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Plongée a 211m en Revo en Egypte

Plongée a 211m en recycleur Revo en Egypte

Paul Raymaekers fabricant des recycleurs REVO vient de descendre le sien à 211 m en Egypte.

Bravo à Paul Raymaekers boss des recycleurs Revo qui suite à sa certification CE vient de plonger avec à -211m en Egypte. Le 5 decembre 2009 3 plongeurs en recycleur REVO ont effectués une plongée à 211 m à Panorama Reef en Mer Rouge. Ils ont eu recours à la logistique sur place du club Orca Dive, qui avait recus les authorisations nécessaire de l’Egyptian Chamber of Diving and Watersports ainsi que du caisson d’Hurgada.

Les trois plongeurs profonds étaient Paul Raymaekers, Marco Reis et Pim van der Horst. Les plongeurs étaient assistés de plongeurs profonds et surface le tout sous la tutelle de l’équipe de surface. Des photographes Profonds et un cinéaste étaient aussi présent.

Paul et Marco utilisait un Recycleur Revo III et II Hybrid et Pim un mCCR mini revo III. Le Diluant inboard était un 5/75 et ils avaient aussi un bail out de 10/70. Les bailout étaient 5/75 10/70 15/50 20/30 50 O2 L’équipe avait planifiée une plongée à 210m, pour un temps fond de 1 min et un run time complet de 280 min avec une déco en suivant les ordis Shearwater du rEvo.

Ils se sont servis de scooter pour descendre qu’ils ont laissé à 180 m avant de les reprendre au passage au retour. Ils sont descendu à 20m min, et sont remontés du fond à 95m à 20m min !!! Pim en proie à des doutes est passé en ouvert à la remonté puis de nouveau en fermé. Le Cr complet original en Anglais se trouve en lien en bas du post. Personnelement je ne comprends pas ! : 1er point 20m/min pour la descente ce n’est pas assez rapide pour une plongée comme celle là ! et en plus ils ont utiliser des scooter pour la descente !

2 eme point 20 m/min pour la remontée !! de 211m à 95 m c’est énorme ! on sait qu’on peut aller vite sur les premier mètres jusqu’à la hauteur de dégazage qui est est pour cette plongée de 170 m, de l’ordre de 10 à 12 m/min et ensuite il faut se cantonner à moins rapide entre 8 et 10 m. Si ce qu’ils disent est vrai, ils ont fait 20m/min jusque 95 m, leur premier palier ! C’est démment.


le test du shearwater pursuit down to 500 m!!!!

Le revo certifié CE

http://www.rebreatherworld.com/revo-rebreather/30600-3-revo-s-200m-red-sea.html

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Bernard plonge à 200 m au lac de Garde

Bernard plonge à 200 mètres en recycleur au lac de Garde en Italie

Bernard vient de réaliser une plongée à 200m au lac de Garde

Bernard plongeur tech haut savoyard et membre du NPSFQQA ( équipe de plongeur tech engagés) vien de réaliser son objectif pour ses 50 ans : plonger à 200 m en recycleur en lac. le choix du lac de garde en Italie s’est imposé de lui même, proposer un fond supérieur à 200 m pour réaliser l’exploit, et aussi sa température, c’est un des lacs les plus chaud avec une eau au fond qui reste constemment à 9°C au lieu des traditionels 4 à 6° de nos lacs francais ou suisse.

Bernie plonge à 200m au lac de Garde
Bernie plonge à 200m au lac de Garde

Record et belle performance pour Bernard avec cette plongée à 200 m en recycleur au lac de Garde en Italie. Bernard plonge depuis des années un peu partout en europe et en France. Bernie l’écrevisse est solidement formé avec beaucoup d’année d’expérience derrière lui. Aguérri et en pleine forme, il pratique beaucoup le ski en hiver. Avec son comparse Jérome dit la Buse, ils ont accumulés pas mal d’heures sous l’eau aux paliers. Bernard a été l’un des tous premiers plongeurs à avoir plongé sur l’épave du FW 58 dans le lac du Bourget. Il a aussi été le premier à en remonté une vidéo alors qu’ils n’était que plongeur en circuit ouvert.

Bernard voulait s’offrir cette plongée à 200 mètres en recycleur au lac de garde pour ses 50 ans. Il a plongé avec son recycleur Innerspace Megalodon, sans le modifier. Belle performance aussi pour le Meg. Encore toutes nos Felicitations Bernie !

NPSFQQA ltd DEEP BERNIE

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Première plongée à 120 m de Pervers à Cavalaire

Première plongée à 120 m de Pervers à Cavalaire

Jérome dit pervers pour les intimes vient de nous faire sa première 120m à Cavalaire lors du Deep Wall 2009. C’est donc lui qui rédige son CR.

PENILEX, SED LEX Oui bon ,je sais elle est facile, et le titre de ce CR est tout naturellement venu à mon esprit après cette aventure. Laissez-moi-vous raconter cette histoire survenue à votre valeureux narrateur au retour d’une exploration lors du Deep Wall de Cavalaire en Octobre de l’an de Grace 2009. Nous nous retrouvâmes de bon matin au début de cette dernière journée de Dimanche du Festival Tech renommé à l’occasion, car moins important en nombre de plongeur (25 au maxi cette année en comptant les plongeurs en circuits ouverts en minorité ). La Tartiflette team est au complet pour finir en beauté cette série de 4 plongées commencées sous un ciel pluvieux, mais se terminant sous un beau soleil d’Octobre. La nuit a été pluvieuse et orageuse, mais un léger vent disperse les derniers nuages de ce petit matin frisquet(un petit 12°c nous accueille au saut du lit). Rendez-vous est donné au port à 8h15 comme chaque matin , après un petit déjeuner copieux, ou nous avons l’habitude d’ingurgiter force liquide afin de nous hydrater correctement avant d’entamer cette plongée et surtout de faire disparaître le gout râpeux de picrate avalé la veille au soir. J’ai préféré remonter mon recycleur hier soir,il dort dans la voiture, de manière à être complètement opérationnel avant cette dernière plongée. pervers chauffe la chaux du vision Cette fois-ci encore ,ce sera avec un Diluant trimix 7/70 que nous terminerons cette semaine de plongée ; comme d’habitude, j’embarque deux S80 en Bail out de secours, avec d’un coté un Trimix 14/60 et de l’autre un Nitrox 32. J’ai calé la décompression du recycleur Inspiration Vision avec des Gradients factor à 15 /85 Mon Liquivision X1 sera quant à lui paramétré avec un VPM-B conservatisme +4 en mode CCR, la réchappe en CO sur VPM avec Zéro de conservatisme. Les DP se consultent et décident que nous termineront sur le Tombant à Mémé, qui devrait être plongeable compte tenu de la chute de la houle. Objectif du jour demandé par Aldo, notre DP à bord : un maximum de plongeur se retrouvant en haut du tombant vers 65-70m pour une petite séance photos à laquelle nous nous prêterons volontiers, puis départ vers la zone des 100m avec le reste de l’équipe du Tartiflette Team. deep wall 2009 Dans tous les cas, un objectif temps limite a été fixé à 1h30 maxi ,avec limite absolue de ne pas dépasser : 2h en immersion. A nous de gérer notre plongée comme nous l’entendons ,à condition de respecter la profondeur limite de 120m. pervers se met a l'eau deep wall 2009 J’ai réussi à m’approcher au bord de la plage arrière du bateau en suant comme un boeuf dans ma combinaison étanche ,à cause des 50 et quelques kilos de matériel que je traine sur le dos et sur les épaules . Au signal « Go » lancé par Momo, notre Capitaine du bateau, nous nous jetons à l’eau et nous retrouvons Papa, Le Gone et moi sur la bouée de balisage dont nous saisissons le bout afin d’entamer la descente vers le haut du tombant situé à 60m. Papa descend comme une fusée , Le Gone a quant à lui peu de mal à descendre ;bon samaritain, je décide de l’attendre ,alors qu’un courant nous éloignent assez rapidement de la balise. Le temps de me retourner, je vois Papa qui a déjà atteint le fond(on repassera plus tard pour le Bubble check de sécurité).On dirait qu’il a hâte de jouer les stars devant l’objectif de l’appareil photo.

Le gone a déjà lâché la fusée ,et s’est retrouvé au fond en deux temps trois mouvements ,après m’avoir doublé ;quelle équipe de bras cassés ; le Gone est en train de palmer à -60m afin de rattraper le haut du tombant dont il s’est éloigné pendant la descente. Nous retrouvons à une dizaine de plongeurs, bulleux compris, devant l’objectif du photographe qui essaie tant bien que mal d’orienter les plongeurs indisciplinés que nous sommes . Je rejoins Papa et le Gone qui m’attendent une dizaine de mètres plus bas ,après avoir pris à mon tour la pose adéquate devant devant un bouquet de Gorgones. deep wall 2009 Mes deux compères s’impatientent. Nous glissons maintenant vers l’obscurité du tombant et passons la marche des 90m, en gardant un oeil rivé sur la console de l’ordinateur du Vision. Je « tire » sur l’ADV de manière à gonfler mon sac Inspiratoire avec du diluant afin de compenser la pression à cette profondeur. Nous arrivons à 120 mètres ; J’ai déjà commencé à gonfler mon gilet de manière à me caler à cette profondeur plancher un peu avant, mais je dépasse cette profondeur de 2m ; Papa est 3m en dessous moi, il ‘est oublié encore une fois, coutumier du fait comme il l’est à son habitude.

Profil de plongée

Mon phare fouille l’obscurité en dessous de nos palmes ,là ou se commence la zone interdite ;rien ne semble bouger dans cette zone quasi désertique que quelques rares plongeurs ont eu l’occasion de découvrir. Le gone est resté légèrement en dessus de nous ;le tombant se révèle à peine à nos yeux en pleine obscurité, malgré la lumière de nos lampes de plongée qui éclaire cette partie de la roche qui ne semble jamais baignée par la lumière naturelle. Une faune fixée assez pauvre y réside ;je fouille la moindre anfractuosité à l’aide mon phare de plongée Le 2000 de Tyllitec, qui envoie du lourd à cette profondeur : je ne regrette pas mon achat récent. Nous entamons la remontée , accompagné par les antennes de quelques langoustes qui semblent guetter notre passage. Nous retrouvons le haut du tombant vers les 70m et la vie qui s’y accroche, parmi les Gorgones, et autre rascasses qui semblent nous dire qu’il est temps de remonter. Celui ci se découpe dans le halo bleuté légèrement laiteux qui s’étend vers la surface.

Déjà 25min en plongée ;le temps de remontée estimé est de 70 min à ce moment ;sur un signe convenu ,nous entamons notre cette dernière en peine eau ;papa largue son parachute vers les 50m, rejoint bientôt par le Gone, qui décide lui également d’assurer son confort de remontée; surtout nous devons veiller à ce que les deux parachutes restent suffisamment éloignés l’un de l’autre afin de ne pas perturber l’équipage de sécurité sur le bateau qui pourrait croire que les deux balises ainsi lancées en surface sont annonciatrices d’un problème au sein de notre palanquée, nécessitant l’envoi de la ligne de secours équipée des relais.

Nous égrenons les secondes et les minutes, attentifs au bruit du solénoïde qui injecte l’oxygène régulièrement au fur et à mesure que nous approchons de la surface. Au bout d’une heure, il nous reste encore pas moins de 40minutes environ de déco . Une envie pressante se fait irrémédiablement sentir, envie que je sais pouvoir circonvenir grâce à la purge Pipi que j’ai fait monter cette année sur mon étanche ;malgré tout ,je décide d’attendre encore un peu, afin de palier à tout risque d’inconfort, qui pourrait être lié à la moindre défaillance du système :la question étant de limiter au maximum la durée d’un éventuel bain de pied dans la combi étanche dans ce cas .

Bon au bout de 5 minutes de plus ,je comprends que je n’en peux plus, et décide de lâcher les vannes ; evidemment,avec cette satanée combi complètement purgée et plaquée sur le corps ,pas évident d’effectuer la gestuelle adéquate : malgré tout , je remplis légèrement les jambes comme d’habitude et essaie de me détendre en essayant de ne pas penser aux regards des deux autres à qui j’ai l’impression de délivrer un spectacle gratuit ;je sens quelque chose cloche, on dirait que le flexible d’évacuation s’est vrillé sur lui-même ,réduisant à néant mes efforts répétés d’expulsion ; j’ai beau évacuer un peu comme le confirme la chaleur qui irradie sous la paume de ma main que je place devant la soupape d’évacuation située sur ma jambe gauche, la majorité du bulletin de vote reste confinée dans l’urne si j’ose dire ;’ai beau me tortiller dans tous les sens rien à faire . Je vous passe les détails de la demi heure restante ou je sens qu’il me viens la transpiration malgré l’eau à 21°C ;je n’arrête pas de yoyoter entre 8m et 3m, entre mes différentes tentatives infructueuses ;j’ai du mal à me caler à un niveau et à y rester, en essayant d’alterner toutes les postions possibles et imaginables de manière à me soulager au mieux. Je me maudis d’avoir avalé les trois verres de jus d’orange au petit déjeuner de ce matin. Enfin arrive la remontée finale au bout de 98min de plongée.


pervers sort de leau deep wall 2009 deep ccr tartiflette team

La délivrance approche. Sur un signe OK, le bateau s’approche de nous ;j’ai déjà dégrafé les clips bas des deux Bail-out afin d’accélérer la sortie ;une main charitable vient récupérer ces dernier avant que nous grimpions sur le pont du bateau ;ce faisant, j’ai à peine eu le temps de poser la palme sur le premier barreau de l’échelle perroquet, que je me saisis de ma collerette étanche que j’écarte un peu de manière à faire pénétrer de l’air dans cette dernière, et ainsi réduire la pression intérieure, tout en tirant sur le bas de la combinaison de manière à remettre de l’ordre dans tout ça. profil 120m jerome cavalaire deep wall 2009 Fatale erreur , car le contenu du système se répand immédiatement au fond de mes bottes :comme qui dirait « Je me suis pissé dessus » . Je n’ai plus qu’à m’exiler à l’avant du bateau afin de me déshabiller et à évacuer le reste ,ce que je fais prestement . Comme quoi ,il aura fallu que j’attende 44 ans pour me pisser dessus ;une pensée me vient alors à l’esprit ,alors que j’essaie tant bien que mal de réparer les dégâts avec un semblant de nettoyage: quand on sera très vieux, ça sera tous les jours comme ça……..mais pas pour les mêmes raisons.

Jérôme dit « Le pervers » Cavalaire, le 19/10/2009

Une partie de l’équipe de plongée de retour sur le quai.

plongeurs ccr deep wall 2009

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Plongée extrême sur l’épave du Milano lac Majeur Italie

La plongée sur l'épave du Milano

Plongée extrême sur l’épave du Milano lac majeur Italie

Je suis abonné au magazine de plongée américain wreck Diving magazine, spécialisé dans les épaves, sur leur continent et ailleurs dans le monde. Dans le Numéro 18 du mois de juin 2009, je tombe sur un article traitant d’une plongée ayant eu lieu en 2008 dans le lac majeur en Italie par 236 mètres de fond sur l’épave retrouvée du Milano. Cet article a été écrit par un des plongeurs Pim van Horst. Étant donné qu’il traite de plongée extrême en lac et en recycleur, et qui plus est pas bien loin de chez nous, en Italie, je me propose de vous le traduire car très intéressant. Bien entendu j’en informe les auteurs et rédacteurs.

Traduit de l’anglais par Nicolas Schiavon

Sur l’épave du Milano

Un record mondial de plongée dans le froid et le noir.

Record officiel de plongée sur épave 236 mètres (241m en altitude compensée).

Pendant toute la tentative, Nuno Gomes, détenteur du record du monde de profondeur, était présent en tant que témoin pour le guide Guiness des records.

Texte de Pim van der Horst

Photos de Marco Sieni et Christian Mueller.

Le 10 Janvier 2008, mon téléphone portable se met à vibrer : j’étais en train de recevoir un message. J’appuyais sur le bouton et lu le message, « Pim veux tu venir au Show DDE en Italie en Mai ? Mario » Mon ami et binôme d’extrême, Mario m’invitait à le rejoindre au Dynamic Dive Exhibition au lac Majeur en Italie. Je lui répondis « si j’ai le temps j’y serais » ce fut le début d’une grand aventure et d’une grosse plongée…

A gauche préparation des Bails Out a droite Un medecin vérifie la préparation mental des plongeurs profond de g à d Mario, Pim et allessandro pour l'épave du Milano
A gauche préparation des Bails Out a droite Un medecin vérifie la préparation mental des plongeurs profond de g à d Mario, Pim et allessandro pour l’épave du Milano

Préparation du plan de plongée sur l’épave du Milano.

Le 7 Novembre 2007, les pompiers de Verbania, avec les plongeurs de la direction régionale de Lombardie, ont découvert pendant un entrainement avec leur nouveau ROV ( remote operated vehicule – robot télécommandé) l’épave du célèbre bateau, Milano, qui a appartenu à la compagnie de navigation du lac Majeur.

Le bateau coula le 26 Septembre 1944 sous le feu ennemii, alors qu’il transportait des soldats et des civils de Laverno à Intra. Les dommages causés par les trois avions Anglo-Américains ont fait sombrer le navire en quelques minutes. Il y eu de nombreux morts. L’épave est longue de plus de 50 mètres sur une largeur de 6 mètres. Le bateau est cassé en deux, qui reposent à 20 mètres l’une de l’autre environ.

La première partie se trouve à environ 230 mètres sur un fond plat et l’autre git à a peu près 215 mètres sur un fond en légère pente. La télévision locale a produit un programme spécial sur le Milano et interviewa des habitants de Verbania qui se souvenaient du désastre.

Marco Braga, responsable du programme du DDE et président de l’organisation de plongée italiene PTA (pure tech agency), m’envoya par mail les premiers programmes de la foire. Il prévoyait aussi d’ajouter quelques activités tech. A ce moment là, le déroulement de la partie tech n’était pas encore connue. Mais quelques jours plus tard, Marco m’envoya un lien sur la vidéo réalisé par le ROV des pompiers. Marco pensait qu’il s’agirait d’un sujet sympa pour un événement tech : un record du monde de plongée sur épave (l’ancien record étant à 205 mètres), et qui plus est serait réalisé en recycleur à circuit fermé, en eau froide par trois plongeurs en même temps.

Bon, avec toutes ces informations, on pouvait commencé à travailler sur le sujet. Est ce possible pour des plongeurs tech de réaliser cette folle plongée ? Quels seraient les objectifs de la plongée ? Les plongeurs devraient se poser la question de savoir si cette plongée vaut les risques encourus ? Les plongeurs sont ils capable de supporter cette plongée physiquement et mentalement ? Les plongeurs ont ils assez d’expériences et de compétences ?

Il est tout de suite apparu très claire que le temps passé au fond serait très limité : 3 ou 4 minutes au pire. Quel genre de problème pourrions nous rencontrer ? Nous avons vérifié les vidéos de l’épave faites par le ROV. L’épave en tant que telle n’était pas très excitante. La partie la plus profonde serait la plus intéressante à plonger. Donc après quelques discussions, nous nous sommes mis d’accord pour plonger la partie la plus profonde. Nous nous sommes aussi mis d’accord sur les objectifs de la plongée :

  • Réaliser une vidéo de l’épave faite par un plongeur

  • Travailler tous ensemble en tant qu’équipe internationale de plongeurs en recycleur à circuit fermé, afin de bénéficier de l’expérience de certains des plus célèbres plongeurs extrême recycleur en activité en ce moment au monde.

  • Atteindre le record du monde de plongée sur une épave en pleine eau. La profondeur maximum atteinte par des plongeurs dans un environnement similaire était de 205 mètres.

Maintenant, nous avions besoins de trouver une équipe de plongeurs recycleur. Marco et Mario invitèrent Alessandro Scuotto et Cédric Verdier à se joindre à eux. J’avais déjà fait quelques formations avec Mario. Il a effectué sa formation d’instructeur Ouroboros avec moi, et j’ai fait ma formation instructeur cave avec lui. Je ne connaissais pas Alessandro personnellement, mais j’ai rencontré Cédric Verdier à plusieurs reprises. J’étais avec lui au Philippines pour plonger sur le Yamashiro, et je l’avais rencontré une pair de mois auparavant à Mayorque pour le DIR Rebreather et quelques plongées en grottes. Nous avons fait quelques expéditions DIR rebreather au Liban pour plonger le Victoria. J’ai partagé une chambre avec Cédric au Liban et nous avons passé beaucoup de temps à parler au sujet du record du monde de plongée.

Pour cette plongée, nous avions un risque supplémentaire comparé au autres plongées extrêmes, l’hypothermie. La température de l’eau au fond est de 4 à 5 degrés et se réchauffe un peu en se rapprochant de la surface. On ne peut rester dans l’eau à cette température que 2 ou 3 heures maximum. Comme j’ai l’habitude de plonger dans l’eau froide souvent, je sais par expérience qu’après une heure, ( avec une combinaison étanche en toile et une polaire 400g en thinsulate, des sous vêtements épais et des gants étanches) il devient difficile de bouger vos doigts et de répondre rapidement à une urgence. Avec un temps estimé de 8 à 9 heures de plongée, nous devions trouver une solution afin de résoudre le risque d’hypothermie. La solution c’est Marco et Mario qui la trouvèrent. Ils ont trouvés une entreprise, Palumbarus, qui nous fournirait une cloche de plongée. Nous serions au sec dans la cloche, et nous allions pouvoir gérer notre décompression avec une PPO2 plus élevé que la standard 1,4 ou 1,6. Au cas ou nous aurions des convulsions du à l’oxygène (CNS), nous ne coulerions pas. La PPO2 dans la cloche sera de 2,1.

La remonté du fond jusqu’à la cloche ne devrait pas prendre plus de 3 heures, à cause du risque d’hypothermie, mais il faut aussi tenir compte du temps d’utilisation de la chaux des recycleurs qui est d’environ 3 heures. En tenant compte des conditions de plongée, pression et température, c’était à mon avis le maximum à ne pas dépasser. La profondeur et la température baisse le rendement de la chaux. Nous avons aussi essayés de rester en dessous de 100% de CNS quand nous étions dans l’eau. Nous avons choisis notre setpoint afin d’être en dessous de 100% de CNS au bout de 3 heures. Cela nous donna un set point de 1,4 au fond et de 1,5 au dessus de 150 mètres.

Nous avons calculés quelques tables avec v-planner et GAP. Kees Hofwegen le propriétaire de GAP m’a fournit une version spéciale de son logiciel GAP, car la version du commerce est « limitée » à 180 mètres. En prenant en compte les trois heures passées dans l’eau, cela voulait dire, que nous devions entrer dans la cloche à la profondeur de 21 mètres. De 21 mètres à 12 mètres nous allions respirer un Nitrox 50%. De 12 mètres à 6 mètres nous respirions de l’oxygène pur. Après 4 heures passées dans la cloche, la CNS totale a dépassé….23000 % A ce moment là nous ne nous préoccupions plus vraiment de notre Horloge Oxygène.

Il y avait bien sur beaucoup d’autres risques à prendre en compte : la panne de matériel en était un. Il est est très important de prévoir une redondance, mais attention à ne pas trop compliquer quand même. Je décidais donc de prendre 3 phares : un phare à LED Metalsub, une autre LED de secours, et un phare HID sur ma camera. Mario et Alessandro portaient des casques équipés de lampes. De toute façon le ROV nous attendrait au fond sur l’épave, et nous utiliserions ses lumières pour nous montrer le chemin de l’épave et du Bout. Nous étions aussi équipé d’un moulinet avec 200 m de fil et d’un parachute équipé d’une mini bouteille pour le gonfler automatiquement, si nous devions remonter « dans le bleu ». dans le cas d’une remonté « libre » l’équipe de surface mettrait une ligne à l’eau équipée de bails out jusque 150m, et nous ramènerait jusqu’au bout et la station de décompression.

Malheureusement, deux semaines avant la plongée, Cédric Verdier a du renoncer, il s’est fait volé son équipement de plonger en rentrant chez lui.

Ma préparation consistait à prendre soin de ma condition physique avec un programme d’entrainement et un régime alimentaire, et d’effectuer des plongées profondes sur le Victoria au Liban. Je ne savais pas encore quel recycleur j’allais choisir pour cette plongée sur le Milano ; le Megalodon ou l’Ouroboros ? Je décidais de préparer les deux et de les emmener en Italie. Les plongeurs profonds préparèrent eux mêmes leur diluant et mélanges de bails out. Nous avons décidés de prendre nos bails out pour remonter du fond à 135m, ou les autres bails out nous attendraient. Les bails out de la ligne seraient prévu pour deux plongeurs, car le risque que les trois plongeurs doivent passer sur bails out était minime. Deux jours avant la plongée, je me décidais pour l’Ouroboros, car Mario et Allessandro utiliseraient aussi un Boris. La particularité du Boris est d’utiliser un scruber radial et d’être équipé de 1er étage Poséidon extrême, conçus pour les grandes profondeurs. De plus je n’avais pas remplie les controleurs du meg d’huile.

Il restait encore une chose à faire : demander la permission à mon assureur, DAN Europe, pour effectuer cette plongée. Je leur ai donc envoyé un email, leur expliquant la plongée, et toutes nos procédures. Dan répondit qu’il s’agissait d’une plongée à haut risque et à la limite de ce qu’il était physiquement et humainement possible. Il soupesèrent le risque d’hypothermie, de toxicité à l’oxygène, et aussi du HPNS (Syndrome Nerveux des hautes pressions). Après quelques échanges de mails, DAN me donna son accord pour cette plongée.

A gauche manipulation du ROV à distance, a Droite arrivée des plongeurs sur l'épave du Milano vu par le ROV.
A gauche manipulation du ROV à distance, a Droite arrivée des plongeurs sur l’épave du Milano vu par le ROV.

Préparation de la logistique de la plongée sur l’épave du Milano

Le 6 Mai Nous commençames à préparer la logistique de la plongée. Les pompiers furent avertis et commencèrent à monter une grande tente pour leur installation et un grand ponton arriva. Le ponton serait remorqué au-dessus du Milano seulement le 8. Jusque là il resta au port afin d’être équipé avec son matériel. Tôt le matin du 7 Mai, Remko van de Peppel, mon plongeur de secours surface Hollandais et moi même, sommes allés au port de Verbiana, rencontrer Fabio Manganellio, le directeur de plongée. La cloche devait arriver ce jours là.

Un bateau de la société de plongée Palumbarus, notre sponsor, équipé d’une grue, devrait mettre la cloche en place. La cloche était toute neuve et devait être équipée de tous ses tuyaux pour les gazes ainsi que de son système de communication, et d’eau chaude. Allessandro pris en main la direction des opérations. Mais nous avions sous estimé l’ampleur du travail à effectuer sur la cloche et il nous fallu un jour supplémentaire que prévu. Nous voulions effectuer tous les tests préalables correctement, nous avons donc décalé la date de la plongée d’une journée. La cloche fut suspendu sous le ponton, elle ne pouvait donc pas être sortie de l’eau. Cela voulait dire que nous devions sortir de la cloche en nous remettant à l’eau. A cause des risques des convulsions du à l’oxygène, nous avons décidé que les plongeurs profonds sortiraient de la cloche en circuit ouvert équipés d’un masque facial.

Le 9 Mai, le ponton fut remorqué sur le site de l’épave. L’épave avait été localisé la veille par les pompiers et un bout a été mis en place. Grâce à l’aide du ROV, le bout fut placé à 30 cm seulement de l’épave. A coté du bout, fut mis en place la station de décompression qui descendait jusque 80 mètres. Les bails out furent installés sur la ligne de déco. J’effectuais une rapide plongée à 60 mètres, le long du bout afin de tester ma vitesse de descente, la visibilité et la température. Les tests effectués sur la cloche montrèrent qu’elle fonctionnait à merveille.

Dans la soirée l’équipe entière fut rassemblée dans le port pour le grand briefing final. L’équipe était constitué de 60 personnes. Des listes de taches plastifiées furent distribuées ainsi que des tables de décompressions à tous les membres de l’équipe. Après le briefing, nous sommes tous allés nous coucher pour une courte nuit…

La plongée sur l’épave du Milano

A 7 heures le matin du 10 Mai, Allessandro, Mario et moi, sommes montés sur le bateau qui devait nous emmener au ponton. Nous devrions nous équipés sur le bateau et nous mettre à l’eau de celui-ci. Le ponton était à a peu près 2 mètres au dessus de l’eau. Je fis les vérifications d’usage de mon recycleur. Puis Mario Allessandro et moi même eurent une dernière conversation. Nous étions d’accord que si lors de la descente, un plongeur devait stopper, les deux autres continueraient. Si un plongeur devait abandonner au fond, les trois plongeurs remonteraient ensemble. A 8H30 nous étions prêt à nous immerger. La nage jusqu’à la ligne fut rapide, nous avons récupérer notre caméra et après un dernier signe OK, nous avons commencé la descente à exactement 9 heures.

De haut en bas : le ponton vu de loin, Alessandro à gauche , Pim, et Mario à Droite prêt à partir sur l'épave du Milano. juste avant la descente le ponton vu du bout, et sur la ligne les plongeurs prèts à descendre.
De haut en bas : le ponton vu de loin, Alessandro à gauche , Pim, et Mario à Droite prêt à partir sur l’épave du Milano. juste avant la descente le ponton vu du bout, et sur la ligne les plongeurs prèts à descendre.

Le bout fait un léger bruit en glissant sous mes doigts. J’entends l’ADV qui injecte en continue dans la boucle, de même je gonfle presque en continue mon étanche et ma stab. Soudain à 140 mètres, une alarme de basse pression se déclenche : c’est ma bouteille de diluent qui est presque vide, je switch sur la bouteille externe et continue ma descente ; encore 100 mètres à faire. Je switch aussi sur mon setpoint haut à 1,5. Si j’avais « switché » avant j’aurais un pic de PPO2. A environ 180 mètres j’ai senti un léger tremblement parcourir tout mon corps, serait ce la HPNS ? Je décidais de ralentir ma vitesse de descente et le tremblement cessa.

A 220 mètres je vis une lumière diffuse qui venait du fond, le ROV était en train d’éclairer l’épave. Mario nageaient autour du ROV et de l’épave. Tous les deux me firent le signe OK. Je pris ma caméra et commençais à les filmer. Je me collais sur le fond et les filmais par dessous. A la treizième minutes du Runtime, Allessandro nous fit le signe « encore 1 minute ». Nous avons commencés notre remonté. Notre vitesse de remonté fut assez importante jusque 150 mètres puis redevint au standard 10m/min ensuite. Je me sentait bien, et j’étais content de ce nouveau record du monde. Mais il nous restait encore 8 heures de déco…Mais à 120 mètres j’ai senti de l’eau entrer dans ma combinaison étanche. J’ai immédiatement ressenti le froid dans tout mon corps. J’ai pensé sur le moment que c’était ma valve de surpression. Je me suis rendu compte plus tard, après la plongée que la membrane de la valve était vrillée. Je me dit a moi même que la partie serait dure jusque la surface. En attendant, je filmais les autres plongeurs et les plongeurs de sécurité profonds à 100 mètres. Plus tard j’ai regardé le film fait par Mario, et m’aperçus qu’un des plongeurs profond a voulu me féliciter pour le record, et ma réaction fut très lente. L’hypothermie faisait déjà ses effets.

A 80 mètres nous quittâmes le bout pour la station de déco. C’est là que je me rendis compte qu’Allessando avait des problèmes, il nous signala qu’il était malade et avait des vertiges. Mario était déjà en train de l’assister. A 60 mètres, Mario passa sur Bails Out jusqu’à l’entrée dans la cloche. J’avais de plus en plus froid. Ma vu baissait et j’avais de plus en plus de mal à lire mes tables de décompression. Mes doigts étaient tout ankylosés et il m’était de plus en plus dure de presser mes inflateurs et de me tenir à la barre de décompression. Remko me rejoignit à 40 mètres et tombait en panne d’argon alors qu’il me restait encore 1 heure avant d’entrer dans la cloche. Je me dit qu’il fallait encore résister au moins 30 minutes, et puis je fit « sauter » 30 minutes de pallier afin de rentrer dans la cloche plus tôt. Je récupérais les paliers raccourcis dans la cloche.

Du haut en bas : un Helicopter de la sécurité survolant le site en cas de remonté en pleine eau des plongeurs, l'équipe de medecins en communication avec les plongeurs dans la cloche afin de surveiller leur condition physique, les plongeurs profonds avec les plongeurs sécu à 100 m, les plongeurs sécu verifient la cloche à 21 mètres, les plongeurs sont dans la cloche pendant que les Ouroboros sont accrochés à l'extérieur.
Du haut en bas : un Helicopter de la sécurité survolant le site en cas de remonté en pleine eau des plongeurs, l’équipe de medecins en communication avec les plongeurs dans la cloche afin de surveiller leur condition physique, les plongeurs profonds avec les plongeurs sécu à 100 m, les plongeurs sécu verifient la cloche à 21 mètres, les plongeurs sont dans la cloche pendant que les Ouroboros sont accrochés à l’extérieur.

Remko m’accompagna jusqu’à la cloche. Aidé par un autre plongeur surface il me déséquipa. Je ne pouvait plus bouger. J’essayais de rentrer dans la cloche, mais toute force avait abandonné mon corps. Je fus capable de rentrer dans la cloche seulement quand Remko m’avertit que les autres plongeurs voulaient aussi y accéder. Une fois dans la cloche j’ouvrais l’oxygène et mis mon masque respiratoire. Je me sentais mal et vomit une fois. Mario et Allesandro rentrèrent dans la cloche 10 minutes après. Allessandro n’allait pas bien et vomit plusieurs fois. Mario et moi mangèrent et burent un peu. Mario utilisa le système de communication de la cloche afin de tenir les médecins au courant de la situation d’Allessandro. Nous faisions des rinçages à l’air toutes les trente minutes, et après un certain temps la cloche remonta jusqu’à son prochain palier.

Après 5 heures passées dans la cloche j’étais le premier à en sortir. Deux pompiers plongeurs m’ont guidés jusque la surface. Là une foule énorme nous attendait. La sécurité surface m’allongea sur le pont chaud du bateau, ils m’enlevèrent ma combinaison étanche et un médecin controla ma tension ainsi que mes réactions « quel est ton nom ? » « d’où viens tu ? » J’étais très faible et tenir sur mes jambes ne fut pas facile. Je fus enroulé dans une couverture de survie en aluminium, afin de conserver la chaleur de mon corps. Les flash des appareils photos crépitaient.

Des équipent de télévisions d’Italie, Russie, États Unis, et Afrique du Sud couvraient complètement l’évènement. Mario et Allesandro suivirent 2 minutes après. Les médecins prirent en charge immédiatement Allessandro qui fut transporté immédiatement au caisson de décompression le plus proche. Malgré son état, Allessandro était souriant et saluait la foule. Mario et moi répondîmes à quelques interviews et posèrent pour des photos. Petit à petit la foule quittait le ponton et le bateau. On nous ramena au port, nous avions avions beaucoup à échanger mais nous le gardions pour plus tard. Il m’a fallut deux autres jours pour retrouver toutes mes facultés.

Record du monde officiel sur plongée épave 236 mètres ( 241 mètres avec compensation de l’altitude)

Pendant tout ce temps , Nuno Gomes( recordman du monde de profondeur) fut le témoin pour le livre Guinness des records du monde. Une liste des records de plongée est disponible sur www.nunogomes.co.za/rec.htm

La cloche vu d'en haut, les plongeurs profonds de l'épave du Milano pendant la remonté, de g à d Allessandro, Mario Pim.
La cloche vu d’en haut, les plongeurs profonds de l’épave du Milano pendant la remonté, de g à d Allessandro, Mario Pim.

Sur le salon de plongée DDE

Beaucoup de salons sur la plongée furent organisés tout autour du monde, mais ce qui c’est passé en Mai 2008 sera considéré comme un événement majeur et innovant, d’une autre planete ! Du 9 au 11 Mai des milliers de plongeurs tout autour du monde étaient suspendu à ce qu’il se passait dans un mignon petit village accueillant de la cote nord du lac majeure, à quelques kilomètres de la frontière suisse afin de prendre part au plus exclusif des nouveaux concepts de salon de plongée. Www.ddeexhibition.org un record du monde de plongée sur épave.

Sur Pim van der Horst

Pim a commencé à plongeren 1983 à l’université de Tilburg aux pays Bas. Il est venu à la plongée tech quand le Nitrox a été introduit aux Pays Bas aux débuts des années 1990. Puis il est passé au recycleur. Il a suivi ses formations à l’étranger en Grande Bretagne et aux Etats Unis. L aplongée tech et plus spécialement l’utilisation des recycleurs le poussèrent à d’avantage s’investir dans la formation technique. Il a ouvert une école de plongée tech aux Pays Bas : Pim’s Tekdiving : PTD. PTD possèdent plusieurs locaux aux pays bas et de nombreux instructeurs à l’étranger. Pim est Instructeur Trainer pour Recycleur à circuit fermé Trimix pour p
lus de 10 recycleurs différents (il est instructeur d’instructeur) et aussi pour circuit ouvert pour une dizaine de fédérations (Dirrebreather, ANDI, IANTD, PADI, PTA/CMAS, WOSD). Pim a formé plus de 1000 plongeurs. Pim publie régulièrement des articles pour des magazines de plongée Russe et Hollandais. Il a écrit de nombreux livres sur la plongée tech et les recycleurs.

Contact :  pim@tekdiving.nl

Sur Mario Marconi

Mario a commencé à plonger en 1993. Il fit sa première formation chez IANTD en 1997. Il devint instructeur air profond PSA en 2001 et commenca alors ses explorations de grottes profondes, en circuit ouvert d’abord plus en recycleur. Il a aussi étudié et utilisé l’utilisation de l’heliox pour les recycleurs et les explorations sousterraines. Il a co-dévelloppé et testé en 2002 le SCR passif (recycleur semi fermé passif) EDI2002, prévu pour l’exploration des grottes en conditions extrèmes. Mario est instructeur profond pour PTA/CMAS, instructeur Trainer Cave profond, ainsi qu’instructeur Ouroboros.

Contact :  mar.marconi@libero,it

Sur Allessandro Scuotto

Allessandro a commencé la plongée à 6 ans, et a passé son premoer niveau de plongée à 12 ans. A 18 ans il était instructeur de plongée loisirs. En 1996 il fut certifié COM,SUB,IN par la marine Italienne. Il devint instructeur de plongée tech en 1997. Il a utilisé des recycleurs dès les premiers jours et en a testés de nombreux. De plus Allessandro est OTS (plongeur commercial pro), opérateur de caisson Hyperbar, pilote de ROV, et pilote de sous marin UW. A l’heure actuelle, il est le sous chef de la section Napolitaine de la police Sous marine Italienne. Il est aussi l’officier en chef executif de Deep Sea Technology ( entreprise de plongee commerciale). Allessandro est instructeur trainer pour PTA/CMAS, NASE, et PSA.

Contact :  info@deepseatechnology.com www.deepseatechnology.com

Les médias couvrant cette plongée sur l’épave du Milano

Cette plongée a eu une couverture médiatique très importante en Italie, Europe, Russie, USA et Afrique du sud.

La documentation et de plus amples informations sur disponibles sur : www.ddexhibition.org/DVD_video.html

www.ddexhibition.org/Foto.html

Les prises de vues de la découverte de l’épave faites par le ROV du VVF, l’histoire de l’épave et autres :

www.ddexhibition.org/RecordMondiale.html

DDE sponsors et partners

www.ddexhibition.org/SponsorUK.html

www.ddexhibition.org/SuppoortersUK.html

www.ddexhibition.org/PartnersUK.html

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Plongée à Thun 143 m

Plongée à Thun 140 mètres

Plongée à Thun 143 m

D’aucun diront que nous prônons et faisons l’apologie de la plongée extrême et très profonde, mais ils se trompent. Le Deep CCR Tartiflette team est un groupe de plongeurs qui ne se prend pas au sérieux et passionnés de plongée Tek et en lac.

C’est pour cela que nos récits sont toujours une tranche de vie, car nous vivons notre passion comme nous croquons la vie : à pleine dent !
On ne se prend pas le choux avec des déballages de théories fumeuses : nous on plonge et là ce sera à 143 mètres à Thun !

Bon, ce WE était prévu depuis longtemps, on devait retourner plonger à Thun en Suisse ou l’on doit tester nos équipements et méthodes sur une plongée plus profonde dans les 140 mètres dans un premier temps de manière à obtenir plus de références pour éventuellement des plongée sur épaves très profondes.
Captain me propose donc de plonger avec Bernard et lui, j’ai dit OK immédiatement mais uniquement le dimanche et pas le samedi je bosse, Bri ne peut pas venir, papa non plus car il a ses devoirs conjugaux.

Donc on prépare cela doucement avec captain, samedi je vais faire des courses, et je vérifie bien que captain s’est occupé de faire gérer l’intendance, la sécu, et le barbecue par un autre nico.
Samedi Midi surprise, papa me dit qu’il vient ! Suis soulagé j’aurais mon binôme habituel et mes point de repères et je n’aurais pas besoin de remonter seul du fond pour faire mes paliers, car captain utilisent un ordi RGBM qui n’a rien à voir avec mon super vision.
Donc j’ai pris du rosé et corse, captain gueule rien ne vaut le Foulaquier !

le C4 Picasso est chargé ras la gueule comme Dab !

Le samedi donc à 17H50 on plie les gaules avec papa direction Thun!, on a 44 min de retard pour arrivé à l’heure à l’apéro à l’hôtel. J’ai même été jusqu’à graver un cd spécial pour le voyage. Foix de moi on va faire le max pour ne pas louper cet apéro.
Bon vous verrez sur la vidéo on a mis 2H15 au lieu des 3 heures habituelles, pas mal non ? Bon c’est vrai on a laissé plein de photos de nous un peut partout, on dirait que les autorités suisse nous aimes bien !.
J’avais oublié comment les suisses font gravement C…. sur la route, après Genève un se coltine une 911 Jaune qui roule sur la voie de gauche à 101 km/h alors qui a personne sur celle de droite, c’est cette Gonzesse ! Au bout de 10 min j’en peux plus je la double par la droite : avec papa on n’y croit pas ! C’est un film ou bien ? C’est un mec, un vieux beau ! J’explique le tableau : Porsche Turbo 911 Jaune canari, cuir jaune assortie dedans, le mec, un remixe entre Mick Jagger et John Galliano chevelure bouclée longue et dorée comme sa caisse avec les lunettes mouche jaunes assorties ! OOUUUAAARRRFFFFF mort de rire !
Deux fois ne sont pas coutumes il pleut des seaux quand nous arrivons à Merlingen, moins une et un aquaplaning près on était déjà dans le Lac mais pas équipé, ca aurait été ballot.

Moins une on finissait dans le lac, c con pour des plongeurs tech pas habillés !

Captain s’inquiète il passe un coup de tel, on le rassure on est là dans 5 minutes, il est avec madame faut pas le faire attendre.
Il semble apprécier l’hôtel. Bon aller assez perdu de temps apéro et demi de bière puis steak tartare, faut bien essayer si c bon pour la déco !

La fine équipe à table avec qq chopines

Le lendemain matin réveil de bonne heure après une nuit agitée, difficile de trouver le sommeil. Copieux petit dej, je mange la moitié du plat de charcuterie et de fromage. Nous devons être de bonne heure sur le parking afin de trouver une place.
Bernard fait des siennes, alors qu’il devait être là à 9H il a oublié de se lever il n’arrive que vers 10H, Jérôme est vert il est venu à l’hôtel exprès pour ne pas se lever tôt et Bernard arrive avec une heure de retard !

Installation de la ligne de vie

Laurent ammene la ligne et les blocs au large

Bon maintenant qu’il est là on le chambre grave et il équipe la ligne de vie, avec la corde et les blocs de secours, mon 13L d’oxy, plus 7l d’oxy supplémentaire, un NX 70 à 12m, et un NX 40 à 40 mètres. C’est Laurent notre plongeur sécu qui équipe la ligne.

Préparation du matériel

Papa prépare son vision

Jerome et ses bails out et blocs de sécu.

Captain prépare son Megalodon

On s’équipe, et on se met à l’eau, faut clamper tous les blocs autour de soi, j’aide mon papa.

On nage en surface pendant une cinquantaine de mètres, OK ? Feu on descend en pleine eau, dans une eau trouble et chargée on ne se quitte pas des yeux, on arrive sur un fond de vase vers 60 mètres on s’équilibre un chouille je me retourne dans tous les sens pendant la descente afin de vérifier si on est tous là ? OK gars ?
On y est tous le tombant est là devant nous, on palme un peu pour rejoindre le bord un coucou à tous et feu ! GAZ ! Ça descend pas trop vite puis ca accélère, Bernard est devant, moi je ralenti car il faut que j’attende papa. Pendant toute la descente le cerveau travaille.
En plus je teste ma nouvelle config avec un deuxième inflateur Scubapro branché sur la bouteille d’air extérieur, à ces profondeurs là va mieux éviter d’envoyer du précieux diluant dans la stab !
Je ne suis pas encore habitué et je le cherche pendant toute la descente.

Pendant toute la descente nos quatre phares illuminent cette magnifique falaise. Failles blocs, surplombs, le plus gros doit faire 2,5 mètres. C’est un enchantement, pour les yeux et l’esprit. Nos faisceaux sont comme ceux des sabres lasers des Jedi, ils fendent la nuit, et donnent une dimension, une profondeur magique tridimensionnelle à cette falaise.
Vers 130 mètres un bruit strident se fait de plus en plus sonore, merde j’ai une fuite pensais je ? Je check un peut tout, même la ppo2, je demande à papa de vérifier si j’ai une fuite je suis convaincu que c’est moi. Mais un détendeur de captain qui est parti en couille un Apeks DS4 pourtant !
Le temps de freiner je suis à 143 mètres,
Bernard est plus bas vers 145, avec papa on ne se regarde pas trop longtemps, pas plus que les autres, on reste pas, on décolle immédiatement. Puré faut gonfler un max avant que ca bouge !
On remonte, le bruit s’est arrêté, normal captain a fermé son détendeur, moi je suis rassuré c’est pas moi et tout va bien pour tous.
Cette falaise n’en finit pas de monter, elle est pleine de surprise, tellement minérale. On abandonne captain et Bernard vers les 70 mètres qui commencent leurs paliers tandis que les nôtres arriveront vers 40 mètres.

Papa aux 6m

Le gone aux 6m

Pendant tous les paliers nous seront sur la vase sur un fond quasi plat et une eau très chargée, avec une visi quasi nulle. On retrouve la ligne de vie et on attend, je n’ai même pas envie de nager tellement l’eau est pourrie, Bernard, me passe devant, me touche et ne se rend compte de rien.
Au bout de 106 minutes, on sort, et Laurent nous aide à sortir les blocs.

On sort tous le matos de l’eau

La fine équipe du NPSFQQA et du Deep CCR tartiflette team

Bon c’est pas tout çà ? Elle est ou l’intendance ? Le responsable du BBQ, et le BBQ ? Putain ya personne ! Comment allons nous faire ? Bernard qui est sorti un peu après, n’en sait rien ! C’est pas dieu possible ! Ça continue à Merder, après le temps, le DS4 à Jérôme, manquait plus que le BBQ ! Je saute dans le C4 Picasso et direction Interlaken pour trouver du charbon. Une fois la chose réglé retour au BBQ sous des trombes d’eau !! ca continue ! Je charge en ZIP pour faire de la braise et je commence à cuire sous la pluie.

Barbecue du deep ccr tartiflette team et du NPSFQQA a Thun

Bon Bernard il est ou le foulaquier ? Réponse de l’intéressé « Ben HEU ben HEU j’en avais plus !!! Captain est sidéré « t’a fais çà ? » Il va être obligé de boire de mon rosé, et il va même en reprendre le bougre, c’est qu’il aime ! Ici une video d’un memorable débat.


debat thun 140m deep ccr tartiflette team

Après moultes saucisses, bouteilles de rosé et de rouge, captain nous offre de très belles casquettes NPSFQQA en gage d’amitié, merci Jérôme sache que nous apprécions le geste.

Casquette NPSFQQA offerte par Captain

Bon c’est l’heure de se quitter, on se donne rendez vous pour le 5 Juillet, on n’a pas finit. Le chemin du retour est quasi paisible on n’a fait craquer qu’un seul radar !

Beau bateau à aubes piloté par un connard qui frole les arbres à donf pour dessouder du plongeur aux paliers !

Profil de notre plongee à 143m à Thun

Le CR des deux apôtres du NPSFQQA est ici

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Plongée Grande Cale au lac du Bourget

Plongée à Grande Cale au lac du Bourget avec papa à 103 mètres

Plongée à Grande Cale au lac du Bourget avec papa à 103 mètres

Cela doit faire un mois qu’on a pas plongée dans notre lac du Bourget chéri, à Force de Haven, Bananier ou autre repas de famille, faudrait pas qu’on perde les bonnes habitudes donc rendez-vous au site de plongée de grande Cale au lac du Bourget.

Nous y voilà donc avec Christophe comme pilote cette fois ci car phiphi a des élèves et ne peut nous promettre mieux que 50m. On avait pensé à plonger à pierre à Bise mais on commence un peut à en avoir ras la casquette.

Ce matin Impossible de se lever, ya du velcro dans le plumard, on a rendez vous à 8H45 à Charpignat et je tombe du lit à 8H papa est déjà au gonflage, j’ai carrément oublié de changer mon embout bucale qui est mort découpé par mes dents ! Un sms et hop l’affaire est dans le sac !

Arrivé à Charpignat coucou tout le monde hop on charge le matos dans le semi rigide de Christophe, on est 4 plus lui ca va bien on a de la place.

Direction le site de plongée de grande cale, car le tombant est chouette et on la pas fait trop souvent, donc ca part cool. Bien entendu pas eu le temps de prendre mon appareil photo dans la précipitation, dommage car la visi comme on le verra sera excellente.

Bon son semi rigide va bien, les 130 ch de son MERDECURY (copyright Captain dit papy) envoie du lourd. La journée a commencé très doucement ca continue : j’arrive pas à m’équiper tout seul pour une fois ! J’oublie de mettre la collerette, j’oublie de mettre les plombs, ya qqchose qui merde dans la séquence, ya plus de cerveau ou bien ? Heureusement le reptilien est toujours là et je m’en rend compte à chaque fois, mais bon dieu qu’il fait chaud ca transpire grave.

Grande Cale Lac du Bourget
Grande Cale Lac du Bourget

Le site de plongée de grande cale au lac du Bourget

Allez Plouff ! À la baille ! Christophe nous a demandé de ne pas dépasser 70 minutes de plongée sur le site de grande cale.

Bubble check à 8m et zou vers le bas du tombant de garnde cale, le long du bout, jusque sur le fond à 17 mètres, puis on se dirige vers la grosse pierre à 20 mètres et après c’est LE VIDE !! Chouette.

En fait le Zod est garé après le tombant de grande cale, donc on va le faire à l’envers, à main droite.

On descend doucement car papa n’est pas un fana de la descente à donf ! Ca doit être son âge sans doute ?

Surplomb, grosse découpe, grosse faille, belles couleurs nous ravissent à la descente, en bas on atteind la vase vers 80 85 mètres, je m’attendais à plus. Après la stabilisation on pars main droite en bas du tombant de grande cale, et ca continue à descendre petit à petit, on suit la roche au fond qui fait des avancées dans la vase en descendant, avec des bouts de pierres ou des murs, ca descend toujours on dépasse les 100 mètres (103) à grande cale.

Au détour d’une roche verticale, on tombe nez à nez avec un filet pris dedans, celui ci est grand et remonte très haut sans doute tiré par ses flotteurs.

Y en a de partout. Il y a même du poisson dedans. Je regarde mon afficheur, HAAH plus de 13 min, et un TTS de 67 min ya papa qui va pas tarder à crier l’ordre de remonté. TTS de 69 min j’entends papa qui brame c’est le signe, je me retourne vers lui, lui fait ok un clin d’œil, suis sure qu’il l’a pas vu ! On remonte on tient la bonne vitesse car pendant toute la remonté on a gardé le TTS de 69 min on n’a pas continué à charger.

La remonté est longue mais belle car très diversifiée en profil, tombants, failles, cailloux, langue de vase etc. Pendant la remonté on fait attention au fameux filet car décidément il remonte très haut, mais la visi est excellente, tellement que je coupe le phare de plongée vers 70 m. Dommage pour l’appareil photo car l’eau était pure.

Pourvu que ca dure dans 15 jours pour plonger sur l’avion du lac du Bourget, ce serait super.

Les premiers paliers arrivent dans les 30 mètres.

Comme j’avais un peut perdu l’habitude du lac ces derniers temps, la différence de température ne me saute pas au paf de suite pourtant la température de l’eau du lac du Bourget est bien toujours à 6° au fond et à 18° à 6 mètres. On finit la déco dans les herbier, mais pas un poisson à l’horizon. Pas une écrevisse.

Enfin on sort en 76 min de notre plongée sur le tombant de grande Cale au lac du Bourget, on s’est bien débrouillé pour un run time annoncé de 70 minutes. Christophe et ses élèves nous aide à nous déséquiper : « c’est quelle heure ? » lançais je « 11H30 «  oulalalalalalala mauvais temps encore au milieux du lac et faut que je passe à la boucherie pour le BBQ de midi et que j’aille chercher papy ( le vrai pas captain) à la maison de retraite.

Bon gaz on rentre a donf et mine de rien le BBQ on l’a mangé en temps et en heure.

Bon désolé les gars, un CR sans photo c’est comme un BBQ sans apéro, une semaine sans plongée, une bagnole sans moteur, une femme sans HHEUUU, qui HHHEEEUUU là le terrain devient glissant donc terminé !

Profil de la plongée à 103 mètres à grande cale Lac du Bourget
Profil de la plongée à 103 mètres à grande cale Lac du Bourget

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Plongée sur l’épave du Bananier à la Ciotat

Plongée à 96 m sur l’épave du Bananier à la Ciotat

Courant Avril, Jean Marc nous informe que Jean Louis est en train de monter une expédition pour plonger sur l’épave du Bananier au large de la Ciotat qui git sur un fond de 96 98 m au sable. Brigitte et moi ont a la même réaction ; ni une ni deux on dit GO ! Papa lui doit partir faire ses devoirs conjugaux en Crète, c’est comme boire ou conduire faut choisir ! Nous on a choisi de rouler bourré !

Brigitte est déjà parti vendredi pour plonger le Samedi, ce qui me vaut d’ailleurs de lui faire un radio guidage sur l’autoroute, je passe les détails du style quand t’ès à Genève tu t’apercois que ta combi est resté à Villeneuve (c’est le village de congénitaux à l’autre bout du lac Leman ou on avait dormis en revenant d’une plongée à 130 m à Thun dans un précédent épisode ) enfin bref, je crois qu’elle a mis 12h pour descendre !

Samedi elle m’envoie un sms pour me dire qu’il n’ont pas plongé à cause du mistral et que ce serait ainsi tout le week end !! Purée je saute sur la météo qui annonce du calme : elle me cherche ou bien !

Samedi soir, deux ou trois courses, je ramène les gosses et Hop direction le sud A DONF ! Un nouveau record est établi avis aux amateurs ? Ya bien un photographe qui a voulu me tirer le portrait mais manque de bol j’avais mis mon masque de Nemo !

Après une excellente nuit, réveille à l’aube ce qui me permet de rencontrer Joel du centre Azur plongée qui en profite pour me sauter dessus illico presto avec plein de questions : combien t’a de plongées, depuis quand, quelles profondeurs, ou qui quand comment avec qui…..bon j’ai échappé au touché rectal, mais je pense que c’était moins une !

Préparation de notre plongée sur l'épave du Bananier
Préparation de notre plongée sur l’épave du Bananier

Préparation des recycleurs pour plonger sur l’épave du Bananier

J’ai assez de temps pour préparer mon matos car je suis arrivé le premier. Ensuite arrive le reste du groupe, Jean Marc Blache, Jean louis, Francois, les Belges etc etc etc, Bon on est dix en tout. Pascal Bernabé se lève … il est 10 heures il nous dit bonjour et va déjeuner. Il n’a pas emmené sa fille il croyait que pervers était là. !!! OOUAARRFF désolé Jérome j’ai pas pu résister, Ca te rapelle pas l’épisode de notre plongée sur le Haven ? MDR

Bon en fait on va partir tard, c’est bien quelques chose qu’il faut intégrer, sur des expéditions un peu lourde comme ca, t’a le brieffing, des questions, des analyses qui vont pas, des soucis de dernières minutes bref, on part c’est midi bien tassé.

Le recycleur Inspiration de Brigitte pour plonger sur l'épave du Bananier
Le recycleur Inspiration de Brigitte pour plonger sur l’épave du Bananier

Brigitte membre du Deep CCR Tartiflette team pour plonger sur l’épave du Bananier

Auparavant j’ai officiellement intronisé Brigitte membre du DEEP CCR TARTIFLETTE TEAM qui le mérite bien, même si elle a la tête dure. Elle a donc droit à son autocollant sur la boite jaune de son recycleur Inspiration.

Le Semi rigide de 300 ch avale gouluement ses 100 L/h pour nous amener sur le site de plongée, la météo est bonne la mer est calme tout s’annonce bien.

Avant de se mettre à l’eau on boit beaucoup et chose très bien faite L’assistance a une caisse complétte de bouteille d’eau, il commence à faire chaud, le pilote et le « gendre de Joel » OUUAARRFF nous aide à nous équiper.

On donne les run time, et les palanquées et les deux belges partent en premier. Nous avons tous donné 20 ‘ temps fond. C’est à notre tour on se met à l’eau avec Bri et on descend au bout faire le Bubble check à 6m, everything in order GO!

Bon là je me suis fais plaise, une descente comme je les aime : tu descends à donf tu respires pas pour ne pas déclencher l’ADV pour éviter de gonfler les faux poumons, tu gonfles surtout pas la stab ni l’étanche. Tu gonfles juste l’étanche quand la pression est telle que ca te sers les burnes à t’en faire monter le lait aux oreilles ! De plus comme cette eau de mer est salée ca descend mal alors pour enfoncer le clou tu palmes ! Résultat on est en bas en 3′ seulement.

Run Time épave du Bananier
Run Time épave du Bananier

Belle descente sur l’épave du bananier non ?

Pendant la descente sur l’épave du Bananier, je me retourne pour voir si Bri suit : elle est pas loin ! Elle pédale bien !

Au fond sur l'épave du Bananier
Au fond sur l’épave du Bananier
Au fond sur l'épave du Bananier
Au fond sur l’épave du Bananier

Arrivé en bas amérissage on gonfle tous ce qui a à gonfler et on se met à faire le tour de l’épave du Bananier au sable pour bien la repérer, on tombe nez à nez avec une énorme langouste, je l’aurai bien mise dans ma poche pour le 4h celle là ! On file vers la timonerie qui est magnifique, les jeux de lumières sont très beau, l’eau est claire et la visi nickel.

Plongée épave du Bananier
Plongée épave du Bananier
Brigitte sur l'épave du Bananier
Brigitte sur l’épave du Bananier

Rien à voir avec l’épave du Haven. La timonerie de l’épave du Bananier mérite qu’on y passe pas mal de temps, on devrait pouvoir essayer de rentrer un bout de tête pour voir.

La timonerie de l'épave du Bananier
La timonerie de l’épave du Bananier
La timonerie de l'épave du Bananier
Mauvais éclairage sur la timonerie de l’épave du Bananier

Vue sur la timonerie de l’épave du bananier

La timonerie de l'épave du Bananier
La timonerie de l’épave du Bananier

Mon appareil photo à deux balles, un petit sony DSCP200 avec son caisson ikelite 60 m font des merveille à 96m ! il me manque juste les flash.

On revient sur le corps de l’épave du Bananier, que l’on survole maintenant et là oh surprise il y a des cales qui sont accessibles, mais là pas le temps d’imaginer y faire quoique ce soit dans cette plongée, c’est trop tard.

On passe devant le canon de l’épave du bananier, et là l’instant est magique car c’est très beau, le bleu est beau, l’épave du Bananier est belle, j’ai une plongeuse tech qui me l’éclaire et moi j’ai un appareil photo de merde ! Enfin bref j’en ai un quoi ! Donc clic clac clic clac et HOUPS c’est déjà 21 min !!! Bon vu la DTR faut remonter sinon j’ai les branchies qui vont me pousser !

Le canon de l'épave du Bananier
Le canon de l’épave du Bananier
Brigitte éclaire le canon de l'épave du Bananier
Brigitte éclaire le canon de l’épave du Bananier
Brigitte éclaire le canon de l'épave du Bananier
Brigitte éclaire le canon de l’épave du Bananier
Mauvais éclairage sur le canon de l'épave du Bananier
Mauvais éclairage sur le canon de l’épave du Bananier

Quelques photos du canon de l’épave du Bananier, c’est Jean Marc qui a du se faire plaise avec son matériel ! Tu m’en prêtes dis ?

On remonte un peu trop doucement à mon goût au début et donc on continue à charger, et là la déco elle est longue mais longue mais longue comme une journée sans HEEEEUUUU manger HEIN PASCAL ?

Je jure de fabriquer un système qui résiste à la pression pour écouter de la musique aux paliers, car rester presque 1 heure à 6 mètres au bout d’un fil c’est con et chiant, donc va falloir agrémenter si on veut poursuivre.

Longue déco aux paliers à 6m sur l'épave du Bananier
Longue déco aux paliers à 6m sur l’épave du Bananier

Très longue déco en chapellet sur l’épave du Bananier

On sort enfin de l’eau, c’est pas trop tôt, l’équipe nous aide à nous déshabiller et on saute sur les bouteilles d’eau, fait soif. On attend longuement la remonté de toutes les palanquées et on échange nos commentaires sur cette belle plongée. On Y renviendra plonger cette épave du Bananier. No Worry avec des meilleurs éclairages.

Quand tout le monde est là direction le centre, le vent a tourné la mer a grossi ca devient sportif sur le ZOD, on s’en prend plein la gueule quoi ! Bon on se fait quand même un bonne ventrée de lasagne à 16h avec une bonne mousse, faut pas déconner.

Le Team extrem Dive 120 à la sortie de la plongée sur l'épave du Bananier
Le Team extrem Dive 120 à la sortie de la plongée sur l’épave du Bananier

On nettoie les affaires, on se change on met les blocs au gonflage et zou direction la plage, et là !! Grosse baffe mp3 dans les oreilles, la plongée, la route, la fatigue BOUM ya plus personne je dors.

C’est le tonnerre de l’orage qui me réveille, je plie les gaules. Juste avant un énorme orage.

Le soir rendez vous chez Henry, le restau juste à coté. Jean louis est là, BRI aussi, Jean marc etc. Pascal Bernabé arrive, mais il n’a plus de place, ce n’est pas grave je lui prète mes genoux et ma demi chaise : il est le master ou bien ? Déjà à table on s’entend bien on commande une soupe de poisson pour deux, une salade périgourdine, un poisson, un steak tartare deux ou trois chopines, des pichets de rosé, de quoi se sustenter quoi.

Bon ma fois il a fallu gueuler pour avoir des cahouettes mais pascal était fatigué ce soir. On a des projets, on verra.

Doc Gynéco dit Jean louis
Doc Gynéco dit Jean louis

Jean louis et Bruno le belge j’ai oublié son nom on va me le rappeler ! ca y est c’est fait !

Le Gone et le Maître Pascal Bernabé
Le Gone et le Maître Pascal Bernabé

Allez assez pour aujourd’hui dodo, promenade digestive et ronpssscchhiii avec mp3.

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Plongée épave Haven Arenzano 23-5-09

Matériel de plongée sur l'épave du Haven en Italie

Plongée sur l’épave du Haven à Arenzano

C’est le dernièr jour sur l’épave du Haven , on va essayer de négocier la visite de la salle des machines du Haven avec Francesca notre petite guide mais pas possible.

Ce matin on part le plus tôt du WE, 9H enfin presque, Gino nous présente une gentille guide Francesca pour plonger sur l’épave du Haven, qui est seulement normoxique, on a beau insister avec papa qui semble tout faire pour re-visiter la chambre des machines (enfin pour moi il sagit de la faire une fois !) mais inflexible la guide, petite, frêle presque, on se demande comment elle fait pour porter son bi 10. Donc on fera un petit tour à 60 mètres.

Pascal Bernabé arrive en retard, comme dab, on s’embrasse encore : formidable ! Je me lave plus du tout cette fois je veux garder son odeur sur moi !

Allez on est parti, sur le zod y a quand même bien moin de monde que la veille et c’est pas plus mal. On descend, on suit la petite guide avec son petit bi 10 pour une petite plongeouille, on re-visite un petit peu tout, on rentre dans la salle des pompes qui servaient à pomper le pétrole des cuves, ca coincent pour rentrer papa est trop large, et pour sortir paf reste coincé le papa dans la porte ! Le pire c’est que le pervère le pousse au cul de toute ses forces !!!! Alors fédéral faut que je t’habille et en plus que je te surveille pour te décoincer OUAARRFFF.

C’est son bail out gauche qui est coincé dans l’embrasure de la porte et qui l’empèche d’avancer et de reculler, je déclampe le bloc et là le pachiderme passe enfin, allez je lui refixe son bloc.

Tour, repetit tour, on quitte le château à 26 min.

Pas trop de déco, pascal est au palier, on s’embrasse, je carresse papa, je lui fais un calin et lui me pince ! Décidément si il continue à refuser mes avances je le quitte pour pascal !

Plongée épave Haven Arenzano 23-5-09 : Tu es beau mon papa !
Plongée épave Haven Arenzano 23-5-09 : Tu es beau mon papa !

Allez la plongée sur l’épave du Haven c’est finit, on sort, on rentre, on charge le C4 Picasso, on mange une dernière fois avec tout le monde : Pascal est hallucinant, ils saute sur nos sandwitchs, un dans la bouche et un dans chaque mains : dis pascal tu nous rend les nôtres : HUMAHMOAIS SCHAI LES VOTRECH DECHOLE ? dit-il la bouche pleine. Sacré Pascal !

Plongée épave Haven
Plongée épave Haven

Allez bises à tout le monde, merci pour votre bonne humeur, et ces bons moments, on rentre dar dar

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Plongée tombant ABYSS à Neuchatel

Plongée sur le tombant d'Abyss à Neuchatel

Plongée a 86m sur ABYSS à Neuchatel en Suisse

Abyss, on cherche le fond ! Que celui qui a dépassé 90 m à Abyss au Lac de Neuchatel me dise ou ça se trouve.

On est reviendu ! Sus au tombant Abyss à Neuchatel ! Foi de Tartiflette on nous a dit qu’il y a plus de 90 m à Abyss et on est venu pour les trouver.
Cette fois je ne suis pas arrivé avec 1 heure d’avance, le beau temps est avec nous, on observe le lever de soleil au dessus du lac Léman. On a même doublé un suisse en Audi R8 à 101 km/h à genève. On devrait faire une bonne plongée, dédé et Yvan sont là, Brigitte aussi. Merci à nos amis suisse qui m’accueille car c’est l’anniversaire de Manu, 40 ans, il est sage maintenant.

Nicolas prépare son recycleur évolution avant de plonger sur le tombant Abyss à Neuchatel
Nicolas prépare son recycleur évolution avant de plonger sur le tombant Abyss à Neuchatel
Beau bateau suisse en alu sur le lac de Neuchatel comme il y en a peu chez nous.
Beau bateau suisse en alu sur le lac de Neuchatel comme il y en a peu chez nous.

Nous sommes 4 à descendre pour le fond du tombant Abyss à Neuchatel, Bri en Inspi classic, Dédé et Yvan en Meg et moi en recycleur Inspiration Evolution. Philippe et Bouix partent pour 60m.

Yvan le terrible se prépare pour sa plongée sur le tombant Abyss à Neuchatel
Yvan le terrible se prépare pour sa plongée sur le tombant Abyss à Neuchatel

On est prêt à partir

Dédé et nico se mettent à l'eau pour plonger sur le tombant Abyss à Neuchatel
Dédé et nico se mettent à l’eau pour plonger sur le tombant Abyss à Neuchatel

Le lac de Neuchatel est Pétole ce qui préfigure une belle plongée sur le tombant Abyss.

On part pour le fond du tombant Abyss
On part pour le fond du tombant Abyss

Comme d’hab on descend sur le fond à 20m et on palme, on palme, on palme pour atteindre le sommet du tombant Abyss à 47 mètres. La visibilité n’est pas bonne, c’est laiteux. On a essayé de tirer le plus possible sur la gauche, vers Neuchatel afin de trouver plus de fond. Avant la cassure c’est de la vase, après la cassure c’est encore la vase jusque 60 mètres où il faut encore palmer pour atteindre le haut du tombant.

Dédé et Yvan se tiennent sur notre droite, et quand on se jette enfin dans le vide la visibilité est complettement nulle, c’est limite laiteux. J’ai du mal à garder le contact avec Brigitte, et on perd nos amis suisses. En arrivant au fond à 86m, on manque de s’écraser dans la vase tellement la visi est nulle.
Merde on encore loupé les 90 m. Brigitte est là, et on commence l’investigation du fond.

Découverte du fond du tombant Abyss au lac de Neuchatel

Soit on tire sur la gauche et on essaye de trouver plus soit on continue main droite pour remonter le tombant. Je m’écarte du tombant Abyss et PAF ! Je suis seul, je ne vois ni Brigitte ni le tombant.

Deux coups de palmes et je re-distingue de nouveau Brigitte et le tombant j’étais à….1.5m de lui, ca donne une idée de la soupe. Je pense avoir mieux saisi le profil du tombant et donc nous voilà parti en suivant la ligne du tombant juste au dessus de la vase. Plonger dans ces conditions mérite une sérieuse formation.
Plusieurs fois je me retourne pour attendre brigitte qui justement se fait attendre. On doit sortir en 70 min ( run time donné sur le bateau), et si on veut faire la totalité du fond du tombant Abyss jusqu’au canyon et arriver sur la petite falaise faut pas rester 30′ en bas.

Je joue avec une lotte d’au mois 30 cm posée au fond. On passe Nemo, la peluche, qui indique presque l’entrée du canyon, que nous avions loupé la semaine dernière, suit aux exercices VR3 de Brigitte.

Donc nous arrivons au canyon : falaise en dévers à main droite et monticule de pierres à gauche qui se termine par de gros rochers à gauche. Là on est dans une goulotte dons la seule issue est le troue finale juste au dessus de la vase, ou juste au dessus un espacement entre le caillou et le devers :
Sympa.

On continue un peut, les ordinateurs de plongée indiquent déjà presque 50′ de paliers et donc on remonte lentement, on suit ma déco et non les VR3 de Brigitte. Pendant toute la remonté on continue à tirer à main droite afin de trouver le câble entre 20 et 15 m. On suit le câble, je perd deux fois Brigitte ? Y paraît même qu’on a croisé une palanqué ? Même pas vu !

On suit la ligne de crête qui remonte ca descend à gauche et à droite, c’est à rien y comprendre. En fait le fond est tapissé de canyon. Rebelotte j’ai encore perdu Brigitte ! Mais elle veut pas de moi ou bien ? J’ai beau revenir en arrière, j’la trouve pas. Je finis mes paliers à 4.5 m sur le sable. Quand j’entends le bateau passer au dessus de moi plein gaz (suis à 4.5 m !!!) je me colle au sable et je me vois soudain coupé en rondelles de saucisson et je me dis qu’il serait bien innoportun de sortir comme ça de l’eau sans parachute pour indiquer ma position.

Après la plongée sur le tombant Abyss à Neuchatel c'est Manu qui fete ses 40 ans le pauvre ! Bouix qui picole comme d'hab!
Après la plongée sur le tombant Abyss à Neuchatel c’est Manu qui fete ses 40 ans le pauvre ! Bouix qui picole comme d’hab!

Brigitte sort de l’eau quelques minutes plus tard au milieu de nul part bien entendu sans parachute !
On rentre, big saucisses partie, gâteau, rosé, rouge qui va bien et aussi bel orage sur le lac de Neuchâtel.

Une grosse part de gâteau pour mon dédé !
Une grosse part de gâteau pour mon dédé !
Dépanneuse suisse à Neuchatel
Dépanneuse suisse à Neuchatel

On va faire gonfler, pas beaucoup manger et gros dodo en attendant demain et papa qui arrivera à l’aube.

Les sorties de l’eau de notre plongée sur le Tombnat Abyss sont ici en vidéo :

Le gone sur le tombant Abyss

Bouix et Philippe sortent de l’eau après leur plongée sur le tombant Abyss

Dédé et Yvan toujours ensemble

Brigitte sort de l’eau de sa plongée sur le tombant Abyss au lac de Neuchatel

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Plongée 94 m à Pierre à Bise Lac du Bourget

Plongée 94 mètres à Pierre à Bise au Lac du Bourget

Une Plongée à 94 mètres à Pierre à Bise au Lac du Bourget

Enfin quelques rayons de soleil chaleureux, pour ce beau dimanche 22/03/2009 pour plonger à Pierre à bise au lac du Bourget. On a prévu de plonger le fond de pierre à Bise.

Le Lac du Bourget est calme et plat pour aller plonger à Pierre à Bise

Une belle plongée au fond de Pierre à Bise qui s'annonce
Une belle plongée au fond de Pierre à Bise qui s’annonce

Ce matin rendez vous à Pierre à bise au lac du Bourget à avec Thierry pour une plongée profonde en recycleur, on a prévu de sonder un peu le fond. Le temps est magnifique. Le temps est frais mais le soleil nous réchauffe, c’est la première fois de l’année qu’on a chaud en s’habillant. Nous ne sommes pas seul, eric avec ses binomes ne tarde pas à nous rejoindre sur le parking. On babelle, on babelle ca fait longtemps qu’on ne s’est point vu. Au bout d’un moment on arrive quand même à se mettre à l’eau, enfin !! 15 jours sans plonger c’est l’enfer. J’ai décidé de descendre avec mon caisson d’appareil photo, pour le tester au fond pour vérifier si il est étanche à plus de 60 mètres, je sais qu’il tient à 70 mais plus bas ?

Une belle Plongée à 94 m à pierre à Bisequi s’annonce

Plongée pierre à bises lac du bourget
Plongée pierre à bises lac du bourget

On prépare les recycleurs en profitant du soleil

A la mise a l’eau il faut que j’aide Papa Thierry à arrimer ses bails out, pourtant il sort d’un stage de plongée FEDERAL recycleur inspi pour repasser son niveau 1 : il a du passer deux jours à faire des exos, pas probant tout ça, faut que j’en parle à Evelyne. Petit stop à 6m à la descente, puis gaz on descend sur le pierrier, bonne visi pas besoin de nos phares de plongée jusque 45 mètres.

Thierry reste derrière moi pendant toute la descente, en bas du pierrier vers 70 mètres, on continue entre deux langues de vase et de glaises c’est tout plat, plat on palme on ne sais pas trop où on va. On arrive enfin vers une grosse pierre toute seule toujours dans la vase vers 80 mètres, et juste derrière GAZ. Ca ouvre enfin : le tombant quasi vertical, on descend jusque 94 mètres. Le tombant est lisse et après la vase on retrouve du dur, ça fait plaisir. Thierry me colle et son phare clignote, il recommence à merder, (le phare pas thierry ! ) j’ai eu peur je croyait qu’il allait me faire sa déclaration à 94 m !!!. Je met le Bersub à donf pour essayer d’entrevoir le fond, mais pas de fond en vu, on décide de remonter faut penser aux paliers dans l’eau à 5° à 6m, Brr.

Papa a eu froid ! Il n'aime pas pierre à bise, la sortie de l'eau est trop dure pour ses rhumatismes
Papa a eu froid ! Il n’aime pas pierre à bise, la sortie de l’eau est trop dure pour ses rhumatismes

Au somment du tombant, rebelotte pour la vase jusqu’au pied du tombant de 60 m, on prend main droite et on tire sur la gauche, autan faire les paliers en se baladant. On rejoint la pierre à déco à 6 mètres avec quelques minutes restantes seulement. Heureusement, on commence sérieusement à se cailler les mains. Quand on sort, la palanquée d’eric est déjà dehors.

Le réconfort après la plongée à 94 m à pierre à Bise

Eric partage son goûter avec nous après la plongée à 94 m à pierre à Bise
Eric partage son goûter avec nous après la plongée à 94 m à pierre à Bise

Là il nous font la fête, saucisson, Bordeaux, Fromage, je m’en donne à coeur joie, merci les gars.

Bordeaux, saucisson et clacos impec pour les bulles résiduelles, manque que la Harissa !

Profil de notre plongée à 94 m à pierre à Bise
Profil de notre plongée à 94 m à pierre à Bise

Autre source de satisfaction : la caisson Ikelite a tenu le coup à 94 m, il n’a pas pris l’eau, pas mal pour caisson donné pour 60 m !!

N’empèche que j’ai pas vu le fond, ca m’énerve

Merci à Chantal pour avoir laissé son mari plonger ce WE.

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Lac de Thoune plongée de Noël

Lac de Thoune plongée de Noel

Les petits Suisses nous ont conviés pour leur plongée de Noël au lac de Thoune en Suisse

Ce 27/12/2008 on va plonger au lac de Thoune, un joli coin au fond de la Suisse, en face des trois demoiselles.

Bon il faut le dire ça fait un moment que j’avais envie d’y aller plonger au lac de  Thoune, pour y voir un peu, ou bien ! Depuis que j’en entends parler ! Donc quand les Suisses nous ont fait part de leur envie de plonger au lac de Thoune le 27, avec Thierry notre sang n’a fait qu’un tour, il fallait qu’on y aille. Pour Voir : je contacte dédé et on planifie, je recherche un hôtel dans les parages, Thierry et moi on a besoin d’un peu de confort avant la plongée c’est pas mal pour un vieux couple ( on développera plus tard). Une semaine auparavant je scrutais les sites des webcams du lac de Thoune afin de vérifier la météo plongée.

Plongée de Noel au lac de Thoune
Plongée de Noel au lac de Thoune

Lac de Thoune avec ce temps là ! Ca promettait d’être romantique lol

Plongée de Noel au lac de Thoune le port du Beatenbuch
Plongée de Noel au lac de Thoune le port du Beatenbuch

Pour aller en Suisse, il faut prendre l’autoroute : puré on se fait C…. ! 80 km/h si il y a une intersection, 100km/h en cas de tunnel ou de viaduc, et 120 km/h le reste du temps, Promis la prochaine fois j’y vais en marche arrière, je m’emmerderai moins. Arrivé en suisse alémanique, on est forcément dépaysé par le changement d’architecture et la géologie ambiante. Nous fûmes très bien reçus par la patronne, qui seul parlait notre belle langue, car moi la langue de Goethe, à part « swei bier bitte » c’est mort. C’est d’une hospitalité rare, où la maitresse des lieux nous a tout expliqué des environs avec force prospectus, on n’a pas ça en France. Pour l’apéro deux demi (0.5L) sinon rien et une promenade le long du lac pour s’imprégner de l’ambiance : déjà -3°C à 20H,

Une barge illuminée dans le port du Beatenbuch au lac de Thoune.

Plongée de Noel au lac de Thoune l'hotel Beatus à Merlingen
Plongée de Noel au lac de Thoune l’hotel Beatus à Merlingen

L’hotel Beatus à Merligen

Plongée de Noel au lac de Thoune l'hotel Beatus à Merlingen un couple batifole dans la piscine chauffée
Plongée de Noel au lac de Thoune l’hotel Beatus à Merlingen un couple batifole dans la piscine chauffée

On surprend même un couple en train de faire une partie de jambe en l’air dans la piscine chauffée extérieure du Béatus dominant le lac (à -3°C en ext !!!!!!!!)

Bravo les suisses pas froid aux yeux !!

Spécialement pour nous ils nous ont préparé une raclette locale, puis on va se coucher. Car dormir, pas possible, Thierry scie du bois, il a du couper 3 stères, le chauffage a claqué toute la nuit, et on a eu le mauvais fromage de la raclette sur l’estomac toute la nuit. Le matin je commande un coca bien frais avec du fromage et du jambon pour digérer. Je suis très déçus car le beau temps n’est pas au rendez vous, la brume est basse, il fait gris et froid, il a fait -10°C dans la nuit.

Météo Thun avant de prévoire la plongée
Météo Thun avant de prévoire la plongée

Ca met dans l’ambiance : Givrée !

Plongée avec Brigitte Thierry et moi au lac de Thoune
Plongée avec Brigitte Thierry et moi au lac de Thoune
Briefing avant la plongée de Noel au lac de Thoune
Briefing avant la plongée de Noel au lac de Thoune

Arrivé, sur le site du Béatenbuch au lac de Thoune, on aperçoit Brigitte et son recycleur inspiration classic qui sont déjà là, les autres petits suisses arriveront ensuite. Le couple dédé Yvan nous font la fête, on est content d’être là.

Beaucoup de plongeurs présent pour cette plongée de Noel au lac de Thoune
Beaucoup de plongeurs présent pour cette plongée de Noel au lac de Thoune

On a prévu de faire 100 mètres avec dédé et Yvan, on décide de faire 90 mètres au max (nonante en suisse ! Sinon y vont pas comprendre !) pour éviter de trop charger en palier dans cette eau à 5°.

Tout le monde prépare son matériel de plongée pour cette plongée de Noel au lac de Thoune
Tout le monde prépare son matériel de plongée pour cette plongée de Noel au lac de Thoune

Préparation du matériel avant la plongée de Noel au lac de Thoune

Site de plongée du Béatenbuch au lac de Thoune
Site de plongée du Béatenbuch au lac de Thoune

La mise à l’eau est glissante sur le site de plongée est glissante par ces températures.

Beatenbuch site de plongée lac de Thoune
Beatenbuch site de plongée lac de Thoune

La glace au Beatenbuch site de plongée lac de Thoune

La glace pend des arbres au dessus de l’eau turquoise et plus loin le tombant du Beatenbucht avec 200mètres de fond

On se met enfin à l’eau, on descend l’échelle, le site ressemble de part sa configuration à la falaise de Brisont saint Innocent à Challière: Falaise, route, une petite échelle pour la mise à l’eau dans 30 cm d’eau, c’est gelé ça glisse. On fixe les bails out dans l’eau qui est bleu Maldives, puis on part. C’est une pente douce pendant 8 mètres environs sur un maxi de 6 mètres de profondeur puis OUHHHHHHHHHHH le vide, le trou, le néant, ça tombe vertical de chez vertical dans une eau claire et cristalline : c’est minéral et magnifique le fond est à 200 mètres et plus.

On descend, le temps que l’on freine on est déjà à 94 m, (nonante quatre en suisse, faut que je traduise, sinon y comprenne rien!). On commence à remonter, tout doucement, puisque Dédé et Yvan y z’ont que la moitié d’un recycleur, faut qu’y fassent la déco au VR3 qui sy donne des paliers tous les 5 mètres, c’est balot ! (Décompression avec beaucoup de Pyle Stop) À 70 mètres je coupe le phare tellement y fait jour. On approche des 10 mètres quand soudain j’entends la musique de la guerre des étoiles qui retenti sous l’eau c’est dédé qui chante pour nous fêter, s’en suivent des scènes aux paliers que la morale réprouve à décrire, chacun des deux enlevant son embout à tour de rôle afin de témoigner à son binôme toute sa reconnaissance avec sa bouche, tout se termina en farandole à 6 mètres Thierry et moi on termine la déco à 58 minutes et les suisse avec leur demi recycleur à 66 minutes.

Fondue Suisse au lac de Thoune
Fondue Suisse au lac de Thoune

On sort de l’eau enchanté, cette plongée au lac de Thoune était magnifique : ça envoie grave du petit ce tombant avec une visi de pratiquement 20 mètres ( en suisse ça ce dit pareil vingt et vingt). On se change, pendant que les bulleux qui étaient sortie bien avant nous prépare la fondue Suisse. Bizarre cette méthode de mettre de la farine (Maïzena en Suisse) avec du vacherin fondu et du blanc suisse de surcroit.

Dédé et la fondue Suisse après la plongée au lac de Thoune

A peine le temps de terminer un caquelon, qu’un autre était prêt, pain à volonté, blanc et thé à volonté. Je salut l’organisation suisse pour son efficacité et son savoir faire, merci Bouxy. ( ils ont même un abri spécial plongeur avec un coin barbecue).

Fondue suisse après la plongée de Noel au lac de Thoune
Fondue suisse après la plongée de Noel au lac de Thoune
Yvan maître du Thé apès la plongée au lac de ThouneYvan surveille le thé. On a même terminé les 7 kg de fromage. Il est temps de rentrer, on est triste, on promet de se revoir, de s écrire et plus si affinité. C’est sur on va revenir, on ne peut pas rester comme ça.La route du retour fut rude, après une nuit blanche et une grosse plongée dans de l’eau à 5 degrés, bien que nous n’ayons pas souffert du froid, Thierry s’est endormie dans la voiture et moi aussi, heureusement y’avait le GPS pour conduire !Dimanche 28/12 ski : vive l’hélium !
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Epave FW 58 plongée lac du Bourget

Epave FW 58 plongée lac du Bourget

Plongée sur l’épave du FW58, avion allemand Nazi au fond du lac du Bourget.

Ça y est c’est le grand jour on va plonger l’épave du FW 58 C ! Avec Thierry on attend cela depuis longtemps, on a fait pas mal de sacrifice et de plongée pour cela, Philippe nous emmenne faire l’avion. La météo avait prévu grand beau et maxi 20 km/h de vent et là elle s’est trompée. Ce matin au lever il fait 6°, le ciel est maussade et un vent de force trois balaye le lac du Bourget.
Nous nous mettons à pied d’œuvre et préparons notre matériel pendant que Fabrice et Christophe, les deux plongeurs sécu qui nous accompagnerons prépare le matériel de sécu. Des vagues agitent le lac et perturbent notre arrivée sur zone, nous avons du tiré des bords pour traverser le lac en 1H30 jusqu’à arriver à Chindrieux. Puis vint le temps des repérages au GPS et au sondeur pour localiser l’épave, il fait 8°, l’air est humide nous avons déjà les pieds et les mains transis de froid.
. Plongée Epave FW58 C lac du Bourget

Christophe un de nos plongeurs sécu a mis sa cagoule et est transis de froid, le temps est humide, il y a de la brume il fait 6°, ils sont habillés et prêts à se mettre à l’eau si ca se passe mal.

Soudain l’avion apparaît très clairement au sondeur, gros écho incliné, cela ne peut être que lui. On refait un passage pour être sur.

Christophe et Fabrice lancent alors la gueuse et arriment la bouée.
Thierry, Philippe et moi même nous préparons à nous immerger, je prend deux phares, un HID 10W et mon Halogène de 50W.
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On s’équipe, même si on sourit on est tendu, nos plongeurs sécu sont au petits soins pour nous aider à nous équiper.

Nous entamons alors la descente, je suis devant, on suit le bout sans trop le toucher de peur de le déplacer, soudain il fait noir et le faisceau du HID fuse dans les ténèbres. J’atteins les 95 mètres en 5 minutes, je m’arrette et me stabilise comme prévu, j’attends mes trinômes qui ne tardent pas.
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La magnifiqure trace des trois plongeurs qui descendent et en bas la « virgule » qui est l’écho de l’avion

C’était ça le plan : on cherche à 95 m, pas la peine de descendre plus bas pour chercher si on ne trouve pas l’avion et charger les paliers en vain.
J’agite le faisceau fin et perçant du HID pendant quelques secondes et BINGO la Queue de l’avion et sa croix gammée apparaissent devant nous à 5 mètres au grand maxi :

Très belle image empruntée à jean marc Blache

je crie de joie, on est tombé pile dessus et on l’a trouvé immédiatement. Thierry dira plus tard quand il est arrivé qu’il m’a vu tel le chien en arrêt devant le gibier.
Philippe tient le bout, puis le lâche, je le suis, on fait le tour de la queue puis on descend le long du fuselage, l’ossature est à nue, il manque la toile qui le recouvrait. On continue l’exploration on descend vers le cockpit. Toute la partie avant le cockpit est carrément enfoncé dans la vase, preuve que l’avion a du toucher le fond avec une certaine vitesse pour s’enfoncer si profond.

Au fond dans le cockpit les commandes sont là, ainsi que les sièges, nos ordinateurs indiquent 107 mètres, l’avion est planté quasi verticale avec un angle d’environ 70°, la queue est à 95 m. On fait le tour des ailes, puis Philippe se met en tête de rapproche encore plus la gueuse de l’avion, et le voilà qui force pour la soulever mais elle fait carrément ventouse avec la vase, j’ai failli l’aider, puisme ravise, vaut mieux éviter de s’emmeller à deux dans le bout à 107 m en pleine eau dans une eau à 6°. Transis de froid, je remonte sur la queue de l’appareil et jette un dernier coup d’oeil à mon ordi qui m’indique 85 min de déco, et fait signe à Philippe que je souhaite remonter, Thierry n’attendait que cela, on quitte l’avion à 16 minutes.

La longue et froide remonté commence. A 60 mètres je ferme l’ADV. A 50 mètres on coupe l’éclairage il fait assez jour pour lire les instruments. Pendant la remonté on continue à saturer et à charger jusqu’à avoir 95 min de déco. A 40 mètres je switch sur NX28 au diluant et rince. On Gagne 20 minutes d’un coup.
On fait monter les ppO2 et les ordi gueules. Philippe lance un parachute orange pour signaler que tout se passe bien. Il fait froid et on n’arrive pas à se réchauffer, car l’eau est seulement à 10° en se rapprochant de la surface, on est quand même le 15 Novembre. A 6 mètres nous retrouvons la barre de déco avec la B15 d’oxygène au cas ou, et c’est parti pour 43 min de déco !

Thierry et Phillippe au palier à la barre à 6 mètres.

Ha la joie de sortir, enfin, nos plongeurs sécu nous aident à sortir de l’eau et à nous déséquiper, et une fois sur le bateau la joie éclate : VENI, VEDI, VICI. On a les images dans la tête et c’est fantastique.

Une partie du matériel

112 mètres 106 minutes

 

 

Merci à Philippe, Thierry, et bien sur nos plongeurs sécu Christophe et Fabrice. Merci à Jean Marc Blache du team NPSFQQA qui me prête sa photo de l’avion car je ne suis pas équipé pour prendre des photos à ces profondeurs