a été récupérée par le Saint-Laurent, car celui-ci était en route de Bandol vers Hyères. Il a pu recueillir : 3 caisses de savons marquées « Maglione », une caisse d’amidon, une autre de fromages, un baril d’olives et un autre de semoules. La totalité a été déposé à Porquerolles.

L’état de l’épave est plutôt mauvais.
En effet, le Marie est coincé dans les failles ou sous des blocs de rochers.
On peut reconnaître tant bien que mal quelques engrenages, un écubier, des rambardes et un chaumard. L’épave est exposée à la houle.

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Epave du Jason à Six Fours les Plages

L'épave du Jason en 2012 à Six Fours les Plages

Epave du Jason à Six Fours les Plages

L’épave du Jason à Six-Fours-les-Plages se trouve au large de Bandol, Sanary, Le Brusc et les Embiez. Le Jason était un Brick napolitain de son nom italien Il Giasone.

Le Jason a coulé le 19 Novembre 1834 lors d’une tempête et l’épave du Jason gît sur un fond de 36 mètres non loin du phare du grand Rouveau face à la commune de Six-Fours-les-plages. Le Jason faisait route vers Naples quand il a subit un fort coup de vent qui a cassé son gouvernail et enfoncé l’arrière. Le navire étant devenu incontrolable l’équipage a mis a l’eau une embarcation afin de se sauver. Le Navire a coulé quelque minutes plus tard. L’épave aux médailles a été longtemps ignorée et ce n’est qu’en 1960 que deux plongeurs la trouvère. L’épave a été déclaré site archéologique. Ils ont trouvés des milliers de pièces, médailles, bijoux et autres coffres. Ce qui lui a valu le nom d’épave aux médailles.

Diverses correspondances et pièces d’archives, datées de fin novembre 1834, permet­tent assez précisément de relier cette épave au naufrage dans ces mêmes parages du brick napolitain « Il Giasone » (Le Jason).

Le Nauffrage du Jason

Le 19 novembre 1834, à 14h, au large des Embiez, le vent de nord-est souffle avec violence et lève une mer gigantesque. La bombarde sarde « Notre-Dame des Grâces », venant de Terra-nova en Sardaigne, et chargée de liège pour Marseille, se fraye une route par vent arrière entre les déferlantes. Soudain, l’homme de quart repère un canot contenant huit personnes, faisant des signes de détresse. Le capi­taine, Philippe Di Bonta, fait aussitôt mettre en travers, puis, quand il est à portée des malheureux, met bâbord amures afin de les recueillir à son bord. Il prend ensuite le canot en remorque jus­qu’au port de La Ciotat où il fait son rapport à la Capitainerie.

Le navire ne gouver­nant plus, des voies d’eau importantes n’ayant pas laissé le temps de mettre la chaloupe à la mer, les hommes n’ont pu que couper les palans de la petite yole pendue à l’arrière, dans laquelle ils se sont embarqués à quatre. Quatre autres les ont rejoints à la nage. Le Jason a sombré en quelques minutes en s’abat­tant sur bâbord. Il est alors neuf heures du matin.
Soucoupe de Creil (Dessin Serge Malcor-Cahiers d’archéologie subaquatique).

Les huit hommes sauvés sont des membres de l’équipage et les deux passagers; les cinq hommes qui travaillaient à couper les amarres de la chaloupe ont péri ».
Ce drame de mer, ignoré des riverains du Brusc et passé sous silence par les journaux locaux de l’époque, aurait encore longtemps sommeillé dans les archives du port de Marseille si, en août 1960, deux plon­geurs — MM. Gelindo et Morati — ne s’étaient heurtés à une sorte de rocher bizarre émergeant du fond et sur­monté d’éléments métal­liques concrétionnés.

L’épave a fait l’objet d’un programme de fouilles, commencé en 1986 sous la direction de Serge Malcor puis d’André Farrugia.

La plongée sur le Jason

Lorsque les restes de coque étaient encore enfouis sous le sédiment, il n’appa­raissait du gisement qu’un bloc concrétionnaire aux contours bizarres, un vrai rocher perdu sur l’étendue sableuse. Une observation plus précise de la zone révéla ensuite que la roche en question était en réalité un colossal amalgame de milliers de médailles, croix, boutons, chandeliers, bijoux, voisinant avec de la vaissell et de la verrerie. Depuis, les fouilles ont mis au jour de grandes portions de coque du Jason.

Actuellement, les vestiges du Jasonsont encore bien visibles. Outre les nombreux piquets et repères laissés par les archéologues, il demeure quelques indices: de longs rouleaux faits de fil métal­lique (?), un coffre rectan­gulaire, des amas de forme étrange, des madriers de belle taille. L’excavation initiale s’est comblée, le sable est clair et grossier. Non loin de là, commencent les barres rocheuses qui remontent vers les Magnons.

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Epave de Barge au large de Sanary

Hé non ceci n'est pas la photo de l'épave de la barge de Sanary c'est juste une image de barge

Epave de la barge de Sanary

L’épave de la barge se trouve à 52 mètres de profondeur dans la baie de Sanary au large de Bandol, Sanary Le Brusc et des Embiez sur la Côte d’Azur. Aucun intérêt pour cette barge sans relief ni moteur. Le fond est à 58 mètres de profondeur. l’épave de la barge est rectangulaire avec un extrémitée arrondie. Elle ne possède pas de moteur et devait juste servir de remorque. La barge est vide sans rien à l’intérieur.

Hé non ceci n’est pas la photo de l’épave de la barge de Sanary c’est juste une image de barge

Une plongée sur épave sans grand intérêt est possible, par 58 m de profondeur, sur une barge de forme générale rectan­gulaire, mais avec une extré­mité arrondie, non motorisée, sans aucune superstructure. Le fond du petit bâtiment
est cloisonné, les parois verti­cales. Il n’y a rien à l’intérieur, hormis un bloc métallique indéterminé. Quelques câbles d’amarrage sont encore fixés à la coque.
Le relief ne dépasse pas le mètre.

 

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Epave de l’avion P 38 Lightning aux Lecques

Epave de l’avion P 38 Lightning aux Lecques

Ceci est l’épave d’un avion, un Chasseur américain P38 Lightning qui a été abattu le 27 janvier 1944. Il repose sur un fond de 39 mètres à un kilomètre à l’ouest de la pointe Grenier.

Cette épave a été découverte en Novembre 1996. L’avion a été identifié comme le G 15-LO portant le numéro de série 43-2545 du 2nd  Lt Hary Greenup / 14th Fighter Group 49th Squadron 15th USAAF.

Il a été abattu le 27 Janvier 1944 alors qu’il escortait une formation de bombardier B17 qui avait pour mission de bombarder le terrain d’aviation de Salon de Provence. L’épave est à l’envers sur un fond de sable bien visible. La queue de l’appareil qui avait été brisée et plus loin de l’épave a été remise à sa place. Le moteur de droite n’est plus à sa place, il est passé de l’autre coté de l’autre moteur. L’armement d’origine est toujours en place.

L’épave est très peuplé, et on pourra noter  une grande présence d’éponges multicolores.

Le P 38 Lightning

L’épave de cet avion gît dans la baie des Lecques à environ un kilomètre à l’ouest, nord-ouest de la pointe grenier. Sur un fond de sable plat à 39 mètres de profondeur.

Baie des Lecques vue de la Gâche 
Baie des Lecques vue de la Gâche

Voyons d’abord l’historique de ce chasseur Américain.

Le 16 septembre 1940, le premier exemplaire vola pour la première fois. Il sera suivit par 27 autres versions différentes mais toutes construites par la même usine : Lockheed de Burbank en Californie jusqu’en 1945, l’arrêt de sa production. Le Diable à double queue ou Gabelschwanz Teufel en Allemand, tel était le surnom que leur donnaient les Allemands.

Une des versions de l’avion fut la reconnaissance photographique. Cette dernière était particulièrement caractérisée par des caméras de prises de vues installées dans la partie avant, qui remplaçaient les mitrailleuses et le canon qui équipaient la version chasse. La version de reconnaissance photographique fut utilisé par notre Armée de l’air Française. Elle n’était pas munie d’armes contrairement aux autres appareils de reconnaissance alliés comme par exemple le P-51 Mustang ou le Spitfire.

La variante « F » fut construite à 623 exemplaires à compter de 1942. Ses appareils étaient équipés de deux moteurs Allison V 1710 de 1 325 chevaux . Ce qui donnait aux avions une vitesse de 636 km/h à 7 620 m d’altitude, avec un poids total de 8 165 kg. Les dimensions du P 38 Lightning sont les suivantes : une envergure de 15,85 m pour une longueurs de 11,53 m et une hauteur de 3 m.

P 38 Lightning
P 38 Lightning

Il faut savoir que l’US Army a créé une version « F ». En effet, la lettre « P » désigne obligatoirement un chasseur ( P pour pursuit ) tandis que le lettre « F » désigne le mot « foto ». En l’occurrence, un P 38 ne peut pas prendre de « foto » alors qu’un F4 ou F5 ne peut pas être armés.     Chaine de fabrication du P-38

Intéressons nous maintenant à l’histoire de son épave :

Le chasseur Américain a été dirigé pour la dernière fois le 27 janvier 1944 par Harry R. Greenup. Il escortait des B-17 de la 97ème US AIR FORCE lorsque les allemands l’ont attaqué et descendu. Le pilote à réussis à s’extraire de son cockpit et a pu être récupéré par un chalutier saisis par les Allemands.

Alors que cela fait 10 ans qu’il la cherche, c’est Monsieur Marcel Camileri qui retrouvera son épave en novembre 1996. Mais voilà… Son identification reste compliqué. Les journaux français de l’époque et les archives de la marine national ne contiennent aucune mention de combat. Il leur faut trouver un numéro de série du matériel. Accompagné des anciens pilotes du 367 Fighter Group, Marcel et ses copains vont désensabler le cockpit et par la suite, découvrir une plaque portant le numéro 43-2-545. L’engin est alors identifié.

L’épave de l’avion dans les fonds :

C’est dans une légère pente qu’il reste visible, tâche sombre sur un fond de sable clair et très peu vaseux. La plongée sur l’épave vous révellera qu’eIle est pratiquement intacte mais a l’envers. Ses roues sont rentrées alors que ses volets sont ouverts. Ni filets, ni mouillages ne sont captifs.
La partie arrière a été brisée et séparée du reste de la carlingue au moment du crash ou d’un chalutage, mais a été remis en place par le club des Lecques quelques mois après la découverte. Le moteur tribord est déplacé du même côté que le second mais au-delà. Les pâles ont peu souffert et les hélices tripales demeurent. Au ras du moteur, l’aile bâbord est brisée tandis que la tribord est à peine coupée. Il manque tout de même le volet tribord central.

En ce qui concerne l’armement, un canon et des mitrailleuses ont survécus et l’on peut même y voire un chargeur rotatif. Malheureusement le P 38 étant retourné, le cockpit reste impénétrable.
Ce qui reste incroyable, c’est la vie animale qui règne dans ces profondeurs. Avec un grand nombre de rougets et un recouvrement coloré de spongiaires. Le courant est juste suffisant pour éliminer le sédiment éventuellement soulevé. De plus, l’eau est limpide et c’est toutes ces caractéristiques qui rendent cette plongée particulièrement belle.