Dans cette catégorie nous allons vous décrire les épaves du lac du Bourget et nos plongées sur les épaves du lac du Bourget. Retrouvez ici tous les récits sur les épaves du lac du Bourget.
Pour rincer le matériel de plongée rien de tel qu’une plongée dans l’eau douce… à la vase près !
Départ du bord à Charpignat au lac du Bourget pour aller rendre une petite visite à l’épave du voilier qui a coulé au large de Charpignat au lac du Bourget. Je vais en profiter pour tester mes nouveaux éclairages …. 28 000 lumens et de nouveaux sous-vêtements pour le froid et les plongées longues.
Navigation au cap au fond du lac du Bourget pour trouver le voilier
Tenu du cap et palmage font que je tombe pile dessus, il est en équilibre sur une cassure le haut est à 54 m et le bas à 57 m. Les phares envoient bien mais il y a trop de particules en suspension. Un petit tour autour de cette épave de Voilier, coulé on ne sait trop comment au fond du lac du Bourget. La plongée en recycleur, sans bruit, sans bulles dans cet atmosphère noir et impénétrable donne ce coté suréaliste et même extraterrestre. On entend juste le buit de sa propre respiration. L’inspiration et mes bails-out me dissuade de pénétrer l’épave du voilier, mais je ne dit pas qu’en triton… je ne me laisse pas tenter.
Retour au cap pour une visite de l’épave de l’Arcoa à 21 m et celle de Marinette à 6m. Tout est dans le cap, savoir tenir le cap pour revenir pile au bon endroit, dans le noir total et particulé, du fond du lac du Bourget à plus de 50 mètres sur l’épave du Voilier jusqu’au escaliers de Charpignat.
Le lac n’est pas prêt il n’est plus en hiver et pas encore en été…
Dans son émission diffusée sur France 3 Rhônes Alpes Samedi 1er décembre dernier, Un débat animé par Alain Fauritte avec Anja Unger, réalisatrice et Stefan Martens, historien, directeur de l’Institut historique allemand, a suivi la diffusion de ce documentaire.
La journaliste Anja Unger avait déclarée que l’épave devrait sortir de l’eau en Mai prochain.
Si le premier reportage nous laisse sur notre faim, il est clair qu’il a été monté sans budget, avec peu d’image de l’avion, et qu’il ne porte pas assez loin la réflexion sur la « cohabitation » de l’époque entre fermiers, habitants, occupants et résistants.
Le débat est du même niveau, mais on apprend que soit disant le renflouement devrait avoir lieu en Mai 2013.
Contactée Anja Unger, n’a pas répondu officiellement, mais aurait laissé fuiter, qu’elle s’est avancée peut être un peu trop et que le budget n’était pas encore réuni.
La société qui devrait le sortir de l’eau confirme qu’il n’ont rien non plus de prévu sur 2013. Cette opération d’envergure ne se prépare pas en effet en 1 semaine, et les moyens engagés seront lourds, il faut donc s’y prendre un an à l’avance.
On a appris aussi que la solution retenu, serait de le dégager avec des robots, faute de moyen financier pour engager des scaphandriers profonds. On imagine facilement le « carnage » auquel on pourrait assister sur un avion construit en tube d’alliage léger de section de 15 mm et enduit de toile !
Bref cette émission de France 3 nous a déçu.
Deux ans sans plonger l’épave d’avion FW 58 au lac du Bourget…. c’est long, très long trop long. C’est pourquoi on a décidé d’organiser un WE plongées tombant & épave FW58 au lac du Bourget.
Quand on arrive sur l’épave c’est la première chose que l’on voit la queue et la croix gammée Noire
Le bateau qui était chargée uniquement du matériel, recycleurs et blocs de plongées
Le bateau « transport » de plongeurs
Pour cette plongée du dimanche y participent un groupe d’italiens et mes binômes seront : en CCR Lionel et Laurent en circuit ouvert.
La journée va être belle
La trace des plongeurs qui descendent vu du sondeur, et l’echo de l’avion au sondeur, avec la trace basse et la queue au dessus
La partie haute de l’épave à 95m
Le Fw 58C est un avion école et de transport. C’est un bimoteur monoplan à aile basse ,il dispose d’un train d’atterrissage classique rentrant ,logé dans les fuseaux moteurs .Le train principal est composé de deux roues de 690x200mm actionnés hydrauliquement ,la roulette de queue consistant en une roulette de 260×85 mm.
La queue de l’avion au fond du lac
La structure est tubulaire en duralium recouverte de toile de lin .
On voit ici une partie de la toile de Lin de l’aire arrière qui part en lambeau, ce n’était pas le cas il y a deux ans.
Vu sous un autre angle
La Croix gammée telle qu’on la voit quand on arrive dessus
Le cockpit avec ses manches à balais toute la partie avant est enfoncée dans la vase
Une photo de l’époque de l’intérieur du cockpit
le poids de l’avion et la légèreté de la vase ont fait disparaître les moteurs dans la vase, se sont les ailes qui l’ont empêché de s’enfoncer plus
Le train d’atterrissage à commande hydraulique à l’arrière du moteur
Un autre bout de train d’atterrissage
Une inscription sur une partie de l’aire qui part en lambeau
Le fuselage en duralium, entre le cockpit et les ailles arrières a perdu toute sa toile de Lin
Remontée sur le fuselage
L’image montre bien la verticalité de l’épave
Encore une photo du sommet
Une photo d’époque de l’avion dans sa version de reconnaissance
L’avion conçut pour notamment pour l’écolage ,dispose d’un poste de pilotage biplace côte à côte sur l’ensemble de ses versions .
Préservation de l’épave d’Avion Nazi FW58 du lac du Bourget près de Chambery
Au fond de notre lac du Bourget, le plus grand lac de France se trouve par -112m une épave d’avion nazi, un FW58 qui à mon avis, a une porté Historique et culturel.
Il faut préserver cette épave au fond du lac du Bourget
J’ai appris récemment de oui dire, dans la presse, écrite et télévisé régionale, que le musée de Berlin aurait lancé une souscription pour faire renflouer cette épave et la ramener à Berlin.
Il me semble tout à fait inapproprié de renflouer l’épave du FW58 à plusieurs titres :
TECHNIQUEMENT :
le FW58 est un avion à structure métallique recouvert de toile, bien qu’il soit au fond du lac dans une eau à 4°C la toile part en lambeau. L’avion est planté à 80° nez et moteurs dans la vase jusqu’au cokpit. La vase est tellement fine que même le déplacement d’une palme de plongeur à 1,5m de distance soulève la vase.
Il suffit de regarder les dernières images de l’épave pour comprendre en les comparant aux premières faites suite à sa découverte, son délabrement rapide depuis quelques années, depuis qu’elle est plongée souvent par des plongeurs non aguerris à ce type de plongée, lui mettant des coups de palmes ou ne possédant pas le bon « trim », ou flottabilité et s’accrochant dessus.
Le fait de vouloir bouger cette épave, va la détruire, les sections de tube sont très fine, et la toile le recouvrant va partir en lambeau et rester au fond du lac du Bourget.
De plus si jamais la structure était sorti de l’eau quid de sa conservation immédiate ?
HISTORIQUEMENT ET CULTURELLEMENT :
Cette épave a une histoire importante sur le point de vue Culturel.
« Le 30 Mars 1944, un avion allemand, un Focke Wulf 58C, un avion école de reconnaissance, décole de Lyon Bron avec 4 pilotes à bord. Après quelques minutes de vol, ils se sont mis en tête de faire un rase motte au dessus du lac du Bourget pour se faire plaisir. Bien mal leur en a pris. Juste en passant au dessus de Chatillon, l’avion pique du nez et s’écrase dans l’eau froide du lac. La scène se passe devant des pécheurs de Conjux qui arrivent à temps pour sauver deux pilotes, mais les deux autres sont déjà morts. L’avion met une vingtaine de minutes avant de sombrer au fond du lac emportant les deux corps. Les deux pilotes allemands sauvés seront récupérés plus tard par le colonel commandant la base de Bron. En guise de remerciements, le Colonel Allemand fit libérer quatre prisonniers originaires de la région. Cette histoire est bien connu des habitants de Chindrieux et Conjux et est authentifié par les archives militaires allemandes de Fribourg. »
Des résistants Français lui doivent la vie.
DU POINT DE VUE PLONGEE :
Nous plongeurs tech n’aurions plus notre belle épave.
Pour toutes ces raisons nous pensons que cette épave doit rester là ou elle est.
Un article sur notre épave d’avion nazi FW58 du lac du Bourget , dans un magazine italien de plongée SUB.
Un ami italien m’a passé cet article paru dans le magazine de plongée italien SUB, très beau magazine d’ailleurs. Dès qu’il a vu le FW58 il a pensé à nous LOL.
Plongée sur l’épave du FW58 au lac du Bourget
Le Magazine de plongée italien SUB
Belles photos de l’épave du FW58 dans le Lac du Bourget
Dommage qu’il se dégrade vite depuis quelques mois….
Ca y est ça me démange à nouveau….va falloir qu’on y retourne…
Pim van der Horst, Vic Verlinden, et jordi Mateo de Dirrebreather plongent sur notre epave du FW58
Cet été lors de notre « croisière » en Irlande à Malin Head, Vic Verlinden m’avait fait par de son souhait de venir plonger notre épave d’avion Nazi, le FW58, caché au fond du lac du Bourget. Et voilà il suffisait d’organiser la plongée pour le Dirrebreather.
Un article de presse plus tard…
La première page de l’article de Vic Verlinden, sur sa plongée sur l’avion FW58
Vic étant à la retraite a du temps pour ses deux passions la plongée et la photographie. Il voulait la faire cette plongée dans notre beau lac du Bourget sur notre épave du FW58, alors je lui ai organisé cela avec Pim van den Horst et Jordi Matéo de Dirrebreather.
Pim était équipé d’un recycleur Apocalypse.
/ Plongée sur l’épave du Milano au lac majeur
Une plongée sur l’épave de l’Arcoa au lac du Bourget
Juste une petite plongée pour faire le tour en vidéo de l’épave de l’Arcoa au large de Charpignat au lac du Bourget.
Epave de l’Arcoa au Lac du Bourget
Ce matin je me lève trop tard, j’avais prévu d’aller tester mes réparations sur le recycleur, à pierre à bise de l’autre coté du lac du Bourget, mais cela fera trop loin d’autant plus que j’ai trois stères de bois à ranger ensuite. Une petite plongée sur l’épave de l’Arcoa fait toujours un peut de bien.
L’épave de l’Arcoa, petit bateau à moteur a malencontreusement coulé au large du site de plongée de Charpignat au Bourget du lac.
Me voilà donc parti pour aller faire cette vidéo de l’épave de l’Arcoa gisant à 21m au large de Charpignat au Lac du Bourget. Suis à la bourre donc le soleil commence à monter un peu à l’Horizon.
L’épave de l’Arcoa fait parti des trois épaves de Charpignat au lac du Bourget.
Je tombe dessus immédiatement, et commence ….mais ma copine la lotte de la dernière fois qui se planquait dessous , n’est pas au rendez vous !
Plongée à Charpignat au Lac du Bourget vidéo des épaves
Juste une petite envie ce Dimanche, une petite plongée au Lac du Bourget tranquille pour faire une vidéo des épaves de Charpignat : la Barge à 60m et Arcoa à 20m.
Un beau matin ensoleillé sur le lac du bourget pour plonger les épaves de Charpignat
Pas envie d’une grosse plongée ce matin là, mais un reste de chaux dans le canister à passer, pas pu allé plonger à Vouglan dans le Jura, faute de m’être décidé à temps, alors je me rabat sur l’idée l’envie de faire une vidéo de la barge aux plongeurs à 60m de mes épaves du lac du Bourget
Donc ce sera quand même une plongée en recycleur. J’arrive de bonne heure et bientôt le club de Bourgoin arrive aussi….force de discuter et de bises…ben oui quoi y avait une demoiselle…. LOL en m’équipant à l’eau j’oublie le compas, on m’en propose un, mais trop fier et sans doute sur de moi, ou par peur de le perdre je refuse….grâve erreur !!!
Bien entendu au fond, sans aucun azimuth, je l’ai loupé….forcément, on a que ce qu’on mérite, donc je repars vers les 20m pour chercher Arcoa que je ne trouverais pas. En effet arrivé à 20m je tombe sur un mur…. de peuf !!!! LOL j’y vois plus à 50 cm, j’appercois littéralement deux plongeurs qui marchent debout sur le fond !!!
J’ai beau faire des allers retours, tu parles c’est mort !!!
Je ne sais fichtre pas ou je suis !
Plongée sur l’épave de la barge aux plongeurs au lac du Bourget
Pas top le lac ce matin, pour une petite plongée à Charpignat au lac du Bourget sur l’épave de la barge aux plongeurs.
Pas top ce temps d’hiver ce matin !
Temps d’hiver la neige est à 700 m en ce 2/6/2011
L’eau est pourtant chaude, et une petite plongée d’orientation pure au lac du Bourget pour trouver la barge aux plongeurs qui se trouve à 60m au large de Charpignat, et on le trouve sous l’eau qu’au cap.
Je palme donc jusqu’à la bouée de 40 m en surface, la troisième blanche sur la photo, avant de m’immerger, c’est laiteux et sombre ya pas de lumière du soleil, puisque pas de soleil…et les rivières ont du charrier un max vu la pluie qu’il est tombé ces derniers jours.
Je le préssentais et je n’ai pas fait l’effort de prendre l’appareil photo.
Un bubble check à 6 m et ya toujours un petit chuintement….pfff arrivé au fond, je m’équillibre et m’ajuste pour prendre le compas et chercher l’azimuth, ben nib !!! ça marche pas ce foutu compa marche pas ! Pour être honnète …c’est mes yeux….passé la quarantaine c’est la merde sous l’eau avec les petits chiffres…donc me voilà parti …à l’estime je cherche les 65 m comme la dernière fois puis quart de tour sur la gauche…et je crois reconnaître la topo du coin ça remonte d’un coup de cul jusque 60 m, ya deux ou trois cailloux, c’est presque plat maintenant et PAF !! en plein dans le mille !!
AHH sergio comment tu fais pour ne pas la trouver ??LOL
Une vieille photo de ma première plongée sur l’épave de la barge
Cette fois l’eau est plus claire les limons n’ont pas atteind cette profondeur. En fait c’est dommage que je n’ai pas la caméra ou l’appareil photo avec mes éclairages vidéo car j’aurai pu faire une belle photo d’ensemble. je fais le tour de la barge.
Un coup d’oeil au compas….toujours aussi illisible bon, donc va falloir rentrer à l’estime, et se souvenir de la dernière fois lol tant que le profil remonte c’est bon signe lol. C’est que mine de rien on doit être à 300 ou 350 m du rivage.
J’aperçois la lueur du jour qui commence à transpercer jusqu’à moi maintenant reste plus qu’a espérer que je tiens bien le cap, lol, j’entends la chaîne de la bouée des 20m c’est bon signe cela veut dire que je suis pile dans l’alignement, même si je ne la vois pas ni son corps mort.
A 14m, tout d’un coup je suis pris d’une sensation de chaleur phénoménale, serais en train d’avoir un soucis ??….à priori non….tout vas bien c’est simplement qu’en 1m de profondeur seulement la température de l’eau a pris 6° !!! Drôle de sensations…
Je retrouve les herbiers, les perches et l’épave à 6 mètres et sa poterie mais pas de brochet..lol je suis super content de moi lol je suis rentré pil poil au bon endroit sans me servir du compas.
Le chti profil de la plongée sur l’épave de la barge aux plongeurs au lac du Bourget
/ Première plongée sur l’épave de la barge aux plongeurs au lac du Bourget
J’apprend dans la semaine par phiphi qu’il a ce week end un groupe d’italien qui vient plonger sur l’épave de l’avion du lac du bourget pour en faire un film et un reportage. Il ne sont que quatre, et on peut plonger dimanche. Papa, lui sera samedi à Thun pour plonger avec Yvan et Bri, ils ont prévu de faire 110.
Automne sur le Lac de Thun en Suisse
Donc Après la plongée de papa et ses 110 m Samedi rendez vous au lac du bourget pour plonger sur l’épave du FW58.
Première neige, au Lac de Thun en Suisse.
Il va faire un « éffort » pour faire l’avion dimanche. Donc Dimanche à 8H30, rendez vous chez philippe. Le temps est maussade, et frais. On prépare le matos et on va au lac. Celui-ci est très plat et calme. On part à deux bateaux, les italiens sur celui de phiphi et nous sur celui de serge, qui veut en profiter pour tester son zod. A l’aller une petite course entre notre 150 ch et son 90 ch chargé et on le pose.
On positionne le bateau a l’aplomb de l’épave du FW58
Plongée sur l’épave de l’avion FW58 au lac du Bourget
On va laisser partir les italiens en premiers avec leur caméra et leur Bails Out de 20 litres acier !!! En diluant on a un Tx 7/74 et par flemme j’embarque uniquement un bail out de 8/64 et un 30/35. On se met à l’eau, aidé par serge et un italien. On s’arrette à 5 mètres pour le bubble check mais il y a plein de bulle qui remonte du fond, les italiens sont en train de remonter et ils purgent, donc useless. Allez Go ! On sera en bas en 3’55, un peut lent ma foix. En fait j’ai froid, à 95 mètres on est pile au niveau de la queue de l’avion, et on a sa croix gammée pile en face des yeux. Un morceau de toile pend d’un aileron arrière, c’est tout frais ca n’y était pas en juin quand nous avons plongé dessus.
On suit le fuselage, et on descend jusqu’au fond, le faisceau de ma trois led « sola » perce l’obscurité, c’est comparable au HID Dive Rite de pervers en légèrement moins puissant. Je colle le phare Bersub à coté qui difuse plus largement sa lumière jaune, mais qui n’arrive pas à pénétrer autant. L’eau est très claire. On fait le tour de l’avion, mais je n’ai pas envie de faire du rab, je suis sure que je vais me les meuler, papa semble avoir le même ressenti que moi, car il entame la remonté sur la queue, et me fait signe fin de plongée après 12 minutes. On remonte donc, mais assez doucement au début. Le jour apparaît vers 60 mètres. Plus tard lorsque je veux enrichir en manuel, rien ne se passe ! J’ai beau appuyer sur l’inflatteur nada !, Merde pensais je panne d’oxy ? Je check les cellule tout va bien et le solenoide injecte ! Lors des testes tout marchait , donc je tripatouille le toyo et hop ca marche ! Superbe. On atteind la barre de palier et les italiens qui finissent. C’est long et le froid s’installe. Enfin on sort au bout de 98 min.
Serge et son fils nous attendent avec la brioche le thé les FRAISES TAGADA !!! MIAM Serge met poignée dans le coin et on dose la barge de phiphi sur le retour.
On se les meules au retour !
En discutant avec un des Italiens, ils me confirment que celui-ci est l’inventeur d’une épave de sous marin retrouvé par 123m de fond au large de gène, mais je n’ai pas eu le temps d’approfondir la conversation c’était l’heure de partir.
Belles couleurs dans le ciel de chambéry au dessus du lac du bourget
Découverte de l’épave de la barge aux plongeurs à Charpignat au Lac du Bourget
Ça fait longtemps que j’avais pas plonger à Charpignat au lac du Bourget, site normalement réservé aux formations et baptêmes car accessible depuis le bord ou on a pied. Donc m’y vla ti pas dimanche matin avec une idée derrière la tête. Trouver cette épave de barge au plongeur à Charpignat !
Samedi soir 26 Septembre 2009 panne de binôme pour le dimanche ! Bon sang mais que font ils tous ? Papa a décidé de se reposer Éric a promis des trucs à sa femme, et les autres ne plongent pas le dimanche uniquement le samedi. Ça doit être une question d’âge, le dimanche c’est sacré pour eux : le petit coup du matin à maman après c’est la messe histoire d’obtenir l’absolution et se laver de tous ses péchés de la semaine et après le repas dominical faut pas oublier le plus important ! Ya Jacques Martin à la tv ! Enfin maintenant c’est Drucker ! Comprenez donc que nos plongeurs extrêmes ne puissent plonger que le samedi !
Donc j’étais parti dans l’idée de ne pas plonger quand OH miracle (c’est le fait d’avoir pensé à dieu dans la ligne du dessus!) je me souviens d’avoir entendu parler d’une épave que personne n’a encore « trouvée » dans la zone des 60 mètres. Ce sont les militaires qui en ont parlé à Philippe. Ni une ni deux, un sms plus tard à phiphi je lui confirme que je passerai dimanche matin faire gonfler mes deux litres avant d’y aller. Une petite plongée solo ca fait pas de mal et au cap en plus ! Dimanche matin, passage chez phiphi pour contrôler mes gonflages et ho miracle ( tiens ca fait le deuxième !! c’est louche ?) j’ai encore 150 B de diluant et d’oxy. Va bene cosi.
Magnifique parking de Charpignat,
Direction le beau parking du Béat , heu pardon charpignat ! OOUUUAARRFFFF
Mise à l’eau de Charpignat
A la recherche de l’épave de la barge aux plongeurs
T’a déjà vu un pingouin en recycleur et bail out à charpignat ? Paf Voila ça me pendait au nez, mon mano de diluant reste bloqué sur 50B HS ! Je purge et fais tomber la pression et la remet dans tout les cas il reste à 50 Bar bon heureusement que j’ai checké la pression tout à l’heure, ca va le faire. Allez zou Philippe est là avec deux élève Niveau 1. Purée je me souvenais pas que la bouée des 40m était aussi loin du bord, faut palmer comme un débile ! Ah l’époque des exercices sur ces bouées ! Alors le topo c’est tout droit après la bouée de quarante et tu tourne à gauche et t’y es ! Formidable, bon j’y suit à cette foutu bouée allez zou ! (j’ai quand même vérifié que mon phare marchait rapport à la dernière fois au Beatenbuch. Arrivé en bas, je verse une larme en souvenir des exercices en humide qui m’ont fais souffrirent ici alors que mon instructeur chéri (Philippe Savoie Plongée) était au chaud en combinaison étanche.
Bon le compas et je prend la direction au 270 jusque 65m. C’est plat au début mais ca descend assez vite, en tout cas c’est vaseux de chez vaseux. Arrivé à 65 m virage à gauche et cap au 180 je remonte légèrement à 60m en tenant le cap et je tombe très rapidement dessus. Elle est en alu toute jaune, en bon état, c’est une grosse barge environ 10m de long, avec les logos encore visibles du club de plongeurs auquel elle a appartenu. Il y a un peu de vase dedans et elle n’a plus de moteur.
Clic clac Kokak, je sort mon caisson et MERDE il a givré !! je vais encore faire des photos nulles, pourtant j’ai deux paquets de silice dedans, enfin bref je ramène du flou. J’ai bien tourné autour mais c’est pas le Titanic non plus et bon ya plus rien d’autre à faire que de rentrer. Je reprend mon cap et hop sus au 90, et après le rebord de baignoire entre 60 et 40 c’est plat comme la poitrine à Jane Birking et c’est long …. Tiens je suis pas mauvais j’ai retrouvé la bouée des 20 mètres, puis je trouve un fil électrique de masse jaune et vert qui semble aller dans le bon sens. Après une autre vérification ça semble ok, légère erreur j’aurais du vérifier et prendre 100°, le fil m’a amené directement au port de Charpignat. Enfin c’est pas trop mal. Pas mal non j’ai réussi à faire une page sur presque rien ! Enfin c’est une épave de plus du lac, y en a d’autre on va les trouver ! Il y a un beau voilier à plonger.
Belle épave de la Barge aux plongeurs à Charpignat
Ah au fait faut que je lui trouve un nom à cette barge, comme elle est longue et plate je décide de l’appeler La barge aux plongeurs !
Liste des ÉPAVES DU LAC DU BOURGET. A chaque fois que nous allons en trouver une lors de nos plongées on la listera ci après afin de vous en faire profiter.
Il y a un certain nombre d’épave dans le lac du Bourget. C’est la plus grande masse d’eau en France. Avec son passé, son histoire, il est normal qu’il y ai des épaves. Il y en a des connus, des plus rares et d’autres que ne l’on connait pas encore.
A Charpignat au BOURGET DU LAC il y a 4 épaves : l’épave MARINETTE vers 3, 4.5m et l’épave de l’ARCOA à 20m qui servent bien pour les baptèmes et les exercices de plongée et une épave d’une Barge vers les 50 mètres presque dans l’axe des bouées. Plus récemment on a découvert une ÉPAVE DE VOILIER dans les 55, 58 mètres. Avant de s’engager dans une plongée longue profonde et technique vérifier la météo du lac du Bourget.
Épaves lac du Bourget : MARINETTE
Epaves lac du Bourget à Bourdeau
A Bourdeau au Bourget du lac il y a trois Épaves ou ce qu’il en reste, puisque les pompiers « s’amusent à intervenir dessus afin de faire des exercices. Il y en a une à 11m une BMW ,la deuxième et la troisième sont à 40 m une Peugeot 304 et une Fiat 128 ,la dernière est à 50m il s’agit d’une AX spot. Ces voitures, pour la plus ont été jetée à l’eau par ceux qui les avaient volées pour masquer leur forfait.
Épaves lac du Bourget : la barge aux plongeurs à Charpignat
L’épave de la barge aux plongeurs se trouve en face de Charpignat à 60m, il faut descendre à la bouée de 40 mètres, puis prendre le cap, tourner à gauche prendre le cap et paf !! on est dessus ! C’est dans le CR. On peut aussi prendre le cap directement directemnt de la plage .. 😉
Épaves du lac du Bourget : l’épave de l’avion Nazi FW 58C à 112 mètres
C’est la plus belle de toute les épaves du lac du Bourget, et qui sait même de beaucoup d’endroit : inaccessible par sa profondeur au commun des plongeurs, chargée d’histoire, c’est celle qui berce nos rèves.
Histoire de la plus belle épave du lac du Bourget : le FW 58C
Le 30 Mars 1944, un avion allemand, un Focke Wulf 58C, un avion école de reconnaissance, décole de Lyon Bron avec 4 pilotes à bord.
Après quelques minutes de vol, ils se sont mis en tête de faire un rase motte au dessus du lac du Bourget pour se faire plaisir. Bien mal leur en a pris. Juste en passant au dessus de Chatillon au sud du lac du Bourget, l’avion pique du nez et s’écrase dans l’eau froide du lac. La scène se passe devant des pécheurs de Conjux qui arrivent à temps pour sauver deux pilotes, mais les deux autres sont déjà morts. L’avion met une vingtaine de minutes avant de sombrer au fond du lac emportant les deux corps.
Les deux pilotes allemands sauvés seront récupérés plus tard par le colonel commandant la base de Bron. En guise de remerciements, le Colonel Allemand fit libérer quatre prisonniers originaires de la région. Cette histoire est bien connu des habitants de Chindrieux et Conjux et est authentifié par les archives militaires allemandes de Fribourg. Depuis lors, une association Fahrenheit 32 présidée par Roger Pilloud a tout fait pour retrouver l’épave et pour la protéger en mémoire de ce qui s’est passé. En 1993 l’Ifremer effectue des relevés topographiques au sondeur, du lac du Bourget, afin d’établir des courbes de niveaux et profondeurs du lac. Elle remarque une anomalie au sondeur et en parle à la sté Hydrokarst qui envoie un technicien et un ROV, un robot téléguidé.
Ce robot fut même coincé dans l’épave, et c’est grâce à un second robot manipulateur que le premier pu remonter.
Images de l’épave du FW58 gisant au fond du lac du Bourget prise par le ROV de Hydrokarst
La première plongée sur l’épave du FW 58C au lac du Bourget
La découverte et l’authentification de l’épave du FW 58C a été possible grâce à cette sociéte. Ils en ont profité pour relever les coordonnées GPS de l’épave. Ces coordonnées furent communiquées à Philippe Cathiard de Savoie plongée, afin qu’il puisse plonger dessus. Pourtant le premier à plonger sur l’épave du FW58 fut Jean Marc Blache et son équipe qui avait aussi eu les coordonnées GPS de l’épave et qui plongea en octobre 2004. Le Dauphiné Libéré leur consacra un reportage à l’époque.
Philippe Cathiard plongea l’année suivante, en 2005 avec son ami Stéphane Havard et firent même un film : Video FW58 et remontent des superbes photos. (Merci à eux). Un des moteurs de l’épave a été araché lors du choc de l’avion dans l’eau et git sur le fond un peu plus loin. Aujourd’hui bien que le froid, le manque de lumière et d’oxygène préserve l’épave, celle ci souffre, la toile qui recouvre l’ossature part en lambeau, et l’ossature commence à s’effriter. L’épave du FW 58C est plantée le nez dans la vase, le nez de l’avion, avant le cokpit, a complètement disparu dans la vase, témoin de la violence et de la vitesse à laquelle l’avion a du percuter la vase.
Photos Copyright Stéphane Havard et Philippe Cathiard, 2005. y en a t il d’autre ? certainement des voiliers mais non défini Il y a une copie de riva qui a coulé en plein été, il sortait de réparation. A suivre….