Plongée sur l’épave du sous-marin Rubis au Large de Cavalaire
Première plongée des pseudos vacances, on commence doucement et c’est pas moi qui décide. Je fais la connaissance de mon binôme 2013 Philippe qui est en Recycleur inspiration mais avec tous les gadgets modernes du parfait Geek, il lui manque plus que le bluetooth ! LOL, il a la BOV, le nouveau soft avec les contacts humides que juste de voir l’eau il se met à bipper, et les poumons dorsaux… Sinon sous l’eau il est nickel LOL. On devrait passer un bon moment ensemble sur cette plongée sur l’épave du sous-marin Rubis.
Une mer pétole, la visi laisse à désirer car il y a plein de particules et ça va durer toute la semaine. L’épave du Rubis est poissonneuse Dentis, Rougets, Congre etc. On visite la salle des torpilles.
Pas brillante cette plongée et tentative de navigation à l’intérieur de l’épave du Rubis. Comme je n’avais pas encore reçu ma nouvelle mini wing et que le code du sport impose un élément de flotabilité, j’ai du me bricoler à la hate une stab à mettre par dessus mon harnais… ce qui complique la config et le lestage.
Le positionnement des blocs s’en ressent et si à cela on rajoute les cables des phares vidéos qui trainent… on obtient un beau merdier ! LOL
Je ne me serais pas certifié sur ce coup là !
Festival de la Plongée Tech 2008 Cavalaire deuxième édition
Festival de la plongée Tech 2008 à Cavalaire ou la naissance du Deep CCR Tartiflette Team.
Bon, j’avoue j’ai pris plus de temps que d’habitude pour rédiger ce CR bien que mes coreligionnaires m’aient tannés depuis un mois environ pour que je l’écrive. Il fallait bien commencer par le commencement. Tout d’abord la naissance du «Tartiflette team» au festival de la plongée tech 2008. Pour pouvoir participer à ce festival de la plongée tech 2008 à Cavalaire, il faut avoir suivi une formation de plongée et avoir une solide expérience.
Marque déposée INPI Merci de respecter la propriété intélectuelle 😉
Tout simplement la réunion de trois plongeurs en circuit fermés : deux Savoyards et un Parisien . Bon, vous me direz que c’est le mariage de la carpe et du lapin. Mais quand on est sous l’eau, rien ne ressemble plus à une carpe qu’un lapin, surtout quand les uns et les autres sont habillés de néoprène. Donc voici donc une présentation rapide du team :
Thierry à gauche et Nicolas à Droite (accompagnés d’une charmante plongeuse Suisse Brigitte que l’on retrouvera sur d’autre festival de la plongée tech)
Thierry en cours de montage de son recycleur.
Jerome, sa femme et Thierry
Nous plongeons sur Recycleur Inspiration Vision Electronic (Evolution pour Nicolas), et sommes tous les trois plongeurs TDI advanced trimix . Nous avons décidé de nous retrouver comme l’an dernier sur le festival de la plongée Tech organisé à Cavalaire pour la deuxième année consécutive par Arnaud Niel et Aldo Ferrucci , à l’aide des clubs de plongées Locaux.
Au programme : plongées sur des sites variés tels que : épaves (Rubis, Togo, Dornier 24),ou bien tombants, le tout à des profondeurs variant entre 40m et 100m, limite imposée cette année par les organisateurs du Festival de la plongée tech 2008 pour des raisons de sécurité . La population de plongeurs est estimée cette année à 80 personnes environ, dont une trentaine de personnes plongeant en recycleurs, les autres en Circuit Ouvert. (les chiffres que j’avance ici ne sont pas officiels) Beaucoup de nationalités sont présentes lors de ce festival de la plongée tech 2008 : Espagnols, Italiens, Anglais, Les incontournables Suisses (qui approvisionnent les palanquées en Tablette de Chocolat),Belges, etc.
Plongeurs anglais
Nos sympathiques amis Anglais Colin et Brian.
Les suisses sont venus en forces cette année au festival de la plongée tech 2008 : ici Ivan et André, deux plongeurs habitués des lieux. A noter leur aspect jovial, renforcé par l’absorbtion la veille au soir de Rhum Piment…
Malgré une météo plus que capricieuse ayant complètement modifié l’organisation des plongées, nous avons pu nous retrouver encore cette année pour un moment convivial.
Vue générale du Quai un matin lors des préparatifs des palanquées.
Les ponys s’alignent comme à la parade sur le quai et dans les bateaux.
Certains messages sont parfois assez explicites.
Pour tous, la promesse d’une journée qui sera très sympa.
Dernier préparatif avant le départ, tout le monde s’active.
Thierry, ici en train de changer la tête électronique de son recycleur qui lui pose quelques problèmes.
Les bateaux sont prêts à démarrer. Ici chaque élément est à sa place.
Pour certains c’est du lourd au sens propre comme au figuré…….
Récupération des plongeurs en cours sur les tombants de la magnifique baie de Cavalaire.
Fin de plongée : l’escalade de l’échelle est toujours un grand moment, surtout avec une quarantaine de kilos sur le dos. Il est important de garder l’embout en bouche avec la déco la plus riche possible en O2.
Pour un de nos amis plongeurs qui se plaignait de douleurs articulaires suite à une remontés sur procédure de secours en Circuit ouvert, à cause d’un problème matériel, une évacuation de secours par hélicoptere a été mise en oeuvre à partir du bateau. Cet incident qui s’est heureusement terminé sans gravité, nous a à tous rappelé l’humilité car même un moment sympa peut tourner au tragique rapidement en cas d‘accident de plongée.
Le Festival de la plongée tech 2008 c’est aussi d’autres activités
Des baptêmes de plongée en recycleur
Le festival de la plongée tech 2008 proposait aussi à ceux qui le désirait d’effectuer des baptêmes en recycleur afin de leur faire découvrir les joies du circuit fermé. Grà¢ce à nos fameux instructeurs, Jean-Marc, André, et Philippe.
Bon là je m’y colle, pendant que certain font les malins sous l’eau, je prépare les recycleurs qui devront être utilisés sur le tour suivant.
Le festival de la plongée Tech 2008 propose des baptême de plongée pied lourd
La sortie de l’eau du Baptême pieds lourds
Des baptêmes pieds lourds étaient aussi proposés par une sympathique équipe de plongeurs italiens. Mais le Festival de la plongée tech c’est aussi un moment de rencontre avec les professionels de la plongée, les constructeurs et leurs représentants, la présentation du matériel, des nouveautés, des conférentiers, les associations, les médecins hyperbaristes
etc.
Le stand Savoie Plongée tenue par l’incontournable Philippe Cathiard dopé au Beuchat.
Le meg et le mini Meg sur le stand d’Aldo Ferrucci. On attend plus qu’il passe CE Aldo !
Les arstistes exposent aussi au festival de la plongée tech 2008 à Cavalaire
Thierry et moi avont eu la grande joie de déjeuner avec Dominique Serafini qui a des centaines d’histoires et d’anecdotes à raconter et qui est une mémoire vivante de la plongée avec Cousteau. Son site ou l’on peut trouver ses BD et ses photos http://www.dreamwrecks.com/
Des conférences au festival de la plongée tech 2008
Dernière conférence traitant de la décompression, qui fut rudement animée !
Ma première rencontre avec le maître Pascal Bernabé
Moi même en pleine discussion avec le recordman du monde de profondeur -330m, Pascal Bernabe. Il mange plus que moi ! On verra bien si il tient la distance au Kebab en Egypte.
Le festival de la plongée tech c’est aussi se rencontrer, partager des moments entre amis, se revoir et savoir se détendre après des plongées lourdes et techniques. On ne se prend pas la tête. On a même fété les un an du couple d’Erwan avec la petite italienne qui se sont connu ici l’année dernière, dans son Renault Trafic, faut bien que ca serve à quelque chose un Renault, c’est si souvent en panne !
Jerome et Chantal démonte le restaurant le Pizzaiole en faisant tomber une peinture… Hué de la salle. Des bons moments à partager.
Jean Marc, les Suisses, et Jean Philippe avec Daniel du Pizzaiole. Très bonne table et bien servi.
Thierry laisse tomber !! C’est la cops d’Erwan !
En conclusion, je dirai que ce Festival de la plongée tech 2008 a été encore un moment très agréable qu’il nous a été de vivre pendant quatre jours, malgré une météo plus que capricieuse et une organisation qui a du palier aux nombreux imprévus fréquents dans ce type de manifestation. Espérons que les organisateurs rééditeront encore le festival l’année prochaine, malgré la déception et les doutes émis par certains plongeurs. On se retrouvera pour le festival de la plongée tech 2009.
Jérôme & Nicolas
PUREE ON A ENCORE LOUPE LE DORNIER !!!! Vivement l’année prochaine
Petite plongée d’exploration de l’épave du sous marin Rubis à Cavalaire
Après la première semaine d’Aout réservé au stage avec Aldo, la deuxième fut celle réservé à « faire des heures » avant la troisième réservée aux plongées profondes. Cette plongee tranquille avec philippe sur l’épave du rubis à Cavalaire lui a permi de faire de belles images. On a plongé avec quelques circuit ouvert, j’en ai profité pour pénétrer cette belle épave et rentrer par le kioske.
Une des plus belle épave de la baie de cavalaire : le Rubis
Formation plongée Recycleur Trimix Hypoxique level 3 avec Aldo à Cavalaire
Résumé de notre formation de plongée Hypoxique en recycleur Inspiration avec Jérome comme narrateur, excellent d’ailleurs.
Plongées Profondes à Cavalaire
Fin Mai 2008 à Paris, en plein boulot;
Coup de téléphone de Nicolas qui m’annonce qu’il plonge toutes les fin de semaine dans le lac du Bourget avec son recycleur Evolution ,de manière à étoffer son carnet. Il s’oriente déjà vers un stage avec Aldo Ferrucci courant Aout pendant ses vacances, pour passer le niveau Trimix confirmé…… Moi qui pensait « plongouiller » un peu cool depuis mon dernier stage l’an dernier durant cette même période, je me laisse finalement convaincre (sans trop me forcer je l’admets) de l’accompagner durant ce stage de 4 jours.
Début Aout à Cavalaire :
Cela fait à peine une semaine que les vacances (les vraies) sont terminées, et que je suis remonté sur Paris pour bosser, j’ai profité de ces 15 jours sur place en Juillet pour tremper mes palmes une dizaine de fois dans la baie, pour des plongées sympathiques sur le TOGO, le RUBIS et autres HELLCAT ou Barge aux Congres, et ce à chaque fois en recycleur.
Quelques photos du Hellcat
Cette fois-ci de retour sur mon lieu de villégiature, les choses sérieuses vont commencer (c’est pour ça que je me fait un malin plaisir à affirmer à qui veut bien l’entendre que « non, ce ne sont pas des vacances ! » ).
L’objectif de ce stage est de parfaire notre formation, et d’envisager des plongées à des profondeurs de trois chiffres avec le recycleur. Les trois premiers jours de stages m’ont permis de recadrer un certain nombre de mauvaises habitudes prises avec le temps, ainsi que d’intégrer la gestion de l’équipement complémentaire pour mener à bien des plongées à ces profondeurs. (entre autre la gestion du deuxième Bail-out )
Au programme : révision des « gammes »avec gestion de la réchappe en circuit ouvert, manipulation des ordinateurs, lancer de parachute et cours théoriques durant l’après-midi.
Nous voici donc arrivés ce Jeudi matin à la fin du stage, avec pour objectif annoncé une plongée « ballade » aux environ des 100 m de profondeur. Le site choisi par Aldo sera le tombant à Mémé, situé dans la baie à 15min environ de navigation du Port par semi rigide. La veille, nous avons effectué le briefing de cette plongée et planifié celle-ci à l’aide du logiciel V-Planner , tout en intégrant la procédure de secours notamment dans la gestion des consommations des gaz.
Rendez-vous est donné au local des compresseurs de plongée à 07h00 (je vous disais bien que ce n’étaient pas des vacances), pour un départ du bateau prévu à 07H45. Mon équipement habituel est prêt :
-Combi étanche (l’eau a beau être à 25°C en surface, elle doit avoisiner les 14°C en bas)
-Recycleur Inspiration Vision, équipé de son bloc de diluant trimix 8/63.
-Deux Bail-out de secours : un bloc Alu 7L trimix 16/40 ainsi qu’un bloc alu 10L de Nitrox 32.
J’ai remplacé la Sofnolime pour l’occasion.
J’embarque avec moi mon ordinateur VR3 –C4,et tout le petit matériel qui va avec (Moulinet et Parachute, ardoise de poignée sur laquelle j’ai collé le Run –Time de la plongée, phare HID 10w Dive Rite).
L’équipement complet doit bien peser dans les 50-55kg à Sec.
Nicolas a opté pour la même configuration que moi, si ce n’est son recycleur légèrement plus petit ;
Aldo quant à lui plongera comme toujours avec son Mini Megalodon.
Nous sommes accompagnés par deux bouteilleux à l’air, qui baliseront la descente dans le bleu préalablement jusqu’à 60m, là où commence le haut du tombant. Arrivé sur site, Jules notre pilote, envoie la balise à la baille, suivi quelques minutes après par les plongeurs Air qui vont assurer son positionnement au fond. Nous sommes enfin prêts, et je transpire abondamment dans ma combinaison pendant que nous patientons en tournant autour de la balise avec le bateau. Le courant a l’air assez fort, ce que me confirme la trainée que laisse la bouée en surface ; il ne va pas falloir moisir longtemps et descendre rapidement pour éviter de se faire embarquer.
Enfin, c’est à nous. Nous basculons en arrière dans un même mouvement, et nous retrouvons rapidement à 6m pour un bubble-check.
Je me suis gavé de Solupred depuis 2 jours, car j’ai une oreille qui ne passait pas bien encore hier. Pour le moment tout va bien, et nous continuons notre descente le long de la balise. Nous suivons Aldo qui ouvre la marche et nous retrouvons le haut du tombant à 60m environ au bout de la balise. Nous attaquons la descente vers les profondeurs le long d’un tombant planté de gorgones jusqu’à une sorte de marche située vers 80m environ de profondeur.
J’entends le « YOUPI » de Aldo qui, en écartant les bras semble voler au dessus de la marche et s’élance comme un parachutiste plus bas; je le suis à mon tour, doublé par Nicolas qui a enclenché le turbo et qui rattrape tout le monde. Nous tombons littéralement et nous retrouvons sur la partie plus verticale du tombant, moins riche en faune fixée car plus verticale et donc moins éclairée par la lumière naturelle ; je jette un coup d’œil sur mon ordi : 106 m….
J’ai le cerveau dans le brouillard, comme si j’étais narcosé, ce que je suis peut être finalement, bien que le calcul de la profondeur Air équivalente me situe pourtant aux alentours de 25 m avec les mélange que nous respirons. Je passe la main sur la coque du recycleur et trouve en aveugle la commande d’allumage de mon phare HID : rien, le bestiau reste éteint ; je me maudis de ne pas avoir une fois encore vérifié les batteries avant la plongée, et récupère prestement ma lampe Ikelite qui j’espère a tenu le choc à cette profondeur. J’éclaire d’un petit pinceau lumineux le tombant qui défile sous mes yeux, tout en remontant le long d’une grosse faille que l’on devine au loin ; l’eau est claire. J’entends le choc métallique des deux bails out qui frottent de temps en temps sur la coque de mon recycleur.
Régulièrement à tâtons, je saisis mes deux détendeurs de secours pour me familiariser avec leur position. Je fais de même avec le moulinet que j’ai accroché sur une boucle de mon harnais vers l’arrière. Nous remontons dans la zone des 80m, ce qui me permet de récupérer l’autre partie de mon cerveau qui était restée jusqu’à présent absente. Je trouve que le tombant est plus sympa avec sa faune fixée. Par contre pas ou très peu de poissons. Déjà 13 minutes d’immersions. Il est grand temps de rejoindre la surface et d’entamer la déco, d’autant plus que chaque minute passée au fond se paie cash en durée aux paliers.
Nous avons planifié environ une heure de temps d’immersion, y compris les paliers. Nous remontons en pleine eau jusqu’à une profondeur de 30m environ. Le haut du tombant a déjà disparu dans le bleu; je fais le signe « parachute » à Aldo qui acquiesce du regard. Je décroche le mousqueton et envoie le tube qui file vers la surface ; avec mon dévidoir de 50m je suis certain de ne pas être trop court. Je rembobine tranquillement, tandis que nous sommes accompagnés dans notre lente remontée par des bancs de méduses urticantes : au moins cela nous occupe pendant un certain moment. Nicolas sort son Bardes tout neuf qu’il tient à essayer.
Trois minutes plus tard, la ligne de déco dégringole du semi-rigide qui tourne autour de nous ; je fais signe à Nicolas que le fait d’envoyer un deuxième parachute au palier a pu être interprété par le pilote comme un signe de détresse ; ce n’est pas grave,on s’en expliquera tout à l’heure.
J’accélère la déco en envoyant de l’Oxy pur dans la boucle de manière à maintenir une PPO2 aux environs de 1.5 b. Nous sortons de l’eau au bout de 66 minutes, et nous déséquipons dans l’eau avant de grimper dans le zodiac. Jules nous a suivi pendant toute la déco avec le zodiac et nous annonce que nous avons dérivé de 1 km à cause du courant pendant nos paliers, foi de GPS ! Ben cela fera toujours ça de moins à faire en bateau pour le retour au port. Déjà, nous pensons à la suite et aux plongées qui nous attendent en Octobre au même endroit………mais là encore, ce sera une autre histoire.