Plongée sur le Chalutier et les ancres à la Ciotat
Au large de la Ciotat on peut trouver une épave de chalutier gisant à coté de deux gigantesques ancres de plusieurs tonnes chacune sur un fond de 44 mètres. Cette épave en plastique a été démontée avant de couler, les deux moteurs, les arbres et les hélices manquent à l’appel. Le nom de l’épave est inconnue.
Elle mesure une dizaine de mètres de longueur environ sur deux mètres de haut.
Les ancres servaient à l’époque à amarrer les paquebots fabriqués par les chantiers navals de la Ciotat.
A une vingtaines de mètres derrières la poupe, file une chaîne gigantesque avec des maillons d’un mètre de long, rattachée à une ancre de 6 mètres environ.
Le Chalutier et les ancres
C’est en rade de la Ciotat, en face des Chantier, dans la zone de mouillage des paquebots et à 44 mètres de profondeur, que git une coque en plastique d’une dizaine de mètre de longueur, avec ses deux ancres gigantesques.
L’histoire du chalutier
La coque reste…anonyme.
Nous ne connaissons ni son nom, ni son type et ni son âge. Idéal pour les plongeurs adepte aux épaves mystérieuses.
Mais nous savons qu’elle a été soigneusement décortiquée avant d’être coulée et c’est pour cela que le moteur avec arbres et hélices, ont été enlevés.
La plongée sur le chalutier de la Ciotat
Le bateau lui-même ne serait pas intéressant sans ses ancres, mouillage fixe destiné aux paquebots lancé par les chantiers proches, ou par les bâtiments en attentes de réparations.
L’épave est légèrement penchée sur bâbord. Sa coque reste entière mais ses rebords sont festonnés car le polyester se déchire. Il n’y a plus de pont ni de superstructures et en ce qui concerne l’intérieur, la présence de quelques durites, tuyaux résiduels et supports vides, témoignent d’une existence ancienne de deux moteurs.
La partie la plus solide est le tableau arrière.
De deux mètres est la hauteur au-dessus du sable et il n’y a pas de filets.
A dix ou vingt mètres, à l’arrière de la poupe, une gigantesque chaîne court sur le sable. C’est celle de la première ancre de six mètres. Ses maillons allongés et aplatis font approximativement plus d’un mètre de long. C’est une ancre à un seul bras avec un jas mobile en position.
Le soc et le jas ne sont pas très enfoncés, on peut donc passer sans difficulté sous la verge. Une seconde chaîne part de cette encre mais cette fois aux maillons un peu plus petits et plus classique. Elle aboutit à la seconde ancre aux caractéristiques similaires à la première.
La direction du premier segment de chaîne est perpendiculaire au chalutier, tandis que le second s’en éloigne.
Nous ne pourrons vous dire ou mènes le mouillage dans les deux directions.